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    Roubaix, une lumière
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    Sarah B
    Sarah B

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2019
    Un très beau film, à la fois centré sur le réel avec un fait divers décortiqué, examiné sous tous ses angles et en même temps assez détaché, humaniste. Roschy Zem y joue magnifiquement bien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 août 2019
    Le commissaire Daoud est magnifiquement incarné par Roschdy Zem. Un personnage complexe, qui surprend, qui se raconte peu, mais qui est sincère. La montée de l'intrigue se déploie autour du duo Léa Seydoux et Sara Forestier. On plonge avec délectation dans ce fait divers.
    Hariette C
    Hariette C

    4 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 septembre 2019
    Très décevant. Dialogues inaudibles, les actrices n’articules pas, chuchotent entre 2 sanglots, pleurnichent sans arrêt.Dommage Roschdi Zen toujours au top.
    Stn
    Stn

    9 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    Arnaud Desplechin continue sur sa lancée et signe un très beau thriller. Pour ce qui est de son scénario , de son histoire et de sa mise en scène, c'est un film assez classique, sans réel intérêt. Si ce n'est la très belle prestation de Roschdy Zem (qui avait même pu récupérer quelque chose à Cannes). En revanche le fond est intéressant, c'est un film très engagé, dénonçant les inégalités frappantes, dénonçant l'abandon d'une ville, d'une population en grande détresse vivant dans des conditions difficiles. Un film rythmée par sa musique et les récits d'un personnage secondaire ce qui donne un réel intérêt cinématographique au film. Un film à voir
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 août 2019
    J'aime l'ambiance particulière de ce film pourtant sombre qui se regarde néanmoins avec plaisir. Je m'étonne par contre de lui pardonner si facilement des tas de petites invraisemblances de la réalisation (et ça commence dès la première scène) alors que d'habitude ça me bloque.
    Les 3 acteurs principaux sont très fins, ainsi que tous les rôles extérieurs au commissariat (la fugueuse et sa famille par exemple). Pour les autres flics, j'ai plus de mal à juger : ils donnent l'impression de surjouer, mais ça me semble être la demande du réalisateur, alors ?
    JL44-176
    JL44-176

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2019
    Un peu déçu par le contenu ; il y a beaucoup de longueurs,notamment sur le 2eme partie du film avec les interrogatoires et les confrontations; le plus difficile à supporter c'est la bande son que je trouve juste complètement inadaptée; mettre de la musique mélo pendant des scènes d'interrogatoire, là je n'est pas compris l’intérêt. Reste l'ambiance et le jeu des acteurs plutôt juste.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2019
    Inspiré d'un fait divers de 2002, ce nouveau film d'Arnaud Desplechin nous plonge, à Roubaix, dans une enquête policière d'un meurtre sordide d'une vieille dame de 83 ans, une nuit, chez elle.
    La première partie est un peu longue à se mettre en place, on assiste à la vie du commissariat confronté à diverses affaires, sans réel grand intérêt.
    C'est au moins l'occasion de découvrir le jeune lieutenant de police tout juste muté dans cette ville (Antoine Reinartz, que je n'ai pas vraiment apprécié dans ce rôle) et surtout l'expérimenté commissaire en poste (Roschdy Zem).
    Le film prend toute son intensité dramatique dans la seconde moitié, lorsque les suspects de ce crime horrible sont mis en garde à vue et interrogés.
    Un long-métrage à deux vitesses donc, dans lequel on notera la superbe interprétation de Roschdy Zem, ainsi que les brillantes prestations de Léa Seydoux et Sara Forestier.
    Inégal, mais assez convaincant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    8 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Au départ, on a un côté reportage mais la manière de jouer, de rendre son texte de l'ensemble du casting est d'une fausseté abyssale.
    Puis arrive l'interrogatoire qui est risible de part les différentes interventions des policiers.
    Et cette musique qui accompagne le film : elle n'est pas du tout en adéquation.
    Et on a affaire à 2 toxicomanes qui n'ont aucun signe de manque.

