Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hotinhere
429 abonnés
4 765 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 janvier 2023
Un conte initiatique cruel mais enchanteur, d'une richesse visuelle folle, avec ses personnages loufoques et une pléiade de scènes cultes. Mon nez va s'allonger si je vous dis que je n'aime pas ce Disney !
Pinocchio n'a jamais fait partie de mes Disney préférés, peut-être à cause de son côté "malsain". Le fait de voir les enfants se transformer en âne, ou avoir un nez qui pousse lorsqu'ils mentent, je trouve ça plutôt glauque. Les points forts sont les personnages de la Fée Bleue et de Jiminy Cricket, excellents, et les jolies mélodies qui ornent le film. Ce Disney garde un petit côté désuet charmant certes, mais il vieillit assez mal. De cette période je préfère largement Blanche-Neige, Bambi ou encore Dumbo.
Le dessin animé a certes vieillit mais garde tout son charme, et la petite marionnette au long nez reste aujourd'hui un grand classique des studios Walt Dinsey.
Grand classique Disney, Pinocchio, même vieux, se laisse encore facilement regarder. Il y a quelques chants agrémentés de la magie Disney dès le début de l'aventure chez Geppetto avec les horloge et le dessin les décors sont très travaillés tout comme les personnages. Une très agréable aventure avec son lot d'émotions et de rebondissements. Le film réalise également un travail de discernement entre le bien et le mal et joue sur la métamorphose de la marionnette en fonction de ses actions : Son nez grandi à chacun de ses mensonges et pire encore vers la fin du film en fonction de son comportement. Le concept est génial !
"Pinocchio" est le deuxième classique d'animation des Studios Disney juste après le séminal "Blanche Neige et le sept nains" (1937) inspiré d'un conte des frères Grimm. Ici Walt Disney s'inspire des "aventures de Pinocchio" que le journaliste polémiste, toscan Carlo Collodi avait d'abord sorties en feuilleton avant d'en faire un livre en 1881. Comme toujours, Disney entend s'approprier l'œuvre originale pour l'insérer dans son propre univers. Le conte de Collodi est particulièrement sombre et peuplé de créatures assez cyniques. Occupé par le déménagement de ses studios à Burbank et la finalisation de "Blanche Neige et les sept nains", Disney n'a pas le temps de mettre sur les rails le projet "Pinocchio" comme il l'entend. Aussi quand il reçoit les premières épreuves, il rejette tout en bloc, perdant au passage 500.000 dollars. Il développe des personnages secondaires sympathiques dont celui du criquet qu'il humanise fortement pour en faire la conscience protectrice du petit pantin de bois qu' il fait redessiner. Le conte de Collodi se voulait éducatif et Disney qui était reconnu conservateur ne renie pas cet aspect, rappelant bien au petit Pinocchio dont le nez s'allonge à chaque fois qu'il ment que certaines règles sont à respecter pour devenir un adulte convenable. Il y aura débat à la sortie du film qui en dépit de ses nombreuses qualités n'aura pas le succès escompté. Aujourd'hui reconnu comme faisant partie de la période dorée du génie créateur que fut Walt Disney, allant de "Blanche Neige" à "Bambi", soit ses cinq premiers longs métrages animés, "Pinocchio" reste un plaisir visuel sans égal, hormis peut-être le personnage de la fée bleue assez transparent. La conclusion dans le ventre de la baleine est menée de main de maître provoquant son lot d'émotions pour les plus jeunes avant que Pinocchio acquiert définitivement par sa bravoure son statut de petit garçon. A voir et à revoir et surtout à montrer aux plus jeunes avant que leurs yeux ne soient éblouis puis aveuglés par les effets spéciaux.
Deuxième long métrage Disney, Pinocchio est une petite merveille d'époque, l'animation est plus qu'honorable et les images très plaisantes. Mais au delà de tout cela, c'est surtout une très belle leçon de vie à une époque où Disney se préoccupait autant du fond que de la forme et ce parcours initiatique sous forme de métaphore est un véritable plaisir à suivre. C'est plein de rebondissements, de bons sentiments et l'enrobage est bien agréable, un très bon Disney en somme et qui ne souffre pas vraiment des ans qui plus est.
