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    Le Chant de la forêt
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    3,2
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    27 critiques spectateurs

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    dejihem
    dejihem

    119 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Pour un film hors du canon occidental, ce regard posé sur une tribu amazonienne est intéressant. Intéressant car il est filmé comme un ethnologue, avec la distance nécessaire, tel Jean Rouch.
    C’est sûr, ce n’est pas très cinématographique, mais il y a quand même une histoire !
    Les tourments que vis le personnage principal, entre deuil non assumé, vague à l’âme ou dépression (le fameux perroquet évoqué), devoir de jeune mâle ayant déjà femme et enfant, pourrait aussi bien exprimer ses doutes quant à son avenir au vu de la pression de l’homme blanc sur les territoires amazoniens que la langueur propre au personnage mélangé à une vie moderne (téléphone, hôpital,…) pas toujours facile à concilier.
    Christoblog
    Christoblog

    749 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Le propos de ce film brésilien est tout à fait estimable. Pour faire simple, il donne à voir la réalité du quotidien d'une tribu indienne isolée en forêt, sous le prétexte d'une fiction aux contours un peu lâche (un jeune homme a du mal à faire le deuil de son père, alors qu'il est en train de devenir chaman).

    Si le début du film est assez beau et suffisamment intrigant pour titiller notre curiosité, il perd assez rapidement de son pouvoir d'attraction, notamment lors d'une longue séquence urbaine dont l'intérêt m'a en grande partie échappé.

    Le manque d'expressivité des acteurs, le regret de ne pas voir creusés les dessous socio-politiques, l'image en 16mm loin d'être parfaite : tous ces éléments pénalisent un peu le film de Joao Salaviza et Renée Nader Messora, dont j'aurais aimé pouvoir dire plus de bien.

    En matière de films tentant de restituer la magie de la forêt tropicale, ceux de Weerasethakul (Tropical malady) et Ciro Guerra (L'étreinte du serpent) ont, il est vrai, placé la barre très haut.

    A voir si l'aspect documentaire vous intéresse avant tout, car de ce point de vue, Le chant de la forêt est tout à fait digne d'intérêt.
    Clélia
    Clélia

    5 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Un très beau film, très lent aussi. Autant à voir qu'à écouter. Dépaysant. Une autre approche du deuil enrichissante pour notre société dont le rapport à la mort est rationalisé.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Je copie le synopsis officiel très fidèle au film : « Ce soir, dans la forêt qui encercle ce village au nord du Brésil, le calme règne. Ihjãc, un jeune indigène de la tribu Krahô marche dans l’obscurité, il entend le chant de son père disparu qui l’appelle. Il est temps pour lui d’organiser la fête funéraire qui doit libérer son esprit et mettre fin au deuil. Habité par le pouvoir de communiquer avec les morts, Ihjãc refuse son devenir chaman. Tentant d’échapper à son destin, il s’enfuit vers la ville et se confronte alors à une autre réalité : celle d’un indigène dans le Brésil d’aujourd’hui. »

    Ce film a une temporalité en phase avec la vie du village, éloignée du monde moderne. Lenteur et plans fixes, le mouvement est dans l’image, rythmé par les bruits de la nature.

    J’ai été touchée par l’errance spirituelle de Ihjac qui ne trouve sa place dans aucune des communautés. Les auteurs semblent cerner avec finesse une problématique peut-être récurrente chez les peuples vivant de façon tribale à l’heure actuelle.

    Le film est dépaysant et permet une immersion dans la tribu Krahô à la manière d’un ethnologue, tout en retrait.

    Mon blog :larroseurarrose.com
    Petra
    Petra

    1 abonné 41 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Je me suis ennuyée , film long ,long ,long . Défilement des images avec lenteur . Les Indiens ne dégagent rien dans ce film , ni colère , ni joie , juste un couple avec un enfant mignon comme un poupon,La nature est belle, chutes d'eau , pluie , soleil , pas nécessaire de rester si longtemps cloué dans son fauteuil au cinéma, pour voir çà . Cérémonie de deuil traditionnel , pour le père disparu qui a réclamé une fête afin que son âme quitte ces lieux. Je suis restée jusqu’au bout en espérant qu'il se passerait quelque chose . RIEN . Je connais le Brésil , je connais les tribus Indiennes mais ce film ne dégage rien . Il était bien noté , belle erreur de part de me fier à la note ! Je ne recommande pas ce film !
    Jmartine
    Jmartine

