Avis : Fahim - Page 5

Excellent film, sur tous les plans, histoire touchante, humaniste, acteurs excellents (notamment les enfants, aussi bons que le casting adulte), un bon montage, des moments très drôles et d'autres très tristes (vous ne regarderez plus les vendeurs de tour Eiffel et de roses à la sauvette de la même manière), et une question finale toujours aussi pertinente : "La France est elle le pays des Droits de l'Homme ou juste celui de la Déclaration des Droits de l'Homme" ?

Un petit film sympathique et touchant mais qui souffre de vouloir trop entrer dans le mélodramatique en ajoutant une dose un peu lourde de méchanceté à sens unique et de victimisation. Je retiendrai essentiellement les belles prestations du gamin et de son père. Depardieu est sympa pour peu qu'on ne lui crache pas dessus d'office.

la véracité de l'histoire et la bonne interprétation du jeune Assad ne compensent pas une mise en scène convenu assaisonnée d'une musique envahissante. un bon divertissement sur un sujet pétri de bonnes intentions. Gérard Depardieu boule d'émotion pure peine à convaincre en champion d'échec, activité purement intellectuelle. juin 21

La très grande majorité des biopics sont fait post mortem... ce qui est bien dommage...
Pierre-François Martin-Laval a su rendre hommage à Fahim et Nura là maintenant tout de suite et je trouve cela formidable... pour eux...
C'est un très joli film admirablement interprété !!
BRAVO

Bon, pas grand chose à jeter...C'est du bon cinéma et la réalisation fait que l'on ne décroche pas du film (j'ai eu du mal à me rendre aux toilettes de peur de rater quelque chose)…..Le film commence très fort au Bengladesh ,avec une lumière et une photographie, rares dans le cinéma français….C'est soigné, c'est le moins qu'on puisse dire comme tous les plans du film en gros. Et puis l'histoire et le jeune acteur sont attachants (il a un beau regard profond)...Le film est vivant, mise en scène, musique, et fait preuve d'un joli humour bienvenu à quatre ou cinq reprises (subtilement)...Et puis Isabelle Nardy et GG Depardieu apporte une présence rassurante et une humanité bienveillante aux jeunes élèves (de beaux seconds rôles qu'on n'oublie pas en sortant)///Il y a un peu de politique, d'immigration, d'amour et pas mal de surprises dans le scénario...Bref un feel good movie bien orchestré par le réalisateur…..On en redemande …..

Un excellent moment de cinéma et d'émotion. Félicitations au réalisateur pour ce film magnifique. Bravo à M Depardieu qui par son charisme rend le film encore mieux. Bravo au petit bonhomme qui joue à la perfection.

Premièrement j'avoue avoir aimé qu'un film Français relate une histoire vraie assez contemporaine qui se passe dans notre pays

Les américains arrivent à faire une tonne de film tiré de faits réels je n'ai jamais compris pourquoi en France c'était beaucoup plus rare
Car en effet l’histoire de ce petit Bangladais mérite d'être racontée
La mise en scène est très correcte à défaut d'être spectaculaire , la réalisation est dans son ensemble soignée avec les parties d’échecs savamment orchestrées, chose pas forcément évidente vu la lenteur et l'ennui que peuvent inspirer des parties d'échecs

Le jeune acteur assad ahmed est convaincant Depardieu fidèle à lui même et toujours aussi juste.
Reste quelques facilités dans le scénario et surement beaucoup de choses édulcorées et un peu trop de manichéisme pour que cela soit un grand film mais l'ensemble est plus que correct et offre un bon moment

Ce petit film sans prétention qui manque parfois d'envergure m'a fait passer un bon moment car l'histoire est belle, la prise de vue parfaite. Si Gérard Depardieu reste égal à lui même ( ce qui est déjà bien), c'est le jeune Assad Ahmed qui lui vole la vedette et on s'en réjouit.

Film bien joué sur l'échiquier. C'est réussi même s'il y a de grosses invraisemblances dans le scénario. En effet, un demandeur d'aile ne verra pas son dossier rejeté puisqu'il lui est INTERDIT de travailler en France avant d'avoir obtenu son droit d'asile. Mais ces invraisemblances n'enlèvent pas son intérêt au film.

Un très beau film sur les enfants défavorisés du Bangladesh à cause de la guerre avec Gérard Depardieu et Isabelle Nanty.

