Avis : Le Mans 66 - Page 9

Très bon film. Solide de bout en bout.
Un excellent casting.
Une mise en scène maîtrisée et efficace.
Des petites touches d'humour aussi par moment.
C'est un très divertissement même si on n'aime pas les sports automobiles.

Très franchement, nous n'attendions rien de particulier du nouveau film de James Mangold, bien qu'il soit le réalisateur de l'excellent "Logan" et que Matt Damon et Christian Bale soient à l'affiche, l'automobile ne comptant guère parmi nos sujets d'intérêt. Et pourtant, il faut avouer que "Le Mans 66" est une bonne réussite. D'une part, grâce à une histoire, sous forme de biopic, réellement passionnante. Nous rentrons dans les coulisses de la confrontation entre Ferrari et Ford pour la victoire à la prestigieuse course des 24h du Mans. D'autre part, le film parvient parfaitement à rendre les séquences de course palpitantes, avec une réelle sensation de vitesse et également du danger qu'elle implique. Soulignons que la scène où le directeur Henry Ford II monte dans la voiture avec Carroll Shelby, incarné par Matt Damon, est un vrai moment fort. Du côté des acteurs, Matt Damon justement est très convaincant, Christian Bale semble un peu cabotin. Nous ne pouvons que recommander "Le Mans 66" aux férus d'automobile, et même conseiller le détour aux cinéphiles moins passionnés. L'ensemble, sans jamais provoquer l'euphorie, est bien orchestré.

Wouah ! Un film vrombissant. Je ne suis pas fan des voitures mais alors là ! Des frissons garanties sur grand écran. Un excellent jeu d'acteur en plus. Bref. J'ai adoré.

Juste excellent en 4D car dés le début : filmé très bas forcément on est en voiture de course. Le vrombissement avec le siège (la pluie) qui bouge mais quelle claque d'entrée. Je ne suis pas du fan de ce 'sport' ni de bagnolle. C. Bale et Damon forment un duo extraordinaire de complémentarité et de complicité à l'écran. Le rythme est haletant, époustouflant ! Je dois reconnaître que cette réalisation parvient à ses fins : nous faire vibrer et même nous énerver. Du très bon spectacle! 18/20. 2h30 qu'on ne voit pas passer. Dommage que mon fils est trop petit pour le voir - car lui adore les voitures de courses. J'oubliais dommage que le role du gosse ne soit pas assez exploité.

Après l'épatant " Logan " en 2017, James Mangold signe un excellent biopic sur la vie du pilote Ken Miles, joué par l'impeccable Christian Bale. Un film d'action qui nous scotch du début à la fin dans cette reconstitution palpitante qui vrombisse comme une belle trainée de poudre plonge avec panache, avec des cascades intenses et nerveuses à couper le souffle, et le film est vraiment plus profond qu'il le laisse paraître. C'est un film politique qui met en scène la dualité entre Ford et Ferrari, se livrant une guerre sans merci que James Mangold dresse le portrait critique d’une industrie délaissant de plus en plus ses atouts pour rentrer dans l’ère du marketing et du superficiel. La mise en scène vertigineuse et les images d'une belle clarté, nous offre une immersion totalement jubilatoire des événements relaté par le film. Séduisant et bouleversant, un drame qui s'appuie sur le talent de sa distribution dont Matt Damon et Christian Bale forme un duo brillant. Tout aussi spectaculaire que " Rush ", de Ron Howard, " Le Mans 66 " est un grand film de course et de sensations fortes.

Fantastique biopic de Caroll Shelby et Ken Miles, responsables du succès de la Ford GT40 durant cette merveilleuse et dangereuse époque de la compétition automobile de la fin des années 60.

Le film de James Mangold (Wolverine, 3h10 pour Yuma, Logan ) retrace le parcours de ces deux légendes atypiques de la compétition automobile, et de leur périple au service d'une vengeance puérile de Henri Ford II.

Vexé que le Commendatore ENZO FERRARI a refusé de lui vendre sa société, pour une simple clause qui aurait pu lui empêcher de s'engager en compétition automobile (500 miles d'indi), Henri Ford II ordonna à ses équipes de construire une vraie voiture de compétition capable de défier Ferrari sur son propre terrain.

C'est précisément le début du film, qui mêle histoires automobiles, circuits, et avant tout les relations amicales et compliquées qui liaient Shelby et Miles.

Christian Bale (actor) incarne fantastiquement Ken Miles, il retranscrit parfaitement le côté brutal et perfectionniste du pilote, et Matt_Damon est également parfait dans le rôle de Caroll Shelby. Le film repose en grande partie sur leurs talents, et leur relation plus vraie que nature. On s'y croirait vraiment !

