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    Zombi Child
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    76 critiques spectateurs

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    Artriste
    Artriste

    85 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2024
    Film fantastique et dramatique, écrit et réalisé par Bertrand Bonello, Zombi Child est une véritable déception tant le long-métrage était prometteur sur le papier mais que le résultat n'est pas à la hauteur dans les faits. L'histoire débute en Haïti en 1962 où un homme meurt, puis revient à la vie, et se retrouve envoyé de force à travailler dans les plantations de cannes à sucre. Plus d'un demi-siècle plus tard, Mélissa, une adolescente haïtienne du prestigieux pensionnat de la Légion d'honneur à Saint-Denis, raconte à ses camarades de classe le secret de sa famille. Mais cette révélation va provoquer chez Fanny, une des élèves, des sentiments imprévisibles. Ce scénario, inspiré de l'existence de Clairvius Narcisse, un haïtien drogué qui aurait vagabondé en tant que zombie et esclave après avoir été déclaré mort, n'est hélas pas très prenant à visionner pendant toute sa durée d'un peu plus d'une heure et demie. Si les premières minutes s'avèrent intrigantes, on se rend vite compte que l'attente ne sera pas comblée. Et en effet, plus les minutes défilent et plus l'intérêt disparaît tant il ne se passe rien. Résultat, on s'ennuie ferme devant cette intrigue mal menée, ne permettant pas de se sentir impliqué dans le récit. Il ne se passe vraiment pas grand-chose et cela se ressent fortement à travers des scènes insipides tirant en longueur. Il faut malheureusement attendre les dix dernières minutes pour qu'enfin un évènement captivant se produise, mais même lui accouche d'une souris. Le problème principal provient sûrement en partie de la structure même de la narration, puisque celle-ci nous fait suivre en parallèle les séquences en Haïti et celles en France, sans qu'on ne comprenne vraiment le lien entre elles tant les deux milieux n'ont rien en commun. Mais même sans cela, difficile de s'attacher aux personnages qui portent l'ensemble. Ceux-ci sont tout de même bien interprétés par une distribution comportant entre autre Wislanda Louimat, Louise Labèque, Sayyid El Alami, Saadia Bentaïeb, Mathilde Riu, Mackenson Bijou, Ninon François ou encore Adilé David. Hélas, tous ces rôles ne procurent pas vraiment d'émotions. La faute à des personnalités peu développées malgré quelques légères tentatives, mais également à cause de dialogues assez pauvres ne permettant pas de toucher l'âme en dépit de son sujet traitant de culture vaudou, d'esprit et de sorcellerie. Sur la forme, la réalisation du cinéaste français est assez simpliste. Cependant, sa mise en scène bénéficie d'une belle photographie naturelle et lumineuse à la faveur de ses environnements. Deux cadres de vie totalement opposés entre la nature sauvage verdoyante de l'ile et l'aspect urbain et civilisé à outrance de la banlieue parisienne. Malheureusement, ce visuel attirant n'offre que très peu de plans vraiment marquants pour la rétine. Il est tout de même accompagné par une b.o. signée par Bertrand Bonello lui-même, dont les compositions se mêlent bien avec le propos et confèrent une atmosphère, sans pour autant donner plus d'impact aux images. En même temps cela est difficile tant l'action est aux abonnés absents. Cette zombification exotique s'achève sur une fin correcte, venant mettre un terme à Zombi Child, qui, en conclusion, est une œuvre atypique ayant le mérite de proposer une expérience à part, même si celle-ci n'est pas au niveau des attentes.
    maxime ...
    maxime ...

    200 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2023
    J'aime beaucoup Bertrand Bonello, c'est d'ailleurs très souvent avec curiosité et surprise que j'accueille la découverte de ces films, mêmes si, parfois j'ai pu m'y heurter. Zombi Child, signe, il en va de soi, une concordance avec le cinéma dans son ensemble de ce même réalisateur porté sur la colère, sur un sentiment qui retourne la table, dans le bruit et la fureur, qui cote à cote se toisent, s'observent et entre, de manière toujours particulière, en collision !

    Ici, le film démarre par une recette que l'on découvre, apprend à voir ses tourments, dans un anti-silence. Le mimétisme de la composition laisse place un chancèlement dans le pas, par une démarche qui se saccade avant l'inéluctable perdition qui entraine cris et chants, un rituel qui en succède à un autre. Bertrand Bonello va vite, il combine le dépaysement, capte sa superbe et fructifiera par la suite des retours vers ce Haïti de 1962, une quasi divergence avec la lumière de cette salle de classe qui n'a plus rien de comparable, à première vue seulement.

