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    Miller's Crossing
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    209 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Attention, ma critique contient des spoilers. Je vous déconseille de la lire si vous n'avez pas vu le film. Je ne suis pas un grand fan des frères Coen (même si là il n y a que Joel derrière la caméra), et ce film confirme que vraiment, je n'aime pas leur cinéma.
    Il y a des trucs qui sont complètement anti-cinématographiques. C'est quoi cette idée de nommer dix personnes différentes que t'as pas vu à l'écran et ensuite de rendre le film assez confus au niveau de qui est qui du début à la fin. C'est quoi ce scénario redondant (hommage aux films noirs ? C'est très très loin des meilleurs films noirs) où chaque scène est une copie plus ou moins inversée de la précédente (incompréhension, baston etc.).
    Alors oui, il y a des idées de mise en scène, mais cela ne suffit pas à sauver le film, loin de là.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Troisième film des frères Coen, Miller's Crossing est aussi l'un de leurs plus inspirés. Vibrant hommage rendu au film noir, ainsi qu'à son pendant littéraire (puisqu'il est notamment inspiré du travail de Dashiell Hammett, pionnier du genre), cette histoire de règlements de compte entre des poids lourds de la pègre à l'époque de la Prohibition a tout de la révérence, bourrée qu'elle est de références savoureuses, à commencer par une ouverture en forme de clin d’œil au Parrain. Le tribut est d'autant plus marqué que Miller's Crossing ne se donne pas de carte d'identité précise : les personnages sont archétypaux, le lieu n'est jamais défini, les grandes lignes dramatiques caractéristique du gangster movie sont toutes retracées avec malice par les Coen, qui se proposent d'en créer une sorte de quintessence et réussissent, aussi fou que soit le pari. Car en plus de son talent pour remettre en lumière des piliers narratifs, symboliques et thématiques typiques du film noir, Miller's Crossing finit, porté par la redoutable mécanique de son scénario par se les réapproprier. Pour deux raisons : le traitement absurde choisi par les Coen brothers fait à nouveau mouche - se révélant même souvent hilarant, et l'intrigue est ficelée d'une main de maître. Hallucinant de constater combien ce récit sait viser large et rester personnel, développant ses propres thèmes : la violence de la nature trouble de l'homme, propos cher aux Coen, mais aussi ses tendances masochistes, mises en lumière par le personnage de Gabriel Byrne, qui est sans arrêt physiquement mis à mal, mais pourtant s'enfonce toujours plus dans les bas fonds du Milieu. La relation tourmentée de l'acteur de Usual Suspects, très bon dans la peau de cet homme souvent imperturbable et ambigu, avec Marcia Gay Harden (un peu plus ordinaire pour sa part) appuie aussi cette propension à l'autodestruction. Le propos ne se résume donc pas à une simple peinture de l'attrait de l'argent, d'ailleurs peu développée tant le but paraît plutôt d'exposer un non sens, une absence de raison nécessaires pour que les protagonistes (mus seulement par leurs incohérence humaines) commencent à s'entre-déchirer. D'ailleurs les causes de tous ces contentieux demeurent floues, sinon obscures. Pas de doute, on est donc bien chez les Coen et leur humanité à la dérive. Une sensation de chez soi rappelée par des seconds rôles toujours aussi développés, dont je retiens surtout la prestation démente de Jon Polito en parrain à-demi psychopathe, celle non moins remarquable de John Turturro en petite crapule à l'importance clé, ainsi que celle d'Albert Finney en boss à la fois intraitable et au grand cœur. Une galerie développée de façon homogène, chaque personnage participant activement à la construction d'une intrigue sans temps mort, qui semble exploiter chaque possibilité en donnant une sensation d'achèvement rare. Le tout soutenu par une mise en scène très centrée sur les personnages sans pour autant s'enfoncer dans le plan-plan, n'oubliant pas n'ont plus de développer les effets comiques au besoin. Je regrette tout juste que la photographie ne soit pas à l'avenant, car bien que loin d'être ignoble, largement dépassée par d'autres œuvres du genre picturalement plus soignées. Il est vrai que la reconstitution n'est pas l'intérêt premier de Miller's Crossing, qui semble en outre éviter de développer une personnalité visuelle trop marquée qui pourrait nuire à sa vocation commémorative. Puis ce troisième long est avant tout un bijou d'écriture, à déguster pour ses situations savoureuses, son humour noir percutant, son engrenage diabolique et ses répliques cultes à la pelle. Les Coen au meilleur de leur forme.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2013
    Après un petit détour par la case comédie déjantée (Arizona Junior), les frères Coen reviennent à leur premier amour: le film noir. Miller’s Crossing est un film d’atmosphère au rythme lent et à l’ambiance pesante où la violence peut surgir à n’importe quel moment, prenant le spectateur au dépourvu. La beauté de la photographie n’a d’égale que la rigueur de la reconstitution historique. Les acteurs de grand talent (Gabriel Byrne, John Turturo et Albert Finney excellents) se régalent avec ce scénario complexe narrant l’opposition de deux familles mafieuses pendant la prohibition. En dehors du rythme un peu monotone, qui pourra en rebuter certains, on est bien face à une des meilleures œuvres des frères Coen.
    NewBoorn
    NewBoorn