Un vieux Disney en collaboration avec le studio RKO pictures qui produisait des films anciens dans cette période là qui garde encore aujourd'hui tout son charme !! L'histoire commence avec la narration d'un espèce de petit lutin sur Pinocchio qui n'était qu'un bout de bois conçut par un vieux moustachu célèbre nommé Geppetto qui, par une fée, se met à bouger et parler comme un ètre humain. Le héros, sur les conseils de son paternel Géppetto, part à l'école mais sur son chemin croisera le monde du cirque dans un engrenage emmené par deux renards vivants. Geppetto est à sa recherche avec inquiétude et Pinocchio et le lutin parlant doivent défier des obstacles pour revenir. Ce film a du voir le jour quand Walt Disney, le célèbre créateur d'une usine à rèves pour enfants, était vivant, on sent le coté créatif et on retombe dans l'enfance d'une autre époque avec un charme désuet. Une histoire toute mignonne avec Pinocchio et son célèbre nez qui s'allonge quand il ment et le final avec la baleine est spectaculaire. C'est pas le meilleur Disney mais on passe un bon moment. A voir en famille bien sur.
Enorme classique Disney au travers de cette fable enfantine, initiatique, onirique et enchantée, comme tous avec une morale et une lutte constante du bien et du mal. L'animation s'améliore au fil des années pour atteindre une vraie fluidité et une vraie technique maîtrisée. Petit Pantin deviendra Homme et dessin animé deviendra chef-d'oeuvre !
L’histoire est très touchante, Gepetto a passé sa vie au service des enfants, construisant des jouets ingénieux, drôles et poétiques. Il n’a pas eu pourtant la chance d’être père malgré son amour pour les enfants qui transparaît dans ses créations. On imagine son passé, son acharnement au travail, etc. qui l’ont mené à sa situation d’aujourd’hui, et à son souhait le plus cher : que le pantin de bois qu’il a construit devienne un vrai petit garçon. Le pantin innocent et naïf se fait rapidement avoir par le monde qui l’entoure mais cet attachement entre son « père » et Pinocchio reste très fort. C’est vraiment une histoire mignonne, avec des personnages à la fois amusants et touchants (par exemple la relation entre le chat Figaro et la coquette Cleo, le poisson dans son bocal), et des décors plein de poésie. On est pris dans l’aventure jusqu’au bout.
A peine 2 ans après "Blanche-neige et les 7 nains",Walt Disney enchaînait avec ce 2ème long-métrage d'animation,riche de possibilités techniques et de rebondissements narratifs.Qui ne connaît pas "Pinocchio",ce petit garçon de bois,dont le nez s'allonge à chaque mensonge,dont l'espièglerie le pousse dans les griffes de Grand Coquin,de Stromboli et du Cocher,dont l'amour pour Gepetto,son père adoptif,se voit contrarié par une quête initiatique.Car Disney,sous couvert d'une aventure sur l'île enchantée,loin du douillet confort de la maison,parle de la difficulté de grandir,et des notions de courage et de dépassement de soi.On voit ce que donnerait des enfants livrés à eux-mêmes:des ânes(au sens littéral).Bien sûr,le conte a été largement adouci par rapport à la nouvelle,et du coup Pinocchio manque d'aspérités.On lui préfère sans doute Jiminy Cricket,sa conscience en redingote ou le chat Figaro,toujours prêt à faire des bêtises.Il y a tout de même une belle émotion persistante,et la création de la chanson emblématique des studio Disney:"When you wish upon a star".L'animation est réellement fluide et colorée pour l'époque(1940).Une grosse fierté pour Disney et l'ancrage de sa réputation.
Après le succès (in)attendu de Blanche-Neige et les Sept Nains, Walt Disney relança la production d’un nouveau long-métrage d’animation, en adaptant le classique de Carlo Collodi, Pinocchio.
