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    L'Autre continent
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    3,5
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    59 critiques spectateurs

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    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    148 abonnés 2 216 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2019
    « L’Autre continent », c’est avant tout une très belle histoire d’amour même si elle est triste. Le film ne manque pas de qualités, à commencer par son sujet, l’étude très pointue de ses personnages et son casting (incroyables Déborah François et Paul Hamy). Néanmoins, au niveau de la mise en scène, cela manque d’originalité et de rythme : une réalisation typique de film d’auteur français vue et revue. Malgré tout, reste une belle histoire si singulière et réussie.
    Humphrey D.
    Humphrey D.

    19 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    L'autre incontinent

    Cogitore, ergo sum, pourrait - on dire à propos de ce film. Donner à penser ce qu'est un continent, voilà une question. Territoire défini par des frontières, caractérisé par une géographie et une climatologie propres, le continent relève d'une taxinomie qui partage l'espace terrestre en zones strictement figurées et balisées à l'aide d' une topographie aux contours extrêmement précis. Le film reprend métaphoriquement cette idée pour l'appliquer à la géographie de l'âme humaine. Racontant une histoire d'amour née par et pour le langage, il pose les prémisses de ce "continent amoureux" dans une exposition mi-originale, mi-banale, balançant entre ces 2 pôles dans un va et vient parfois poétique, parfois convenu. Ici, le sentiment surgit de la parole, alors que l'expression "parler le même langage" prend tout son sens. Les mots de chacun doivent coïncider, et pendant qu'Olivier éructe de façon mécanique des "je t'aime" intempestifs, voire parfois incongrus, Maria répond par le silence assourdissant de son désir charnel. Les syntaxes diffèrent et la grammaire commune met du temps à s'installer. Pour se faire comprendre, être polyglotte ne suffit pas, encore faut-il parler de la même façon. La première passe d'armes se fait sur les subtilités des variations tonales du mandarin, mais la machine langagière est enclenchée et l'histoire amoureuse peut commencer à se raconter. Je te plais, du gefällst mihr, and now we can love us. Le sabir surmonte la tour de Babel, pendant que l'amour dicte sa loi intemporelle. La première partie du film se passant à Taipeh, on évite l'exotisme hamiltonien même si quelques plans font l'effet de cartes postales (la coupe de fruits sur la table, une rue taiwanaise déserte... ). Et puis, il y a l'Autre, ce continent inexploré qu'il faut défricher, conquérir, domestiquer, clôturer. Freud ne parlait-il pas de continent noir à propos de la femme? Ici, l'idylle se noue rapidement (trop vite peut-être) et si on lit parfaitement la déferlante de la passion sur le visage lumineux et solaire de Deborah François (en tout point remarquable), il n'en est pas de même pour Paul Hamy dont le jeu benêt le fait plus ressembler à une citrouille qu'à un amoureux.
    Et puis, comme pour les continents, survient la tectonique des plaques qui les font s'entrechoquer et modifier leurs contours. Elle s'incarne ici dans la maladie, catastrophe naturelle à secouer les fondements du couple jusqu'à lui faire perdre son latin,voire sa langue commune patiemment édifiée. Premiers chocs : le vocabulaire se simplifie et s'aliène dans la grossièreté (symptôme de la maladie d'Asperger), la sémantique sentimentale se dissout dans le mécanique (Olivier ânonne absurdement qu'il est au Canada alors qu'il gît dans un lit d'hôpital). Maria résiste au tremblement de terre, pense la partie gagnée, puis est submergée par les répliques qui finissent par l'emporter. Au passage, on croise un monde médical dépassé par les événements (un Vincent Perez qui ne croit pas un instant à son rôle ), sorte de décor obligé qui illustre les décombres de son impuissance.
    L'autre, toujours, "que l'on croyait deviner au détour d'un regard, entre les lignes et sous le fard" (merci Ferré) , cet autre disparaît à jamais, mort parmi les vivants, par le travail destructurant, métamorphique et viral du temps maladif. L'autre devient ce rivage inaccessible sur lequel on n'accostera plus, Amérique perdue.
    Alors, qu'est ce qui fait que le film ne fonctionne pas pour moi, que l'empathie pour les personnages n'a pas eu de point d'accroche, que mon regard sur lui était simplement poli, mais froid ? Il y a bien sûr les erreurs de casting en ce qui concerne Paul Hamy (insignifiant) et Vincent Perez (hors de propos). Il y a également le maniérisme de Cogitore à vouloir cadrer en photographe recherchant l'excellence dans ces plans fixes très arty, ou en métaphorisant la progression de la maladie à l'aide d'images de synthèse couleur rouge sang ou blanc globuleux, dans ce combat entre le feu (la vie) et la glace (la mort) , tous artifices figeant la circulation de l'émotion. Reste un film maîtrisé, questionnant des principes essentiels (qu'est-ce que l'identité, le langage est-il fondateur de notre humanité, à quelles frontières s'arrête notre responsabilité, etc...). Ne serait-ce que pour cela, il mérite notre attention.
    Prométhée
    Prométhée

