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    Her Smell
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Her Smell" et de son tournage !

    Riot grrrl

    Le personnage de Becky est inspiré de plusieurs femmes rock stars, dont Courtney Love, chanteuse de The Hole et veuve de Kurt Cobain, et plus largement des Riot grrrl, mouvement musical entre punk et rock alternatif né au début des années 1990 aux Etats-Unis et porteur de messages féministes.

    Le titre

    Alex Ross Perry a intitulé son film Her Smell car cela sonnait comme le titre d'un morceau des L7 ou d'un fanzine des Riot Grrrl de l'époque : "C’est féminin mais dégoûtant, et cela revendique la saleté, habituellement réservée aux hommes. Le titre la féminise d’une manière qui, je pense, est exactement ce dont il est question dans ce film".

    Un rôle sur mesure

    Alex Ross Perry a écrit spécialement le personnage de Becky pour Elisabeth Moss qu'il avait déjà dirigée deux fois auparavant : "Je lui ai présenté le personnage avant même d’avoir pensé le film ou sa structure. Ensuite pendant l’écriture, je transcrivais une part que je voyais déjà chez elle. Je connais sa taille, je sais comment elle bouge, vite ou lentement. J’avais vraiment l’impression d’écrire l’une de ses performances que j’étais déjà capable de voir".

    Le vrai sujet du film

    Malgré les apparences, le réalisateur se défend d'avoir fait un film sur le grunge ou sur les femmes dans l'industrie du rock. Pour lui, il s'agit en réalité d'une oeuvre sur des "femmes ayant des troubles de la personnalité. Tous les personnages féminins du film, autant que Becky, essaient de trouver comment vivre avec un nom ou l’autre. Vivre en tant que "Becky" ou en tant que "Rebecca"".

    Mettre en musique

    Alex Ross Perry a fait appel au compositeur Keegan DeWitt avec lequel il avait déjà collaboré. Les deux hommes se connaissent si bien que le réalisateur lui a demandé de réfléchir à la musique un an avant le tournage, au lieu d'attendre que le montage du film soit achevé. Le réalisateur souhaitait que la musique sonne comme "une crise de panique". DeWitt a eu l'idée de commencer et de finir avec de la guitare électrique puis d'utiliser pour le reste du film, à l'exception des chansons, des instruments que l’on ne voit pas à l’écran et d'éviter des instruments rock. 

    Le metteur en scène revient en détail sur le reste du processus : "Ensuite, nous avons monté le film autour de ses démos, nous lui avons envoyé un montage, puis il a écouté ce que nous avons fait avec ses démos et les a retravaillées. Nous n’avions jamais travaillé comme ça. D’habitude, on monte avec ses morceaux et c’est tout. Cette fois-ci, il y est retourné et a fait une toute autre composition une fois que nous avions fini le montage, mais les montages étaient de toute façon basés sur son rythme".

    Une B.O. rock

    Quatre des chansons du film sont originales. Trois ont été écrites par Alisha Bognanno, du groupe Bully de Nashville, et la chanson des AkerGirls est écrite par Anika Pyle. Il y a également beaucoup de reprises, pratique inhérente à la culture des années 80 et 90.

    Le Fantôme de l'opéra

    Le personnage de Becky porte un t-shirt représentant le Fantôme de l'opéra, qui a été une influence majeure pour le réalisateur : "C’était très important pour moi qu’elle soit comme ce monstre qui vit dans les entrailles de l’imagination des gens, qui crée de la musique, et qui fait des ravages sur les gens. C’était très excitant pour moi parce qu’au moment où nous avons tourné le film, Le Fantôme de l’opéra était très frais dans mon esprit. Je venais de le voir et ça a changé ma vie".

    Un texte compliqué à retenir

    Elisabeth Moss, qui n'a d'habitude aucun problème à mémoriser ses textes, avoue que les dialogues de Her Smell étaient les plus difficiles qu'elle ait eu à retenir de sa carrière : "[...] ce qu’Alex [Ross Perry] a fait était infernal. Les textes étaient très précis, et Becky n’avait de cesse de rajouter quelques mots. Nous avions une phrase choc, puis Becky changeait un mot. Vous deviez donc non seulement vous souvenir de la phrase initiale, mais en plus vous deviez vous souvenir de la façon dont Becky l’avait changée pour la faire sienne. [...] Nous filmions 10 à 12 pages par jour, nous mémorisions et jouions cette mini-pièce tous les jours. Il ne fallait donc pas seulement se souvenir des répliques qu’il y avait dans une scène courte. Il fallait connaître la pièce dans son intégralité".

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