Derniers Avis : Deux Moi - Page 22

Même s'il y a quelques facilités comme dans tous ses films - l'épicier au grand coeur joué par Simon Abkarian, le petit chaton, un procès facile des réseaux sociaux...- ça sonne juste, sincère, on a du plaisir à regarder tous ces comédiens et c'est très touchant - en tout cas moi ça m'a beaucoup touché. Bravo.

Klapisch est toujours aussi lucide , Ana Girardot toujours aussi craquante ... Berleand est quant à lui toujours égal à lui même , c'est à dire excellent dans son rôle de psy en passe de partir à la retraite ...

Très bonne comédie, du vrai Klapisch comme j'aime. Je ne rate jamais aucun film de ce réalisateur et là c'est un chef d’œuvre qui m'a fait pensé à "chacun cherche son chat", très bien filmé dans Paris, les 2 acteurs principaux sont excellents ainsi que les second rôles, de la tendresse, un peu d'humour, bref on ne s'ennuie pas une seconde et on emmené dans cette histoire et avons envie de savoir la fin qui est très positive.

Nul, creux, bourré de longueurs et sans intérêt. Avec, cerise sur le gateau, Paris sous ses mauvais jours : triste, maussade et austère. Passez votre chemin

Un bon film français montrant avec finesse les névroses et les paradoxes de la vie modernes pour des jeunes actifs travaillant dans les grands centres urbains.

Deux jeunes trentenaires au rythme boulot, métro, dodo vivent à proximité immédiate se croisent et se recroisent mais ne se "rencontrent" jamais. Les occasions multiples relancent l'espoir du spectateur que la rencontre se produise et maintiennent le suspens. Des manifestations somatiques les amènent à "voir quelqu'un". Chaque évènement reste "parallèle". spoiler: Un incendie dans la rue, fait sauter le verrou qui bloquait la psychothérapie et enfin côté boulot et vie perso
la vie reprend le dessus.
La vraie problématique que pose ce film c'est que notre société déculturée qui a anéanti les rituels qui donnaient au psychisme les moyens de gérer les tragédies de la vie, laisse les individus désarmés et détruits intérieurement, contrairement à la libération que devait apporter ce rejet de notre culture.

Un bon Klapish, parisien, qui vaut beaucoup pour la qualité de ses acteurs.
Une bienveillance et des caractères marqués, j’ai adoré les 2 psychanalystes joués par François Berleand et Camille Cottin.
L’histoire est prévisible mais c’est tendre et les portraits des 2 trentenaires parisiens et du monde qui les entoure est chaleureux.
Un bon moment qui vous met le sourire aux lèvres.

Convenu, mièvre, prévisible, lent, sans saveur, les qualificatifs ne manquent pour ce que je considère comme le plus mauvais Klapisch. François Civil joue toujours de la même manière sous ses airs de chien battu et toujours surpris. Autant, cela fonctionnait dans "ce qui nous lie", autant là il en devient presque agaçant. Anna Girardot s'en sort mieux mais son personnage est tellement cliché qu'on en oublie l'actrice et la performance. 1H50 à attendre qu'il se passe quelque chose pour une fin écrite d'avance avec en toile de fond, l'étude d'une psychothérapie faite par 2 personnes, leur problème, leur angoisset que le destin va réunir. Seulement ça s'appelle juste les épreuves de la vie. Juste un film....

Enfin ce thème est abordé et d'une manière très positive.
Les acteurs sont brillants.
Bravo Monsieur Cédric Klapish

Une excellente surprise...

Cédric Klapisch semble pour moi se bonifier avec le temps, il est un fin observateur de la société et son film nous en montre les dégats (solitude, syndrôme dépressionnaire des personnages) ainsi que les beaux aspects de l'humain...

Ce film a quelque chose de générationnel, puisqu'il montre le quotidien de jeunes trentenaires finalement isolés dans leur vie affective et sociale au sein d'une grande ville...

Beaucoup de sujets sont abordés délicatement (psychanalyse, applications pour smartphone, secrets familiaux...) de manière secondaire, au service d'une histoire parallèle de 2 personnages dans Paris mais construit très intelligemment. .

Les plans sont souvent magnifiques, une réalisation parfaitement maîtrisée, et la musique offre un écrin superbe et plutôt moderne.

On entre peu à peu dans le film, qui se densifie et passionne sur la durée, sans être jamais dénué de petites notes d'humour d'ailleurs.

Les acteurs principaux (François Civil et Ana Girardot) que le réalisateur affectionne depuis Ce Qui Nous Lie (déjà très bon) ont une belle et tendre partition.
Mentions spéciales aux excellents seconds rôles aussi que l'on prend plaisir à voir apparaître à l'écran.

Merci aussi à celui qui tient l'épicerie... Simon Abkarian est juste parfait dans ce rôle !!

Un film légèrement caricatural mais qui fait du bien, dans un Paris où les yeux sont rivés sur les smartphones et les gens en manque d'amour.

Ce film est lent, je me suis ennuyé. La rencontre de ces deux êtres aurait pu être intéressante (mais c'est un détail) avec l'aide du chat et non pas d'un cours de danse où comme par enchantement ils se retrouvent. Je les aurais bien vus se rencontrer, Mélanie se promenant avec le chat. Cela aurait donné plus d'importance encore à l'importance de l'animal dans leur vie.

Un film à la gloire de la psychanalyse.
Deux personnes névrosées par des évènements familiaux retrouvent confiance grâce à leurs psy.
Pourquoi pas. Mais c'est quand même un chouilla longuet pour ne pas dire plus.
Et sans grand intérêt.
Pas grand chose à voir non plus avec cette sois-disant solitude liée aux réseaux sociaux qu'on a essayé de nous vendre.

Voilà un film qui fait du bien au moral et qui devrait être vu par le plus grand nombre. Au départ, on sait pas trop où le scénario nous emmène car sa simplicité s'apparente d'avantage à une idée astucieuse de court-métrage plutôt qu'à un long. Mais force est de constater que c'est parce qu'il ne se passe pas grand chose qu'il capte toute notre attention ! En effet, "Deux moi", c'est le miroir d'une génération de trentenaire pommés, connectés, malheureux sans le savoir et mauvais dans les rapports humains. Même si on est pas en pleine dépression, comme le sont les deux personnages principaux, on se reconnait et la morale porteuse d'espoirs fait son effet. Les décors parisiens, si on y habite, contribuent beaucoup à cette identification. Il y a d'ailleurs une certaine poésie qui s'en dégage. Cédric Klapisch signe un très beau film, juste et sensible, léger et direct. La comédie romantique, ici, n'a pas encore eu lieu, mais nous raconte les prémices d'une folle histoire d'amour où il faut d'abord apprendre à s'aimer soi-même avant d'aimer les autres. François Civil et Ana Girardot sont touchants et drôles, totalement à côté de la plaque ! Camille Cottin et François Berléand, dans le rôle de leur psychologue respectif, apportent une nuance décalée et subtile. En sortant, je trouvais le film anecdotique, presque sans intérêt mais "Deux moi", sans que je m'y attende, reste en tête des jours et des jours après la séance. Il questionne notre rapport à la vie, à l'amour, aux autres, à nos valeurs, à la famille. Il pousse notre entrain et notre optimisme a prendre le dessus, à voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide ! Un peu comme le ferait une thérapie, sauf que là, ça coûte 12 euros et que ça dure moins de deux heures.

Magnifique film je me suis bcp reconnu sur bcp de choses. Cela nous montre la vie que l'on même et que l'amour peut être à côté de notre porte. Bravo au réalisateur et au comédien et comédienne