    La pièce blanche, aux visages blancs, canalise pour autant un discours qui, à bien des égards regorge aussi d'un mythe, comme une correspondance par les mots d'un professeur qui théorise par l'explication à son auditoire - au sens large - le résidu de ce sentiment qui chahute, collectivement, par une révolte, comme il en est fait ici mention. On reviens à une prise de vue plus ordinaire, du moins, familière, de par cette approche, néanmoins la marge est de suite rechercher.

    Le mouvement, l'observation, le soin du programme certifie d'installé le cadre, d'y placer des idées, connues ou non, à dessein dans faire resurgir, une fois les bascules, les transitions faites, répondre et superposer un calme sur une lutte. Bonello, cherche constamment l'étincelle, il aime d'ailleurs faire référence à son élite ( il y excelle ! ) au travers de l'héritage, des convenances, de cette rébellion bourgeoise face aux verrous de la posture et de la ligne qui se trace il retoque la certitude, puise et creuse le vertige de l'instant ( Bresson me viens momentanément ici et maintenant ) pour en sillonner son étendu, là devant nos yeux. La technique, parallèlement joint à entretenir le flou, de la beauté de l'intrigue, à la mise en relief des moyens, somme toute de la même obstination à contempler sa joliesse. Il veut, en cela, au travers de ses films, nous faire encore buter, comprendre et assimiler, s'arrêter et puis poursuivre ...

    L'occupation de l'espace est une autre constante dans le cinéma de ce réalisateur - compositeur. Des lieux bondé du jour, à sa " privatisation " la nuit, le désir, l'envie souvent stimulé par l'ennui, une bizarrerie autre, parfois fantasque disons-le, porte au nue une poésie, y compris dans l'acte de politique, de connaissance, partage, comme d'abandon de toute ses motions, une fièvre froide, j'irai jusqu'à dire une tête froide, mais un sang chaud, bouillant, à profusion ! L'alliage hybride fascine par la déroute de ses chemins tracés, comme une fuite face à la soumission / résignation de l'édifice par une cavale romantique, une connivence bonne ou non, encore une fois, qui n'a d'illustre qu'une inconnue comme sortie. C'est là ou particulièrement Zombi Child devient selon moi génial. Par le biais du miroir, Haïti et la France coopte par le jeu de fusion, interroge et livre une bataille sur l'introspective et raconte des vies, des morts, sans hauteur particulière, ou plutôt, cette dernière gesticule selon point de vue. Des cols blancs immaculés de l'institut de cette bande de filles, aux retours vers le camp d'exploitations des zombis, on retrouve le même besoin de vouloir justifier, de combattre, mais surtout comme le dit Mélissa lorsqu'elle évoque son grand-père, faire autrement si possible ...

    Zombi Child, est de ses films un peu difficile parfois, son étrangeté, sa détermination acté faisant acte de foi et de contrition devant sa propre présence titille des habitudes de spectateurs standardisés. La manivelle est activé et regorge de subtilité, il suffit de regarder ces actrices, qui viennent toutes, quelles que soit leurs temps de présences à l'écran, demeurées merveilleusement à définir des portraits fantasmagoriques et à la fois enivrante mais également d'une réalité plus précise, l'une et l'autre de ces visions sont superbes. Ces jeunes filles, dans le phrasé comme dans le geste fuse, tranche, pèse avec le poids opportun, magnifiquement !

    J'insiste maintenant sur les yeux qui pleurent, sur ses deux orifices dessinées par un contour blanc qui rappel la femme qui rit de L'Apollonide. La différence, qui intervient par le drame vécu, ici par la zombification, est admirable autant que contestable. Peu importe, pour moi sa seconde constations, car je n'y ai vu que le braise de sa signification. La genèse du parcours est une douceur malgré la violence, surtout si l'on subit, comme moi j'avoue l'expérience de spoiler: l'apparition du Barron avec autant d'intensité et un peu de trouille ! J'en souris à écrire ces quelques lignes là-dessus, mais oui la conjugaison de vie et de mort manifesté dans cet instant m'a perturbé et attristé. Sans doutes, encore plus les heures passées ce visionnage ...
    Acceptons l'inattendu You'll Never Walk Alone avec manganisme et réconfort, de surcroit comme fin des peines. Avec un sourire, comme retrouvailles !
    Fabien S.
    Fabien S.

