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    Tuer n'est pas jouer
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    207 critiques spectateurs

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    70 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Je le dis d’emblée, je ne suis pas très James Bond.
    Je n’ai vu que 4 James Bond au cinéma et suis ressorti à chaque fois peu emballé.
    A la téloche, l’espion 007 n’est donc pas ma priorité. Je peux même m’en passer.
    Puisque j’ai la possibilité de tous les voir, je vais me contraindre à parfaire ma culture 007.
    D’où une naïveté parfois volontaire et sincère.

    C’est là, le 15ème épisode signé John Glen. Son quatrième de suite.
    Je ne l’avais encore jamais vu ! (11 sur 15).

    Timothy Dalton succède à Roger Moore. Avec ce nouveau James Bond, on retrouve l’Aston Martin vue pour la dernière fois avec George Lazenby, si mes souvenirs sont bons.
    Ça nous ne rajeunit pas !
    Le cigare de Roger Moore s’efface pour de nouveau faire place à la cigarette.
    Moneypenny n’est plus Lois Maxwell. Après 25 ans de bons et loyaux service, elle tire sa révérence pour Caroline Bliss.
    Bref, on rajeunit l’effectif, Felix Leiter compris, à l’exception de M (Robert Brown) et de Q, toujours assuré par Desmond Llewelyn. Ce dernier est dans l’action puisqu’il participe à l’évacuation d’un officier russe par voie pipeline !
    Ce n’est pas la première fois qu’il s’émancipe sur le terrain, dans « Octopussy », il péchait pour observer les activités du palais flottant d’Octopussy.

    Par contre, le générique n’annonce rien de nouveau même si on voit explicitement le corps d’une femme nue aux seins et au pubis peints.
    A noter : spoiler: plus tard dans le film, la maîtresse de Pushkin (John Rys-Davies) dévoilera un sein, vu de profile.

    Oui, la franchise s’émancipe toujours aussi chastement, pour mon plus grand plaisir !

    La mise en scène ne fait preuve d’aucune originalité pour nous présenter le nouveau visage de James Bond.
    Quand celui-ci se présente pour la première fois « My name is Bond, James Bond », le débit est rapide.
    Timothy Dalton n’est ni Sean Connery, ni Roger Moore, un humour plus maîtrisé, moins de légèreté dans ses propos, un tantinet plus sérieux et ne badine pas autant que ces prédécesseurs.

    Le méchant de service n’est pas celui que l’on croit et me garderai bien de le nommer.
    Toujours est-il, l’adversaire de James Bond ne souffre pas de mégalomanie psychopathe, obsédé de dominer le monde !
    Le récit nous offre un scénario bien ficelé, assez réaliste, et bien rythmé.

    L’extravagance fait place au spectaculaire comme cette séquence où 007 affronte Necros, le bras droit du méchant de service à l’arrière et à l’extérieur d’un avion militaire cargo. spoiler: Ils se battent sur des sacs d’opium enserrés dans un immense filet qui flotte dans le vide.


    Je sais bien que Bond va s’en sortir mais comment ?
    Depuis le début de la saga, tous les tirs n’atteignent pas l’espion 007, ce qui a pour conséquence, que je ne m’inquiète jamais pour lui. Parfois, c’est risible tant la maladresse des tireurs est grossière.
    Par contre, c’est bien la première fois, avec ce James Bond - Timothy Dalton, où j’ai été captivé par cette cascade spectaculaire. Je me suis surpris à craindre pour sa vie !
    Comme quoi, à travers cette séquence, j’ai oublié à qui j’avais affaire, tellement baigné par l’action.
    D’habitude, je me laisse aller attendant comment le « comment » va s’achever.

    Un James Bond sur fond de Guerre Froide encore et toujours, bien que l’on parle de détente.
    En sous-texte, James Bond, en aidant les Moudjahidines, permet aussi de ridiculiser l’Union soviétique, l’envahisseur de l'Afghanistan.

    Côté James Bond Girls ? Une !
    Maryam d’Abo dans le rôle de Kara Milovy, une violoncelliste. Une Girl qui ne fond pas suite dans les bras de l’agent 007. Il faut dire aussi que ce dernier ne lui bondit pas dessus tout de suite.
    Si Bond s’amuse (ou pas) de ses conquêtes, Kara semble sincèrement éprise de l’agent 007.