Encore une fois, si on replace le film dans son époque, la performance est exceptionnelle et le film est d’une beauté étonnante. On regrettera cependant l’utilisation de la rotoscopie pour faire la Fée Bleue, ce qui détonne totalement avec le reste de l’animation. L’histoire ravira tous les adorateurs de l’œuvre de Carlo Collodi, l’équipe technique de Walt Disney parvenant à broder autour sans jamais la trahir ni la recopier et en y incorporant quelques scènes réellement dantesques, comme la fuite du train de Stromboli et des scènes plutôt dures pour le public visé, comme la transformation des enfants en ânes. Certains personnages sont exceptionnels, comme Honest John et Gideon, les deux bad guys du film ou bien évidemment Jiminy Cricket, véritable source comique du film (qui se permet même un écart de langage dans sa première scène, à hurler de rire si on le replace dans son contexte politico-historique). Comme dans Blanche-Neige et les Sept Nains, le film est illustré par des chansons iconiques, dont celle qui restera l’hymne des Grands Classiques de Disney : When You Wish Upon a Star.
Malgré tout le bien objectif du film, si le spectateur fait partie de ceux qui n’apprécie pas forcément l’œuvre de Carlo Collodi, il n’aura affaire qu’à un divertissement réussi, mais pas forcément passionnant. C’est mon cas.
La meilleure des innombrables histoires littéraires adaptées de Disney, une vieille animation pleine de saveur féerique et symbolique. Originaire d’Italie, le menuisier Geppetto fabrique le pantin Pinocchio qui prendra vie grâce à la bonne fée bleue répondant à la lettre expédiée via météorite céleste, le souhait sera exaucé. Belle poésie et de métaphore satirique, le papa marionnettiste manipulateur de son fils marionnette manipulé, danse ensemble accompagné de musique festive, c’est génial et j’en suis fan. Sa conscience désignée cricket est un humble personnage sympathique, en un coup de baguette magique, le clochard élégant est chargé d’une mission précieuse, gardé ce petit garçon en bois distinctif entre le vrai et faux. Son célèbre nez qui s’allonge à chaque mensonge est l’innocence de sa bonne âme, pas méchant mais un tant soit naïf. Très ou trop studieux, suivant n’importe qui et quelle ruse que représente le renard découvrant cette magie vivante en bois parleur sur le chemin croisé, l’emmener chez les artistes qui l’exploiteront à son propre profit ses talents sans ficelles reliés, le capital est comptant pour les sans scrupules. De l’étrangeté et une représentation des ânes en cancres, les bêtes suivent comme des moutons les mauvaises habitudes d’éducation bien formaté. La version de Disney est aseptisée de son côté odieux d’italien et son sort funeste, ce n’est pas plus mal pour du dessin animé grand public enfantin à la philosophie adulte. C’est un plaisir agréable à découvrir ses aventures périlleuses heureusement toujours salvatrices vers la fin, maintenant devenu un vrai garçon adorable, ancêtre romanesque des automates mécaniques et robots programmés, la télécommande remplace le papa guide moral.
Second long-métrage d’animation pour la firme Disney qui rencontra une fois de plus le succès grâce à ce chef d’œuvre où l’enchantement se marie à l’émerveillement. Adapté du conte Italien de Carlo Collodi « Avventure di Pinocchio, storia di un burattino » et paru en 1881, Disney réalise ici un film époustouflant grâce aux prouesses technologiques encore plus pointues qu’avec le précédent film (Blanche-Neige et les sept nains - 1938). Une très belle réussite, où la musique a une fois de plus une grande importance, d’où ses deux Oscars : celui de la Meilleure Musique & de la Meilleure Chanson !
Second long-métrage des studios Disney après "Blanche neige et les sept nains, "Pinocchio" (1940) n'eut pas le même succès commercial en raison de la Seconde Guerre mondiale. Même si ce pantin de bois est assez américanisé et que son lieu de vie ne ressemble que peu à un village italien, l'une des plus belles adaptations du livre de Collodi et l'un des chefs-d'oeuvre de la franchise. Les chansons sont merveilleuses avec bien sûr en tête "Quand on prie la bonne étoile" devenu hymne des studios Disney. Les cinéastes ont eu la judicieuse idée de modifier quelque peu la trame originale et mettre en avant certains personnages comme l'inoubliable Jiminy Criket. "Pinocchio" se distingue également par son côté beaucoup plus sombre ; celui où la tradition horrifique est portée à son apogée. Les méchants qu'il s'agisse de Grand Coquin, Stromboli, ou le cocher sont parmi les plus terrifiants de la franchise et certaines scènes situées notamment sur l'île aux jouets sont des summums d'horreur. Un classique indépassable.