Avis : Mes jours de gloire - Page 2

Vincent Lacoste fait du mieux qu’il peut. Certaines scènes sont drôles mais le tout est un peu poussif. Décevant.

Mes jours de gloire, titre étonnant pour un film contant surtout les semaines de galère d'un personnage coincé entre deux âges. Enfant-star, Adrien est aujourd'hui un adolescent retardataire alors que la biologie fait de lui un adulte, du moins normalement. Le métier d'acteur semble un horizon lointain, tout comme la vie qu'il s'emploie à contourner. À la place, on jurerait qu'il a foncé dans une essoreuse. Les cheveux hirsutes, l'air à moitié hagard, le moral en berne,...Le bougre évoque surtout une épave qui aurait oublié de couler. Du coup, il vivote entre les creux et les vaguelettes.
Le réalisateur Antoine de Bary (également co-auteur du script) l'envoie au casse-pipe avec une vacharde tendresse, en accumulant les couacs du quotidien : déconvenues professionnelles, situation familiale en décalage, mésaventure amoureuse...Tout est bon pour faire d'Adrien cette figure du loser magnifique. Et ça marche bien, d'autant plus que c'est un Vincent Lacoste ahurissant qui s'y colle, avec un sens de tempo comique propre à déclencher l'hilarité au moindre haussement de sourcil. Sans oublier le parterre de seconds-rôles parfaits, de la lumineuse Noée Abita à l'excellente Emmanuelle Devos en passant par le touchant Christophe Lambert. Tous sont au diapason pour donner vie aux mille et une tuiles de ce malheureux Adrien.
Et nous, on le regarde comme ça. Longtemps. Trop longtemps, d'ailleurs. Et c'est là que Mes jours de gloire chancèle. Pendant une bonne heure, on suit les déboires du personnage et bien que l'écriture soit efficace, la bascule du long-métrage arrive trop tardivement. Ce qui rend la suite déséquilibrée voire frustrante puisqu'elle abandonne beaucoup de pistes scénaristiques (la jeune Léa, les parents, les amis). Nous nous retrouvons face à une deuxième partie qui en tisse une autre, bien plus bancale puisque banale. Changer de ton à mi-parcours était la bonne option, encore fallait-il prendre cet embranchement à la moitié et non au deux tiers. Car le temps imparti ne joue pas en sa faveur. Le résultat laisse un arrière-goût tenace d'inachevé.

Je sais pas sur quel pied dansé, je sais jamais quelle est le ton de ce film... c'est assez étrange comme sensation... un peu comme la vie quoi !

Un joli film, drôle, sensible, intelligent avec un Vincent lacoste très juste dans ce rôle d enfant poussé malgré lui dans les responsabilités d'une vie d'adulte dont il n a pas le mode d'emploi. Ce n'est pas le film du siècle mais c'est un film réussi.

Tout prend sens quand on écoute Antoine de Bary parler de son film. Les détails, les thèmes et les acteurs sont méticuleusement choisis et pourtant, en tant que spectateur, ça m'a fait l'effet inverse. Je ne voyais pas ce que racontait le film, hormis un énième portrait de Vincent Lacoste en adulescent, paumé et nonchalant. Je mentirai si je disais que je ne me suis pas ennuyé. Pourtant, je pense que "Mes jours de gloire" a de bonnes intentions, à savoir parler de notre génération où l'adolescence a tendance à jouer les prolongations, semant le doute sur notre avenir, notre présent, notre place dans la société. C'est un sujet risqué car l'énergie procrastinatrice et dépressive qui s'en dégage n'est franchement pas excitante. Mais le film commence plutôt bien, avec un humour pince-sans-rire qui propose des scènes risibles, servies par des personnages farfelus (la mère psy, les copains geeks, le réalisateur allemand). Les situations cocasses frôlent l'exagération, ce qui nous fait croire que ce ton décalé va nous mener quelque part. Mais non. Le scénario se met à flotter autour d'un problème d'érection qui, dans son traitement, fait bander mou tout le film. Qu'est-ce que la masculinité ? Qu'est-ce que la virilité ? Ce sont sans doute des thèmes très intéressants mais c'est étrange, tout d'un coup, on ne s'amuse plus, comme si ça se prenait trop au sérieux. Entre De Gaulle et la gaule, entre la mère psy (super Emmanuelle Devos) et le père inutile (Christophe Lambert à côté de la plaque), entre la copine potentielle et ses problèmes pour passer à l'acte, entre ses amis posés et ses problèmes tactiles, entre la tragédie et la comédie, "Mes jours de gloire" veut raconter énormément de choses à la fois, de plusieurs façons, au risque de perdre le spectateur et de ne rien raconter de folichon.

