Derniers Avis : Deux Moi - Page 15

C’est une très belle histoire des solitudes modernes dans une mégapole. Comme pour un film policier, on pense, en voyant certains « indices », que les deux personnages principaux vont enfin faire connaissance et puis cette rencontre est repoussée. spoiler: D’ailleurs, même si c’est le principe du film que de voir ces deux histoires parallèles, on est frustré de ne pas voir davantage l’histoire de ce nouveau couple.
Le film a un peu de mal à démarrer mais après, on est vraiment pris dans l’histoire des personnages, leur situation professionnelle est très bien rendue et Paris, comme d’habitude chez Klapisch, est très bien filmé. L’ensemble du casting est formidable : François Berléand et Simon Abkarian en premier lieu mais aussi les dames Camille Cottin, Ana Girardot, Eye Haïdara et la centenaire Renée Le Calm pour son dernier rôle. Et quelle année 2019 pour François Civil : que du très bon de « Mon Inconnue » à « Le Chant du Loup » en passant par « Deux Moi », tous les 3 pour l’instant dans mon Top 10 de l’année ! Autant je ne pense pas que le film créera des vocations de travailleur dans les entrepôts ou les call centers d’Amazon, autant le métier de psychothérapeute est vu sous un angle très vendeur.

Fan de l'acteur principal ce film est merveilleux
Il laisse à penser que parfois la vie réserve des surprises mais qu'il ne faut pas hésiter à comprendre ce qui va mal pour s'en sortir
Belle analyse
Camille Cottin est divine aussi
A voir à voir à voir

C’est l’histoire, en parallèle, de 2 trentenaires célibataires, Rémy Pelletier (François CIVIL) et Mélanie Brunet (Ana GIRARDOT) qui vivent à Paris, dans le XVIIIe arrondissement, dans 2 immeubles contigus, au même étage et dominant la gare du Nord. Tout en nuances et constitué de scènes courtes avec peu de mouvements de caméra, le film procède par petites touches et traite avec finesse et justesse de la solitude, de la séparation, du deuil et de la reconstruction (croire en soi et accepter le droit d’être heureux). Le titre fait référence aux conseils d’un psychologue, « il faut deux moi pour être nous »). Sans oublier l’aspect futile et vain des réseaux sociaux, notamment pour se faire des ami(e)s et plus, si affinités. Tous les personnages jouent juste, y compris les seconds rôles : les psychologues (François BERLEAND et Camille COTTIN) mais aussi Pierre NINEY, ancien camarade de collège de Rémy ou l’épicier du quartier (Simon ABKARIAN), plein de charisme et d’empathie pour ses clients. Malgré des thèmes déjà traités au cinéma, Cédric KLAPISCH réussit à imprimer sa touche (comme Ernst Lubitsch !) dans un scénario non convenu, avec quelques clins d’œil à ses films précédents [« Chacun cherche son chat » (1996) avec la disparition d’un chaton blanc et l’apparition de Renée LE CALM, centenaire, décédée quelques semaines avant la sortie du film].

Petit film sympathique. Histoire qui tourne en rond ou on sait pas où cela nous mène mais à voir quand même.

On s'ennuie beaucoup en regardant ce film. On n'est pas du tout pris par l'histoire....
On ne croit pas aux personnages.
Je n'ai pas aimé du tout.

Trop lent à mon goût
on pouvait espérer ressentir encore plus leurs solitudes mal vécues et les voir se lancer dans des rencontres sans lendemain testant tout ce qui existe maintenant pour tromper cette solitude en vous faisant rêver à la belle aventure AMOUR toujours

Je venais de revoir "casse tête chinois" que j'aime beaucoup, où ca parle beaucoup, c'est très actif, joyeux , positif ...etc. Et là on est plutôt à l'opposé donc il faut mieux ne pas s'attendre à voir la suite de la trilogie. Deux personnage qui cherche ce qui ne va pas dans leur vie, qui font un bout de chemin ensemble, mais sans le savoir, et qui vont finir par se croiser ? Allez le voir pour savoir.

