Derniers Avis sur Le Soupir des vagues

Voilà voilà... Je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n'est pas fondamentalement mauvais ni désagréable. Mais quand c'est fini, la question qui vient à l'esprit est tout de même : "c'était quoi, ça ?". Difficile à dire...

Pas hyper fantastique, plus de romance ma_s peu touchant, les scènes se succedent sans qu'elles est forcement leurs places et quelles soient utile à notre histoire qui se termine spoiler: comme par magie
.
J'en avais un bien meilleurs souvenir.

Une fable spirituelle étrange sur le deuil persistant du tsunami de 2004, pas désagréable à suivre mais pas complètement convaincante ni captivante.

Le Soupir Des Vagues est un film très intéressant, j’ai eu l’occasion de le voir durant cette semaine de Festival International des Cinémas d’Asie, en présence du réalisateur Kōji Fukada.
Ce film est très poétique et c’est intéressant de voir un mélange culturel japon/indonésie. L’histoire est intriguante mais des questions persistent après la fin du film, notamment à propos de cet homme mystérieux sorti de la mer, ce qui a pu influencé l’avis des gens à propos de ce film. Comme dit précédemment, j’ai eu la chance d’échanger avec le réalisateur qui expliquait que Laut était la personnification du tsunami, catastrophe naturelle qui a ravagé le japon et l’indonésie, il tue et sauve sans raisons spécifiques, de manière spontanée. Il vient et repart comme une vague, aléatoire, sans raison.

bon je suis passé à côté. OK on a de belles images et c'est bien filmé mais je me suis ennuyé sévère. Le côté fable fantastique m'avait pourtant bien attiré mais désolé j'ai rien compris au film. On reste sur sa fin avec une multitude d'interrogations.

Hospitalité, Au revoir l’été et Harmonium démontrent à l’envi que Koji Fukada est de la graine des grands réalisateurs. Dans Le soupir des vagues il s’éloigne de la critique sociale et livre une œuvre poétique, à consonance fantastique. Tout n’est pas limpide dans Le soupir des vagues, c’est le moins que l’on puisse écrire (Que représente ce mystérieux étranger sorti de la mer ?), mais le charme opère néanmoins, car Fukada filme la nature avec ce que l’on pressent être un immense respect et un peu de crainte. Il sait aussi développer les scènes intimistes (voir ses précédents films). A voir donc par le cinéphile curieux et ouvert.

Chronique adolescente sans inspiration

Après son Hospitalité de 2010 que l’on vient de découvrir, on continue de fouiller dans le passé cinématographique de Kôji Fukada… Voici donc un film de 2019 qui précède de peu celui qui l’a fait connaître et reconnaître en Occident, L’harmonium. Aussi, quelle déception à l’issue de ces 89 minutes d’un ennui profond, qui louchent – mais en ratant leur cible – sir le cinéma fantastique. En quête de ses racines, Sachiko rend visite à sa famille japonaise installée à Sumatra. Tout le monde ici essaie de se reconstruire après le tsunami qui a ravagé l’île il y a dix ans. A son arrivée, Sachiko apprend qu'un homme mystérieux a été retrouvé sur la plage, vivant. Le village est à la fois inquiet et fasciné par le comportement de cet étranger rejeté par les vagues. Sachiko, elle, semble le comprendre… A part les paysages envoûtants de l’Indonésie, pas grand-chose à sauver de ce pensum indigeste. Bref à la sortie, il n’y a pas que les vagues qui soupirent.
Laut, le nom donné à « l’homme de la mer » qui surgit de nulle part pour semer le trouble, signifie "mer/océan" en indonésien. Au sujet de ce personnage, le réalisateur déclare : Il n’a pas été facile de définir ce personnage, de le positionner. J’imaginais combien des spectateurs auraient du mal à cerner un homme qui peut donner la vie comme la reprendre. J’ai finalement pensé qu’il fallait l’abstraire du langage, laissant le spectateur à son imagination. Qu’il se rassure, mission accomplie ! Cette figure quasi messianique est plus dérangeante que mystérieuse, car, même si les religions sont une manière de s'arranger avec ce qui échappe à notre compréhension, à notre contrôle, je n’ai pas réussi à voir dans ce personnage, une passerelle vers la croyance, comme le prétend le réalisateur. « L’intrusion d’un inconnu » semble être un thème récurent chez Fukada, mais, autant dans Hospitalité ou Harmonium, c’était une réussite, autant, cette fois, c’est bien raté. La qualité des images n’y fait rien. Grosse déception !
Même constat au niveau de l’interprétation pour le moins empruntée des Dean Fujioka, Taiga, Junko Abe, et consorts – comme on dit en indonésien -, qui rend ce film interminable. Cette fois, Fukada n’a pas réussi à donner la moindre consistance à ses personnages, c’est est embarrassant. On finit par se demander ce qu’ils pensent, quels sont leurs vrais sentiments, leur réalité même. Du fantastique sans zombies mais avec ectoplasmes qui semblent traverser la vie sans s’en apercevoir, sans avoir la moindre action sur le réel. Ça ne marche pas et l’ennui discret d’abord, puis de légers baîllements avant de sournois endormissements vous gâchent allègrement votre séance. On annonce pour 2022 la sortie d’un diptyque sur l'amour Fuis moi, je te suis / Suis moi, je te fuis de ce même réalisateur… je ne sais même plus si je dois m’en réjouir.

