Avis : Hors Normes - Page 7

Un chef d’œuvre qui devrait être vu par tous!! A tous les enseignants au lycée: amenez y vos élèves, il y a tellement de messages dans ce film qui leur sont essentiels!!!
Bravo aux réalisateurs qui n’ont pas eu peur de prendre autant de risques en traitant ce sujet!
Bravo à ces acteurs qui sont juste brillants et arrivent à toucher une interprétation parfaite!!!

Pour un retour immédiat à ce qui fait le sel de la vie. L'attention qu'on porte aux autres, le pouvoir d'un regard, d'un sourire, d'un toucher, d'une confiance accordée sans condition. Cette histoire vraie montre à quel point l'humanité exprimée pleinement, brutalement est l'arme la plus puissante qui soit pour faire évoluer les situations les plus désespérées.
Vincent Cassel est touchant.
J'ai une pensée émue et admirative pour les 2 associations, le Silence des justes et le relai IDF, qui ont osé prendre des initiatives pour apporter au quotidien au cas d'autisme "les plus complexes" ce que nul autre dans notre société ne leur apportait. Une belle leçon d'audace et d'humilité. Bravo et merci.

Hors normes est un film hors du commun. Une réalisation magnifique, des acteurs splendides, une histoire touchante et un scénario superbement bien écrit. Beaucoup d'émotion mais aussi de rire. Les images et la lumière sont belles et la musique est d'une puissance inouïe. Vincent Cassel est éblouissant et Reda Kateb est d'une maîtrise remarquables. Les jeunes acteurs sont convaincants et sont touchants. Le sujet du film qui n'est autre que l'autisme, est un sujet fort et très complexe à retransmire à l'écran, et Eric Toledano et Olivier Nakache, réalisateurs du grand INTOUCHABLES, font un long-métrage éblouissant, réaliste et dont il faut peut-être prévoir des mouchoirs . Hors Normes est l'un des films à ne pas manquer cette année et à découvrir.

J'avoue que, jusqu'à présent, le cinéma de Toledano et Nakache m'était plutôt insupportable. Au point que, après "Intouchables", j'avais carrément zappé les deux films suivants. Avec "Hors normes", le duo me parait en progrès. Certes, on y retrouve toujours les mêmes défauts, mais ils sont moins appuyés, moins gênants que d'habitude : une certaine lourdeur dans le propos, une utilisation abusive de musiques destinées à appuyer ces propos, et ce côté "fractionné de l'entrainement athlétique" avec une succession de scènes souvent trop longues et qui ont tendance à se trainer, entrecoupées de scènes nerveuses et brillantes. Et puis, heureusement, il y a le sujet du film, un sujet fort, émouvant, la façon dont certaines organisations, certaines personnes arrivent à s'occuper d'enfants et d'adolescents autistes dont les troubles sont si graves qu'ils sont rejetés par les institutions officielles. Quant à l'interprétation, on peut la considérer comme étant "hors normes", avec Vincent Cassel et Reda Kateb au sommet de leur forme, mais aussi, entre autres, Frédéric Pierrot, Suliane Brahim et Alban Ivanov. Plus le plaisir de retrouver deux des plus grandes comédiennes du cinéma français : Hélène Vincent et Catherine Mouchet. Et celui de retrouver Lyna Khoudri, excellente représentante de la jeune génération (la tête d'affiche de "Papicha"). Et, enfin, tous les interprètes des rôles d'autistes.

Ce film laisse à penser que les enfants avec des troubles autistiques lourds sont enfermés et sédatés dans des chambres d'hôpital et qu'il suffirait d'un accompagnement de jeunes en réinsertion qui les sortent de leurs murs pour que tous aillent mieux. Quel regret de ne pas avoir élargi la réalité où bon nombre de travailleurs sociaux diplômés (car comme le film semble le penser, les diplômes ne sont pas nécessaires, dur pour les travailleurs sociaux!) et travailleurs médicaux se battent pour offrir un accompagnement de qualité dans des structures éducatives adaptées. On tombe aussi parfois dans la facilité car s'il suffisait d'un bon bol d'air à un adolescent présentant des troubles autistiques sévères pour le ramener vers une vie plus ordinaire, ce serait magique. Même si ce film est plaisant à regarder et que les associations doivent évidemment perdurer car la prise en charges de ces jeunes reste difficile, il est vraiment regrettable de totalement omettre voir dénigrer tout le travail éducatif de qualité réalisé actuellement.

