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    Murina
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    68 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    780 abonnés 2 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2022
    un film qui m'a fait penser au mythique "Respiro" (2000 ?) : des relations humaines sur fond d'océan;..On est en immersion sur la côte croate...c'est une évasion souvent poétique, souvent humaine, avec des relations en balance et une adolescente qui attire le désir autour d'elle...Elle est fraiche et rayonnante, avec un père et une mère qui l'emprisonne quelque part......L'atmosphère est douce, tranquille, maritime, et le specateur est témoin de belles ballades sur la méditerranée (au dessus et en dessous)...c'est un film subtilement psychologique, sur la liberté d'une jeune fille qui ne parvient à s'émanciper....Le film est quelque part lumineux, évanescent, d'une sensualité très jubilatoire....L'actrice principale, porte le film sur elle, avec beaucoup de talent....Une belle lumière, une musique discrète, une mise en scène esthétique et réaliste..Il y a beaucoup de raisons à mon sens de s'échapper au cinéma sur ce film......En plus il y a la Méditerranée toute bleue....
    rvrichou
    rvrichou

    89 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2022
    Le film commence dans les fonds sous-marins. De nombreuses séquences ensuite nous obligent à retenir notre souffle pour, en apnée, explorer des grottes obscures . Le spectateur se retrouve à la limite de l'asphyxie. Mais nous remplissons nos poumons d air frais et respirons à nouveau avec Julia dès qu elle refait surface. C est en nage libre qu elle atteindra la rive de l'émancipation.
    norman06
    norman06

    308 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 avril 2022
    Une Caméra d'or méritée pour ce premier long métrage maîtrisé et rugueux qui fait du décor maritime un véritable personnage de ce drame oppressant.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    315 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2022
    C’est une réalisation de la Croate Antoneta Alamat Kusijanovic. Elle a écrit le scénario avec Christina Lazaridi. Murina a remporté la Caméra d'Or au Festival de Cannes 2021. Pour la petite anecdote, le film a été coproduit par Martin Scorsese.

    Encore une découverte cinématographique avec cette fois un film venu de Croatie. Alors ce n’est point dans la capitale Zagreb que va se passer ce film, mais dans les petites îles. Un endroit où vit une population dont le quotidien tourne autour du tourisme et de la pêche. Ils ont encore un gros ancrage culturel. C’est donc dans ce contexte qu’on va suivre la jeune Julija. Sa famille un grand projet, mais elle ne partage pas forcément leur idée.

    Le personnage de cette adolescente est intéressant. On va se prendre dans ce dilemme auquel elle fait face. D’un côté, elle est heureuse de cette vie autour la pêche et ne veux surtout pas quitter son île natale. De l'autre, elle n'en peut plus de l'éducation stricte voire même violente de son père. Une chose est sûre, elle va tout faire pour que le plan de son père capote. En effet, si celui-ci réussit, elle aura perdu sur les deux tableaux. Ils devront s’en aller, mais elle devra rester avec eux. Son fort caractère va être une grosse opposition pour son père et leur affrontement vont faire des étincelles.

    En parallèle, on va sentir beaucoup de fragilité en elle. La façon dont son père l'a éduquée, lui a donné beaucoup d'incertitudes. Il la rabaisse et la frappe. Dans ce contexte, en tant qu’adolescente, elle n'arrive pas à se construire. C'est sûrement pour cela qu'elle va se réfugier auprès d'un adulte en l’identifiant à la figure paternelle. Des moments plutôt émouvants tant ils sont désespérants à voir pour elle. Il est, en effet, triste de voir comment cette adolescente se raccroche à la moindre branche pour essayer de s’imaginer une meilleure situation que sa condition actuelle. Comme un cri de désespoir d’une jeunesse voulant s’épanouir.

    Si Murina marche, c'est en grande partie grâce à Gracija Filipovic qui assure à tous les points. Alors que les rôles secondaires seront beaucoup moins éclatants, la Croate arrive à tenir l’attention du public. Il fallait une grande prestation pour combler ce personnage fort et omniprésent et cela a été le cas. Il faut tout de même reconnaître que la présence de Cliff Curtis fait toujours son effet. Au-delà de son rôle dans En eaux troubles cette année, le Néo-Zélandais est sûrement le plus connu de ce casting grâce à Die Hard 4 - retour en enfer et la série Fear the Walking Dead.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2022
    Julija vit avec ses parents sur une île croate. Elle est passionnée par la mer, son univers, la natation. L’eau est son refuge face à un père dure avec elle et qui ne la laisse pas s’épanouir. Antoneta Alamat Kusijanovic signe un très beau film féministe où les femmes tentent de se délivrer de l’emprise masculine…
    velocio
    velocio

    1 197 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2022
    Jeune femme croate vivant à New-York, Antoneta Alamat Kusijanovic a en quelque sorte réalisé le rêve que semble caresser Julija, le personnage principal de son film : quitter un pays où le machisme est toujours présent. Si l’homme croate n’est donc pas présenté de façon très positive, il n’en est pas de même pour la beauté des paysages de ce pays. Quant à l’avenir des relations homme / femme dans ce pays, il est entre les mains de la jeunesse, représentée ici par une jeune fille qui reproche sa passivité à sa mère et qui sort de sa coquille pour s’efforcer de se libérer du joug paternel.
    Cinememories
    Cinememories