J'allais à reculons voir ce film fantastique, genre que j'évite en général, mais quelle délicieuse surprise. Je crois que c'est ça, c'est un film délicieux. On y entre dès la première image, on est dedans tout le long du film, on est triste qu'il se termine, on aurait aimé continuer à partager les déambulations de ces quatre jeunes adultes. Je suis sortie sereine et apaisée. L'interprétation des personnages est parfaite, les acteurs sont un bonheur de naturel et de simplicité. L'image est magnifique et la mise en scène toujours surprenante. C'est poétique, intelligent, délicat, subtil, un grand film.

De Kôji Fukada (2021)
Un film japonais énigmatique qui laissera à votre esprit comme un gout sucré-salé. A la frontière du fantastique et de la fable , le film explore l'existentiel et ce quelque chose dont nous n'aurons peut être jamais la réponse. Enigmatique car jusqu'à la fin, le spectateur n'aura aucun certitude de ce qu'il aura vu. En effet, le qui est -il sera aussi la résultante de à quoi l'on croit.
Le film est d'une beauté simple, notamment au travers des décors où la nature est belle et tranquille. Les personnages aussi entre simplicité et quête de vérité intérieure. Même si j'ai quelque peu été surpris, j'ai adoré ce film autant fantastique que spirituel. Tant il confronte la vision du monde que tout à chacun peut avoir delon sa propre histoire et ses croyances. Cet aspect de la quête de sens est très bien rendue ce au travers d'un autre questionnement sur l'histoire douloureuse vécue par les deux pays.

Ce film de Goji fukada reste ancré en moi . Sur le plan historique, il évoque brièvement l'histoire de l'Indonésie, ses relations avec le Japon, les questionnements des jeunes d'aujourd'hui issus de ses cultures… etc…mais pour ma part, c'est sur le plan spirituel que j'ai trouvé ce film intéressant et interpellant. Dans ce domaine, je le trouve universel, sans frontière, mélangeant différentes philosophies et religions. Entre Culture monothéiste et bouddhiste . Entre l'homme qui marche sur l'eau, et l'homme qui vit le moment présent sans passé ni futur, sans bien ni mal. Un monde où rien est impossible, où l'esprit crée le matériel, sans limite ni questionnement du mental. Un film sur la mort, qui nous ramène au questionnement ultime de savoir si celle-ci est une fin ou une continuité vers d'autres mondes ….

Belle image , bon début de film et énigmes.
Mais la romance est nulle , personnages pas assez travaillés, on sait toujours rien sur l'homme qui est naufragé à la fin du film , l histoire n avance pas .
Déçu

Très belle image, belle réalisation et dialogues intéressant, mais le sens du film échappe au spectateur.
Quand trop de mystère tue le mystère

Le film prend deux trajectoires: celle de "l'homme qui venait de la mer" et celle d'un groupe d'amis qui doit s'acclimater à leurs différences culturelles (japonais et indonésien).
Les surgissements du fantastique par ce mystérieux homme sont vraiment amenés de manière délicate par la mise en scène. Malgré cela, les enjeux de ce personnages sont un peu alourdit par la dimension symbolique (métaphore de la mémoire d'une catastrophe) et l'ambiguïté qui me paraît artificielle que le film essaie de lui faire porter.

Pour ce qui est de la chronique des jeunes, j'aime beaucoup leurs conversations qui laissent apparaître leurs incompréhensions mutuelles, leurs manipulations et leurs arrières pensée. Les acteurs ne sont pas toujours juste mais ça ajoute au charme.


Bref un film imparfait à plusieurs endroits mais plein de belles promesses.

Dommage!
Le titre du film semblait engageant……et j’avais apprécié quelques uns de ses films précédents:
(Harmonium, L’infirmière, Hospitalité).
Trop souvent, j’ai un accès difficile au « fantastique » …
Les belles images, ne me suffisent pas

Simple, beau, juste et émouvant.
ce film m'a procuré une grande satisfaction.
je trouve que tout y est juste, les situations les personnages les émotions.
avec la petite touche de merveilleux en plus.
ce film m'a fait voyager. c'est pour les contemplatifs : le rythme est plutôt lent, pas de scènes d'action, mais une poésie touchante et mystérieuse.