Deux étoiles pour es acteurs mais film raté: : les bons sentiments ne font pas un film, pas d’originalite, des invraiemblances, des banalités et on ressort décus.

Je suis assez déçu par ce film que j'attendais avec impatience.
De belles scènes et quelques moments émouvants, mais globalement un film très long et ennuyeux qui tente trop d'adopter le style d'un documentaire sérieux mais en superficie. J'ai trouvé aussi que Vincent Cassel n'allait pas dans ce rôle empathique, on y croit pas.

On voit assez bien l'intention des réalisateurs qui veulent un monde pas si bancale que ça, avec toutes les communautés et des personnes en dehors des clous (des asociaux, handicapés mentaux ou autistes) rassemblés pour vivre ensemble des moments forts et heureux, souvent dans la douleur. C'est une belle idée, on voudrait en être persuadé. Mais le résultat ici sonne faux et fabriqué à l'image de la fin téléphoné qui se veut larmoyante à outrance. En fait, le soucis, c'est que toutes les difficultés ont été gommées, lissées. On voudrait tellement croire que tout le monde il est beau, il est gentil, plein de pêche, bienveillants, à condition de montrer également les motivations, ce qui les poussent, les concessions, leurs convictions mêmes bornées, leurs échecs, leurs épuisement en un mot l'autre côté de la façade... mais rien de tout cela. Ici, les protagonistes sont tous super sympas (excepté les hauts fonctionnaires qui n'ont bien sûr rien compris à la vie, comme d'hab), effectuent leur travail sans fatigue, ne se posent aucune question, n'ont jamais aucun problème de financement, ne s'énervent jamais. Ils vivent des anecdotes de vie, quelques incidents sans accidents...

Après, il est assez juste de louer ces gens qui s'occupent avec abnégation de ces associations. Ils méritent en effet qu'on leur rende hommage.

Des acteurs remplis d'émotions qui nous plongent dans ces 2 associations avec tellement de réalisme.
Un film qui traite d'un sujet grave : les enfants hors-normes que l'État français n'arrive pas à prendre en charge. Pas assez d'institutions et pas assez de professionnels. Heureusement que de telles associations existent !! Merci d'avoir fair ce film.

Alors...
Suis allez voir ce film dont on m'avait dit beaucoup de bien. Moi-même éducateur spécialisé, j'étais très curieux de le voir. Pour ce qui est de l'émotion elle est là. Les images sont belles, La difficulté du handicap est bien représentée. On passe de moments tendres à drôles en passant par la dureté des conditions d’accueil des jeunes autistes et des travailleurs sociaux.
Je vais donc m'attarder sur le côté réaliste d'Hors-norme. Je vais être cash...Le côté éducateur de cité qui passe son temps à mettre des coups de pression et à donner des leçons de moral aux jeunes (et surtout qui porte des jugements) m'agacent.
On peut être cadrant sans être dans la violence avec les jeunes. spoiler: "Tu n'étais personne et tu ne resteras personne". Quelle violence !

D'autre part, OUI il existe des vrais soucis de prises en charge dans le champs handicap, dans la précarité...Pour autant, la vision binaire "les financeurs ne connaissent pas le terrain, nous si" ou "pas besoin de connaitre de diplome, il faut connaitre le terrain" est insupportable. Si les diplômes d'état existent c'est pour une bonne raison. spoiler: A un moment donné, on voit le jeune "éducateur" non diplômé administré un traitement au jeune autiste...Mais de quel droit ??? Quelle est sa responsabilité ? [spoiler]Déjà, laisser un jeune perdu avec un jeune autiste c'est plus que limite.
On voit également toute la difficulté de ce jeune à écrire.[/spoiler] A t-il vraiment la capacité d'être éducateur ? Il ne suffit pas juste de tenir la main et d'être à l'écoute.
On pourrait également réaliser un film sur la maltraitance institutionnelle liée en partie par la non formation des travailleurs sociaux.
Désolé de noircir le tableau de ce film pleins de bonnes volontés mais il me semblait nécessaire de rétablir un peu une réalité de terrain.