    465 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Un très bon film français dramatique se passant dans les plantations d'Haïti en outre-mer avec une histoire véridique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    même si ce film possède quelques qualités au niveau de la réalisation, le reste est franchement nul : aucune d'histoire, jeu d'acteur digne d'une sitcom, film très soporifique, à conseiller uniquement pour ceux qui ont du mal à trouver le sommeil le soir.
    Thomas B
    Thomas B

    200 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 août 2021
    Rien a voir avec les films de zombies que l'on a l'habitude de voir, Zombi Child, qui se déroule à la fois à Haïti en 1962 et à Paris de nos jours, ne m'aura pas forcément captiver au niveau de son histoire qui devient vite incompréhensible Reste que l'ensemble n'est pas non plus désagréable à suivre grâce à une interprétation de qualité et à une ambiance qui est par moment mystérieuse.
    islander29
    islander29

    770 abonnés 2 279 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2021
    tout n'est pas clair dans le scénario, les liens entre Haïti et Saint Denis sont opaques.....Je retiens les scènes de classe avec les professeurs, les souvenirs de l'esclave de Haïti, qui font vibrer par l'atmosphère de Vaudou et d'étrangeté....Le reste du film entre les élèves entre elles, est peu convaincant, ( la sauce ne prend pas à cette sororité adolescente)...ça se laisse voir, mais je crois que j'oublierai le film assez vite...La réalisation aurait du être plus rigoureuse dans les émotions des jeunes filles, pas toujours claires....A vous de voir
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Bertrand Bonello, c'est avant tout une mise en scène soignée en toutes circonstances, une photographie délicatement choisie (ici le brillant Yves Cape), une partition musicale captivante. Mais Bertrand Bonello, c'est aussi, des parties pris scénaristiques forts, à vouloir raconter la grande histoire par la petite histoire. Son Zombi Child à l'air comme çà d'être fait par une économie de moyen. Le choix de ses actrices débutantes, ou quasiment, est intéressant, mais donne une impression étrange de premier film. Vous savez ce fameux premier film, estampillé film d'auteur français, qui est modeste et bancal ? Sauf que le cinéaste est à son huitième long métrage. Etrange sensation. Bref. J'ai encore véritablement un problème de croyance en l'histoire, et ce personnage qui revient à la vie. Je dis encore car ce même problème de croyance était présent dans son précédent long, Nocturama. Je pense que tout vient de sa volonté d'esthétiser, plus que de raconter une histoire. Il possède donc un point de vu original, mais déroutant. Et il est loin, très loin, de sa pépite Saint Laurent.
    math51
    math51