Beau film sur les bienfaits de la psychothérapie. On suit en parallèle deux vies auxquelles on s'attache qui se croise sans se voir. Elles prennent un même chemin de travail sur soi avec l'aide de psychologues très humains mais chacune pour des raisons différentes. Quelques moment de rires, quelques moments d’émotions et un petit suspens dans l'espoir que ces deux personnes se rencontre. Un tranche de vie sympa à voir

C'est plutôt mou, morne, pour le coup on saisit tout à fait la déprime des deux personnages principaux et c'est un peu trop facile ! J'ai déjà vu ces deux acteurs beaucoup plus inspirés.
Une seule scène m'a parue vraiment touchante, c'est celle de la musique dans la salle de bain. Mais les plans montés en parallèle sont si nombreux qu'on ne croit plus en la magie d'une rencontre...

Juste sublime. Tout pour plaire: amour, suspense, émotion, humour. A voir sans aucune hésitation. Un bijou.

Film dont l'histoire est sympathique mais un peu long et peu de rythme. Dommage . Point positif les acteurs .

Très bon film !!
Une histoire plutôt d actualité
Se dire que l’amour est souvent à portée de main, c est vrai !
Encore un film de Klapisch qui nous emmène dans son univers entre romantisme et urbanité

Klapisch fait du Klapisch mais ça sonne plutôt bien. Portrait assez juste de la jeunesse. On sourit souvent.

La vie de grande ville, sans relief, de ses 2 jeunes gens est parfaitement rendue. On y ressent tout l'anonymat et la répétitivité des jours.... C'est un plaisir de voir les 2 personnages sortir de leur "dépression" sous les yeux du spectateur. Bien joué et bien filmé; les prises de vues de la gare, avec son mouvement incessant , traduisent bien le climat du film.

Depuis "Le péril jeune", son premier long-métrage sorti en 1994, Cédric Klapisch ne cesse d'observer la jeunesse de notre temps qui bien sûr évolue avec les années et dont le comportement est fonction d'un environnement socio-culturel qui ne cesse de subir de profondes mutations. Dans son dernier film, il aborde la question de l'immense solitude de nombreux jeunes dont la seule illusion de "partage" est fournie par les réseaux sociaux. Rémy et Mélanie habitent à Paris dans le 18ème arrondissement ; ils sont voisins mais ne se connaissent pas, tous deux disposent d'un balcon au sommet d'un immeuble d'où ils peuvent observer le trafic permanent des trains qui défilent sous leurs fenêtres. Rien de très emballant. Rémy travaille dans une multinationale où il exerce la profession de conseiller clientèle, tandis que Mélanie est chercheuse en immunologie dans un laboratoire. Tous deux traînent un mal de vivre qui les amène à consulter un psy, Rémy souffrant d'insomnie chronique et Mélanie se remettant avec peine d'une rupture sentimentale et cultivant une image négative d'elle-même. Mais Cédric Klapisch est un optimiste, un vrai de vrai, et ce qui devait se produire se produira, mais seulement au bout de près de deux heures. Il y a du Lelouch chez ce cinéaste : même optimisme, même goût pour les scénarios simplistes et bien sûr même amour du cinéma. La réflexion n'a rien de très original, même si l'optimisme par les temps qui courent n'est pas monnaie courante. Le portrait que nous trace le cinéaste d'une jeunesse hyperconnectée qui vit dans un environnement où le monde virtuel l'emporte trop souvent sur le monde réel est certes pertinent mais toujours soumis à une extrême simplification, voire à une vision caricaturale. Il n'empêche que le film est agréable à voir, que l'image y est toujours soignée et surtout que la distribution y est remarquable : François Civil et Ana Girardot confirment leurs talents de jeunes acteurs, tandis que les rôles secondaires sont extrêmement soignés (François Berléand et Camille Cottin en psys, tout particulièrement). Si donc vous avez des idées noires, si vous manquez de confiance en vous, faites donc un tour au cinéma pour y découvrir les vies parallèles de Rémy et Mélanie qui finiront paradoxalement par se rejoindre.