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    It Must Be Heaven
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    107 critiques spectateurs

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    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    « À la fois étonnant et drôle ! Le film « It must be heaven » est une satire philosophique qui interroge sur l’identité, la nationalité et l’appartenance à un pays : « Où peut-on se sentir chez soi ? » Le réalisateur Elia Suleiman fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, il se filme de face à observer le Monde, le comportement des gens dans trois lieux : chez lui, à Nazareth, à Paris, à New-York. Coiffé d’un chapeau et aux grands yeux ouverts, il se pose en tant observateur sociologique. Il contemple les gens et repère des situations visuellement comiques et absurdes qui se déroulent sous ses yeux naïfs ! Il cherche sa place dans le Monde qui se change beaucoup et ... qui devient fou ! Son regard est ironique ! Élia Suleiman est, pour moi, un mélange des artistes qui se sont déjà amusé à se moquer de notre société : Woody Allen, Buster Keaton et Sempé ! Ces artistes se sont déjà eux aussi interrogés sur leur place dans la société. Ce que j’ai beaucoup aimé, c’est qu’à chaque fois qu’il repère une situation absurde, il y a une forme d’autodérision, de mélange d’étonnement et d’acceptation des bizarreries de notre Monde ! Un bon film burlesque avec très peu de mots ! Eh oui, on se rapproche du cinéma muet ! J’ai beaucoup aimé ... Enfin, le film « It must be heaven » est aussi une intéressante réflexion philosophique sur l’existentialisme si on se rapproche à ce qui se passe en moment : nous vivons dans la société où les nouvelles mesures politiques nous sont imposées. On peut être amené à nous interroger si ces mesures sont justes, légitimes ou même absurdes ! Nous observons également le train de vie des gens pour comprendre, réfléchir si leurs actions sont justes ou responsables ...
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    101 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2022
    Un film qui a un aspect minimaliste et assez peu de dialogues et d'histoire. Le réalisateur palestinien qui se filme le plus souvent de face à observer le monde, le comportement des gens dans trois lieux : chez lui à Nazareth, à Paris et à New York où il se déplace pour présenter son travail sans trop de succès. C'est calme, suffisamment original, se voulant parfois cocasse voire burlesque, comme ces poursuites de policier qui font un peu penser aux débuts du cinéma. L'intérêt est limité mais il y en a cependant dans ces parallèles et ces observations sans fard bien qu'elles soient peu signifiantes et malgré tout assez fabriquées.
    Guillaume
    Guillaume

    93 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 août 2021
    "It Must Be Heaven" ne s'adresse pas à tous les publics. Il délivre avec finesse un message sur les fondements de l'Humanité.
    Atypique, surprenant c'est une invitation à l'introspection. Reste à accepter une narration au confin du lancinant.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 485 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 août 2021
    It Must Be Heaven est l'un des films les plus ennuyeux que j'ai jamais vu de ma vie. Le début était bien je dirais même presque intéressant mais après l'histoire n'a fait que se répéter. Il peut être drôle pour quelqu'un qui en sait beaucoup plus sur la Palestine mais pour une personne qui ne sait rien ce film n'aura aucun effet. Certaines prises de vue étaient jolies mais la plupart étaient surexposées et vous ne pouviez même pas voir ce qui se passait. Le jeu de l'acteur principal était mauvais il regarde tout et s'en va et il ne dit rien j'aurais attendu un peu plus de la part des mimiques mais même pas. C'était une pure perte de temps et de patience pour moi. Une histoire extrêmement ennuyeuse remplie de faux symbolisme dans un film plus que prétentieux...
    benoit_lb
    benoit_lb