Au fond, même si le film n'est guère esthétique, le sujet est touchant et Vincent Lacoste toujours affirme ses personnages, un brin nonchalant, un brin rebelle, avec un certain talent....Il porte le film, et caricature bien ce type d'individu, qui a peur d'aimer, peur de vivre. C'est le gentil message de ce film, assez bien écrit, avec Emmanuelle Devis qui joue le rôle d'une mère parfois dépassée, mais qui finit par faire comprendre à son fils ce qu'est la vie???C'est assez frôle par moments, subtil à d'autre, avec un Vincent Lacoste en quête de lui même, donc de l'amour.....On ne s'ennuie pas, c'est assez nouveau dans le style comme dans le sujet, et cela se découvre avec un certain plaisir...J'au apprécié pour ma part, et si on est en manqye de cinéma, cela fait du bien.... (entre je conseille et à vous de voir)

Sous ses airs de comédie, le film possède aussi une tonalité dramatique intéressante autour du malaise de la jeunesse. Je veux bien croire qu'il est plutôt bien loti et bien entouré, donc pas vraiment représentatif de la jeunesse, mais les considérations autour de l'avenir et de l'amour sont assez bien rendues.

La nonchalance de Vincent Lacoste colle parfaitement à ce loser, acteur paumé et flemmard, légèrement dépressif mais attachant. Sans être tordant, le film est assez drôle malgré quelques faiblesses dans le rythme. Il dégage également une certaine mélancolie.

Un de ces nombreux films sur le recherche de soi et le refus de grandir. Vincent Lacoste joue très bien ce rôle même si l'histoire est loin d'être entrainante et ne procure que peu de moments sympas.
A noter la présence et l'excellente Emmanuelle Devos et de Christophe Lambert

Une comédie existentielle savoureuse mais inégale, qui dresse le portrait d’un loser attachant incarné à la perfection par Vincent Lacoste dans un rôle taillé pour lui.

Pas désagréable, Mes Jours de Gloire montre surtout les ambitions limités, voire égocentrique d'un certain cinéma Français. Enième portrait d'un parisien trentenaire en proie au doute, c'est plutot bien défendu, bien rythmé, plutot bien joué même si l'humour parait forcé, mais le film est victime de son manque d'imagination,comme si ce portrait ne méritait pas un film. Le seul rebondissement narratif semble etre les problèmes d'érection du héros, symbole de sa difficulté à devenir adulte. Bon, pas renversant donc, malgré ses qualités,le film risque fort de finir dans les oubliettes du 7e art

Au delà de l’humour potache et du ridicule de ce personnage mi Gaston Lagaffe mi Calimero, incarné par un Vincent Lacoste dans son élément, ce film recèle une dimension émotionnelle et psychologique que j’ai trouvé très juste et touchante. Agréablement surpris donc par ce film qui m’a attiré grâce à Vincent Lacoste mais qui est loin de se limiter à sa performance.

Petite déception en particulier le scénario prévisible, durant une bonne partie et assez ennuyeux. La sensation de n'y voir aucune interaction entre les personnages. Cela reste plat, mise à part les quinze dernières minutes. Boulevardducinema.com

Un film touchant sur trentenaire à la dérive. Des acteurs justes pour un scénario en apparence simple mais subtil. Une réalisation intelligente à la caméra humaine.

Une comédie un peu plate, avec un rôle tenu par Vincent Lacoste trop vu, même si ça lui va bien. Certains moments sont bien particulier m'ont bien fait rire quand même. Un petit 3/5. ----Mars 2021----