Avis : Divorce Club - Page 9

Après « Fatal » et « Vive la France », Michaël Youn ne semble pas tout à fait prêt à sauter le pas, bien qu’il se laisse moins de place dans le cadre. L’idée étant de développer des thèmes plus forts que ce que l’on rencontre communément dans les comédies du territoire français. Il y a alors une part du réalisateur qui s’exprime sur son expérience, mais il n’arrive pas bien à panser ses blessures. Pourtant appliqué jusqu’à rendre ses enjeux artistiques irréprochables, ou plutôt encourageants, il se fourvoie dans sa bulle pseudo-comique et mise davantage sur des artifices douteux, voire grossiers pour convaincre une audience qui en a vu d’autres et qui attend sans doute plus de subtilités, pour une fois. Hélas, l’humour s’approche souvent avec de grands sabots et nous ne savons comment l’accueillir, si ce n’est avec une indifférence garantie.

Un mariage brisé, un homme dépassé, Ben (Arnaud Ducret) est au fond d’un ravin sans espoir. Mais il fallait bien un Patrick (François-Xavier Demaison) pour lui remonter le moral. Nouveau riche qui associe la vie de divorcé avec le luxe, à l’image d’une villa de vices et d’excès, il profite de la solitude. Ce qui a de quoi ronger Ben qui le vit mal et qui tente bien que mal de préserver un espoir toxique. Youn nous invite donc à venir fêter ça, autour d’alcools et la nostalgie des années 80, chose qui, ironiquement, ne respecte pas les fondements du club qui a été monté. S’il ne veut pas rompre avec ce genre d’habitude, pas moyen que la complicité entre ces divorcés ne nous atteigne. Heureusement que la mise en scène sauve le peu d’éléments séduisants, qui sont confondus à tort avec la surprise de mauvais goût.

La présence féminine sonne avec le love interest et ne surclasse pas d’autres portraits de femmes indépendantes. Marion (Caroline Anglade) constitue ce visage que l’on identifie comme vivant, mais qui peine à défendre son point de vue de femme forte. Ce personnage trébuche dans une telle facilité, qu’il ne lui est pas permis de revendiquer sa liberté, également en tant que célibataire. De ce fait, les clichés s’enchainent et le récit devient hautement prévisible. Et ce sera sur le dernier acte que le divertissement blesse, car il avait encore une échappatoire, une raison de revendiquer de l’originalité ou même de l’exploit. Dommage que la comédie se veille uniquement « drôle » sur le papier, mais qui se révèle alors « kool et beauf ».

Si le postulat de départ n’engageait à rien, il y avait tellement de directions possibles pour ce « Divorce Club » qui ne revendique pas plus que d’autres comédies sympathiques et oubliables. Le film calque d’ailleurs, sans retenue, ses inspirations narratives chez d’autres succès internationaux, d’où certains gags potaches attendus et autres personnages décalés avec leur environnement. Ce qui n’est pas pour déplaire dans cette fanfaronnade salée, malgré quelques surprises, que l’on épingle en arrière-plan, sans jamais exploiter leur filon dramatique. En échange, open bar et petites tenues à gogo dans un buddy-movie trop simplet et maladroit avec ses personnages féminins.

Il y avait de bonnes idées au départ, du moins le pensait-on. Le problème arrive au bout d'une heure: on commence à sentir la panne, le scénario tourne en rond, et les gags, initialement pas si mal pensés, se font de plus en plus lourds et inutiles. Dans le marigot, Arnaud Ducret surnage, mais l'on sent bien la grosse poilade faite entre copains et qui s'est, malheureusement pour elle, étiré en longueur de façon exagérée.