Le choix du réalisateur de ne pas utiliser d'images de synthèse et de filmer au plus réaliste me rappelle "Le Mans", la référence en matière de films sur la compétition automobile, projet de Steve McQueen Queen, mais aussi "RUSH" de Ron Howard sur la compétition entre Lauda et Hunt.

Le tout forme un excellent spectacle pour peu qu'on s'intéresse au sport automobile, avec un scénario très fluide et vraiment tout ce qu'il faut pour en faire un grand film. J'ai rarement vu 02h33 passer aussi vite !

A noter que, pour une fois, je préfère le titre français "Le Mans '66" au titre américain "Ford vs Ferrari"

Une histoire passionnante sur la guerre entre Ford et Ferrari campé par de brillant acteurs a commencé par Christian Bale tout bonnement exceptionnel qui nous fait oublié Bruce Wayne, Matt Damon très bon qui se donne dans l'émotion, on reconnaîtra Jon Bernthal de TWD, Tracy Letts de Homeland, Josh Lucas, son meilleur rôle pour ma part. Les courses sont ébouriffantes. Une réalisation énergique et rempli de tensions, surtout au niveau des freins. Mais noublions pas que c'est un drame et un fait réel évidemment donc la fin est dure. Un must pour les passionné de cette course mythique dans un pays où il pleut tout le temps. Lol.

Un bon film de courses. Cependant, je m'attendais à mieux ! Pourtant le casting est superbe, la mise en scène efficace et le sujet hyper intéressant. Mais le ressenti global est largement en deçà de "Rush" par exemple.

Au début des années soixante, Ford décida d’investir la course automobile. Il essaya d’abord sans succès de racheter Ferrari. Puis il entreprit de se lancer seul dans l’aventure.
"Le Mans 66" raconte comment Carroll Shelby (Matt Damon) construisit la Ford GT40 et comment Ken Miles (Christian Bale), un pilote britannique, la conduisit à la victoire lors des 24 heures du Mans de 1966.

Têtes d’affiche, Matt Damon et Christian Bale incarnent deux facettes du Bien. Le personnage joué par le premier est un ancien pilote (il a remporté Le Mans en 1959 sur Aston Martin) reconverti, par la faute d’une santé défaillante, en constructeur inspiré de voiture de courses qui réussit à défendre son intégrité face à la logique bureaucratique de Ford. À ses côtés, Christian Bale interprète un personnage plus fantasque, marqué à vie par sa participation à la Seconde guerre mondiale. Il a beau cabotiner, son interprétation impeccable le prémunit contre toute sortie de route. Ces deux stars sont entourées de personnages secondaires aux petits oignons, à commencer par Caitrionia Balfe dans le rôle de l’épouse du pilote britannique [« Un mot de toi, Caitrionia, si tu me lis, et je quitte ma mère » !!] et Ray McKinnon dans celui de son ingénieux second.

Leur principal ennemi n’est pas tant Ferrari et sa Scuderia, mais l’entreprise Ford dont les lourdes procédures se plient difficilement à la nécessaire flexibilité qu’exige la conception d’un bolide. Autour de Tracy Letts qui incarne le « Duc » Henry Ford II avec une contagieuse gourmandise, gravite une armée de cadres encravatés et serviles parmi lesquels Lee Iacocca – qui prendra la direction de la Ford Company quelques années plus tard avant d’en être brutalement évincé par Henry Ford II lui-même.

"Le Mans 66" suscite un vrai plaisir de cinéma. Un plaisir régressif, presqu’enfantin, qui en appelle moins à l’intelligence qu’à l’émotion. L’émotion naît bien sûr de la course automobile elle-même, filmée au ras du bitume et à fond de caisse, dans le bruit, la pluie et la fatigue causée par les heures de conduite qui s’accumulent. Mais l’émotion naît plus encore des bons sentiments d’une galerie de personnages archétypaux comme le cinéma américain dans ce qu’il a de plus académique mais aussi de plus efficace sait créer.

Auréolé de l'énorme succès de "Logan", James Mangold revient avec un projet qui était dans un premier temps échu à Michael Mann. Une success story typiquement américaine entre esprit de compétition, rivalités tant internes au niveau des différentes unités de l'entité Ford qu'externes avec l'écurie Ferrari. A mi-chemin entre "Jours de tonnerre" de Tony Scott et "Le Mans" avec Steve McQueen, un bon divertissement qui vaut surtout pour ce face-à-face de haute volée entre Christian Bale et Matt Damon au détriment parfois des courses automobiles qui, elles, manquent cruellement d'impact et de sensations de vitesse pour être vraiment mémorables. Une mise en scène tout à fait correcte mais une écriture extrêmement classique qui dessert l'ensemble. Malgré une récompense pour le meilleur montage son aux Oscars, un long-métrage très conventionnel, loin d'être inoubliable. Une légère déception.