    Tout sonne faux (malgré que cela soit tiré d'une histoire vraie)
    Tardyluna
    Tardyluna

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Prodigieusement long, mou, et ennuyeux. Presque deux heures pour un scénario qui tient sur un timbre-poste. Alors on meuble, on meuble, avec des petites histoires familiales, des courses de chevaux... Les dialogues des deux nenettes sont quasi inaudibles. spoiler: Elles ont volé de l'eau de javel ??.

    La lumière est moche et glauque, la caméra se concentre sur des gros plans. L'adjoint, Louis, joue mal, vraiment mal. Rien ne m'a accroché. L'excellent Roschdy Zem n'arrive pas à sauver le film à lui seul.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 août 2019
    Le dixième long-métrage de fiction d'Arnaud Desplechin ressemble assez peu à ses films précédents et c'est en grande partie pour le meilleur. L'évocation du quotidien d'un commissariat de police de sa ville natale est pour lui l'occasion de livrer une peinture sociale des plus sincères, sans pour autant céder au misérabilisme et sans renoncer à son goût du romanesque. Roschdy Zem, d'une douceur presque angélique et d'une humanité désarmante, incarne un policier à l'écoute, aussi solitaire que doué d'empathie et de discernement face aux personnages cabossés qu'il rencontre. Pendant une heure, Roubaix, une lumière, est captivant, nous montrant un Desplechin généreux et débarrassé de quelques-uns de ses tics de cinéaste intellectuel. Malheureusement, sans doute soucieux de recentrer son film sur une enquête unique, la deuxième partie du film se focalise sur un cas spécifique, la résolution assez laborieuse de l'assassinat d'une vieille dame. Il y a des longueurs alors dans ce qui rappelle des huis-clos comme Garde à vue malgré l'intérêt de montrer comment des policiers s'y prennent pour parvenir à arracher des aveux. Léa Seydoux et Sara Forestier partagent alors les scènes avec Roshdy Zem et le film y perd de sa fluidité initiale pour se contraindre à un classicisme psychologique un peu usé. C'est sans doute l'occasion pour Desplechin de se colleter à un genre codifié, en essayant d'y apporter sa propre sensibilité, mais le propos se restreint alors et l'intérêt du spectateur ne peut que se diluer.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2020
    Pour son dixième long métrage de fiction, Arnaud Desplechin aborde le genre policier de manière plutôt convaincante. C'est dans le Nord de la France à Roubaix, là où il a vu le jour que le réalisateur a planté sa caméra pour à partir d'un fait divers survenu en 2002 dans le quartier du Pile, explorer ce qui ressemblerait à l'univers mental d'un commissaire Maigret du XXIème siècle. Enfant du pays, Yacoub Daoud connait comme sa poche les quartiers sous son administration ainsi que leurs habitants dont il partage les origines. Empruntant à propos la tonalité du documentaire dont il est inspiré ("Roubaix, commissariat central" de Mosco Boucault), le film sans négliger son intérêt fictionnel expose ce qui pourrait être selon Desplechin une méthode d'investigation exhaustive basée sur une parfaite connaissance des lieux et des mœurs locales, accompagnée d'un dialogue nourri avec les petits malfrats comme avec leurs familles. Roschdy Zem est le commissaire Daoud auquel il apporte toute sa stature et sa désormais impressionnante filmographie. Rien de plus efficace qu'une réelle empathie empreinte d'autorité pour rassurer et finir par convaincre que les aveux ne sont plus que la seule issue porteuse d'une humanité retrouvée. Après nous avoir doctement brossé le portrait du commissaire au travail, à travers une déambulation au sein des quartiers ou de manière plus statique au commissariat, Desplechin spoiler: plonge sa caméra au cœur de l'intrigue avec le meurtre sauvage d'une vieille dame. De proche en proche l'enquête se rapproche de Claude (Léà Seydoux) et Marie (Sara Forestier), deux marginales vivant en couple dans la même cour que la vieille dame
    . Le film entre alors dans une zone plus trouble où Arnaud Desplechin semble parfois moins à son aise, ne parvenant pas toujours à trouver le bon équilibre entre le déroulement de l'enquête par Daoud et son équipe et l'étalage parfois un peu factice et outré de la personnalité des deux jeunes femmes. Heureusement Roschdy Zem, récompensé d'un César du meilleur acteur mérité, veille au grain pour éviter que le goût prononcé pour la psychologisation d'Arnaud Desplechin ne vienne prendre définitivement le pas sur un film jusqu'alors d'une grande fluidité. Quand à Antoine Reinartz, nouvelle coqueluche de la critique, il a bien du mal à défendre son rôle de jeune policier, ancien séminariste dont il faut avouer qu'il est plutôt improbable. On retiendra surtout de "Roubaix, une lumière", le portrait très touchant qu'un Arnaud Desplechin nostalgique dresse d'un commissaire ancré dans son territoire en mutation auquel il tente de redonner un peu des couleurs de son enfance. Est-ce encore possible ?
    ferdinand75
    ferdinand75

