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    Monsieur
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    103 critiques spectateurs

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    lugini
    lugini

    16 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2021
    Très joli film à regarder avant de se coucher. Il est apaisant même s il montre ce monde cruel de castes, il est plein d espoir et faire croire en l humanité.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    C’est l’histoire de deux solitudes, Ratna et Ashwin, la première étant la servante du second. Un très beau film, doux-amer, tout en nuances (y compris dans le jeu des acteurs, d’un grand naturel) où la réalisatrice dépeint par petites touches l’aliénation engendrée par le système de castes (même s'il a disparu officiellement).
    CLAUDIEBOISCOLOMBES
    CLAUDIEBOISCOLOMBES

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2019
    J'ai "marché" comme une midinette, je suis sortie de la séance tout euphorique. Et en y repensant, le film n'est pas qu'une jolie bluette, mais il est bien plus profond, l'énergie des femmes, l'influence de la famille, de la religion …..
    Delpha07
    Delpha07

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Un excellent film qui mérite amplement le succès qu'il connaît actuellement en France. Ayant grandi au Maroc dans une famille bourgeoise, j'ai trouvé ce film particulièrement juste et ai été ému de trouver tant de similitudes entre la condition de femme de ménage dans mon pays d'origine et en Inde. Ce statut ambigu qui vous donne l'impression d'appartenir à une famille, impression régulièrement mise à mal par le fossé qui vous sépare socialement et plus encore par cette asymétrie qu'il y a entre votre implication dans la vie de vos employeurs et l'indifférence qui prévaut en sens inverse. Et en cela, tout a été porté à l'écran avec une justesse et un sens de la nuance remarquables. Aishwari est au demeurant un employeur gentil et respectueux, mais Ratna et lui appartiennent à deux univers diamétralement opposés socialement (au passage, pas une seule seconde dans le film le mot de caste n'a été prononcé, il n'est question que de classe sociale). Les sentiments sont évoqués avec pudeur et le film évite ainsi l'écueil de la guimauve, malgré un scénario des plus risqués. Alors oui, on se prend parfois à vouloir un peu brusquer les choses ( spoiler: et à regretter que la fin n'ait pas été moins suggérée et plus explicite
    ). Mais c'était sans doute une fois de plus le prix à payer pour la subtilité.
    mireille56
    mireille56

    12 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Excellent film, classique, bien construit et joué, qui nous plonge dans la vie quotidienne indienne, chez les riches et les moins riches. Infréquentable good movie qui évite les clichés grâce à la finesse psychologique de ses personnages.
    Revo67
    Revo67

    13 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Un beau voyage coloré qui nous montre l'écart abyssale entre les riche et les pauvres, les différences culturelles et les coutumes ancestrales. Un film sensible avec des personnages touchants, éducatif et enrichissant.
    jaggg
    jaggg

    19 abonnés 197 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    C’est à se demander si un jour l’Inde sortira de son système de castes. Pour mémoire, contrairement à ce que l’Occident pense, les castes n’ont jamais été abolies en Inde. Le seul geste du gouvernement a été d’affirmer l’égalité entre tous les citoyens dans la Constitution indienne de 1950. D’ailleurs, on ne dit plus « intouchable » mais « dalit » ou opprimé. Ce qui ne change pas grand ’chose pour eux en réalité.
    Certes il ne s’agit pas précisément de castes dans ce film, mais de rang social et de tradition qui demeurent lourdement omniprésents et incontournables, les mentalités toutes générations confondues restent marquées au fer rouge. Hélas pour nos 2 personnages, Ashwin le patron et Ratna sa domestique dont les relations vont évoluer, discrètement, délicatement, subtilement, dans le regard, le geste retenu. Ces 2 êtres restent sobres, dignes, touchants. Et on aimerait tellement que ça marche pour eux, qu’ils y arrivent.
    fcaponord
    fcaponord

