Derniers Avis : Deux Moi - Page 5

J'ai bien aimé ce film même en sachant dès de le départ où il voulait m'emmener.
Je fus surprise de constater que Rémy avait des difficultés à dire à son entourage qu'il voyait un psy.
Nous sommes au 21ème siècle. Aller voir un psy n'est pas quelque chose de rare et "d'anormal". C'est quelque chose qui est très présent dans nos sociétés européennes civilisées. Il ferait partie d'un club de libertinage je pourrais comprendre que cela choc ses parents. Et encore. Mais apparemment, les psys, le libertinage, le poly-love sont des discussions que l'on peut avoir dans certaines familles mais pas dans d'autres. J'ai trouvé Rémy très naïf, presque trop simplet: lorsqu'il parle de sa bulle. Je l'ai trouvé à côté de ses pompes. Mélanie et Rémy sont fragiles d'être naïfs. Mais ne dit-on pas qu'il faut d'abord s'aimer soi -même avant de pouvoir s'ouvrir à quiconque. Ici il me semble que les fondations ne sont pas encore bien établies. Mais il n'est pas rare que des relations amoureuses nous fassent grandir et qu'à partir de celles-ci nous puissions naître (à nouveau). A noter qu'ils semblent certes naïfs mais sains. Il n 'y aura pas de jeux de manipulation, jalousie excessive, etc. En sachant cela leur terrain de construction est sain.

Malgré le peu de films que j'ai pu voir en raison de mon âge, ce film m'a semblé intrigant car il m'est apparu plus comme une suite de scènes, sans aucun lien entre chaque, que comme un film en lui même. Et c'est dommage car si plusieurs scènes avaient été développé, le film aurait été très bon. spoiler: La fin ne m'a pas paru si décevante, même si j'espérais un autre déroulement, car on comprend bien les intentions de la scène.

J'hésite entre 2.5 et 3 étoiles mais il faut bien se décider à la fin.
J'ai trouvé que ce film bien qu'intéressant aurait pu être raccourci de 30 à 45min !
Le charme de Ana G. et la bonne humeur de François C, malgré de légers syndromes dépressifs, portent le film.
Et ça marche, en tout cas, au début, mais ensuite qu'est ce que c'est long jusqu'à la fin tant attendue.
Ce qui nous lie, du même réalisateur, avec les mêmes acteurs principaux, m'avait plus beaucoup plus.

Film très sensible mais peut être trop simpliste pour moi. Vivre près de l'âme sœur mais parallèlement, cela parce qu'il y a d'abord des conflits intérieurs à régler. J'ai adoré les 15 premières minutes, la suite est correcte.
3,4/5

Cédric Klapisch nous a habitué aux portraits ciselés et aux émotions partagées de ses personnages. Il nous plonge ici dans la solitude de deux jeunes gens qui ne sont séparés que par un mur d’immeuble et qui pourtant galèrent, d’abord pour s’aimer, et ensuite pour aimer. Avec émotion et finesse, il entrecroise ces deux destins qui se frôlent plusieurs fois, décortiquant leur histoire et leur psychologie tourmentée qui en résulte. Il y a beaucoup de tendresse et de mélancolie exprimées par Ana Girardot et François Civil, ils sont touchants, ça sonne juste. Le montage des scènes, souvent percutant et drôle, permet de lier le tout comme une mayonnaise onctueuse.

Cette comédie Dramatique, coécrite et mise en scène par Cédric Klapisch, nous propose une étude sociologique avec la belle analyse psychologique de deux personnages. Si l'histoire tourne malheureusement quelque peu en rond, le film possède de bons atouts ; il nous montre de belles images sur une bande musicale discrète mais attrayante. La mise en scène dynamique et le montage très judicieux mettent parfaitement en parallèles les personnages.
Outre les belles présences de Camille Cottin et François Berléand dans les rôles de psy, le casting nous offres les belles prestations d'une attachante Ana Girardot et de François Civil, lui aussi impeccable dans son rôle délicat de jeune déboussolé.

