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Roger D
67 abonnés
792 critiques
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3,5
Publiée le 25 novembre 2021
"Délicieux", peu avant la révolution française Pierre Manceron est un célèbre cuisinier pour le compte du duc de Chamfort...suite à un désaccord avec ce dernier il se retrouve mis au ban de la société. Il redécouvrir le goût de la cuisine grâce à une nouvelle apprenti. Un film historique car il montre la naissance du "restaurant" comme nous le connaissons (parle de vrai restaurant pas les merdes de fast food qui pullulent dans toutes les villes) et tout et parti d'une brouille lors d'un repas qui fût apprécié jusqu'à qu'un "noble" s'émoit qu'on est osé lui donner un met fait avec de la pomme de terre, qui à l'époque, était considéré comme dangereuse et faite pour les porcs...le fameux "délicieux"... résultats suite à divers événements Monceron va créer le premier restaurant etc comme quoi l'histoire de notre monde commence toujours pas un tout petit rien. Alors j'ai apprécier tout cela même si nul en cuisine mais voir tout ces plats et leurs présentations miam miam m'a donné 'eau à la bouche j'avoue!!!! Ensuite le cadre du relais (nom donné à ces lieux pour les voyageurs qui s'arrêtaient pour reposer leur monture et manger en même temps) est juste magnifique (le Cantal a ce que j'ai entendu) et l'histoire mélangé avec de la vengeance donne un bon film, intéressant jusqu'au bout et en fin de compte une belle histoire. Les acteurs bon rien à redire, Gadebois est juste nickel en vieille ours mal léché mais plus que passionné (après avoir fais Hollande cela change) et Carré en apprenti qui cache quelques choses joue juste je trouve. Bref bon film sans prétention mais appétissant!^^ NOTE : 7/10
Delicieux film sur la création d'un premier restaurant. Une interprétation juste et une belle mise en scène. De très belles images de la région mais aussi une belle " photographie". Mise en avant des différences entre classes sociales juste avant la révolution.Les plats vus tout au long du film donnent vraiment envie d'aller dans un bon restaurant à la sortie .
A l’aube de la Révolution Française, Pierre Manceron, cuisinier audacieux mais orgueilleux, est limogé par son maître le duc de Chamfort. La rencontre d’une femme étonnante, qui souhaite apprendre l’art culinaire à ses côtés, lui redonne confiance en lui et le pousse à s’émanciper de sa condition de domestique pour entreprendre sa propre révolution.
C’est une réalisation d’Eric Besnard. Il a écrit le scénario avec Nicolas Boukhrief (Made in France).
Une thématique qui donne l’eau à la bouche pour un très bon goût.
Délicieux arrive à réunir deux des choses que je préfère faire : le cinéma et manger. Bon malheureusement, la nourriture ne peut pas traverser l’écran mais je vais pardonner le film de ce défaut. J’ai été enchanté par l’aspect culinaire. Les moments où on voit Pierre Manceron faire à manger son tout simplement magique. Il y a énormément de poésie dans tout cela. La musique vient se mêler à l’harmonie des mouvements pour offrir des passages fantastiques. La photographie aussi est merveilleusement travaillée avec certaines scènes dignes de tableau.
J’aurais voulu que ces moments soient plus présents. Cela démarre en plein service pour le Duc de Chamfort, nous mettant dans l’ambiance. Cependant, d’un coup, pendant un bon moment, on retombe dans du classique sans que notre Chef passe derrière les fourneaux. Cela fait que j’ai trouvé le début un peu poussif. J’aurais plus apprécié si on était rentré dans le vif du sujet plus rapidement. De plus, on va nous rajouter une sous-intrigue avec l’apprentie Louise, qui n’apporte pas forcément grand-chose. Alors certes, elle sert l’histoire donc n’est pas inutile, mais j’ai trouvé que c’était trop en décalage avec le reste.
D’ailleurs, on sent une volonté de jouer avec le contexte historique mais ce n’est pas toujours ça. Par moments, cela sonne plutôt bien et va donner de l’entrain à cette volonté d’indépendance. A d’autre instants, l’instance sur la révolution est un peu trop rabâchée. On comprend rapidement que le Roi va bientôt tomber et à travers va s’instaurer l’égalité entre les citoyens, pas besoin de le souligner plein de fois. J’avoue que je pinaille sur ce point.