    8 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    je viens de découvrir ce film que j'ai trouvé sublime.... peut on vivre une histoire d'amour dans le pays des castes où règne l'ordre à tout prix, autant vers le haut que le bas ?....l'histoire de la rencontre entre un maître et sa servante, campé d'un naturel désarmant avec une énorme sensibilité autant d'un côté que de l'autre par 2 acteurs formidables...cela ressemble à une histoire d'amour impossible tellement les us et coutumes ne tolèrent aucun écart dans un pays où les pauvres prient et les riches se payent des filles de joies pour oublier leur solitude ou la turpitude de leur existence...les rapports nuancés entre eux réussissent à enrichir leur relation qui en devient complexe....donc une toile incontournable qui vaut le déplacement ne serait ce que pour découvrir les toutes dernières paroles de nos 2 charmants protagonistes quand à la suite de leur histoire qu'il reste à imaginer !
    Yves G.
    Yves G.

    1 283 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 février 2019
    Veuve à dix-neuf ans, Ratna a fui son village pour Bombay. Elle a un rêve : ouvrir un magasin de couture. Mais pour le moment, elle n'a trouvé qu'un poste de domestique dans le "penthouse" luxueux d'Ashwin, un riche fils de famille. Ashwin étouffe : il vient de refuser d'épouser la fiancée que ses parents avaient choisie pour lui et préfèrerait aller aux États-Unis mener une vie de bohème plutôt que de reprendre l'entreprise de BTP de son père.

    Monsieur nous vient d'Inde mais n'a pas grand-chose à voir avec Bollywood. Ici pas de musiques "filmi", de ballets virevoltants, de bluettes romantiques. Par son scénario, par sa durée, par sa retenue, cette production franco-indienne, tournée par une réalisatrice formée aux États-Unis, respecte les canons du cinéma occidental.

    Son titre pourrait nous induire en erreur sur l'identité de son héros : c'est moins Ashwin que Ratna qui est au centre du film. Mais ce titre solennel a l'avantage de souligner l'infranchissable fossé social qui sépare ses deux protagonistes.

    Car c'est des liens de domesticité dont il est ici question. Le sujet est passé de mode en France depuis Octave Mirbeau et son "Journal d'une femme de chambre" où plus grand-monde n'a aujourd'hui de domestique. Il est toujours d'actualité dans les pays en voie de développement où les inégalités de revenus permettent aux plus riches de se payer les services des plus pauvres. C'est d'ailleurs du Chili que nous vient "La Nana" (2009) qui décrit l'ambiguïté de la relation qui unit des "patrons" à leur domestique, associée à l'intimité du foyer, mais toujours infériorisée.

    "Monsieur" creuse la même veine. Il le fait en imaginant une relation amoureuse entre la servante et son patron auxquels leur histoire personnelle fait partager les mêmes frustrations. Ce ressort scénaristique s'avère décevant. Parce que d'abord, à l'écran, aucune étincelle amoureuse ne jaillit entre les deux protagonistes. On est loin de l'érotisme moite des amours refoulées de "In the Mood for Love" dont se revendique la réalisatrice dans le dossier de presse. Parce qu'ensuite, une fois que l'amour s'est déclaré entre Ratna et Ashwin, il n'y a pas grand-chose à en dire ni à en faire sinon constater l'impasse dans lequel il s'est enferré.

    Pour décrire les paradoxes de la condition ancillaire, le film brésilien "Une seconde mère" (2015) utilisait une piste plus intéressante : la relation qui unissait la domestique avec les enfants de ses patrons.
    velocio
    velocio