    Là où Sean Connery et Roger Moore badinaient au premier regard, Timothy Dalton semble plus sage et plus préoccupé par sa mission.

    Bref : « Tuer n’est pas jouer » paraît s’inscrire dans une ère de modernité en terme de récit, abandonnant toute excentricité, toute outrance ou tout excès ; quant aux cascades, l’excès est au service du spectaculaire, déjà amorcé dans l’épisode précédent « Dangereusement vôtre » me semble-t-il.
    Les cascades des premiers James Bond et surtout avec Roger Moore divertissaient ; comme celles avec Belmondo ou Indiana Jones ; avec Timothy Dalton, on est dans le domaine du spectaculaire.
    Ça n’engage que moi.

    « Tuer n’est pas jouer » s’empare de la seconde place et je garde toujours ma préférence à « Bons Baisers de Russie » !

    A voir en V.O pour Timothy Dalton.
    Cyril Bureau
    Cyril Bureau

    3 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2022
    Quinzième mission pour le célèbre agent secret de sa majesté, James Bond. Au début du film Bond aide un général soviétique à passer le Rideau de Fer pour aller à l’Ouest. Par la suite celui-ci sera enlever par un tueur du KGB. 007 se lance sur sa piste et rencontrera Kara une jeune violoncelliste qui l’emmènera sur les traces d’un trafique d’armes en Afghanistan. Pour cette quinzième aventure James Bond change à nouveau de visage. Après sept films porté par le génial Roger Moore place à Timothy Dalton qui livre une excellente prestation et montre un 007 plus sombre et plus violent que d’habitude. L’histoire du film est très bonne et est menée sans temps mort avec des scènes d’action excellentes. D’abord il y a la superbe séquence pré-générique sur le Rocher de Gibraltar où Bond effectue une mission d’entrainement mais verra qu’il ne s’agit pas que d’une simple mission d’entrainement, ensuite il y a l’enlèvement de Koskov avec des explosions et des fusillades, après l’excellente course poursuite avec l’Aston Martin sur un lac gelé, cette séquence d’action est excellente avec des explosions et fusillades et avec en prime l’Aston Martin truffée de gadgets: missiles, skis, propulseur… après cela il y a quelques bagarres et il y a l’assaut finale avec l’attaque du camps militaire par la résistance afghane: des véhicules qui explosent et des fusillades; après tout ce remue ménage Bond vole l’avion des trafiquants et finira par se battre avec un agent du KGB en plein vol et détruira un pont pour aider ses amis, une séquence spectaculaire. Les acteurs du film sont très bon, Timothy Dalton est le nouveau James Bond, il est très bien dans le rôle et livre un 007 plus réaliste et violent, le méchant du film est le général Koskov joué par le très bon Jeroen Krabbe mais n’est pas le meilleur bad guy de la série, la Bond Girl est très bien, Kara Milovy jouée par Maryam D’Abo mais est oubliable. Le film possède une des moins bonne chansons de la série. Tuer n’est pas Jouer constitue un très bon film avec de l’action, une bonne histoire et de très bon acteurs.
    stallonefan62
    stallonefan62

    240 abonnés 2 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Un bon point positif c'est le renouvellement de l'acteur incarnant James bond !! Je n'ai rien contre Roger Moore, que j'ai toujours trouvé convaincant durant 7 opus mais il était temps de donner un coup de jeune !! La prestation de Thimoty Dalton m'a convaincant , un Bond plus direct, sans état d'âme et auteur de bonnes cascades !! Pour le reste, dommage que le scénario ne m'a guère emballé et il manque cruellement d'un vrai méchant !!
    antoine y.
    antoine y.