Il fallait bien un peu de salé avant de parler de la douceur qu’est le casting. Grégory Gadebois est époustouflant. Après ça, Philippe Etchebest n’a qu’à bien se tenir. Quant à Isabelle Carré, elle l’accompagne à merveille sans jamais se laisser impressionner. Pour le côté rigolade, on aura bien entendu Benjamin Lavernhe dans le rôle du Duc souvent poussé au ridicule. Et Guillaume De Tonquédec va apporter une touche de classe qui n’est pas de refus. Tout ce beau monde est au service de personnages ayant un caractère bien marqué sans pour autant tomber dans l’excès. C’est aussi pour cela que leur avancé est plaisante à suivre.
La création du restaurant comme symbole révolutionnaire est une idée séduisante malheureusement le film souffre d'un problème de rythme narratif et visuel et il faut attendre plus d'une heure pour qu'elle advienne, Isabelle Carré et Grégory Gadebois donnent une bonne interprétation.
Ce film replonge dans la seconde moitié des années 1780 avec son contexte en France et prend certains partis pris. Il est un peut trop porté sur son sujet, il le fait cependant découvrir dans un contexte original et relativement peu connu. Les acteurs réussissent à convaincre malgré un scénario plein de facilité et de préjugés, la diversité, la photographie et une certaine modération pallient heureusement à une réalisation faiblichonne qui met trop en avant le personnage central qui semble mal dirigé comme dans ces stupides émission de pseudo réalité sur la cuisine où l'on est vaniteux et autoritaire. C'est possiblement un effet miroir plus ou moins voulu de l'arrogance extrême des uns, ancien régime, remplacé par celle des autres, bourgeois entreprenants, mais plutôt peu subtile.
Un bon moment de cinéma mais l'histoire est un peu convenue, l'intérêt vaut surtout pour ce que l'on apprend sur l'histoire de la restauration et des métiers de bouche, sinon l'ensemble donne un film français qui intègre tous les ingrédients du succès avec des ficelles un peu grossières et un manque assez évident d'originalité, un bon petit film familial mais rien de plus.
Un film qui parlera aux français qui aime leur histoire, les belles histoires et la gastronomie. Délicieux nous transporte dans la France de 1789, peu de temps avant la révolution. Pierre Manceron (incarné par l'excellent Grégory Gadebois) est le cuisinier du duc de Chamfort, un aristocrate gastronome, qui le renvoie suite à une prise d'initiative culinaire qui déclenche les moqueries de ses invités, notamment car ce met, le "Délicieux", est composé de pommes de terre, fruit du diable qu'on ne donne qu'aux cochons à l'époque. Manceron retourne s'installer dans la demeure familiale, avec son père Jacob (Christian Bouillette) et son fils Benjamin (Lorenzo Lefèbvre). Démoralisé par ce échec, il perd la motivation culinaire jusqu'à ce qu'une femme (Isabelle Carré) vienne se proposer comme apprentie. Ils créent alors un nouveau concept d'auberge avec tous les codes actuels : service à l'assiette, par petites tablées, menu proposé aux clients, pain tranché, etc. Le succès est immédiat et l'auberge attire de nombreux voyageurs, et même l'attention du duc de Chamfort qui va revenir semer le trouble dans cette joie retrouvée... mais cette fois, rira bien qui rira le dernier. Les personnages sont très attachants, les acteurs sont excellents et on aime les voir cuisiner et servir ces bons plats préparés avec passion. Le tout sur une toile de fond révolutionnaire, où les privilèges des riches sont sur le point de disparaître. C'est vraiment réussi.