    54 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 février 2016
    S'il mériterait un brin d'accessibilité en plus, notamment au niveau de la compréhension du scénario et des personnages, "Miller"s crossing" constitue sans aucun doute l'un des meilleurs films des frères réalisateurs. Mise en scène canon et scènes cultes, personnages et acteurs au top du top du top (du top), musique exceptionnelle... un film de gangster aux petits oignons. La patte Coen est à retrouver surtout dans l'absurdité de certains moments, au niveau des répliques et de certains protagonistes un peu trop crapuleux...
    cris11
    cris11

    48 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2011
    Un très bon film noir. L'un des meilleurs films de frères Coen. L'histoire est pas mal et traitée avec à chaque fois une pointe d'humour noir comme lorsque le parrain de la mafia irlandaise abbat un homme en lui tirant dessus pendant presque 10 secondes avec une sulfateuse ou lors du superbe coup de pelle! Vraiment un bon film que je recommande.
    Vutib
    Vutib

    116 abonnés 701 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 décembre 2015
    On reconnaîtrait un film des frères Coen entre milles. Mais oui, souvenez vous : ce subtil et tarabiscoté mélange d’humour décalé, de froideur amer, d’humanisme et de chauvinisme, le tout estampillée d’une mise en scène bien léchée, d’une photographie travaillée, de dialogues et de personnages horripilants. Tout ça peut laisser personne indifférent, même le plus exécrable des cinéphiles. Le cinévore glouton que je suis n’a pas pu résister à ce met savoureux, datant tout de même de 1990 (les débuts des frères Coen, et oui !). Le film n’a pas pris une ride et reste le brillant hommage aux films de gangsters qu’il l’était il y a 20 ans de cela. A mi chemin entre les incorruptibles et le Parrain se situe Miller’s Crossing, assez classique pour ne pas choquer mais toutefois assez singulier pour ne pas décevoir de la part des frères Coen. Car rassurez vous, c’est du Coen pur jus que l’on retrouve ici. Le scénario est sobre, bien foutu et un déjanté juste comme il faut, et procure aux personnages une réelle marge de manœuvre aux personnages. Des personnages encore une fois excellents, au caractère différent mais ayant tous quelque part un petit grain de folie. L’ambiance du film est vraiment bonne (La fameuse époque de la Prohibition aux USA – l’âge d’or du banditisme et des gangsters et du règne des mafias et gangs en tout genre-). La reconstitution histoire est crédible : environnements, vêtements comme décors intérieurs sont fidèlement restitués. Les péripéties sont assez nombreuses pour que l’intrigue ne fasse pas du surplace. La dissonance cognitive du anti-héros du film (Gabriel Byrne) est remarquable ; ses tensions, alliances et trahisons envers deux camps mafieux opposés est réellement passionnante et l’on se prend au jeu de haïr puis de s’apitoyer sur ce pauvre personnage, finalement bien pommé. Techniquement parlant, c’est vraiment bon aussi, autant du côté de la caméra, fluide et osée, que de la photographie, très belle avec son côté vintage, et du montage. Les scènes musclées sont rares mais certaines scènes et dialogues sont si bons qu’ils compensent largement le reste. Pas de coup de mou à signaler d’ailleurs. Enfin, j’applaudirais sans retenu la performance des acteurs, tous forts brillants : le ténébreux et salaud Gabriel Byrne, l’originale Marcia Gay Harden, le très bon John Turturro mais encore Jon Polito, chef mafieux nerveux jubilant. Et j’en passe. Bref, ce film, certes dramatique et sombre, mais aussi truffé d’humour, est étonnant à plus d’un point. Une très bonne pioche, honteusement méconnue, de l’œuvre des deux frangins les plus talentueux d’Amérique.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2008
    Un excellent polar au scénario particulièrement bien ficelé porté par d'excellents acteurs au sommet de leur art comme Gabriel Byrne en homme de main prêt à tout pour sauver sa peau ou encore John Turturro en magouilleur lâche et manipulateur, le tout servi par une réalisation maîtrisée de Joel Coen. Le suspense est maintenu tout le long du film, un humour noir baigne tout du long cette atmosphère oppressante où ce sont ceux qui ne respectent pas la loi qui la dictent. Vibrant hommage aux films de gangsters de l'âge d'or d'Hollywood, ce film policier séduira les fans du genre ainsi que ceux des deux frangins.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    36 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    Bon film, assez révélateur des forces et faiblesses des frères Coen. La mise en scène constitue incontestablement leur point fort, surtout qu'il y a quelques scènes d'une rare intensité. Toutefois, le scénario est complexe, notamment en raison de bien trop nombreux personnages, et le dénouement est en un inexplicable nœud de boudin. Alors ça se laisse voir, mais une pointe de déception se fait ressentir tant ça aurait pu être mieux.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    96 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 septembre 2015
    Pour leur troisième réalisation, les frères Coen, en 1990, s’attèlent au film noir, dramaturgie de la pègre alors que sévit sur l’Amérique des assoiffés la prohibition ayant fait la fortune des plus grands criminels du pays. Sans repère géographique, avec un certain romantisme, avec un humour noir et une science de l’intrigue à tiroir comme du dialogue, les frères Coen viennent faire la leçon, sans ambition historique et sans même une quelconque grandiloquence, à toute la profession. Si effusion de sang il y a dans Miller’s Crossing, c’est d’avantage la subtilité qui régit l’approche du genre par des frères cinéastes ayant déjà acquis leur indépendance artistique. Bavard, excessivement bavard, leur film est un drôle de prototype face aux poids lourds du genre, une succession d’altercations, de manipulations et de non-dits, d’intrigues sous-jacentes, l’histoire d’un stratagème pour l’obtention ou la préservation du pouvoir criminel dans un contexte définit comme étant chaotique sur le plan judiciaire. Tel un balle de Ping-Pong, le personnage principal souffre, trompe et martyrise par l’esprit toute la voyoucratie locale, avec panache et finesse.