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2021
    Barbe grisonnante, lunettes carrées et canotier sur la tête, Elia Suleiman observe le monde de Nazareth à New-York en passant par Paris. Quitter la Palestine à la recherche d’un autre « chez soi » avec en filigrane la quête de financements pour un vague film qu’il prépare : tel semble être le défi qu’il s’est lancé lorsqu’il débarque à Paris puis New-York. A défaut d’interlocuteurs capables d’épouser pleinement la cause palestinienne, Elia Suleiman ne va trouver qu’une compassion de façade à l’image de ce producteur parisien qui ne trouve pas d’intérêt particulier au film qu’il prépare ou de la productrice introduite par Gael Garcia Bernal obnubilée par sa gestion du temps (comme la plupart des new-yorkais) et qui n’a guère plus qu’une réflexion moqueuse à son encontre lors des dix secondes que dure leur rencontre (« A comedy about peace in the Middle-East ? – That is funny already. It was a pleasure to meet you. Bye. »).
    Fidèle au style qui était le sien dans « Intervention divine » et « Le temps qu’il reste », Elia Suleiman se pose lui-même en personnage principal de « It must be heaven », un personnage très avare en mots qui écoute et observe. Plus que dans ses deux opus précédents, il multiplie les silences, les images évocatrices et les références et met le burlesque à profusion en véritable Buster Keaton du XXIe siècle.
    La France et les Etats-Unis trop focalisés sur la gestion quotidienne de leurs problèmes internes pour se soucier de politique étrangère sont ainsi tournés en dérision. La France qui a décidé en priorité de s’occuper de ses pauvres (hilarante scène de l’assistance d’un sans-abri parisien traité par le SAMU comme un passager de classe affaires), de ses faibles (illustration lors du jeu de chaises musicales au jardin du Luxembourg) ou des personnes issues de l’immigration (à l’image de cette femme de ménage d’origine africaine que l’on voit longuement nettoyer les locaux d’un grand magasin la nuit ou de ces balayeurs s’exerçant au golf avec leur balai et des canettes vides). Les Etats-Unis obsédés par la violence et la sécurité où plus personne ne semble pouvoir sortir sans être armé jusqu’aux dents, y compris lorsqu’il s’agit d’aller faire quelques emplettes à l’épicerie voisine, et où le préposé au contrôle des passagers à l’aéroport se fait subtiliser sa baguette de détection magnétique.
    Le burlesque permet surtout à Elia Suleiman de dénoncer l’obsession sécuritaire grandissante des Etats. L’armée française fait défiler des blindés dans les rues étroites et désertes du 1er arrondissement pour assurer la protection du siège de la Banque de France. La police israélienne a recours à des instruments de détection toujours plus sophistiqués (jumelles achetées en cours de mission ou lunettes de soleil échangées lors d’un dépassement en voiture) mais laisse prospérer les bandes armées dans les rues de Nazareth. La police française n’est pas logée à meilleure enseigne quand elle juge opportun d’envoyer plusieurs agents assurer la sécurité d’une vielle dame dans le métro, vérifier la conformité de la terrasse d’un cafetier ou pourchasser un jeune marchand de fleurs ambulant. En revanche, le fraudeur menaçant qui picole dans le métro n’est pas interpellé. Quant à la police new-yorkaise, elle semble tout aussi efficace quand elle débarque en masse, sirènes hurlantes, dans Central Park pour coffrer la colombe palestinienne dans une parodie de comédie musicale digne de Broadway.
    Le burlesque dérive par moments vers des situations absurdes dont la symbolique nous échappe comme ce couple japonais à la recherche de Brigitte-San (quelle Brigitte, Bardot ou Macron ?) en plein cœur de Paris, ce passereau insaisissable dans une chambre d’hôtel ou cette femme déplaçant alternativement d’énormes jarres au beau milieu d’une oliveraie. Sans oublier ce Paris désert qu’Elia Suleiman filme durant de longues séquences.
    Cette vision permanente du monde à travers le prisme du burlesque amène in fine Elia Suleiman à conclure à l’absence d’un paradis sur terre et à se demander si l’herbe est forcément plus verte ailleurs. Puisque le monde entier semble être désormais devenu une sorte de Palestine sous l’impulsion de l’obsession sécuritaire, pourquoi ce besoin de fuir la Palestine et sa société qu’il a toujours décrite comme apaisée et libérale et sur laquelle il pose un regard bienveillant ? Les simples querelles de voisinage se sont substituées aux affrontements ethniques et religieux, les femmes ne portent pas le voile et une jeunesse branchée se déhanche dans les boites de nuits de Nazareth. Et l’arbre du paradis au pied de son immeuble, continue de donner des fruits toujours plus abondants. « Is not this heaven ? »
    AdriBrody
    AdriBrody