Un vibrant hommage à Sylvain Charpentier, un professeur d'échecs altruiste qui a pris sous son aile le petit réfugié Fahim, et qui nous a quitté en 2016 (le film lui est dédié). Fahim, ou l'histoire du garçon atypique qui excelle dans un domaine au nez et à la barbe des professionnels, c'est du vu et revu en terme d'intrigue, mais on se laisse tout de même porter par les acteurs qui sont tous très attachants et les quelques gags qui sont d'une tendresse certaine. Les différences de langage entre ces cultures qui veulent partager une même passion pour les échecs ou un même banc d'école sont souvent drôles lorsque les mots sortent de leur contexte : "Bon appétit" cité religieusement par le père qui veut saluer les autres, ou encore la maitresse "qui pue des pieds ?" qui est une séquence comique inattendue entre le père et Isabelle Nanty. Le duo Depardieu et Nanty nous rappelle qu'il existe des personnes formidables qui tendent la main aux autres de façon totalement désintéressée, et leur crédibilité dans ces rôles augmente encore notre compassion pour leur personnage. Un seul regret est qu'on ne prend pas de risque avec l'intrigue : le Bangladesh en guerre qui est au final très peu montré, et la linéarité de l'histoire (l'adversaire est très vilain, on le retrouve en finale...). Mais comment bouder l'adorable bouille du jeune Fahim, une oscillation entre gags drôles et drame attristant bien menée par des acteurs convaincants, et son message d'espoir et d'altruisme très réconfortant.

L’histoire vraie d’un jeune bangladais qui fuit son pays en compagnie de son père pour la France. En plus du jeu des échecs dont Fahim est un petit prodige (et dont je ne connais rien), Pierre-François Martin-Laval dévoile en substance le parcours tarabiscoté d’un demandeur d’asile au cœur d’une peu reluisante administration. Sans pour autant être grand, j’ai vu un chouette film qui, en plus d’être fort joliment interprété, a su me toucher par son humanisme et l’espoir qui s’en dégage.

Depardieu n'en a finalement pas fini avec les bons rôles. La bonne nouvelle vient dans un emballage à sa mesure, une œuvre dont la grande portée sans arrogance coche beaucoup de cases. Elle ne vient pas non plus d'un artiste dont on pouvait l'attendre.

Martin-Laval est un acteur pas particulièrement notable qui est pourtant au cœur de la comédie à la française depuis le tournant du millénaire. Ayant réalisé sans briller quelques autres œuvres qui font cocorico très fort, c'est une surprise de le voir s'attaquer à un travail plus personnel et désintéressé à la fois. Il s'est en effet inspiré de l'histoire vraie de Fahim, motivé par la nécessité d'un hommage plus ou moins national à son aventure, et fut contraint par les normes invisibles du cinéma moral. Mais ça ne se verra pas.

Fahim arrive du Bengladesh avec son père en s'attendant à rencontrer un Grand Maître d'échecs ; ce qui arrivera, mais non sans qu'il découvre aussi la réalité de l'immigration. Sur un rythme à la régularité de métronome, Paris nous paraît soudain exotique comme à lui, mais ce n'est qu'un début. Le scénario sera à chaque instant rempli de tout : la passion de Fahim pour les échecs, les peurs de son père, les habitudes de ces personnages qu'on a quasiment presque tous pris la peine d'écrire un à un, tout cela entretient sans lourdeur une ambiance de poésie sociale à laquelle on se rend compte qu'on s'est trop habitué au cours des dernières années.

On reconnaîtra les travers d'un cinéma pas tout à fait délivré, affectionnant toujours de tirer sur la ficelle du rebondissement sportif, et ne pouvant se retenir de mettre quelques caricatures ni d'aller trop loin dans la dérision des situations les plus graves - celle du père aurait dû navrer ou énerver, mais on finit par rire de ses bourdes et de ses incapacités à s'intégrer malgré le maternalisme génial de Nanty, ce qui est dommage. Ce sera un moindre mal relatif comme on pourra profiter d'interprétations pleines de cœur qui met à l'honneur les petits gestes comme les grands.

→ https://septiemeartetdemi.com/

Un joli film à voir en famille. J'y suis allée avec un enfant de 9 ans qui joue aux échecs et il a adoré. Les acteurs Depardieu, Nanty et tous les enfants sont formidables. Drôle et sérieux à la fois, parfois un peu tire larmes, mais c'est une réussite !

PEF Pierre-François Martin-Laval est largement sorti de sa zone de confort en nous proposant le biopic de Fahim Mohammad, petit bangladais prodige des échecs en son pays et obligé de fuir celui-ci à l'âge de 11 ans en compagnie de son père.

Si le scénario présente quelques longueurs, les valeurs de fond sont là, tout comme l'errance lorsqu'on arrive dans un pays différent de sa culture et les affres administratifs.

Le duo Depardieu (professeur d'échecs) et Ahmed (Fahim) fonctionne à la perfection ; il y a tellement d'humanité qui se dégage de tous les 2. Isabelle Nanty, la carte tendresse du film nous régale. La petite équipe d'élèves fait une belle démonstration de solidarité.

Reste à espérer que, de façon générale, le regard porté sur les migrants pourra évoluer positivement et qu'il ne faille pas qu'être champion de France d'une discipline pour avoir une intervention ministérielle et d'obtenir ses papiers en France.