    Oui, Miller’s Crossing n’est pas un long qui s’adresse à la masse volumineuse des amateurs du film noir, mais d’abord à un public averti des atouts et des manœuvres de frères cinéastes, imbattable lorsqu’il s’agit d’évoquer plutôt que de montrer, habiles comme personne à l’écriture. Les acteurs, dont Gabriel Byrne officiant comme le ténor des complots multiples, citons aussi Jon Polito, impeccable, ou encore John Turturro, sont des pantins malléables dans les pattes de narrateurs qui usent et abusent des faiblesses et des forces de chacun. Ce qui s’avère fascinant ici, au vu de la carrière des frères Coen, s’est que le manipulateur, homme de sang-froid agissant dans l’ombre, petit malin sans scrupules, est aussi un looser, cet individu qui souffre et subit, qui encaisse les coups mais ne peut pas les rendre, celui qui endosse la responsabilités des échecs et qui tombe parfois dans ses propres pièges. A l’image des personnages emblématiques de la filmographie des Coen, le personnage de Gabriel Byrne est un paradoxe ambulant, un savant mélange vivant de malice, de pouvoir et de fragilité, de bêtise.

    C’est donc avec le regard d’un admirateur que je me repenche, 25 ans après ses premières apparitions, sur Miller’s Crossing, objet adoré ou détesté qui trouve tout de même logiquement sa place dans une filmographique légendaire, de par ses paradoxes, de par ses dialogues savoureux et de par son intrigue épineuse. Oui, coté narration, il s’agira de ne pas s’égarer, les protagonistes étant des noms bien avant d’être des visages, les entreprises de chacun n’étant que définies par la suite. Savoureux, c’est sans conteste le terme qui définit ce bal de la tromperie, ce jeu de pouvoir qui n’aurait pas démérité sur les planches. Oui, il est en effet rare qu’un film puisse être conçu comme une pièce de théâtre, sans modèle. Un vrai tour de force.