    7 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 décembre 2020
    C'est LOOOOOOONG et si LEEEEEENT ! J'ai rarement vu un film d'1h30 me paraitre aussi long et lent. Les plans sont interminables et très peu utiles. Le film entier est une coquille vide sur fond de comédie politique qui ne marche même pas. A force de s'ennuyer, on finit par ne même pas s'intéresser aux quelques comiques de situation qui auraient pu être sympas.
    Payer une place de cinéma voir être face à un cet ennui mortel, cela doit être bien dommage.
    J'ai lu certains comparer ce film aux prestations de Buster Keaton, mais comment ? Ont-ils déjà vu du Buster Keaton ? C'est rythmé, c'est malin et c'est drôle. Rien de tout ça ici Le rythme, je n'en parle même pas... Parfois, il ne se passe strictement rien mais la caméra filme quand même pendant 3 longues minutes. Et il commence à se passer quelque chose au bout d'une heure de film ! Sur une heure et demie c'est juste pas possible.
    Mais j'ai l'impression que faire des plans longs, avoir peu de dialogues et parler de politique vous donne la qualification de chef-d'oeuvre. Eh beh...
    SuBWaReZ
    SuBWaReZ

    7 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    C'est l'histoire d'un homme qui regarde passer le temps. spoiler: L'homme regarde la végétation, l’océan, un autre homme uriner, des femmes marcher. L'arbre a poussé.
    . Suite sans queue ni tête de scénettes malgré une probable volonté du réalisateur de passer des messages. Malgré tout quelques belles images avec de belles symétries, mais que le temps est long.
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 763 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Le cinéaste palestinien Elia Suleiman promène son spleen de Paris à New-York en passant par Nazareth. Un conte burlesque sur le statut d'étranger, qui lorgne vers Tati, où l'obsession sécuritaire est présente partout mais où là la jeunesse est porteuse d'espoir et de changement. Un film séduisant, avare en mot, mais on s'ennuie un peu et on pense souvent à autre chose.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    36 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2020
    Cela n’est pas un film à sketches mais une succession de saynètes : même si certaines sont drôles ( spoiler: 1ère scène, juste avant le générique, où un pope orthodoxe perd son calme devant la porte fermée d’une église à Nazareth
    ) ou absurdes [ spoiler: voisin d’Elia Suleiman qui lui vole, sur ses arbres, des citrons mais aussi les arrose (métaphore d’Israël vis-à-vis de la Cisjordanie ?), balayeurs parisiens jouant au golf avec leurs balais et des canettes, le caniveau faisant office de trou, policiers (omniprésents à Paris) prenant les mesures d’une terrasse de café, rencontre avec Gael Garcia Bernal qui veut faire un film sur la conquête hispanique des Amériques mais dont les producteurs souhaitent qu’il soit tourné en anglais]
    , d’autres sont inutiles ( spoiler: couple de Japonais cherchant Brigitte, lutte prédatrice de chaises dans le jardin du Palais Royal, Elia Suleiman donnant une « master class » à des étudiants américains déguisés en animaux pour Halloween, femme arabe portant une cuvette dans un champ d’oliviers
    ). D’où l’intérêt de faire plus court (1h37). Le film est la vision de la France (surtout de Paris déserté au 14 juillet, y compris dans le métro, ligne 12) et des Etats-Unis ( spoiler: citoyens faisant leurs courses en étant surarmés, policiers poursuivant une femme déguisée en ange dans Central Park, à la façon des comédies burlesques muettes du studio américain Keystone
    ) par un Palestinien mutique, façon Buster Keaton ou Jacques Tati (avec une façon similaire de filmer, en plans fixes), au chapeau de paille vissé sur la tête ; il y a, certes, de la poésie ( spoiler: moineau intrusif sur le clavier de l’ordinateur Apple du cinéaste
    ) mais le film est brouillon, désordonné et part dans tous les sens. Dommage car il y a une vraie question que pose le réalisateur, dans une scène : un cinéaste palestinien peut-il parler d’autres choses que de la Palestine ? C’est autour d’elle [où le producteur Vincent Maraval, fondateur de la société de distribution Wild Bunch (impliquée réellement dans le film lui-même), joue son propre rôle] qu’aurait dû être construit le film ; spoiler: 2 scènes y font allusion : l’une où une cartomancienne annonce au cinéaste qu’il y aura une Palestine mais pas de son vivant, l’autre où un arabe lui dit que les Palestiniens boivent pour se souvenir et non pour oublier comme les autres peuples.
    spoiler:
    spoiler:
    André G.
    André G.