    445 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2022
    C’est depuis une poignée d’îles paradisiaques croates qu’Antoneta Alamat Kusijanovic entreprend son premier long-métrage. Pourtant, la cinéaste est loin de son premier coup d’essai et a déjà prouvé une acuité visuelle impressionnante dans précédent court, « Into The Blue », celle d’une douleur qui se disperse et qui se noie dans les eaux ténébreuses. Ce qu’elle a ramené à la Quinzaine des Réalisateurs et ailleurs est une nouvelle révélation, une nouvelle déclinaison des émotions qui s’éveillent, justement lors de l’adolescence. Si le schéma narratif peut sembler pompeux, il ne reste pas moins efficace, pertinent et nuancé dans des moments de tension et de grâce. Cela permet également d’offrir à son actrice vedette des plans subaquatiques merveilleux et servant une mise en scène, teintée d’une dramaturgie des plus saisissantes.

    D’entrée, c’est dans l’isoloir marin que nous découvrons Julija et son père Ante, chassant une murène à coup de harpons. Cette ouverture en dit pourtant déjà long sur leur relation à venir, qui poussera la jeune fille à explorer cette sensation de liberté, qu’elle attendait depuis un moment. L’eau peut toutefois suffire à réprimer sa rage qu’elle couve, mais bientôt, il s’agira de l’accepter comme un habitat naturel, où elle viendra aisément se confondre aux différentes proies qui demeurent ici, immobilisés dans une baie, voire un filet, où toute fuite semble futile. La désillusion ne tarde donc pas à se manifester et quelques minutes suffiront pour définir en quoi le paternel (Leon Lucev) campe derrière une autorité aussi rigide, en quoi la mère, Nela (Danica Curcic), semble avoir accepté son destin et ce pourquoi tout pousse Julija à vouloir s’émanciper. Portée par une majestueuse Gracija Filipovic, le spectateur se laisse ainsi prendre au jeu, dès lorsqu’il reconnaît les contraintes qu’elle subit au quotidien, dans le silence ou même dans l’eau.

    Si l’intrusion de Javier (Cliff Curtis), ami d’Ante et ancien amant de Nela, fait remonter à la surface la frustration de la famille, il faudra lui accorder le bénéfice du doute, à lui qui a inspiré Julija dans son désir d’aimer et d’être aimée en retour. Tour à tour, ce sont des duos de personnages qui se forment, où l’on passe volontiers de la fascination au dégoût, puis de la satisfaction à la terreur. C’est ainsi qu’Ante régnait sur son île, dans un élan de brutalité, qui n’a d’égal que son orgueil. Pas facile pour chacun de trouver son compte, alors que l’on cherche à s’approprier un bout de terre. Tout ce qui compte finalement, c’est le trésor du monde sous-marin, tantôt envoûtant, tantôt tétanisant. Et au milieu de toute ces joutes, c’est bien Julija qui parvient à renaître de ses cendres et à devenir la créature aquatique indomptable que ni ses parents, ni aucun étranger aura la force de la manipuler à nouveau.

    Ainsi, « Murina » tient une leçon de détermination, dans la veine d’un thriller et à travers l’œil avisée de la réalisatrice croate et son cadre, qui ne lâche pas son héroïne, constamment emprisonnée par ses proches ou un relief rocailleux. Elle retient son souffle jusqu’au bout d’un voyage claustrophobique, mais qui a le mérite de ne pas lâcher prise, malgré les provocations et malgré l’agressivité de son environnement. C’est hors de l’eau qu’elle étouffe et se noie, et c’est lorsqu’elle fait corps avec la mer qu’elle se permet de se dépasser un peu plus, jusqu’à repousser encore un peu plus loin l’horizon qui la confinait autrefois dans une routine et un silence éternel.
    traversay1
    traversay1

    3 163 abonnés 4 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2022
    Caméra d'Or du dernier Festival de Cannes, Murina, de la Croate Antoneta Alamat Kusijanovic, se déroule à moitié sur terre, une île paradisiaque de l'Adriatique, et pour l'autre moitié sous la mer, avec un père et une fille qui chassent les murènes au harpon. Cela nous vaut de belles scènes aqueuses, comme une respiration, paradoxalement, car sur la terre ferme, les tensions sont exacerbées et l'atmosphère orageuse, à l'opposé du ciel d'été. Tout le film est dans le contraste entre l'environnement idyllique et le climat familial, avec un père despotique, une mère passive et une fille rebelle qui accueillent un riche invité, qui peut changer leur destin. Le film en dit peu sur le passé des différents protagonistes et il y a plus que des zones d'ombre dans la relation entre l'adolescente et ses géniteurs. C'est volontaire de la part de la réalisatrice qui laisse aux spectateurs le soin d'imaginer d'où vient la frustration de son héroïne, simple désir d'indépendance ou tentative désespérée de s'évader d'une prison dorée. La qualité de l'interprétation est indéniable de même que la fluidité de la mise en scène, très maîtrisée pour un premier long-métrage, mais il y manque un petit quelque chose pour être totalement séduit, y compris dans son dénouement qui laisse ouvertes un certain nombre d'interrogations. Comme le prétendait le titre d'un film oubliable de 2001 : les gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels et ce n'est pas la jeune fille de Murina qui pourra dire l'inverse.
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