    4 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Deux ans après dangeureusement votre qui vit le départ de roger moore, Timothy Dalton débarque dans le role de l'agent 007 et reste celui qui selon moi lui donne sa meilleure intepretation ( bien que les autres furet tous brillants ) et celui qui se rapproche le mieux tant sur le plan physique que psychologique de l'oeuvre des romans originaux. Le contrast avec roger moore est fort, l'humour qui le caracterisait disparait avec dalton pour faire place a une legere plus grande froideur et un plus grand sérieux qui nous rend le personnage plus complexe bien qu'il ne soit pas encore aussi sombre que dans l'opus suivant, tuer n'est pas jouer prepare la transition avec le très sombre" permis de tuer qui viendra deux ans plus tard, Tuer n'est pas jouer reste donc relativement classique a ce niveau. Autre changement notable et non des moindres, l'absence de véritable méchant central et culte ( qui déplaira a beaucoup mais que j'ai personellement aimé ) qui laisse place a un trio d'ennemis aux buts biens différents de nombreux james bond ( oubliez ici le méchant qui veut détruire ou controler le monde ).
    Un james bond parfait qui était peut etre un peu trop en avance sur son temps et qui a marqué une rupture trop brutale avec roger moore, ce qui a pu déplaire a beaucoup a l'époque malheureusement car meme s'il aplutot bien amrché il n'a clairement pas eu le succès qu'il méritait meme s'il a été très fortement réevaluée depuis par les fans pour etre souvent vu comme un des meilleurs opus de la saga.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2021
    Moins mauvais que d'habitude ! L'acteur principal est capable de jouer plusieurs expressions, contrairement à Roger Moore. Ca renoue un peu avec le style initial classieux + gadgets + anticommuniste.

    Ce qui est amusant aujourd'hui est que, tourné en 1987, il présente les moudjahidin comme les gentils face aux méchants russes. Aujourd'hui, sous le nom de "talibans", ils ont mis les anglo-saxons de hors et s'allient aux russes et aux chinois. Le temps passe. :)
    gizmo129
    gizmo129

    75 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Nouveau reboot pour la saga James Bond, exit le vieillissant Roger Moore et place au très bon Timothy Dalton. Tuer n'est pas jouer n'est pas le plus connu des James Bond mais il est pour l'époque l'un des meilleurs épisodes. On assiste en effet à un vrai film d'espionnage compréhensible, pas d'histoire capillotractée, une très belle et unique James Bond Girl, un héros fidèle et pas coureur de jupons, une belle voiture bien équipée et des gadgets expliqués et utiles. L'histoire est intéressante et ancre son récit dans le réel en prenant une place non négligeable dans l'occupation russe en Afghanistan. Timothy Dalton joue très bien et apporte une touche de sérieux qui manquait à la saga, son occupation du rôle sera fugace mais pour un premier film, c'est très bon !
    Kevin dioles
    Kevin dioles

    39 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    TUER N'EST PAS JOUER (1987): James Bond enquêtera sur l'un des cerveaux du KGB, le général Koskov, menacé de mort par son propre camp et passé à l'ouest grâce aux services secrets Britanniques. Cette aventure nous mènera à un trafic d'armes Afgan/Russe/Américain. Le scénario aurait pu être intéressant, mais sera plombé par une réalisation légèrement ennuyeuse. 1987, une année déjà lointaine, de nos jours cette bande-son paraitra lourde et pesante. Un doublage de voix françaises fade, sans relief. La James Bond girl, Karla Milovy, un jeu d'actrice platonique, Bond devra constamment l'encadrer, au risque de s'énerver. Timothy Dalton était-il vraiment le bon choix pour succéder à Roger Moore? Un rictus figé, un charme froid, un interprétation de 007 assez médiocre pour cet épisode. Comme d'habitude on voyagera, malheureusement les décors et les paysages manqueront d'éclats. "Tuer n'est pas jouer", des cascades, des poursuites bien menées, mais rien d'éblouissant.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2021
    Pas mal! L'intrigue est passable. Le scénario est bon autant que la mise en scène. Le casting ça va. La BO est celle d'un James bond.
    Dora M.
    Dora M.

    50 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2021
    James Bond (Timothy Dalton) aide un officier soviétique à quitter la Russie, juste après qu’une violoncelliste (Maryam d’Abo) ait cherché à l’assassiner avant qu’il ne rejoigne Bond. Ce dernier va retrouver la trace de la jeune femme.
    La scène d’introduction, ainsi que la fuite de Russie permettent d’être de suite dans le bain, c’est rythmé et cela annonce le ton du nouveau James Bond. Par contre, ce rythme n’est pas conservé jusqu’à la fin. Le film semble long, en particulier la scène finale en Afghanistan. J’ai trouvé l’intrigue un peu brouillonne, compliquée. Le méchant n’est pas du tout charismatique, encore moins mémorable.
    Le retournement de situation de l’intrigue n’est pas inintéressant et la James Bond girl est pétillante, mais l’ensemble manque de rythme.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 522 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    J'avais lu que l'ère Timothy Dalton n'avait pas fonctionné car le public n'était pas prêt pour un James Bond plus sombre, plus torturé, que ses prédécesseurs. Cette information a suscité mon intérêt dans la mesure où je considère que la meilleure ère des James Bond est celle de Daniel Craig avec son personnage principal éminemment plus complexe et sombre que les précédents.