C'est souvent quand on en attend pas grand chose que... Le but premier d'une comédie est de rire. Très scolaire, mais Divorce Club remplit sa mission. Michaël Youn représente à lui seul la dérive des comédies françaises au XXIème siècle, alors forcément quand on arrive devant Divorce Club, on est perfusé d'aprioris négatifs. Et voilà que bien mal m'en à pris, le karma m'a frappé, et j'ai bien ri. Tout en mettant de la perspective sur le scénario pas très relevé et une mise en scène abandonnée, il n'en reste pas moins qu'on passe un agréable moment. Et cela permet aussi de constater, que le divorce et l'adultère peuvent aussi être tournés en dérision. Arnaud Ducret incarne ce looser pathétique régulièrement, mais il faut dire qu'il a le physique de l'emploi, et il le fait plutôt bien.

Alors le cas Michael Youn . J'avais bien aimé fatal bazooka ... j'aimais bien l'idée de ce film, Arnaud ducret joue très bien et le montage est très dynamique, peut-être trop. Mon problème? Pour une une comedie j'ai rigolé assez peu tout au long du film . Certaines situations sont bonnes mais trop peu face au reste du film . Une comédie loufoque qui me laissera pas un souvenir impérissable.

C'est con, c'est lourd, mais la troupe s'amuse et m'a collé un sourire tout du long, plus un fou rire quand Arnaud Ducret est bourré. Voilà un remède efficace contre la morosité !

Si on l’aperçoit bien à l’image c’est avant tout le Michaël Youn réalisateur que l’on retrouve pour la 3ème fois avec cette comédie se penchant sur la question du divorce. L’histoire tombe vite dans la banalité et le seul moyen d’en sortir est de nous proposer un personnage roulant sur l’or. On se retrouve alors avec des célibataires plongés dans des fêtes démesurées, un curieux lémurien ou encore avec une Ferrari 250 GTO désossée par Arnaud Ducret. Coté humour ce n’est guère plus réjouissant, on s’amuse parfois mais on rit rarement et on se dit qu’il est loin celui qui fut le trublion du PAF ! Malgré un casting sympathique et un concert pour le moins prestigieux, ce Divorce Club est loin de se montrer irrésistible.

Une première bande annonce m'avais mis l'eau a la bouche pour aller voir ce film réalisé par Michael Youn et qui cette fois a mis la bar très haute avec une certaine ambition de sa part..pour en mettre plein la vue au téléspectateur lorsque le monde s’effondre autour de vous au moment d'une déception amoureuse. Comme son nom l'indique tout est dit dans le titre du film; Divorce Club... bienvenue au club.. et Michael Youn a mit le paquet car sortant d'une rupture lui aussi dernièrement il a de belles idées pour son film et sa se ressent a la production; émotions, sentiments virevoltant, blagues.. c'est la bande de Joyeux Loufoques qui sont prêts a faire ce qu'ils ne pouvaient plus faire en couple...
l'acteur Arnaud Ducret est a l'aise, comme dans son élément et donne tout ce qu'il a.. et bien la... sa cartonne.. dès qu'il rentre quelque part il a dut mal a en sortir entier et je me demandais comment sa va finir car il enchaîne de simple gaffe a désastres... le cadrage est idéal, de gros plans sur son visage pour voir la moindre de ses grimaces faciales pour nous faire bien rire. des scènes a la Michael Youn version " Morning Live" des années 2000 marchent du tonnerre et on rigole.. sa tombe bien j'en attendais de ce film une production drôle et amusante. le cahier des charges est rempli.

De bonnes tranches de rigolades avec parfois des situations un peu loufoques, des acteurs complices, on retrouve bien l'humour à la Youn. Pour ceux qui aiment comme moi, vous ne serez pas déçu. Ça fait du bien cette comédie romantico-dejantée pour retourner au cinéma, première fois depuis l'avant confinement, de quoi passer un bon moment !

Une bonne comédie française, de bons gags un bon rythme, bref un film un peu potache, ou l'on sent qu'il n'ont pas du s'ennuyer sur le tournage.

Le film mérite bien mieux niveau notation que ce qu'il a. Alors oui c'est un peu lourdingue mais il y a des passages vraiment hilarant. J ai passé un super moment , et j ai bien ri c'est le but du film donc but atteint !