    152 abonnés 654 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2019
    Je suis sorti intrigué et étourdi de la projection du « Chant de la forêt » film brésilien et portugais réalisé par Renée Nader Messora et Joao Salaviza, qui a reçu le prix du jury dans la catégorie « Un certain regard » au dernier festival de Cannes…Un prix qui se voulait gratifier une œuvre qui conduit, au questionnement, ce qui est le cas, tant le film emprunte simultanément ou successivement le chemin du documentaire ethnographique à la Jean Rouch, du récit initiatique, de la fable écologique…Les réalisateurs se sont attachés à une tribu indigène du Cerrado, territoire du nord est du Brésil, les Krahos, qui vivent dans un petit village, Petra Blanca ,..déployant un dispositif minimaliste pour mieux appareiller réalisme et onirisme, , un rythme nonchalant qui veut s’accorder à celui de leurs gestes, leurs paroles ou leurs chants... qui se veut restituer leur sens de l’espace et du temps… à cent lieues de nos propres perceptions du monde…Le film s’ouvre et se refermera sur une cascade où un rêve a conduit Ihjäc, et où il entame un dialogue avec son père défunt qui lui demande de procéder aux cérémonies de fin de deuil pour rejoindre apaisé le village des morts…Un homme qui dialogue avec les morts ne peut être qu’un chaman mais Ihjäc refuse de le devenir et s’estime victime d’un sort jeté par un « maître perroquet », esprit des bois (mecaro) qui lui, veut en faire un chaman…Dès lors Ihjäc sombre dans une sorte de dépression , se désinvestit de ses tâches quotidiennes et s’enfuit vers la ville pour se soigner…C’est la partie onirique du film… Cette fuite vers la ville peut apparaître comme un artifice pour rendre compte de la situation des indigènes dans une société blanche, leur situation de dépendance face à une administration qui leur est dédiée…mais le propos tourne court… Ijjäc qui ne peut supporter l’image trop présente de son père revient parmi les siens pour organiser les cérémonies de fin de deuil…on retrouve alors la dimension ethnographique et nous sommes ramenés aux rites et traditions de cette population des Krahos…entre temps on aura vu vivre dans son quotidien, Ihjäc, sa femme Koto, leur nourrisson Tepto, et son clan, chasse, pêche et cultures sur brûlis …confection de paniers et probablement dépendances à des aides sociales…on se retrouverait presque à une séance de Connaissance du monde…C’est beau par moment, comme des tableaux de Gauguin, la forêt bruisse d’une multitude de sons, mais ce sont quand même beaucoup de thèmes qui s’emmêlent , c’est très long, très lent, interminable…Personnellement j’ai eu du mal à rester éveillé !!!,
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mai 2024
    Malgré un premier tiers prometteur, presque magique, fait d'observations quasi documentaires et de sensibilité à filmer une communauté indigène dans le nord du Brésil, je sors déçu et frustré par le reste du film. En effet, le personnage principal, jeune Indien indécis, en proie à la domination d'un esprit représenté par le Perroquet, quitte son village pour se cacher dans une ville où il est étranger et où il se perd peu à peu. Cette partie est hélas bien trop longue et répétitive et, le caractère falot d'Henrique égare le spectateur, avide de retrouver sa compagne, autrement plus combattive, dans la brousse sauvage où le couple et son enfant ont toujours vécu. Ce retour est trop tardif, même s'il donne naissance à de belles scènes lors de la célébration de la fin du deuil.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2019
    Si vous vous repaissez de comédies à la française ou de gros films d'action bien poilus, passez votre chemin. Ce merveilleux film se mérite..... s'il y a des longueurs, c'est que les deux metteurs en scène, le Portugais João Salaviza et la  Brésilienne Renée Nader Messora se sont pliés aux demandes des jeunes indiens Krahô, lesquels n'avaient certainement qu'une idée vague des exigences scénaristiques occidentales.... Ils avaient envie de raconter leur vraie histoire, de faire connaître leur peuplade autochtone, si menacée! et ils ont rejoué cette vraie histoire, avec toute leur famille....*
            Si vous avez aimé Les oiseaux de passage, sachez que l'on recule très loin dans le temps. Les Wayuu, même s'ils gardaient leurs traditions, se frottaient à la vie occidentale, ne serait ce que pour vendre leur marijuana, et, fortune faite, ils n'avaient de cesse que de se faire construire une villa "chic et moderne".  Ici, on est chez les Indiens d'Amazonie, ceux qui sont encore actuellement les plus éloignés de notre civilisation. Leur territoire autochtone, qu'ils sont censés gérer eux mêmes, est cerné de multinationales qui voudraient bien piquer ces ressources....  Les Krahô se répartissent dans leur territoire en petits groupes familiaux. Que prennent ils des autres Brésiliens? Pour les garçons, en tee-shirt à logo pour les (rarissimes) descentes en ville; pour les filles, un flacon de vernis à ongles bien criard... Et puis, à la ville, la Maison des Indiens qui gère les maladies graves. Où le personnel manifeste un peu d'agacement devant ces patients bizarres, qui ont une carte de Sécu mais pas forcément d'Identité, et qui baragouinent un portugais à peine compréhensible.
            Henrique Ihjac Krahô (lui même, donc....) est déjà père. Mon dieu! ils sont si jeunes, lui et sa jolie Kôtô Krahô..... Quinze ans, peut être. Apparemment, les moeurs sont très libres, et quand un enfant paraît, le couple est marié. Mais il est aussi soutien de famille. Son père est mort, et on voit une ribambelle de petits frères. Depuis quelque temps, il est bizarre. Il se sent mal. Il rêve de son père, car la cérémonie de fin de deuil n'a pas encore été effectuée. Il va jusqu'à un lac secret, où se déverse une cascade, et son père lui parle, de dessous l'eau.... Et puis, le perroquet (magnifique!) le poursuit. Le chaman le confirme lorsqu'il vient se faire soigner: Ihjac a été choisi. Il sera chaman, à son tour.... Mais il ne veut pas: alors, il fuit à la ville (un gros bourg avec des maisons d'adobe miteuses et des routes en terre), il espère que son maître le Perroquet voudra bien l'oublier.... La Maison des Indiens refuse de garder ce faux malade (on le qualifie d'hypocondriaque, mot qu'il ne connait évidemment pas). Il faudra bien rentrer. A la ville, Ihjac n'est qu'un étranger. Il n'est pas chez lui. La cérémonie de fin de deuil ne peut attendre. On n'échappe pas à son destin...
            Les Krahô nous font rentrer dans leur intimité, leurs cérémonies, leurs chants et leurs danses rituelles, cette fin de deuil où l'on court en portant des bûches décorées, et à la fin, tout le monde pleure autour de la tombe, et après, c'est fini: le mort a rejoint le village des morts et la paix. Chacun peut à présent être heureux...
            Naturellement c'est un moment ethnographique, bien plus passionnant que les docus du Quai Branly, mais c'est aussi tellement beau. Cette forêt, magique, à perte de vue. Tous les bruits des oiseaux, des insectes; les trous d'eau où les ados et les enfants se baignent, image d'une virginité du monde, pure et innocente. 
    ​​​​​​​        Film rare, à ne pas laisser passer parce que, à vrai dire, il est très peu diffusé.

