Avis : L'Enfer du dimanche - Page 4

C'est l'un des films d'Oliver Stone que je préfère mais aussi l'un des meilleurs films sur le sport. L'ambiance du foot US est vraiment bien faite et s'appuie sur un casting impressionnant. On a également droit à un discours énorme de Al Pacino. La mise en scène donne une impression de film très rythmé et énergique mais j'ai trouvé ça assez pénible à la longue.

Oliver Stone nous plonge dans l'enfer du football américain avec le style épileptique qu'on lui connaît : il réussit donc les scènes de matchs dont il retranscrit parfaitement la violence mais quant il s'agit de filmer le reste, il est capable de nous infliger un plan sur des nuages lors d'une conversation très importante entre Al Pacino et Jamie Foxx. Mais sinon il faut avouer que "L'enfer du dimanche" est très réussi dans la manière dont il nous montre chaque aspect du football américain que ce soit du côté de la propriétaire du club (Cameron Diaz, loin de ses rôles de belle potiche), des joueurs (entre le vieux Dennis Quaid qui veut revenir sur le terrain et le jeune Jamie Foxx en tête brûlée qui rêve de gloire), des médecins (James Woods prêt à tout pour gagner de l'argent) ou même de l'entraîneur (Al Pacino, comme toujours génial jusque dans son discours d'encouragement à son équipe qui donne envie de se jeter sur un ballon). Avec un casting aussi solide et un scénario qui l'est tout autant (malgré quelques faiblesses notamment dans la compréhension générale des tactiques du jeu), Oliver Stone réalise là un film pur et dur comme il sait les faire tout en sachant ne pas noyer le tout dans sa mise en scène qui parfois arrive à tout plomber mais qui ici s'avère plus efficace que la normale.

Quand le sport est filmé comme un film de gladiateurs, ça donne “L’enfer du dimanche”, un film à la mise en scène hallucinante (Oliver Stone en grande forme), au casting ahurissant (pas moins que Al Pacino en coach fatigué, Cameron Diaz en présidente aux dents longues, Jamie Foxx en star frimeuse, Dennis Quaid en vedette vieillissante, James Woods en docteur sans scrupules...) et aux scènes choc (les matchs sont tournés comme des scènes de guerre). Mais surtout, ce film montre le sport pro tel qu’il est sans chercher d’excuses à qui que ce soit (aucun personnage n’est tout blanc ou tout noir, que ce soit le coach, les dirigeants, le maire, les joueurs ou les journalistes) et permet aux spectateurs de ne plus voir un match de la même façon. Quelques longueurs sont cependant à déplorer mais rien de bien méchant!

Parler du côté privé du sportif comme du côté public est une bonne idée. La manière dont est monté le film (et quelques scènes en particulier) est plus maladroite.

Jamais rien vu d'aussi percutant! "L'enfer du dimanche" prouve qu'Oliver Stone est un réalisateur entier,ne cédant aucune concession sur ses ambivalences nées du traumatisme vietnamien.Un film sur le football américain me direz-vous? En Europe,ça ne paraît pas très excitant,mais vu sous le prisme d'Oliver Stone,c'est littéralement jouissif.Du fun,de la frime et du spectacle.L'aboutissement de la génération MTV,faisant de ce sport-roi un show continu,où les footballeurs sont des gladiateurs des temps modernes,placés au centre d'une arène brutale et impitoyable.Un monde d'hommes assurément,où l'orgueil et la vanité sont les valeurs primordiales.Un vaste cirque qui résume parfaitement les névroses de l'Amérique,repliée en autarcie et prête à bouffer le monde.Le film en lui-même est rempli de clichés et de métaphores faciles.Le style de d'Oliver Stone est radical,c'est sûr.Mais la puissance de la mise en scène,s'attardant sur les chocs physiques et le chaos intérieur des protagonistes,éblouit.Al Pacino en fait des caisses et ça passe! Son discours martial sur les centimètres à gagner est un électrochoc de motivation.Mieux,c'est un uppercut en plein ventre,à l'image du film.Revigorant,et comment!

