Derniers Avis sur Boire et déboires

Bruce Willis et Kim Basinger, alors au début de leur carrière, portent cette comédie de Blake Edwards sur leurs épaules et force est de constater qu'ils sont très convaincants. On atteint pas ici les sommets de "Ten" ou de "Victor, Victoria". En effet, la mayonnaise est parfois un peu lourde et l'utilisation répétée du ressort principal du film, à savoir la désinhibition de Nadia après avoir consommé de l'alcool, est sans surprise. Pourtant, le rythme est soutenu et plusieurs scènes sont très réussies (la perspective d'une indépendance aisée pour l'épouse japonaise d'un client important de la banque de Walter).

« Elle est canon mais faut pas la faire boire sinon elle devient une tigresse ! » Comment se trouver une belle compagne en moins de 24 heures pour se rendre à un important dîner d'affaires ? Blake Edwards nous le fait savoir dans cette folle nuit d'ivresse entre le cadre Bruce Willis et la perle rare Kim Basinger! Un verre de champagne ça ne va dèjà pas alors deux verres bonjour les dègâts! Un film des 80's qui en a encore sous le capot avec un rythme agitè qui ne faiblit jamais! On croirait en la voyant la première fois revoir une comèdie de la grande èpoque du burlesque! Le duo Willis / Basinger dètruit tout sur son passage, John Laroquette (hilarant) en fait autant dans le rôle de l'ex petit ami dingo (et avocat) qui « collectionne » les devantures! La dernière rèussite du gènial Blake Edwards se nomme bel et bien "Blind Date". Une vraie gueule de bois que ce film et un sens de l'absurde parfaitement à sa place...

L'histoire se déroule maladroitement d'une situation idiote à une autre sans qu'aucune ne soit vraiment liée à la fin du film. Le personnage de Bruce Willis a changé deux fois au cours de l'histoire mais les changements étaient soudains et le personnage n'a jamais évolué. Le personnage de Kim Basinger était comme un Dr. Jekyll et Miss Hyde ce qui n'a jamais vraiment fonctionné et le personnage de John Laroquette avait un vocabulaire limité et redondant et un gag consistant à conduire sa voiture dans des immeubles ce qui n'a pas vraiment fonctionné. Naturellement le père de Larroquette est le juge. La comédie qui se veut drôle n'est jamais bien rodée et ne présente que des routines d'alcooliques stupides ou luxuriantes pour Basinger tandis que les hommes du film ne servent que de décor...

B.Edwards signe une de ses derniers films avec cette parodie loufoque qui offre les débuts de Bruce Willis et la confirmation de Kim Basinger en Sex-Symbol. Non sans rappeler The Party, le film sait se donner une vraie force via un rythme très élevé et une prestation aboutie du duo de choc.

Je ne vais pas y aller par Quatre Chemins, c’est censé être une comédie et cela ne m’a pas fait rire. Pourtant en général je suis assez bon public pour les comédies alcoolisées mais la ca ne passe pas. Le film a un petit côté boulevard pénible , les deux acteurs principaux sur jouent affreusement, les situations s’enchaînent sans jamais qu’il n’y en ait une vraiment marquante ou réussie. Je devrais l’oublier assez rapidement.

BLIND DATE a tous les éléments d'un bon Blake Edwards : une nuit de folie, des personnages féminins barrés, des piscines. Toutes la première partie est très bonne, très drôle. Le film aurait dû s'arrêter à la fin de la nuit. Il aurait été bien plus équilibré. Malheureusement un happy ending un peu bâclé a été ajouté. Très sympathique tout de même.

Boire et déboires est un film culte pour moi !!
Un scénario très simple mais sa reste un bon film à voir

Dans la fin de carrière très moyenne de Blake Edwards, « Boire et déboires » (Blind Date) est une heureuse surprise. Certes, Bruce Willlis dont c’est le premier grand rôle à l’écran, peine aux côtés d’une Kim Bassinger à l’abattage si impressionnant, que l’on peur regretter qu’elle ne se soit pas investie davantage dans le cinéma comique. Certes la mise en place est assez quelconque, et les rires dans la première demie heure sont presque inexistants. Première alerte que la bête (Edwards) bouge encore : la visite de l’exposition et l’arrivée de l’ancien boy friend de la belle. S’en suit une explosion au restaurant avec le déchaînement de Kim Bassinger, et la soirée consécutive, avec le gag répétitif de la voiture dans le décor, très cartoon, comme les adorait le tandem Richard Quine Blake Edwards, grands admirateurs de Tex Avery et Chuck Jones. Puis le film retombe dans une platitude soporiphique, avec un procès au niveau comique consternant. Mais heureusement, les très grands moments sont contenus dans la dernière demie heure, où les situations et répliques s’enchaînent comme dans « The Party », générant éclats de rire avec mal aux côtes garanti. L’absurde et le burlesque se rejoignent lorsqu’en sonnant à la porte d’une maison, celle ci démarre comme une voiture. Après avoir systématiquement détruit l’univers des yuppies, la morale finale, très fleur bleue, est à la fois sage et pleine d’optimisme.