    1 abonné 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juillet 2019
    L'autre continent possède d'indéniables qualités et une souffle d'originalité. L'idée de la rencontre de deux français qui se draguent à Taïwan en différentes langues, témoigne à merveille des chemins impromptus qu'emprunte le sentiment amoureux.

    Malheureusement la mongue deuxième partie traite la maladie, la mort, et ce qu'elles impliquent du sentiment de devoir et de culpabilité des proches de manière pateaude et artificielle.
    La mauvaise direction d'acteurs qui tendent à surjouer renforce cette impression.

    07/09
    lionelb30
    lionelb30

    387 abonnés 2 499 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Film enervant car le debut etait bien mais qui tombe trop rapidement dans le cote dramatique malvenu et pas tres interressant , ce qui gache ce film.
    war m
    war m

    21 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2019
    Doux et délicat, le film souffre hélas de fausses notes dans l’interprétation et les choix de mise en scène.
    Lubliana D
    Lubliana D

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2019
    Très beau film, photos magnifiques..une belle histoire touchante et poétique très frais!
    Petit bémol on.a du mal à voir le rapport entre le coma et la leucémie et donc la perte de mémoire de l.un des personnages principal..
    Tres beau moment je recommande@
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juin 2019
    Film bouleversant.
    La très grande sensibilité du réalisateur permet de parler d'un chef d'oeuvre.
    A tous ceux qui ont un intérêt pour le monde franco-chinois, c'est aussi un MUST WATCH.
    traversay1
    traversay1

    3 108 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Dans la famille Cogitore, Clément a nettement plus marqué les cinéphiles avec Ni le ciel ni la terre que son frère Romain avec Nos résistances, peu vu car chichement distribué. Le deuxième long de Romain Cogitore, L'autre continent, est un objet assez étrange, un mélodrame en définitive mais agrémenté de couleurs changeantes, s'éloignant du réalisme avant d'y revenir. Cela pourrait être un rêve raconté par la narratrice ou simplement la trame du roman qu'elle a entrepris d'écrire à Taïwan. La première partie du film, qui se déroule justement à Taipeh, est attrayante avec la rencontre de deux guides touristiques polyglottes dont l'amour va croître et embellir. Légèreté de ton, dialogues enlevés, mise en scène originale : L'autre continent pourrait bien être la petite pépite inattendue du premier semestre 2019. Oui, mais voilà, soudain, c'est le drame. S'il est vrai que même dans cette deuxième partie, strasbourgeoise, en l'occurrence, il y a un aspect romantique et parfois aérien qui continue de séduire, la tragédie qui se joue sous nos yeux n'échappe pas à une évidente lourdeur lacrymale. D'une certaine façon, c'est comme la fin d'un amour : les deux personnages ne semblent plus se comprendre car ils ont cessé de parler la même langue. D'où ce sentiment que le film s'effiloche au fil des minutes et perd de son caractère spécifique. Pour autant, il faut saluer l'interprétation lumineuse de la trop rare Déborah François, à l'opposé de Paul Hamy dont le jeu semble parfois moins précis (c'est un avis personnel).
    Choupi C.
    Choupi C.

    18 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Déçue par rapport aux commentaires qui rendaient ce film extraordinaires.
    Histoire au final peu originale d’un couple foudroyée par la maladie.
    Acteurs restant très classiques
    Pas exceptionnel mais film tout à fait « regardable »
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2019
    A voir absolument! Histoire envoutant et très originale entre Strasbourg et le Taiwan. Jeune réalisateur créatif et sensible à suivre absolument.
    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2019
    Si « l’autre continent » passe toujours près de chez vous je vous conseille d’en profiter, pour passer un moment rare.