Nicolas Boukrief, fondateur de la revue culte Starfix, a participé au scénario de Délicieux. Avouons qu’on ne l’attendait pas là ! C’est probablement à lui que nous devons la rigueur d’ensemble du film. Il faut avouer que cette histoire d’un cuisinier de nobles qui va fonder un restaurant (le premier ?) est très rondement menée, sans temps morts, sans scènes superfétatoires, sans pathos. Le contexte révolutionnaire est évoqué avec une certaine finesse. Les acteurs sont à la hauteur, surtout Isabelle Carré trop souvent confinée dans des films sentimentaux sans grand intérêt. En prime le film donne faim !
Film historique sympathique de très bonne facture avec en toile de fond la période la plus faste de la gastronomie française au regard de la situation des serfs de l’époque pré révolutionnaire, et les péripéties d’un cuisinier chef qui s’est fait seul. Pas mal d’ingrédients donc qui font que la mayonnaise prend ! Cela fait aussi du bien d’avoir un film sans wokisme ni haine francophobe comme c’est la mode de Cannes à St Germain des Près depuis quelques années. Beau casting également d’acteurs avec des membres de l’académie française je crois. A voir
Surtout n'allez pas voir ce film à jeun sinon vous visionnerez cette histoire sous la torture de la gourmandise ... et saliverez à chaque mets proposés . Ce n'est pas un film historique ou une une comédie amoureuse et pourtant Sur fond de révolution, 1789 n'est pas loin , sur fond d'une historiette sentimentale ... on découvre la naissance du restaurant ou concept ferme auberge . Oui c'est idéalisé mais c'est plaisant . De très belles photos : Natures mortes comme des tableaux, des paysages aux couleurs chatoyantes L'acteur incarne parfaitement ce personnage cuisinier respectueux des règles, cuisinier talentueux ...et pourtant L'homme est pudique mais dans son regard il y a de la vie . Un bon divertissement sympathique
Un chef cuisinier est renvoyé par un duc auprès duquel il travaillait. C'est l'histoire de la création du premier restaurant. La réalisation et l'image sont prodigieux. Gadeboit joue maintenant dans la catégorie des grands acteurs à la Ventura ou Gabin, ceux qui dégagent une véritable personnalité et profondeur. Le film est un enchantement pour le spectateur, c'est subtil et éclairant sur pourquoi la France est le seul pays au monde à être patrimoine mondial de la gastronomie. Si vous aimez le cinéma ...
La réalisation est très appliquée jusqu'au générique de fin et de qualité. Les personnages sont bien dépeints et on salive de goûter tous ces plats et pâtes de fruits ! L'histoire a peut-être 15 minutes de trop sur la cuisine qui auraient été mieux avec des péripéties supplémentaires chez le roi. 3,4/5
J’avais était un peu triste de rater à sa sortie «Délicieux» fiction historique qui imaginer la création du premier restaurant en France. Un concept original qui promettais de jolis sous-intrigues. Et la chose que je peut dire c’est que je n’ai pas était déçue par cette histoire qui sent bon le cinéma d’antant. Des films sur la cuisine il y en a eu bons nombres. Des films historiques aussi. Pourtant mélanger les deux et vous obtenez un cocktail assez inattendue en plus d’une riche réflexion sur la gastronomie présentait comme un art à part entière.
La réalisation et le montage semblent beaucoup plus sage que celle d’Illusions Perdues ou Eiffel : mais ce n’est pas grave parce que les acteurs sont tous excellents. Grégory Gradebois surprends dans ce rôle de cuisinier un peu ours mais qui est réellement passionné parce qu’il fait. Face à lui Isabelle Carré est tout aussi géniale et les seconds rôles ne sont pas trop mal. Guillaume de Tonquedec est hilarant dans un rôle cousin de celui de Gallienne dans le remake de Fanfan la Tulipe. La photographie est merveilleuse. En sommes, je vous invite vivement à regarder ce film qui porte bien son nom. Pour moi, une beau pari remporter haut la main, qui j’espère saura séduire le publique.
Mais comment peut-on encore en 2020 trouver des endroits et des paysages aussi rustiques à filmer ? Chapeau à l'accessoiriste pour ce sans faute. On suit avec un plaisir gourmet cette confrontation de deux êtres charnus. Et mention spéciale aux acteurs qui les incarnent. Une réussite incontestable qui vous met le plaisir à la bouche !