Vu en soirée sans savoir ce que j'allais voir, j'ai été surprise par ce "docufiction" qui n'en ai pas un mais qui finalement, y ressemble. Le sujet est clair. Les acteurs sont bons. Et le message est clair aussi. Un film pour tirer la sonnette d'alarme sur le sort des enfants handicapés lourd et surtout l'autisme, spoiler: qui comme le montre le film est ignoré par les services sociaux et gouvernementaux
. Une réalité qui crêve les yeux. On ne veut pas voir ce phénomène qui est l'handicap mental sous diverses formes.Critique sur notre société aveugle.

les réalisateurs une fois de plus nous embarque sur un sujet fort
et arrivent à le transformer en comédie.
le casting est juste parfait aussi bien les professionnels que les amateurs
et les enfants atteints d'autisme.
que c'est beau dans ce monde de voir ce dévouement en sacrifiant sa propre vie privée.
un grand grand bravo.

Le duo de réalisateurs sait y faire. Nous placer en immersion dans un scénario difficile reposant sur une mise en avant, encore ici, du handicap. Le résultat est prenant, émouvant, saisissant. Et pourtant ce pain béni est allègrement tartiné aux bons sentiments. Tout le monde est gentil et bon. Juifs et musulmans cohabitent et s’entendent. Un jeune de banlieue atteint d’une forme indirecte d’autisme qu’est aussi la désinsertion sociale prend sous son aile de référent un jeune malade et commence enfin à s'insérer dans la société. Une jeune orthophoniste beurette, douce, jolie et intelligente, s’amourache en deux ou trois regards d’un individu qui est a priori tout l’opposé d’elle. Un médecin ne s’embarrasse pas trop de protocoles. Un employeur réticent se laisse convaincre. Une mère est courageuse. Même les inspecteurs de l’IGAS, les seuls méchants potentiels, ne sont peu à peu plus aussi obtus. Toutes ces tartines seraient sans doute difficiles à avaler venant d’autres réalisateurs. Ceux-là ont une nouvelle fois su bien raconter et mettre en scène leur produit cinématographique. Les secrets de tournage nous révèlent qu’ils ont pris le temps. On ne peut que saluer leur réalisation et la réflexion et la prise de conscience à laquelle elle mène.

Plongée dans un monde méconnu, qui n'attire pas, loin du strass et des paillettes et qui pourtant existe et laisse des familles sans solution, qui mettent leur vie en suspens faute d'alternative officielle. Nous découvrons ces structures qui hors des conventions prennent en charge ces enfants.

Le film est poignant, loin du voyeurisme, les acteurs sont parfaits, criants de vérité et réussissent à mettre en avant l'histoire et non leur crédibilité à pouvoir la porter.

Un film chargé d'émotions et de grâce qui touchera tout le monde.

Bravo à l'équipe (acteurs et réalisateurs).

Le sujet choisi par le duo Toledano-Nacache pouvait faire craindre un excès de sensibilité, il n'en est rien. le film est généreux, ne comptant pas les efforts de ces héros du quotidien pour offrir un mieux-vivre à tant de personnes en situations d'handicap sévère. Le film ressemble à une docu-fiction où à une fiction-docu, on ne sait pas très bien, mais en tout cas, il offre un éclairage sur des hommes et des femmes armés de leurs bonnes volonté. C'est souvent très beau (la scène du cheval), grace à une belle photographie, et une caméra suivant ces héros au plus près. Acteurs parfaits, Reda Kateb remonteur de bretelles, et Vincent Cassel, sa casquette visée et son air un peu hagard. Un film sur la société et l'effort qu'on doit y apporter, les autistes étant montrés mais ne sont pas pour autant le sujet principal du film.

Un beau film, bien joué, assez touchant et qui a le mérite de présenter à leur avantage les associations qui s'occupent de d'enfants et d'adultes ne pouvant pas vivre comme tout le monde, mais qui ne peuvent pas non plus vivre enfermés en permanence, car s'ils sont compliqués à gérer, ils n'en restent pas moins des êtres humains.