    Voilà donc un inévitable film noir, un maillon essentiel dans la filmographie des Coen, réalisé quelques années seulement avant l’immense Fargo et juste après l’excellent Arizona Junior. L’histoire du cinéma laissera sans doute une petite place pour ce polar unique, cette petite guerre à l’usure entre gangsters des années 20, avec autodérision, humour et mélancholie à l’appui. Notons au passage que quelques scènes sont devenues cultes, comme la tentative de meurtre à domicile du dénommé Léo ou encore les suppliques du condamné par John Turturro. Tout le monde n’aimera pas, certes, mais peu importe. On ne peut rien dire à quelqu’un qui n’aime pas le chocolat pour lui faire changer d’avis. Ça en fera plus pour les autres. 17/20
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    Les Coen s'attaquent au film noir en évoquant les règlements de compte et autres magouilles de la mafia lors de la prohibition, et nous font suivre l'aventure d'un grand malin (impeccable Gabriel Byrne entre des seconds rôles souvent excellents) tentant d'arranger le tout à sa convenance. Réalisé de manière décalée et avec une violence ponctuée d'humour noir qui annonce "Fargo" ou "No Country for old men", "Miller's Crossing" dispose d'une intrigue dense apportant une réflexion sur la fidélité et les principes, qu'il faut parfois dépasser pour pouvoir les faire respecter.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 novembre 2010
    A l'aube des années 1990, les frères Coen poursuivaient leur petit bonhomme de chemin essayant de se faire une place parmi les plus prometteurs espoirs du cinéma US. Après un premier essai très remarqué suivi du loufoque "Arizona Junior" ils se retournent vers le film noir avec "Miller's Crossing". Ce dernier est cependant une semi-deception pour moi, même si ce long-métrage contient des qualités tout fait respectables. En effet nos deux frangins signent une mise en scène des plus remarquables avec ces couleurs parfaitement stylisés ainsi que cette belle photographie alternant avec classe jeux d'ombres et de lumières rappelant les classiques du genre. La violence quant à elle, est souvent magnifiée comme un opéra ; je pense à la fusillade avec Albert Finney, magistrale. Et même si l'intrigue est assez confuse, Joel Coen confirme sa grande direction d'acteurs car aucun n'est à remettre en question ; on a même droit à une apparition de Steve Buscemi qui deviendra leur acteur fétiche. Mais "Miller's Crossing" reste quand même une petite deception car on ne retrouve pas le véritable univers des cinéastes à savoir cet humour noir et ces personnages toujours décalés. Ici on a l'impression qu'ils se sont juste contentés de rendre hommages aux vieux polars d'antan mais sans touche perso. Un côté plus déjanté aurait été le bienvenue (mieux vaut revoir "Bloody Simple") car leur oeuvre est honorable mais pas spécialement marquante.
    willyzacc
    willyzacc

    72 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Bon film noir, on l'on reconnaît la patte des frères Coen, avec la remarquable interprétation de Gabriel Byrne (et de Turturro biensur). Avec la touche d'humour qu'on leur connaît, mais le scénario est un poil compliqué, donc il faut bien suivre. Un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Un bon film de gangsters à la sauce Coen : humour noir, casting d'exception et musique sublime.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    69 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Un chef-d'œuvre des frères Coen, beau et contemplatif, ce à quoi ils nous habituent rarement. Musique et interprétation parfaites, scénario alambiqué et travaillé, tout est fait pour donner lieu à un grand film, et c'est bien le cas. En faisant cohabiter le rire, les larmes et la douleur (ce Miller's Crossing qui finit par donner des frissons au spectateur à la seule évocation de son nom, alors que le lieu n'est présenté que peu de fois), les Coen s'assurent de toucher au maximum, et le résultat est bien plus marquant que le futur "O'Brother", retraçant la même époque mais à travers le rire uniquement, et malgré un plus grand faste dans la reconstitution.
    oneosh89000
    oneosh89000

    29 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    Déçu, je m'attendais à beaucoup mieux à vrai dire de cette production des frères Coen. Déjà, et c'est un des trucs qui me chiffonnent le plus dans un film, je me suis perdu dans les noms, qui est qui, ça va très vite, mis à part les personnages principaux je me suis rapidement paumé dans la distribution des rôles. Du coup, il faut s'accrocher et ne pas tourner de l’œil une seule seconde, suivre un récit ma foi très bien tourné et bercé par un rythme rapide. Les acteurs et l'interprétation sont solides, rien à dire, Albert Finney en gros bonnet du crime régnant sur la ville est tout à fait convaincant. Le scénario des deux frères est donc très bon, mais personnellement pas assez pour qu'il m'ait pleinement persuadé qu'il représentait un grand film de gangsters. Une production acceptable de Joel Coen, simplement pour ma part.
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