    452 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Un film qui doit beaucoup à la superbe interprétation des trois acteurs principaux , et tout particulièrement des deux actrices , excellentes , jouant cette misère morale, cette fragilité de leurs personnages , leurs fêlures, avec perfection. Léa Seydoux toujours impressionnante dans sa capacité de jouer les personnages fragiles, fêlés mais qui garde un grâce unique et une luminosité qui enflamme la pellicule et Sara Forestier , qui tient là un de ses meilleurs rôles, formidable . Le scénario est assez basique et n'a pas de trouvaille exceptionnelle , une petit polar social, très lent et un peu ennuyeux. L'intrigue elle même n'est pas très crédible, mais on est pris par le jeu des acteurs qui portent le film à bout de bras, et bien sûr Roschdy Zem en beau ténébreux taiseux, atypique amateur de chevaux de courses.
    Incertitudes
    Incertitudes

    171 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2020
    Désolé mais je ne vois pas de lumière à Roubaix. Que cette ville, il y a mille ans, ait pu être resplendissante, je veux bien. Mais là, c'est devenu une horreur. Un endroit rongé par la misère, la grisaille, le chômage, le désespoir. On suit le quotidien d'un commissaire de police et de ses hommes. A vrai dire, la lumière vient peut-être d'eux. Malgré la population, ils font leur travail du mieux possible. Sans jamais se plaindre du manque de moyens ou du soutien de l’État. Ils y croient. C'est tout. Daoud connaît cette ville par cœur. Il y est né. Il y a grandi. Il a vu la pauvreté s'installer mais il est resté là quitte à être tout seul. Ensuite, il y a l'élucidation d'un fait-divers dramatique : le meurtre d'une octogénaire et l'arrestation de deux jeunes femmes apparemment amantes. Les scènes d'interrogatoire ont la même intensité que celles de Garde à vue ou Police de Pialat. Ce n'est jamais une partie de plaisir mais là...La pression sur ces deux femmes est dingue. Je sais qu'on ne soutire pas des aveux en demandant gentiment mais je dois dire que je n'aimerai pas me retrouver dans une telle situation où tout est fait pour te broyer mentalement. Elles sont le symbole de tous ceux ayant franchi la porte de ce poste de police : limitées intellectuellement. Sans travail. Vivant dans un appartement sordide. Volant pour un butin dérisoire : des produits d'entretien, quelques babioles du quotidien. Des gens déconnectés de la réalité, pas insérés dans la société. De ce qu'on a vu en deux heures, ça ne donne pas envie. J'espère que la réalité n'est pas aussi sombre.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    151 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Le dernier opus d'Arnaud Desplechin est aussi mystérieux dans ses intentions que le reste de l’œuvre du cinéaste. On devine d'abord le désir de donner une profonde dignité aux habitants démunis de Roubaix, sa ville de cœur. Le réalisme de son approche et sa passion profonde pour les méandres de la psychologie humaine lui permettent de conférer une vraie épaisseur à tous les protagonistes, le commissaire particulièrement. Cette monumentalisation du banal passe aussi par la mise en scène, parfois sophistiquée, et la musique dramatique omniprésente. L'étrange atmosphère ainsi obtenue fonctionne assez bien pendant les deux premiers tiers du film. La dernière partie a davantage à voir avec le langage, le secret, l'expression. En de longues scènes parfois redondantes, Desplechin questionne l'impérieuse nécessité d'obtenir des aveux en cas de meurtre, et toute la mécanique qui les accompagne. La démonstration est alors plus rébarbative... Sara Forestier démontre son très grand talent, Léa Seydoux l'audace de ses choix de rôles (même si elle n'est pas toujours convaincante ici du fait de l'ambigüité de son personnage) et Roschdy Zem est impérial.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Un film très ambigu.... qui peut être vu/lu de différentes façons.