Je ne suis pas spécialement fan de « courses automobiles » mais je dois bien reconnaître que « Le Mans 66 » m'a totalement emballé. Le scénario se révèle vite très immersif et, bien que j'ignore si la réalité historique est au rendez-vous, on plonge avec délice dans le monde sans pitié des écuries de course. Le réalisateur James Mangold (« Logan », « Identity ») braque sa caméra sur le terrible combat qui a opposé Ford et Ferrari pour remporter les 24 heures du Mans 1966 et il est très clair qu'il n'a pas manqué d'argent pour mener son projet à terme. Les scènes de courses sont proprement hallucinantes, les effets spéciaux sont parfaits et on a vraiment l'impression d'être à bord des voitures. Ces vieilles bagnoles sont d'ailleurs magnifiques, très rapides... et particulièrement dangereuses aussi ! Il fallait des gaillards avec des nerfs d'acier pour les piloter dans des conditions souvent périlleuses et les acteurs en font « des caisses » pour rendre hommage à ces personnages mythiques. Ça fonctionne parfaitement et le résultat est ultra divertissant... Un must, idéalement parfumé au gaz d'échappement mais qui plaira sans doute à un très large public !

Un film de belle mécanique, élégant, old school, tendu, passionnant, intéressant, porté par un casting réussi.
Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr

Un solide 4.5, pour un film plus que solide. Film découvert sans avoir vu la bande-annonce ni en avoir entendu parler, ce qui est synonyme de grands moments quand le film en lui même est grand, et c'est ici le cas.
Film inspiré d'une histoire vraie donc, relatant la compétition entre Ford et Ferrari pour gagner le Mans. L'histoire nous relate à travers de réels personnages cette compétition, ces enjeux personnels, professionnels, et commerciales. Et cette triple dualité est une des forces du film. On nous présente divers aspects des courses automobiles, que pour ma part, je ne soupçonnais pas même l'existence.
Au delà de ça, en voyant ce film énorme, avec cette belle image, et ce bon son, on a droit à de l'humour bien senti et bien placé, du suspens, et de la tension pendant les courses. On est dans la voiture avec le pilote, et selon moi jamais un film n'aura su faire ressentir au spectateur cette puissance des moteurs des bolides de courses, la vitesse, et l'attention nécessaire pour conduire ces engins. Un exemple cinématographique.
Mais il n'y a pas que ça, là où un Fast & Furious se veut abrutissant, Le Mans 66 est intelligent, technique, scientifique, et nous apprend des notions de mécanique, ou tout du moins on a l'impression de s'y connaître ! Et ça aussi c'est gratifiant et plaisant pour le spectateur !
Enfin, le scénario est vraiment captivant, énergisant, et touchant. Le portrait de ses personnages, de ces pilotes, de leurs aventures, d'une époque passée avec son lot de nostalgies bien placé sans être lourdingues, nous font penser à rien d'autre qu'au film pendant plus de deux heures, et ça pour moi c'est banco !

J'en suis encore KO !! Mythique, grandiose, formidable.. bref un moment - que dis je - plus de 2 H de plaisir..... Pour qui aime les autos de sport, mythiques des années 60', de belles histoires humaines, surtout ne le manquez pas. Des amis me l'avaient proposé le WE dernier et je ne pouvais pas..... je me suis rattrapé - Quel bonheur ! Choix des acteur: on ne peut mieux - juste parfait !! Christian Bale (Ken Miles) et Matt Damon (Carroll Shelby) sont toux deux, réalistes et monstrueux, comme leurs bolides, comme leur passion ! des prises de vue, à pleine vitesse, à vous hérisser le poil. Le cinéma réussit pleinement ici son objectif de divertissement en nous donnant de l'émotion, de la fraîcheur et le souvenir du meilleur - Bravo !! **

Le Mans 66 est un biopic assez séduisant malgré une thématique qui, de prime abord, ne me séduit pas du tout.
Je ne suis absolument pas fan de Formule 1 (il s'agit sans doute du sport qui m'ennuie le plus lorsqu'il est diffusé à la télévision).
Mais forcé de reconnaître que les quelques films qui sortent autour de ce sport (Rush de Ron Howard assez récemment) sont franchement très bons et très travaillés. L'intrigue marche même si elle fait un peu promotion de l'industrie américaine (via le logo Ford) face à l'industrie européenne (très inutilement antagonisée ici).
Mais la grande force du film réside dans sa réalisation et son casting au sommet. Les scènes de courses sont très immersives et la sensation de vitesse est très bien retranscrite à l'écran. Le duo d'acteur Christian Bale – Matt Damon est impeccable et sans connaître les personnages historiques qu'ils incarnent dans ce volet ; leur prestation est impeccable et l'alchimie marche très bien.
Finalement, la longue durée de ce film (presque deux heures trente) n'est pas problématique.