    Alors oui, le James Bond de Timothy Dalton est plus sombre que celui de Connery ou de Moore. Mais ne vous imaginez pas non plus un James Bond gothique ou dépressif, loin de là.

    A côté de toutes ses interrogations sur le fait de savoir s'il défend le bon camp et ses doutes persistants, le James Bond de Dalton est aussi friand de bons mots et pas avare en cascades qui se finissent par des vannes.

    En cela, il préfigure ce que l'on pourra trouver en bien plus poussé chez le Bond de Pierce Brosnan.

    J'ai donc trouvé que Timothy Dalton incarnait un 007 très intéressant en ce qu'il mélange à la fois des questionnements éthiques et des répliques drôles qui apportent quelques respirations. Un mélange entre sérieux et fun en somme.

    Et les 2ers tiers du film sont top. Action, Politique, Morale, Séduction, tout est dosé au millimètre. Et s'ils s'étaient arrêté là, ça aurait fait un très bon James Bond, avec des scènes marquantes comme
    """
    l'invasion du domaine où les pontes du MI6 et le général russe exfiltré se cachaient
    """
    .

    Malheureusement, le dernier tiers étire bien trop le film dans sa durée. Le rythme en pâtit, on rajoute des scènes inutiles et le tout tourne vite au ridicule avec des scènes d'action très peu réalistes.

    Pour achever le tout, la seule James Bond Girl du film (ce qui est notable puisque c'est assez rare qu'il n'y ait qu'une seule James Bond Girl) qui jusqu'à présent se contentait de sourire et de sortir des phrases d'une banalité affligeante va montrer l'étendue de sa bêtise en créant des situations plus dangereuses les unes que les autres pour ... rien. C'est peut-être l'une des pires James Bond Girls que j'ai vu. On voit le vent dans son regard, c'est dire ...

    C'est dommage car, comme je le disais ci-dessus, ça avait très bien commencé et on avait un potentiel pour faire un très bon James Bond. "Tuer n'est pas jouer" ou l'art de tout gâcher en prolongeant inutilement son film.
    maxime ...
    maxime ...

    199 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2021
    The Living Daylight aves ses airs nettement plus sérieux fait un immense bien à cette franchise ! Oh que oui. Non pas que le passé soit à mettre de coté de manière catégorique, figé mais à titre personnel son ton incessamment goguenard ternissait toute initiative et autres bonnes idées développés. Je valide ce changement de cap, 100 fois !

    On ne va pas dire qu'il y'a la révolution non plus, le film est certes plus axé sur son histoire et embraye avec un certain talent sur des questions Géopolitique et se paye le luxe de s'éclaté question action mais vire encore trop parfois à des certitudes lourdes et franchement malaisante. Maintenant que c'est dit, passons.

    Le long métrage signé John Glen se veut plus corrosif, le combat dans la cuisine entre Necros et l'Agent du Palais est un exemple assez parlant sur les nouvelles intentions de la saga. Toute la distribution s'emploie à être dans cette suite à commencé par un Timothy Dalton qui reprend le costume de 007 et le porte avec un charisme et un flegme absolument génial. Il est un James Bond très convaincant. Jeroen Krabbé est quand à lui un machiavel génial. Il reprend à son compte la distraction humoristique et trouve le juste milieu parfais pour rendre son personnage à la fois détestable mais aussi désopilant. Maryam d'Abo est quand à elle affublé du rôle ingrat de la potiche au bras de l'un ou de l'autre. Pourtant son incursion initiale laissait entrevoir un personnage plus étoffé, ce n'est pas le cas et c'est regrettable.