L'avantage des film gentillets, quand il ne sont pas niais, c'est qu'ils plaisent avant tout qu'ils ne convainquent par leur réalisme ou leur profondeur. "Deux Moi" a le mérite de charmer, sans l'ambition de révolutionner le genre, ni de s'y vautrer platement. Les 2 introspections parallèles des 2 personnages principaux se suivent avec une certaine curiosité mêlée de compassion affectueuse. Ce film de déprimés n'en est pas moins déprimant, nous fait parfois rire, essentiellement par son écriture et ses dialogues, Et même si on peut attendre de C.Klapisch plus de hauteur et de contenant, filmer la simplicité n'est pas donné à tous pour la rendre crédible. Certes, la satire sociale n'est jamais corrosive, la comédie plutôt consensuelle, le tout cousu de fil de poil de chat blanc, mais les "Deux Moi" A.Girardot-F.Civil séduisent tout sur leur passage, et au final emportent l'adhésion.

Ennuyeux, je crois que c'est le mot qui résume le mieux ce film. Je comprends l'intérêt et l'originalité à suivre ces deux récits, tout le processus et le travail intérieur à faire avant de pouvoir être prêt à accueillir l'amour avec un grand A. Malheureusement, j'ai trouvé ce film d'un ennui.. Un film est censé provoqué des émotions, dans un sens ou dans l'autre. Personnellement je suis passée à côté.

Le film n'a pas d'originalité et utilise les ingrédients dans l'air du temps. 2 trentenaires vivant dans les quartiers bobos vivent seuls. Les 2 fréquentent les psy. L'une sort d'une rupture, l'autre à mal soigné le deuil de sa sœur. Des allusions à chacun cherche son chat : la danse, le Paris bobo, l'échange enrichissant avec le charismatique épicier ouvert d'esprit, les musiques feel good un peu envahissantes. Quelques poncifs sur la superficialité des rapports humains sur les réseaux sociaux. Au final, le film est sympa à regarder avec notamment une bonne interprétation d'Ana Girardot.

Le pitch peut sembler niais mais ce film est finalement subtil, drole, et plein du charme. Certes on se questionne sur la solitude mais aussi sur les bagages émotionnels qui freinent notre quête du bonheur.

Très bon film ! L’histoire est bien montée, le passage entre les deux personnages Rémy et Mélanie est bien entretenu. En effet ce passe-passe bien maîtrisée donne ce caractère particulier au film, leur caractère à la fois similaire et très différent est touchant. Le film est jolie, il retrace les conséquences que peut mener la solitude des grandes villes, certes assez triste mais la pointe d’humour ajoutée de temps en temps permet tout de même d’ajouter un peu « de vie » à ce long métrage. Il procure des émotions, tout le monde peut se reconnaître à travers divers épisode de la vie d’Ana Girardot et (du fabuleux) François Civil énoncés tout le long. Je le conseille vivement aux personnes voulant se faire transporter par un film, le vivre et se prendre à un jeu d’immersion dans les pensées des personnages. Comme quoi, un gars banal, un simple voisin d’immeuble pourrait vous être si complémentaire..

Quel feel -good movie ! Mise à part la thématique des 30naires, c'est aussi un film sur la vie de quartier à Paris, son métissage, le vivre ensemble... Également sur la joie que peut apporter le fait d'accueillir un animal chez soi Cédric klapisch est décidément une valeur sûre

Excellent casting, belle histoire qui avance comme un puzzle ou la scène finale marque la pose de la dernière pièce.

Deux jeunes acteurs attachants dans un scénario original où 2 lignes parallèles finissent par se rejoindre... ce film comme tous ceux de Klapisch traite de l'humain et de l'humanité...et c'est pour ça qu'on les aime....on pourrait résumer comme suit : aimer les gens , aimer les autres et s'aimer soi...une jolie histoire de Klapisch, et toujours le petit chat ...et aussi 2 très crédibles psys...

'Deux moi' est un film décevant... alors évidemment il se laisse regarder car c'est frais et léger mais justement ça l'est un peu trop ! Entre les scènes comiques sans intérêt (comme celle avec Pierre Niney) et les scènes qui se répètent et se ressemblent sans apporter la moindre profondeur au film, on finit par s'ennuyer sévère ! Aucune réflexion nin critique réelle sur la société actuelle, les réseaux, la solitude dans des villes ultra connectées... non juste le quotidien plan plan de deux angoissés et c'est franchement plat !! Seules les dix dernières minutes donnent un peu un sens à tout ça mais c'est trop tard et on se dit qu'on a perdu notre soirée !