Walter (Bruce Willis) fait boire son rendez-vous, Nadia (Kim Basinger) sachant pertinemment qu'elle a l'alcool mauvais. Sa soirée va être très mouvementée... Suivie du lendemain avec quelques retour de médaille... Un humour léger, pas toujours drôle sans être mauvais. Nous ne sommes qu'à moitié dans le sérieux des situations, la romance n'est pas géniale et le doublage de la voix de Bruce Willis avec le doubleur actuel de Nicolas Cage donne un curieux mélange. Je ne trouve pas Kim Basinger aussi belle qu'à son habitude de l'époque, ni convaincante dans son jeu... Une comédie sans prise de tête et sans scène marquante.

Je vais être clair : ce n'est pas parce que Bruce Willis joue ici, qui plus est son premier "vrai" rôle au cinéma en tant que personnage principal que je vais être plus clément. J'apprécie beaucoup cet acteur, comme beaucoup de spectateurs, mais s'il joue mal ou dans un mauvais film, je ne lui pardonnerai pas plus qu'à un autre.
Et ici, malheureusement, il s'agit d'une comédie sentimentale. Alors, autant j'aime le voir jouer dans des films d'action, voire dans des comédies d'action (j'entends par là par exemple Mon voisin le tueur, ou Red), autant je trouve qu'il ne convient pas à ce genre de comédie sentimentale. C'est comme lorsqu'on voit jouer Schwarzenegger dans de simples comédies : ce n'est pas le registre qui leur convient le mieux. Un gros costaud en tutu me fait moins rire qu'un clown, et un clown dans un uniforme d'armée me plait moins qu'un gros costaud en treillis militaire.
En plus, il n'avait pas encore le doubleur français qu'on connait aujourd'hui et qui le suit depuis (quasiment donc) toute sa carrière.
Et au-delà de ce fait de ne pas être dans le genre de film qui lui sied vraiment, ce genre de film ne me plait pas trop non plus.
Je l'ai vu pour Bruce, en espérant qu'il s'agisse bien d'une comédie, comme indiqué par Allociné, mais non, c'est trop sentimental pour moi.
Ce n'est pas trop mal joué, mais désolé, ça n'en deviendra pas plus ma tasse de thé.

Bruce Willis avec des cheveux et Kim Basinger avec des litres et des litres et des litres de champagne.

Un film extrêmement drôle, un peu oublié depuis le temps, à une époque ou Bruce Willis n'était pas encore John McClane ou un adepte des héros virils mais dans la peau d'un employé de bureau un peu loser qui va vivre une soirée infernale avec un Kim Basinger bien bourrée l'entraînant dans des situations abracadabrantesques ! Le tout avec en prime un avocat bien énervé et obsédé et des soirées bien arrosées jusqu'à une scène de mariage mémorable !

A la fois drôle et touchant, Blind Date mérite bien une séance de rattrapage !

Même en bout de course,Blake Edwards sut conserver un haut standard de qualité pour ses comédies loufoques. "Boire et déboires"(1987),à ce titre mérite d'être ré-évalué. Ne serait-ce parce que Bruce Willis nous rappelle son potentiel comique,juste avant le carton de "Die Hard" qui changea l'arc de sa carrière. Bien entendu aussi pour Kim Basinger,brune pour le coup,qui avec beaucoup d'auto-dérision,incarne une catastrophe ambulante qui devient dingue au moindre verre d'alcool. Leur duo,frais,dynamique aidé de répliques acérés rappelle forcément les comédies hollywoodiennnes d'antan. Tout y est:les situations vaudevillesques,les évènements imprévisibles,les catastrophes de circonstances. Edwards imite certaines séquences entières de son film culte "La Party",comme lors de la fête dans une villa de luxe ou le jeu du chat et de la souris dans la maison d'un ex-amoureux transi(John Larroquette) de la Belle. Bien sûr,le divertissement ne va au-delà de ce comique très gestuel basé sur le timing et l'enchaînement de gags. Mais il possède ce potentiel nostalgie et sympathie,qui prouve qu'on peut le revoir avec plaisir.

La dernière fois que j'ai vu ce film, c'était il y a bien longtemps, je devais avoir peut-être 16 ans. Du coup, ça m'a rappelé pas mal de souvenirs, et c'est ce qui a fait pour moi partie du plus gros charme de cette comédie sentimentale. En la revoyant, je me dis que maintenant, elle fait vraiment kitsch et que les gags ne sont vraiment pas si marrants que ça : tout juste si le film arrive à nous arracher un sourire par moments. Mais moi j'ai bien aimé, juste pour le côté nostalgique...

La morale de ce film : "Alcool à consommer avec modération" sinon catastrophe assurée.