    Un film d'action qui embrasse sa condition. Il fonce et tiens son tempo, tout ce qu'on lui demande en somme. Un pari réussit. J'ajouterai qu'il s'agit jusqu'ici de l'un des touts meilleurs films de la série 007.
    Flōrens PAB
    Flōrens PAB

    76 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 octobre 2020
    Enfin un James Bond qui court, qui fait des cascades et qui retrouve le côté tueur froid qu'il avait perdu depuis des années. 007 n'affronte pas un mégalomane qui compte détruire le monde mais un traître, fourbes et lâche, c'est pire encore. Pour la première fois il n'y a pas deux mais une seule femme dans le lit de l'espion anglais, et ça fait longtemps qu'il n'avait pas été aussi proche d'elle. Bref, même si le scénario est quelque peu confus, ça bouge enfin et Timothy Dalton se glisse avec aisance dans le costume de James Bond.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 013 abonnés 4 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2020
    Après « Dangereusement vôtre », à plus de 55 ans et sept épisodes à son actif, Roger Moore avait très sagement remisé au placard son pistolet. Le badge de l’agent 007 devait donc revenir à un autre acteur. Sam Neill, Timothy Dalton, Pierce Brosnan et même le français Lambert Wilson auditionnèrent pour le rôle. Pierce Brosnan ne parvenant pas à se libérer suffisamment tôt de son engagement pour la série « Les enquêtes de Remington Steele », c’est Timothy Dalton qui endosse le costume. Âgé de seulement 40 ans, il apportera forcément un coup de jeune au personnage. Afin de ne pas déstabiliser les spectateurs, Albert Broccoli conserve la même équipe et notamment John Glen qui a réalisé les trois derniers épisodes. Le scénario toujours écrit par Richard Maibaum et Michael G.Wilson s’inspire d’une nouvelle écrite en 1962 par Ian Fleming (« The Living Daylights »). Un général soviétique interprété par Jeroen Krabbé, l’acteur fétiche de Paul Verhoeven, décide de passer à l’Ouest. James Bond est chargé d’orchestrer la fuite du transfuge qui en échange remet une liste d’hommes à abattre dressée par son supérieur. Méfiant, il est sur ses gardes. L’intrigue plutôt intéressante est à classer parmi les plus fluides de la saga. Mais ce sont les premiers pas de Timothy Dalton qui requièrent toute l’attention. L’acteur gallois plutôt habitué à évoluer dans un registre dramatique emmène le célèbre espion dans une nouvelle direction qui se démarque en tout point des interprétations de Sean Connery et de Roger Moore. Sous ses traits, l’agent 007 est plutôt taciturne et pratique l’humour du bout de lèvres souvent pincées. Le titre du film est à ce sujet sans équivoque : "Tuer n'est pas jouer". Quant aux fameuses James Bond Girl, le côté romantique inédit qu’apporte Timothy Dalton en réduit le nombre à une unité en la personne de la très gracile Maryam D’Abo. Les cascades comme toujours sont particulièrement réussies et si James Bond semble avoir retrouvé une certaine agilité en comparaison de l’âge canonique de Sean Connery et Roger Moore au moment de leurs dernières prestations, il a passablement perdu de son charisme et de sa désinvolture. La prestation très appliquée (trop ?) de Timothy Dalton le rapproche davantage de celle de Daniel Craig, la brutalité en moins. Mais en cette fin des années 1980, l’heure est encore à une relative légèreté. En dépit d’une prestation appliquée et somme toute honorable, on imagine mal Dalton faire long feu dans la saga. Le box-office déclinant « Permis de tuer » sonnera effectivement le glas de la participation de Timothy Dalton à la saga.
    Ricco92
    Ricco92

    180 abonnés 2 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Bond, James Bond. Depuis sa première aventure cinématographique le plus célèbre des agents secrets n’a jamais changé de nom et de matricule en 1987 mais a connu 3 visages différents sur grand écran (à condition de ne pas compter l’adaptation parodique de Casino Royale). Roger Moore devenant trop vieux, il est temps de lui trouver un quatrième interprète : Timothy Dalton !
    Ne voulant pas réitérer l’erreur faite avec George Lazenby qui collait un peu trop à Sean Connery, EON Production a choisi d’opérer un changement radical d’interprétation du personnage. L’humour farfelu typique de Roger Moore est ainsi mis de côté : le Bond de Dalton sera plus orienté vers l’action à l’image des années 80 marquant l’apogée des stars de films musclés comme Sylvester Stallone, Arnold Schwarzenegger, Chuck Norris et consorts.
    Cependant, le scénario ne choisit pas pour autant de rentrer dans le simplisme. En effet, il oublie les méchants mégalomanes et assez irréalistes que l’on pouvait rencontrer régulièrement dans les œuvres précédentes. Nous sommes ici dans le pur film d’espionnage prenant en compte comme rarement dans la série les relations diplomatiques de l’époque : la thématique des réfugiés du bloc soviétique vers l’Ouest étant au centre du récit. Si la Guerre froide a souvent servi de contexte à la série, elle a rarement été aussi capitale dans un James Bond. spoiler: L’utilisation du terme Smiert spionom (mort aux espions en russe) est en outre une référence directe au SMERSH, organisation de contre-espionnage soviétique réelle qui fut utilisée de manière très romancée par Ian Fleming dans les premières aventures écrites de l’agent secret.