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2020
    Euh, je suis patient mais au bout de 25 mn, je me suis demandé si c'était moi qui n'avais plus de discernement, ou si c'était les sponsors ainsi qu'un certain festival qui étaient vraiment dotés d'une sensibilité extrême... ou alors se payaient notre tête. Oui, se foutait de nous tous, même des admirateurs sans objectivité, tout comme le réalisateur qui doit peut-être confondre la sobriété et le naïf artistique avec le vide et la platitude.... Les images sont belles ?:, certes, bah il a qu'à faire de la photo ! Le rire ? Moi qui suis bon public pour ça, mes zygomatiques n'ont pas une seule fois bougé... Il y a un discours politique a deviner ? Ah zut !, j'ai pas saisi ! un constat de la société ultra sécuritaire ? Ah, je m'excuse alors, c'est vrai que j'avais besoin de ce film pour me le rappeler !.... Et puis au bout de toutes ces décennies, faut arrêter de faire du Tati, et ces plans où les acteurs font symétriquement la même chose au même moment ! On soupire.... Au moins Tati, outre sa personnalité propre, avait-il l'avantage d'être un des pionniers du genre et d'avoir un style pour son époque, une fraîcheur !... Je demande pardon à tous les intellos qui crient au génie, je dois avoir mes sens sacrément encrassés! ... Bref, Souleiman, il m'a saoulé !
    FaRem
    FaRem

    7 491 abonnés 8 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Elia Suleiman, réalisateur palestinien révélé à Cannes en 2002, revient avec un nouveau film dans lequel il se met lui-même en scène. On le suit dans plusieurs pays, New York et Paris, alors que le sien ne le quitte réellement jamais. Il découvre une autre culture, une autre façon de vivre qui ne sont parfois pas si différentes de ce qu'il a toujours connu. "It Must Be Heaven" reprend presque les codes du cinéma muet puisque c'est le comique de situation qui est mis en avant et qu'il n'y a quasiment aucun dialogue. Le personnage d'Elia Suleiman ne parle jamais et les autres prennent la parole seulement pour souligner le caractère comique ou absurde d'une situation. Le personnage est spectateur, tout comme nous, et cela donne un film qui comprend plein de petites scènes. Comme beaucoup l'ont dit, la bande-annonce était alléchante, par contre le film l'est beaucoup moins. Le concept est sympa, mais je n'ai pas été convaincu par le résultat sur 90 minutes. On assiste à quelque chose de vite répétitif avec des scènes qui ne sont jamais vraiment amusantes. Au final, pas convaincu par ce film auquel je n'ai pas accroché.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    43 abonnés 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Absurde, burlesque et satirique, le film l'est assurément et bien que Suleiman n'ait rien inventé, il est un disciple très honorable des maîtres qui l'ont inspiré et ce ton décalé est suffisamment rare aujourd'hui pour être parfaitement rafraîchissant. La première partie, en Palestine, est exotique et savoureuse, probablement la plus originale. La deuxième en France, est la plus impressionnante et la plus réussie. La troisième à New York est malheureusement ratée et la fin un peu bâclée. Ainsi, bien qu'agréable, le film n'est pas tout a fait abouti et la succession de saynètes comiques apparaît finalement bien légère et quelque peu anecdotique.
    Bazart
    Bazart