    Maria part à Taiwan afin d’y écrire un roman. Pour gagner sa vie, elle est guide touristique en langue néerlandaise dans un temple bouddhiste. Elle y rencontre Olivier, guide aussi. Comme elle, il parle mandarin, mais aussi une dizaine de langues étrangères. La scène de leur rencontre est charmante et originale.

    Ils vivent une histoire d’amour qui s’installe dans le temps, jusqu’au jour où Olivier tombe malade. Le jeune couple rentre à Strasbourg afin qu’Olivier puisse y bénéficier de soins de qualité. Maria reste au chevet d’Olivier. De jour en jour elle vit au quotidien les revers de la maladie. Les images d’Asie restent présentes.

    Romain Cogitore est le frère de Clément Cogitore (« Ni le ciel ni la terre », « Braguino ») : une famille de cinéastes très doués.

    « l’autre continent » excelle à mes yeux par sa justesse comme par sa singularité, même si le thème du film , depuis « love story » est récurrent dans l’histoire du cinéma.

    J’ai tout aimé dans la réalisation : la musique discrète en phase avec les émotions, le texte poétique, léger ; la succession d’images asiatiques et françaises, parfois oniriques, les acteurs très vrais.

    L’histoire, loin de prendre les sentiments du spectateur en otage (ce que je craignais), émouvante, est riche en oxygène, laisse respirer, et espérer.

    La jeunesse et ses potentiels sont au coeur de cette histoire où l’amour est présenté avec beaucoup de philosophie.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi beau et émouvant.
    Quelle histoire tragique et belle à la fois !
    Ce genre de film est à saluer, à ne pas manquer et à admirer.
    J'ai été conquise et charmée et je le recommande chaudement.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2019
    Respect à ceux qui ont aimé ; pour ma part, ce fut une purge. Je m'attendais à voir le nouvel opus du réalisateur du sublime "Ni le ciel ni la terre" et je découvre à l'instant qu'il s'agit de son frère...! Ici, tout m'a semblé convenu et forcé. Le scénario est attendu ou outrancier. Les comédiens sonnent rarement juste. La mise en scène est basique ou excessive. Hum, hum, mauvais karma... Côté scénario, donc, une femme pleinement émancipée tombe follement amoureuse du seul homme qui lui résiste vraiment (résistance pour cause d'Asperger évident... le jeune homme déteste les contacts physiques et parle 14 langues...). Comme les gens heureux n'ont pas d'histoire, hop, il tombe gravement malade. Et là, notre femme des années 80, femme jusqu'au bout des seins devient la pire maso qu'on ait vue depuis "Le Gamin au vélo" des frères Dardenne. Difficile d'adhérer... L'homme au baiser Lacoste se noie dans ce mélodrame médical en mode alternatif. Et sa compagne rame, rame, rame... Mais bon, respect à ceux qui ont aimé...
    ffred
    ffred

    1 502 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2019
    J'ai une tendresse particulière pour Paul Hamy depuis Elle s'en va. Voilà un nouveau très beau premier rôle pour lui après le particulier L'ornithologue. La belle rumeur m'a aussi attiré vers ce film, le deuxième du jeune réalisateur Romain Cogitore. Il nous compte ici une histoire d'amour aussi belle que tragique. Un scénario poétique, à la limite du fantastique, allié à une mise en scène aussi soignée qu'élégante, nous intrigue d'entrée. Le tout est fait avec beaucoup de douceur et de délicatesse et n'est pas exempt d'une certaine mélancolie. Paul Hamy et Déborah François forment un bien joli couple qu'on du mal à quitter. Sur de superbes images, de Taiwan à Strasbourg, on suit avec cette belle histoire d'amour impossible avec un petit pincement au cœur et on en sort avec la satisfaction d'avoir vu un émouvant très joli (et étrange film) film. Une belle petite surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Romain Cogitore nous montre la puissance et la fragilité de l’amour dans un mélodrame fascinant, qui tourne autour du thème de la mémoire.
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