    *Lire l'excellent dossier de Courrier International, partenaire du film
    Alizée R.
    Alizée R.

    8 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Je suis étudiante en sociologie des peuples en Amérique du Sud. J'ai absolument adoré la manière de filmer des deux réalisateurs, qui se sont je pense, réellement attachés aux habitants de ce village. C'est très vrai et juste, sans fioritures. Les différences entre la vie de ces gens et l'existence urbaine brésilienne sont saisissantes... Ce sont deux mondes à part.
    En tout cas, j'ai adoré la sensibilité et le caractère magique avec lesquels les deux cinéastes révèlent la vie parallèle de cette tribu. Un film magique et magnifique... A regarder sans modération...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Un film fort à voir au cinéma pour apprécier au mieux les images de ces grands espaces.
    Un film essentiel compte tenu du contexte politique actuel du Brésil.
    La presse soutient ce film avec le cœur et on comprend pourquoi !
    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2019
    Cette oeuvre ne plaira pas à tout le monde car on est plus proche du documentaire que du film. La fine intrigue permet de découvrir la vie et les rites du peuple Krahô. Les acteurs sont d'ailleurs les membres de cette tribu d'Amazonie qui continue de vivre comme elle l'a toujours fait. On suit les tourments du jeune Ihjac, tiraillé entre la modernité et le sacré dans une société où les morts accompagnent les vivants. C'est très lent, silencieux, le grain de l'image est grossier mais cela n'empêche pas le récit d'être fascinant. Atypique et mystérieux.
    simoncastellani
    simoncastellani

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2019
    Un film magnifique, entre fiction et documentaire.
    Les inquiétudes de ce jeune homme sont très touchantes, tiraillé entre les traditions et sa curiosité pour le monde moderne.
    La photographie du film est très belle. Un film à ne pas manquer !
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