    43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Elia quitte Nazareth pour trouver le producteur de son prochain film, un film qui doit refléter l’identité palestinienne, avec si possible un humour palestinien.

    Mais au fait s’interroge Elia, c’est quoi être palestinien ? De Paris à New-York, le réalisateur observe le monde et ses habitants. Sont-ils vraiment différents de ceux qui peuplent la Galilée ?

    Un conte burlesque explorant l'identité, la nationalité et l'appartenance, dans lequel Elia Suleiman pose une question fondamentale : où peut-on se sentir « chez soi » ? It Must Be Heaven" donne à voir des situations ordinaires de la vie quotidienne d’individus vivant à travers le monde dans un climat de tensions géopolitiques planétaires.

    Pas ou peu de dialogues dans le film comme souvent chez Suleiman, ce qui est dit est une sorte de monologue visant à insuffler du rythme et de la musicalité à l'ensemble.
    [Editer le message]

    Le réalisateur fabrique un conte burlesque et magnifiquement chorégraphié, une tragédie élégante à la Pierre Etaix.

    it must

    Certes, bien sûr, ce n’est pas ce film qui résoudra le conflit mais c’est vraiment très agréable d’avoir une vision décalé du Moyen Orient...

    Absurde, fabuleuse et pourtant profondément réaliste, cette fable est aussi une formidable métaphore sur l’exil et le déracinement. E.S est au centre de tous les tableaux.

    Sous la belle lumière de Palestine au milieu de champs d’oliviers ou dans un bar de Nazareth à siroter un alcool fort, dans un Paris désert au mois de juillet, ou à Central Park, se dessine un personnage à la Sempé perdu au milieu de décor trop grand pour lui, observant une faune dont il ne comprend pas toujours les agissements.

    C’est décalé, poétique, absurde et, pourtant, en creux, Elia Suleiman nous parle de la difficulté d’habiter dans un pays qui n’existe pas.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2020
    Elia Suleiman a une vision de notre époque à la fois drôle et tragique, son regard est indéniablement original même si la fable qu'il nous propose avec "It must be heaven' semble parfois du coup un peu trop abstraite. Elia Suleiman, à la fois devant et derrière la caméra est un témoin impuissant de l'absurdité de notre monde. Un regard perpétuellement étonné, peu de mots et des situations qui ne cessent de l'étonner, c'est contre toute attente à Buster Keaton qu'on pense le plus en visionnant ce film. Mais les éclats de rire que provoque les gags de Buster Keaton ne sont ainsi que quelques sourires devant cette quête identitaire.
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Un film palestinien à l'affiche, c'est assez rare pour être évoqué et éveiller ma curiosité. Et pourtant, malgré des critiques presse dithyrambiques, la déception est au rendez-vous. On suit le réalisateur et acteur principal, Elia Suleiman dans son périple à Paris et à New-York. Le film démarre très bien à Nazareth où les situations cocasses s'enchaînent. Malheureusement, son personnage mutique aligne les saynètes absurdes pour un résultat peu convaincant (sauf peut-être le repas au SDF). Le rythme est d'une lenteur incommensurable et malgré une touche de poésie, j'ai trouvé ce film ennuyant la plupart du temps.
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