    Arnaud Desplechin nous embarque dans une promenade touristique de la belle ville de Roubaix (la sienne, celle où il est né). On préférerait, à vrai dire, visiter un zoo: il y a plus de verdure..... et surtout, les animaux qu'il abrite ont plus d'humanité. Brutes dégénérées, délinquants rigolards narguant la police, mémères enfoulardées protégeant leur fils dealer..... Oh là là! Quel tableau à la Soulages, mais sans la lumière, brossé ici par le metteur en scène...
    Au milieu de cela, deux représentants de l'ordre. Le commissaire, Daoud, est le seul membre de sa famille à être resté à Roubaix (non: il lui reste un neveu, incarcéré, et qui le déteste). Les autres sont retournés "au bled". Il est très seul, mais il aime les chevaux de course et nourrit les chats libres du quartier. Louis, le lieutenant, commence sa carrière. Catholique en proie au doute, toute cette violence est pour lui d'une brutalité insupportable. Antoine Reinartz, bizarrement absent des affiches.... est excellent, et son personnage est intéressant. On n'en dira pas autant de Roschdy Zem -pourtant en général un merveilleux acteur, mais qui, ici, est dépassé par son personnage. C'est que Daoud est un humaniste qui ne se met jamais en colère. Parfaitement calme, humain, empathique devant la pire crapule, Il sonde sans jamais se tromper l'âme de celui qu'il interroge, il arbore perpétuellement un sourire ineffable (on croirait voir Juliette Binoche...) et franchement, il n'est pas crédible un instant.
    On se croirait dans un documentaire -et de fait le film a été inspiré par un documentaire, autour d'un fait divers sordide, que j'aimerais d'ailleurs beaucoup voir. Une pauvre nonagénaire a été étranglée et étouffée, pour trois sous, par deux de ses voisines de courée, un couple de paumées droguées qui se murgent à la bière. Claude (Lea Seydoux) a des restes de beauté. Elle a un fils dont la garde lui a été, bien entendu, enlevée, mais auquel elle tient beaucoup. Marie (Sara Forestier) c'est la moche, pleine de tics.... et dès le début, elles vont se charger mutuellement (tiens? on croyait qu'elles étaient amoureuses?) Plus exactement, Claude va charger Marie, acculée devant la vérité; finalement, Marie dira que oui, c'est bien elle qui a pris l'initiative, qui a serré la gorge de la pauvre vieille la première.... le spectateur a surtout l'impression qu'elle a cédé devant la forte personnalité de Claude! Elles reconstituent la scène, sans émotion. Et c'est là que les lectures divergent; Le critique de Télérama, qui apparemment a fumé la moquette, trouve aux deux filles "toutes les excuses sociales.... du fond de leur obscurité, elles deviennent nos soeurs, nos filles, nos doubles". Oh tabernacle! Si je vous dis que ce n'est pas du tout mon regard, ça ne vous étonnera pas.
    Reste un magnifique film noir "de commissariat", car Desplechin est un sacré filmeur, qui vous tient en haleine; il y a une tension au cours de l'interrogatoire -séparé, puis une confrontation où, grosso modo, Marie attend de Claude qu'elle lui dise quoi dire- qu'on n'avait rarement retrouvée depuis Garde à vue.
    La dernière image s'arrête sur un départ de course de plat où Daoud a entraîné Louis, image que personnellement je trouve aussi ambigue que le reste du film: car rien n'est moins une image de liberté qu'un cheval de course......
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