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Hotinhere
419 abonnés
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3,0
Publiée le 26 août 2021
Une comédie sensible et attendrissante mais manquant un peu de peps, autour de la rencontre entre deux personnes qui n’ont rien à voir mais qui se complètent bien, interprétées par un séduisant duo d’acteurs.
L’idée est intéressante surtout que l’on ne voit pas souvent ce genre d’activité au cinéma . Elle est plutôt traitée en marge de la personnalité de ce parfumeur qui fut célèbre et aujourd’hui rejetée. Elle travaille en solo en espérant revenir au firmament ce qui dans cet univers ne semble pas possible . La diva se voit maintenant contrée par son nouveau et énième chauffeur qui cette fois lui tient tête, la remet à sa place, la conseille. Et bien que silencieuse et sauvage, elle l’écoute le suit parfois dans ses remarques , et ça provoque de jolies situations, qui malheureusement se répètent à l’ennui. Ça traine en longueur (*) en quête de nouvelles idées qui souvent bonnes, alourdissent le processus qui s’émousse à travers cette forte opposition entre deux grandes personnalités qui vont très vite se neutraliser . Emmanuelle Devos et Grégory Montel sont tout à fait à leur place , mais là encore un personnage secondaire me plait beaucoup, celui de Gustave Kervern en moitié mafieux, moitié patron de locations de voitures. (*) un exemple flagrant selon moi : la séquence de l’hôpital où Sergi Lopez intervient. Elle aurait pu être supprimée par une simple évocation d’une rééducation du nez de la dame . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Dans la lignée de L'air Du Temps, son précédent long-métrage,Grégory Magne signe avec Les Parfums une petite pépite, savant dosage d'émotion et d'humour, excellemment servie par son duo de comédiens Dominique Blanc - Grégory Montel, eux mêmes épaulés par des seconds rôles savoureux ( Gustave Kervern en tête, en chef d'entreprise qui règle ses affaires au fond d'un restau chinois).Les Parfums n'est peut-être pas l'exemple du film qui fera date mais est sans doute celui qu'il faut aller voir pour reprendre contact avec le grand écran.
J'ai eu le nez de voir un film au ciné le 22 juin. L'héroïne ne parlera pas de l'odeur des fauteuils en skaï du cinéma mais de plein d'autres odeurs communes. S'il y a une facilité scénaristique pour faire basculer le film, le réalisateur a réussi à mettre en image des odeurs. On ressent aussi tout un travail de recherche sur les nez. On sent un très bon jeu d'acteur et une direction d'acteurs harmonieuse. Le seul plan en drone est superbe et surprenant. Un film sans haine, sans arme ni violence, pour le grand public, une œuvre simple sur la vie qui connaîtra un certainement un grand succès pour cette reprise des cinémas. Du grand cinéma populaire.
Sous l'apparente banalité du quotidien, la vie âpre de ceux dont le travail est fragile, la plaie du manque d'affection, ce qui peut sauver c'est l'écoute et la parole.
une vraie surprise je ne m' attendais pas à etre aussi agréablement surpris les deux acteurs tiennent très bien leurs rôles certes la fin est très fictionnelle mais l' ensemble ce tient bien et passe assez vite ce qui est plutôt bon signe
Fin, sans fausse note, remarquablement interprété , c'est un cinéma de haut niveau ! On retient l''attention de spectateur sans recourir au suspense. C'est fort.
Enfin un film léger, plaisant, touchant, drôle, émouvant. On s'attache très vite aux personnages, on s'identifie à eux. Un jeu juste des protagonistes principaux dû film. Scénario ficelé, bien rythmé. À voir d'urgence pour s'évader 1h40!
1h41 d'ennui, tant pour le spectateur que pour les acteurs. Pas d'histoire, pas de dialogues, aucune émotion. En quelque sorte, un film « covidé » : inodore, incolore et sans saveur.
On ne va pas au cinéma pour voir de tel navet. C'est d'une platitude, avec un scénario couru d'avance, on s'ennuie, ce n'est même pas drôle. Soyons gentil en disant que les acteurs font ce qu'ils peuvent... Passez votre chemin.
Pas forcément dans mes priorités, mais il n'y a pas grand-chose actuellement et passait dans le cinéma de ma ville, alors... D'ailleurs, j'en suis presque sorti frustré tant « Les Parfums » démarrait sur des bases très prometteuses avant de devenir nettement plus anecdotique. Le sujet, d'abord : sur un univers dont j'ignore quasiment tout, se retrouver plongé au milieu d'odeurs différentes, ramenant à différentes textures, origines, voire à certains souvenirs d'enfance, j'ai trouvé ça vraiment chouette, pour ne pas dire parfois très joli. Sans faire preuve d'une inspiration incroyable, Grégory Magne emballe l'ensemble convenablement, à l'image d'un duo écrit avec soin et aux interprètes idéaux : l'alchimie entre Emmanuelle Devos et Grégory Montel est évidente de bout en bout, offrant au film ses meilleures scènes. Le scénario n'en fait jamais trop, à l'image des jolies scènes entre le héros et sa fille, ou encore le portrait très séduisant qu'il fait d'Anne Walberg tout en ne nuançant (presque) jamais son côté asocial. Dommage qu'à partir du moment où les événements vont les spoiler: « séparer » , l'œuvre perde beaucoup de son intérêt, comme si le charme était presque d'un coup retombé. On regarde sans déplaisir, mais sans la même préoccupation ni le même investissement. Lorsque l'ADN du titre n'existe (presque) plus, tout coince, à l'image de la relation peu réussie entre Anne et son agente Jeanne. Au moins termine t-on sur une bonne note : spoiler: optimiste mais pas trop, « happy end » mais pas mièvre (au passage, un film « grand public » où pas le moindre baiser est échangé du début à la fin, cela ne doit pas être si courant!) . Bref, un beau potentiel se mettant presque tout seul des bâtons dans les roues : plutôt sympathique et non sans une certaine sensibilité, donc, mais un dernier tiers vraiment trop faible pour séduire réellement.
Si le "nez" est le fil conducteur du récit il reste finalement assez secondaire. En effet, le métier et ses particularités est décrit sans entrer dans les détails, de façon simple et efficace mais qui aurait gagné sans doute à un peu plus de poésie. Le vrai sujet est le lien entre deux caractères que tout oppose, deux positions sociales différente mais qui vont se rapprocher vers une égalité d'un optimisme qui fait du bien. Par contre, on peut rester sur notre faim quand me médecin spécialiste de l'anosmie qui s'avère sous-exploité. Grégory Magne signe un film cohérent, sympathique, avec en fond un domaine rare quin'est pas sans mystère sur les rapports humains. Un bon moment. Site : Selenie
Un beau film touchant sur cette femme seule qui manque de confiance et qui la retrouve avec ce chauffeur qui va guérir la fragilité de cette femme. On pourrait presque faire le parallèle avec les routes du Sud, ce film américain et le chauffeur qui aide ma jazzman. J'aime particulièrement la scène d'ED avec Sergi Lopez et je me dis qu'un film d'amour avec eux deux serait magnifique
E. Devos encore une fois parfaite dans ce rôle de femme intransigeante et déconnectée du monde réel Sa rencontre avec un chauffeur, égaré dans sa vie qui s'effrite, va lui permettre ainsi qu'à lui, de rebondir, et de repartir sur une vie plus proche de ses réelles aspirations et plus altruiste. belle réalisation !