    6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    Malheureusement le synopsis Allociné résume à lui tout seul 1H35 de film. Il ne se passe pas grand chose. Ha si, peut-être les 10 dernières minutes mais on ne comprend toujours pas ou veut en venir ce film.
    Ce qu'il en reste d'intéressant c'est cette culture Haïtienne qu'on peut apercevoir, cette connexion entre mort et vivant mais difficilement acceptable dans notre monde occidental. Les Zombis existent réellement à Haïti mais pas comme nous les connaissons, ne vous attendez pas à voir des morts vivants voulant dévorer les humains.
    Mais tout cela est très mal retranscrit dans ce film sans particulière saveur, la musique est mauvaise, le rythme est lent, le scenario incompréhensible et un final fantastique limite pathétique. Il ne reste que les acteurs qui y sont bons, des belles images d'Haïti et certaines scènes au pensionnats.
    Passez votre chemin, le film est très bien résumé sur le synopsis.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2020
    Douchons ici les espoirs des amateurs de cadavres ambulants qui gémissent et mangent de la chair fraîche : la zombification dont il est question ici n’a rien à voir avec l’apocalypse selon Saint Romero et tout avec cette pratique vaudou en usage à Haïti qui permet de réduire les individus à la servitude : d’un côté, le destin de Clairvius Narcisse, rare cas de zombifié qui échappa à sa condition et permit que son histoire puisse être documentée ; de l’autre, les émois spleeniques et affectés d’adolescentes dans le pensionnat élitiste de l’école de la Légion d’Honneur. Les deux trames finissent par se rejoindre mais cela n’a guère d’importance, pas plus que les quelques rares éléments ouvertement fantastiques que Bonello injecte dans son script. Outre qu’il ouvre une fenêtre sur une culture à laquelle le cinéma ne s’intéresse que rarement, le croisement de ces deux récits reliés par un fil narratif ténu se veut implicitement métaphorique: à travers l’évocation de pratiques “magiques” déshumanisantes qui ôtent tout libre-arbitre à leurs victimes, réduites à l’état de corps taillables et corvéables à merci, c’est la mémoire de l’esclavage dans la France républicaine qui est questionné, comme le cours magistral en ouverture le suggère...et peut-être aussi une autre forme de zombification en cours dans les sociétés repues et atomisées d’Europe, dont chaque individu se perçoit comme un univers fermé dont les moindres frémissements méritent toute l’attention disponible. Les liens établis resteront sans doute trop nébuleux pour nombre de spectateurs d’autant plus qu’après deux productions plus ambitieuses, Bonello a souhaité renouer avec une certaine rigueur intellectuelle et un approche stricte et dépouillée qui se coupe consciemment du grand-public. Disons qu’en matière d’approche sociologique du phénomène à la base d’une des entités centrales du cinéma des genre des années 2000, quitte à mêler l’épouvante et le didactique (dans des proportions très différentes, d’ailleurs!), j’en resterai tout de même au très bon et injustement méconnu ‘The serpent and the rainbow’ de Wes Craven.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mars 2020
    Je vais être obligé de me mettre du côté de la majorité car ce film n’est vraiment pas terrible. J’avais un petit espoir que ce soit un drame incompris, mais il est juste ennuyant. Pourtant, la thématique est intéressante. Nous faire explorer la culture haïtienne et plus particulièrement ce qui entoure au zombie. On notera d’ailleurs que cela paraît assez bien documenté. il n'y a pas mal de détail et on est loin des clichés que colporte le cinéma américain. Le problème de ce film est qu’il se disperse beaucoup trop. On aura deux récits en parallèle. D’un côté l’un en 1962 se déroulant en Haïti, et de l’autre le principal en 2019 avec Mélissa. Cet axe n’est pas des plus passionnants avec une histoire d’adolescente banale. Les actrices surjouent un peu et ne laissent pas une bonne impression. L’enchaînement entre les deux n’est pas du tout fluide. Au final, même si elle explique bien les choses, le rythme de la partie Haïtienne est tellement en décalage avec celui de la principale, que cela va créer des cassures. De plus, ce n’est pas du tout intuitif et il faut avoir la patience d’attendre les cinq dernières minutes pour avoir les explications. Cela empêche de rentrer dedans. Surtout quand on voit que le final part totalement en vrille. Ça ne va pas du tout avec ce qu’on a vu avant. Il y a un manque de cohérence de style. Au final, on a l’impression d’avoir attendu longtemps pour pas grand-chose.
    leotain
    leotain

    5 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2020
    C'est un grand non pour moi. Et pourtant, j'avais envie de le voir mais la direction d'acteur est terrible, il n'y a aucun alchimie entre les filles et le rythme est bien trop lent. Dommage.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 828 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2020
    J'adore Bonello, mais là je suis un peu dubitatif. Disons que le sujet me parle beaucoup, les histoires de zombis en Haïti, non seulement ça me rappelle le film de Tourneur, mais étant donné qu'il y a beaucoup d'haïtiens en Guyane, j'en entends aussi beaucoup parler.

    Mais là, je ne suis pas certain que le mélange prenne totalement. D'un côté je trouve l'esthétique des scènes en Haïti, filmées avec une nuit américaine, assez laides visuellement. Alors que clairement d'habitude Bonello sait faire de belles images (et il y en a ailleurs dans le film). Ce qui rend ces scènes pas forcément très palpitantes à regarder, surtout qu'il ne se passe pas grand chose.

    Et en face on a une partie à Paris de nos jours avec des gamines issues d'une jeunesse dorée. J'ai largement préféré cette partie, dans ce grand pensionnat où tout pue la bourgeoisie et où cette jeunesse tente de s'échapper comme elle le peut. J'ai donc découvert Damso avec ce film. J'aime beaucoup les scènes musicales car comme toujours Bonello sait les sublimer. Et donc voir ces filles chanter du Damso, bien que ça ne soit pas issu d'un genre musical que j'affectionne, ben ça a son petit effet.