"L'Enfer du dimanche", sans nul doute l'un des plus grands films tournés sur le sport. Ça sent le sport, ça se passe comme dans le sport, ça sue le sport... et finalement Oliver Stone réalise un grand film sur la vie, sur son sens, sur les valeurs humaines et la rage de vaincre. La mise en scène est étourdissante, inventive, nerveuse, traversée de fulgurances, brillante. Cerise sur le gâteau, une distribution de rêve où règne en maître un Al Pacino rayonnant, entre ombre et lumière, époustouflant. Du grand art.

Un film engagé sur le football américain et le sport de haut niveau dans son ensemble où les valeurs sportives sont bafouées au profit du roi business. De nombreuses dérives sont énoncées : la drogue, les filles faciles le fait que la santé des joueurs soit sacrifiée sur l'autel de la performance collective... Al Pacino et Jamie Foxx sont plus que convaincant et le rythme est soutenu malgré une durée assez longue. Un bon film d'Oliver Stone

Oliver Stone a voulu nous faire une de ses fameuses peintures au vitriol de la société américaine, ce coup-ci dans le domaine du sport. Malgré quelques moments justes, force nous est de constater que Stone n’a pas su trouver l’application nécessaire pour sortir ce film du statut de banal divertissement. Dommage.

Oliver Stone réunit Al Pacino, Cameron Diaz, Jamie Foxx, James Woods, Dennis Quaid, Aaron Eckhart... dans le même long-métrage pour une réussite totale. L'immersion dans cette équipe de football américain où la tension règne nous fera passer un bon moment de cinéma. Un Al Pacino monstrueux dans cette réalisation solide au scénario et aux dialogues percutants, animés par une bonne musique originale. Un bon travail d'Oliver Stone sur l'univers du célèbre sport aux États-Unis.
Coup de cœur pour le speech d'Al Pacino qui est une leçon de vie formidable et dont on ne se lasse pas de l'écouter encore et encore.

Très bon film sur le sport professionnel, ses enjeux, ses dérives mais aussi sur ce qu'il est à la base : un jeu.
Le casting est au service du film, et pour tout bon fan de sport (ce qui n'est pas le cas de certains critiques), les clichés présents n'étant que de bonnes photos.

Cette fois-ci, Oliver Stone utilise un autre élément que la guerre ou la politique pour analyser la société américaine : Son sport préféré, le football américain. Si son film n’a pas de quoi faire comprendre au public français toutes les règles du football américain, il nous montre, à travers une mise en scène impressionnante (les scènes de matchs sont superbement filmées) et un superbe casting (le jeu d’Al Pacino n’avait plus été aussi intense depuis longtemps), sans oublier une magnifique BO, tous les travers du sport de haut niveau, et donc de l’Amérique elle-même: Violence, drogues, quête de la popularité et surtout pouvoir de l'argent.

L'Enfer du Dimanche enfonce les portes, le film n'est pas des plus subtils mais le style est efficace. Un long métrage qui procure des frissons, des scènes qui retournent et une brochette d'acteurs qui répondent présent. Le regard est attachant, les consensus pleuvent tout comme les coups de Trafalgar et en cela le film gagne en consistance.

film très superficiel et convenu sur le football américain. O. Stone se prend les pieds dans le tapis à vouloir une fois de plus dénoncer le système, ici, sans grand génie. C'est long et ennuyeux au possible.

Al Pacino en coach de football américain,on se dit ça va le faire et...ça le fait !!
Oliver Stone ne realise pas son meilleur film mais il est trés bon quand même avec des séquences de jeu bien réalisées,l'opposition Cameron Diaz face à Al Pacino qui est bien menée ainsi que la prestation de Jimmy Fox qui est pas mal aussi.
Un film à voir !!

Un bon film sur l'univers du football américain. Un grand Al pacino.