Une comédie déjantée, feel good et pleine d'humour. Plus les minutes passent, plus le film est abouti. Le point d'orgue reste l'anniversaire de Ben (Arnaud Ducret), une scène mémorable digne de Very Bad Trip ou encore Projet X. Le jeu d'acteur est exceptionnel, notamment François-Xavier Demaison en hippie et Arnaud Ducret en mec totalement bourré.
Une très bonne surprise !

Suite de la veille.
C’est l’été, les comédies fleurissent comme autant de pissenlits sur le gazon propret de ton voisin. Parfois elles sont bonnes, mais pas souvent. Voici le troisième film de Youn. Le film de la maturité pourrait-on dire et ce n’est pas faux, à l’échelle de Michaël Youn. Ben se fait larguer par sa femme et c’est dur dur. Au cours d’une réunion d’un cercle de parole, il croise un ami d’enfance, riche comme une tartiflette et lui aussi divorcé. Ensemble, ils vont créer un genre de club pour consoler les divorcés et faire d’énormes chouilles pour oublier. Mais bien sûr, on n‘oublie jamais vraiment. Ça commence fort et ça parvient à tenir le rythme sur une bonne partie du film. En soi, c’est déjà beaucoup au regard des habituelles comédies mal cylindrées du cinéma français. Ça assume la lourdeur et le pathétique des personnages. En ce sens, on est assez proche de l’esprit des Farelly, une bonne référence. Donc oui, on rit vraiment parce que c’est too much et qu’à quelques exceptions près, l’interprétation est bonne (Ducret, Demaison, Bel, Bonnet). On pourra reprocher quelques emprunts et quelques répétitions ici ou là (la voiture défoncée, la copine possessive …) mais il faut reconnaître que l’ensemble fonctionne bien et seule la fin déçoit réellement tant elle tombe comme un cheveux sur la soupe. A l’image, R.A.S., c’est purement mécanique mais le montage est dynamique. Ainsi donc, on tient là une bonne comédie pour peu qu’on soit open et indulgent, en tout cas, le contrat est rempli et ça n’arrive pas si souvent.

encore une énième comédie française qui bascules vite dans la lourdeur , voir même la vulgarité gratuite est surtout pas drôle, même si l'on sais que Micheal youn aime bien les truc vulgaire et débile la c'est des allusion au sexe en arrêt pour un oui ou pour non , c'est gratuit , même affligent parfois, le scénariste les dialogue il a déjà dait beaucoup mieux on a l'impression que plus il fait de films plus c'est de pire en pire . C'est n est pas drôle! Une ou 2 scène plutôt bonne mais pour le reste il n'y a pas grande chose à garder, la prestations des acteur sont quand a elle plutôt convainquante cela permet de relevé le niveau du film . Caroline anglade (qui tiens ici un rôle assez important ) pouvre qu'elle a de la qualité et qu'elle n est pas que la vf de Megan Fox. Grégoire Bonnet lui apporte vraiment de l'humour ce n'est pas le plus connu du film mais en tous cas c'est lui le plus drôle ! a chaque fois qu'il dit ou fait quelque chose dans le film cela fonctionne , fait rire quelque fois et dait sourire la plus part du temps bravo à lui .

histoires : Deux amis créent un club réservé aux divorcés hommes et femmes afin que ceux-ci puissent remonter la pente en faisant la fête dans l’immense villa de l’ami d’enfance

Je ne m’attendais à rien, limite à voir une bouse et finalement c’est plutôt une bonne surprise. J’ai souvent assez sourit, les speechs de Demaison sont souvent malins, il y a du rythme. Bref, ça se regarde et diverti pour une soirée.

C'est sans conteste le meilleur de Michael Youn. Parmi les comédies françaises des années 2020 c'est certainement une des moins mauvaises, il y a pas mal de bonnes idées et parfois avec de franches rigolades. J'ai été agréablement surpris car j'en n'attendais pas grand chose.