    De manière générale cette partie est assez inquiétante, entre la musique qui s’immisce dans les scènes de la vie quotidiennes, notamment une séquence filmée au ralenti où toutes les filles sont à la toilette et où les sèche-cheveux ressemblent à des serpents. L'ambiance est vraiment réussie. Il y a un côté malsain vraiment bien senti.

    Et malheureusement à côté de ça on a des séquences beaucoup plus bordéliques, qui rendent vraiment moins bien, notamment sur la fin avec le rituel vaudou, où clairement ce n'est pas un problème de scénario, j'aime l'idée, mais juste ça semble manquer de moyens, ça fait un peu artificiel et un peu ridicule de voir cette femme se dandiner sur le sol, alors que nous, étrangers à cette culture, on ne comprend pas tout ce qui se trame.

    Ce qui fait que je suis partagé, j'aurais aimé adorer, il y a des passages qui sont excellents et d'autres beaucoup moins. Comme si mélanger les temporalités, les tonalités n'arrivait pas à faire un tout cohérent une fois le montage terminé et j'en sors donc assez mitigé.

    Après je dirais néanmoins que ça vaut le coup d’œil pour voir des gamines embourgeoisées à mort chanter des insanités la nuit en cercle... même si ce Zombi Child ne marquera la filmographie de Bonello.

    En tous cas j'apprécie la démarche de vouloir revenir au Zombi originel, celui du vaudou, beaucoup plus mystérieux et inquiétant, entouré d'une certaine aura ésotérique que j'aime beaucoup, plutôt que de faire une nouvelle variation autour du Zombie façon Roméro.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Un film médaillé chevalier de la légion d'honneur sur les zombies haïtiens pendant 1h40, c'est à mourir d'ennui, on ne comprend pas ce que son propos veut en venir, un scénario d'une telle modestie.
    Une intrigue bénéficiant d'or argentée massif innée acquise en quantité importante dans cette école de prestige devenue totalement inintéressante, une réalisation brouette dont l'irrationalité est insaisissable,

    D'après le folklore vaudou d'Haïti, ils existent vraiment, je n'en doute pas du sujet d'instruction culturelle, sur l'île qui fut colonisé par les français, suivis par d'autres chronologies connues, l'engagement sera farouchement partisan.
    Les revenants morts-vivants corps livides ensorcelés mangeurs crus, la mise en scène se fatigue énormément, épuisée à dormir debout, il est temps de se reposer de toute cette discussion soporifique.

    On en reparlera au lendemain lever du jour clôturant la soirée nocturne, par l'aube envoûtée dans The Walking Dead et chez le professeur Romero, grand maître spirituel des marionnettistes du cinéma à expérimenter sur les pantins.
    Pleins de zombies férocement intelligents qui courent les rues à rentrer dans la danse hypnotique magie noire, à bien regarder pour le fun.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    76 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Dans ce film à la fois ambitieux, modeste et quelque peu étrange, Bertrand Bonello rapproche deux univers qui n’ont a priori rien à voir : celui du Haïti des années 60, avec son glaçant phénomène de « zombification » – combinant vaudou, drogue et esclavage – et celui d’une prestigieuse école pour jeunes filles, aujourd’hui en région parisienne. Nouvellement arrivée, la mystérieuse Mélissa, d’origine haïtienne, va faire le pont entre ces deux époques. Magnifiquement mis en lumière, superbement réalisé par un cinéaste qui déroule ici ses obsessions – la logique de groupe, la jeunesse actuelle, l’uniformité et la subversion – Zombi child est un long-métrage un brin abscons dans sa construction mais qui offre de fascinantes séquences sur les rituels sociaux à travers les époques et les pays, illustrant la constance de certaines logiques à travers les âges. Si Zombi child n’est pas son film majeur, il conforte Bonello dans son statut de cinéaste français parmi les plus intéressants.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    La gêne, l'angoisse. L'histoire d'un groupe de filles qui recrute une autre fille pour après chanter sur du Damso (oui, du Damso). Bon alors y'a aussi une histoire de zombi haïtiens, bof.
    Le cinéma français dans ce qu'il sait faire mieux : s'enfoncer dans les profondeurs du ridicule, avec la bénédiction de la presse.
    Pour faire du cinéma, filmer des jeunes filles avec des plans stylés et de la musique électronique ça peut-être un début mais il faut des idées sinon on obtient Zombi Child. Nulissime.
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