    1 165 abonnés 3 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    En Inde, il y a le cinéma de Bollywood, particulièrement prisé par la population autochtone, et puis il y a l'autre, qui intéresse beaucoup plus le reste du monde. Prenons l'exemple de "Monsieur", le premier long métrage de fiction de Rohena Gera, une production indo-française : présenté et primé dans le cadre de la Semaine de la Critique de Cannes 2018, vendu dans 20 pays, ce film ne sortira pas en ... Inde ! Difficile pour un pays de regarder ses travers dans ce qui pourrait être considéré comme un miroir. Un pays qui souffre du système des castes, du gouffre entre les très riches et les très pauvres, entre les "maîtres" et les "serviteurs". Rohena Gera, la réalisatrice, a connu ces problèmes lorsqu'elle était enfant, côté "maîtres", et son film s'attache à montrer que, si la situation n'est pas rose côté "serviteurs", elle n'est pas forcément mirifique côté "maîtres". En effet, lorsque Ashwin, un jeune divorcé, tombe amoureux de Ratna, sa bonne, jeune veuve, quelle peut être la solution dans ce pays où la tradition veut qu'ils ne puissent même pas manger ensemble ? Rohena Gera montre l'évolution de la relation entre Ashwin et de Ratna avec beaucoup de tact et de savoir faire cinématographique, bien aidée par Vivek Gomber, l'interprète de Ashwin, un "maître" qui a vécu aux Etats-Unis et qui a donc connu d'autres types de relations, et, surtout, Tillotama Shome, une "servante" très consciente de sa position sur l'échelle sociale tout en ne se comportant jamais en victime expiatoire. Tillotama Shome, une comédienne qu'on avait déjà appréciée dans le rôle d'Alice, dans "Le mariage des moussons" de Mira Nair et dans le rôle de Kanwar, une fille élevée comme étant un garçon, dans "Le secret de Kanwar" de Anup Singh.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    C'est vrai qu'il n'y a pas que Bollywood, il faut le reconnaître. Mais moi je préfère c'est plus virevoltant. Ici l'approche est délicate mais le terme est plutôt conventionnel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2020
    L'histoire d'amour impossible entre une domestique paysanne indienne et son jeune maître, contrariée par les barrières des classes. Un film émouvant d'une grande délicatesse, servi par une mise en scène soignée et par l'interprétation toute en pudeur de son duo de comédiens. Juste sublime !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 796 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2020
    Dans l'Inde moderne et à la fois portée par ses traditions, une évocation de deux mondes qui cohabitent, se découvrent. Une photographie des couches de la société, de la place de la femme, des rêves et des désillusions quelque soit sa condition. Un drame tout en retenue qui aurait gagné à être un peu pus épicé.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Les films indiens arrivent rarement jusqu'à nous, mais c'est toujours un plaisir d'accueillir des oeuvres aussi touchantes que "Sir", qui, sous des abords de comédie romantique, traite avant tout de sujets de société, de la place de la femme, du système de caste, et plus globalement de l'Inde d'aujourd'hui. Sensible et bien réalisé, "Sir" parvient à nous immerger avec brio dans la culture du pays, ses rites, ses traditions, ses limites actuelles, en trouvant à chaque moment le parfait équilibre. Mention enfin pour l'actrice principale qui est tout simplement brillante. A découvrir sans hésitation !
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2019
    Voilà un très pudique et subtil film à contre-courant de la culture Bollywood. Certes, son coté anti grand spectacle ne nécessite pas obligatoirement le grand écran, sauf peut-être pour le décor grandiose que propose en arrière-plan la baie de Bombay. On reste ici dans le huis-clos d'un appartement luxueux. Occupés par deux personnes. Un architecte, fils à papa, promis à un brillant avenir, mais dont le projet de mariage a tourné court. De l'autre, sa bonne à tout faire, dont le mariage s'est terminé en veuvage. Les deux antipodes ou presque de l'échelle sociale indienne que la réalisatrice Rohena Gera va nous faire découvrir. On devine que ces deux protagonistes vont finir par se rencontrer, mais les innombrables interdits indiens sont autant d'embuches sur la toute pour autoriser une telle fin heureuse au conte de fées. Peu de dialogues, deux acteurs tout en retenue, elle qui change de sari sans cesse comme Maggie Cheun de robe dans In the mood for love… C'est moins flamboyant que Wonk kar wai mais à consommer avec respect et à garder en tête pour une projection de ciné-club.
    DVD vo1- septembre 2019
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