    Ce réalisme se ressent ainsi à travers tout le film. Ainsi, si 007 possède toujours des gadgets impressionnants spoiler: (notamment sur sa nouvelle Aston Martin)
    et se trouve toujours au centre de moments spectaculaires et peu probables spoiler: (la poursuite ski-violoncelle ou la bagarre dans l’avion)
    , les cascades restent malgré tout assez réalistes (dans l’ordre du possible pour un film de ce style) et deviennent donc plus crédibles auprès d’un spectateur plus impliqué.
    De même, l’interprétation de Timothy Dalton reste dans cette optique : il en est fini du détachement que le personnage possédait sous l’air Moore et Bond devient un personnage plus réaliste, encore plus crédibilisé par le talent de comédien shakespearien de son interprète. À ses côtés, Maryam d’Abo compose une James Bond girl tout à fait crédible spoiler: en jeune femme découvrant un nouvel univers (les pays de l’Ouest) et se retrouvant au centre d’une histoire d’espionnage
    . On pourra également noter que, du côté des personnages récurrents de la série, si Robert Brown et Desmond Llewelyn reviennent dans les rôles de M et de Q, Caroline Bliss offre un nouveau visage à Miss Moneypenny mais n’arrive pas véritablement faire oublier Loïs Maxwell qui avait marqué durablement le personnage.
    Malgré ce petit changement un peu décevant mais inévitable (Loïs Maxwell étant désormais âgée de 60 ans), Tuer n’est pas jouer, toujours doté d’un splendide générique de Maurice Binder accompagné par le titre entraînant de a-ha, réussit totalement le renouvellement de ton de la série (dans un style qui sera un peu repris par l’ère Daniel Craig) et offre une des meilleures aventures de l’agent 007.
    youtube champions
    youtube champions

    45 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Tuer n'est pas jouer ou The Living Daylights (titre incompréhensible en français) est le film qui introduit Thimoty Dalton en James Bond. Cette fois ci, James doit faire face a un trafiquant d'armes et aux Russes. Cette fois ci, pas de gadgets a gogo ou de cascades improbable, mais un scénario pur espionnage thriller. Un scénario d'ailleurs tellement compliqué et tarabiscoté (d'ailleurs quasiment impossible a résumer) que l'on s'y perd. En effet, il a beau commencer comme une histoire d'espionnage (d'ailleurs repris de la nouvelle éponyme), a la fin on se retrouve en guerre d'Afghanistan. Il aurait aussi gagné à être plus court car certains moments sont ennuyeux. Malgré ces défauts, le fait que le scénario soit dépourvu de méchants diaboliques et de plans pour détruire le monde nous apporte quelque chose de nouveau et étonnamment jamais encore utilisé dans un James Bond. Le côté guerre froide marche très bien. Hélas le film se perd un peu et s'éloigne beaucoup du pitch de base pour retomber dans un film Bond classique avec des scènes d'actions et un final ridicule contre le méchant. La scène d'introduction est bien réussi et bien pensé. La présentation de Thimoty Dalton est réussi et montre que ce James Bond sera bien plus physique qu'avant. Pour les acteurs, Thimoty Dalton est plutôt charmeur et joue un James Bond assez sympathique. Kara Milovy est un personnage développé même si elle a certains aspects communs des autres James Bond Girl (demoiselle en détresse...). Les méchants quant à eux sont moins bien réussi. Brad Whitaker est ridicule et tout sauf effrayant et Koskov est moyen. Heureusement, leur homme de main est tout comme il faut, froid et impitoyable. Les scènes d'actions cette fois assez peu présentes sont tout de même réussis et impressionnante. Le dernier thème de John Barry pour un James Bond est mémorable et la musique de a -ha est un bonheur. Malgré ces idées de retourner aux origines, la guerre froide, le film se perd et au final, nous obtenons un James Bond regardable sans être exceptionnel.
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