Mon compte
    Chambre 212
    Note moyenne
    2,8
    4480 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Chambre 212 ?

    260 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    58 critiques
    3
    52 critiques
    2
    48 critiques
    1
    47 critiques
    0
    30 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2019
    Severe, oui, je suis severe à la hauteur de ma deception: j'aime les films d'Honoré, j'aime ses acteurs, mais là, non, je ne marche pas. Si l'idee de base est bonne, le film tourne tres vite en rond, tel un serpent qui se mort la queue et s'auto-digere.... Les meilleurs sequences: là où il surligne par de la musique populaire, et on se dit que cela aurait pu être une forme de film musique. Honoré sait faire ça. On pense à Bertrand Blier, au desavantage d' Honoré.... helas !
    Evelyne D.
    Evelyne D.

    2 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2019
    J'ignorais le coté fantastisque du film, j'ai été surprise, puis intéressée et finalement amusée par ce conte qui dit beaucoup de vérités. La performance de Vincent Lacoste excellente, la musique réussie, la bande des amants très drole, le scénario original . Je crois que ce film me laissera plus de souvenirs que bien d'autres
    Arielli
    Arielli

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    Avec beaucoup d'ingéniosité, Honoré réunit tous les soit-disants travers du cinéma français (scènes de chambre, bavardage à la fois futile et existentiel, refus du naturalisme) pour mieux en jouer. Chantée par un quatuor de comédiens virtuoses, la partition est drôle, émouvante et d'une généreuse inventivité. Et puis... et puis y'a Chiara !!!
    Anne O.
    Anne O.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    Entendons-nous bien : ce film est NUL !!! On a qu'une envie c'est de s'enfuir au plus vite de ce film sans aucune profondeur, superficiel sans aucune réflexions sur l'amour, le couple, la fidélité.. le pitch est sans intérêt, ce qui est dommage car il y a de bons acteurs (Chiara Mastroianni, Benjamin Biolay, Vincent Lacoste, Camille Cottin).
    Quatre personnages se partagent en effet 90% de l'écran, dans ce qui est en fait un quasi huis clos - 90% du film se jouant dans deux seuls décors : un appartement parisien et une chambre d'hôtel (la fameuse 212 du titre) de l'autre côté de la rue. Après 20 ans de mariage, Maria quitte le domicile conjugal et part s’installer dans la chambre 212 de l’hôtel d’en face. De là, Maria a une vue plongeante sur son appartement, son mari, son mariage... L'histoire aurait pu être intéressante si le pitch avait été bien écrit avec un minimum de réflexion sur l'amour, le passé et où l’on réfléchit sur son futur, avec le présent.. bref, le texte fade, ennuyeux et sans aucun intérêt...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 octobre 2019
    La fantaisie ici pèse des tonnes. Et l'artifice, clairement affirmé, ne parvient jamais à faire décoller les considérations pontifiantes sur le couple, la fidélité, l'amour... On n'a qu'une envie c'est de s'enfuir au plus vite de cette rue Delambre allégorique, satisfaite et enneigée, lui donnant des faux airs d'un Resnais raté.
    Reodan E
    Reodan E

    18 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2020
    Un film sans queue ni tête et soporifique. Les personnages n'ont aucune sensualité, ils sont lourds et patauds sauf peut être Carole Bouquet lors de sa bref apparition. Les dialogues m'ont semblé particulièrement futiles.
    Jean Noel Lanthiez
    Jean Noel Lanthiez

    15 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mai 2020
    Chambre vide, Chambre 212, chambre descendue,
    le son et les dialogues plutôt mauvais, les comédiens n’y croient guère ,
    La presse, qui classe pour une bonne part, ce film dans la catégorie chef d’œuvre (5 étoiles), soit n’a pas vu le même film que nous spectateurs, soit a des copains à préserver....
    Vous pouvez fuir...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Vraiment j'adore le cinéma de Christophe Honoré. Disons qu'à chaque fois qu'un de ses film sort, je me dis « mouais, ça a l'air moins bien que le précédent » et à chaque fois je suis très agréablement surpris.

    Disons que je trouve ses histoires simplement belles. C'est quelqu'un qui sait écrire de belles histoires d'amour. Parce que chambre 212 c'est ça, une très magnifique histoire d'amour... Alors pas forcément au sens où on pourrait l'entendre de prime abord puisqu'il s'agit de l'histoire d'une femme adultère (l'horreur, quasiment le nazisme). Mais la beauté de cette histoire réside dans sa vérité, certes on parle d'une femme qui a les visions de son mari jeune lorsqu'elle a commencé à l'aimer, du premier amour de ce même mari, etc. Certes on est dans le fantasme, mais ce qui est dit transpire de vérité, ce qui est dit sur ce couple qui se délite, sur le premier amour, sur la vie que l'on n'a pas choisi de prendre. C'est profondément mélancolique.

    Enfin, le film est avant tout extrêmement drôle, puis sur la fin il y a un réel glissement jusqu'à un final absolument sublime et mélancolique avec une musique catalysant les émotions pour les personnages et le spectateur.
    La force du film est là, dans sa capacité à faire rire avec ses situations parfois quand même assez absurdes tout en traitant sur son sujet avec sérieux. Je veux dire que le film s'ouvre quand même sur une séquence assez drôle où Chiara Mastroianni sort de sa cachette car elle ne supporte plus les minauderies de la copine de son amant... Ce qui permet de caractériser le personnage et de montrer une femme qui n'a pas froid aux yeux, qui a du caractère et qui sait s'affirmer tout en ayant un petit humour pince sans rire que j'aime beaucoup.

    Bref niveau écriture c'est parfait et puis que dire de l'interprétation des acteurs ? Quel plaisir de revoir Lacoste sous la direction d'Honoré ! Et puis Mastroianni a ici sans doute son meilleur rôle, faut dire que chez Honoré ou Desplechin elle avait quand même souvent que des seconds rôles (Non ma fille tu n'iras pas danser mis à part). Clairement elle mérite son prix à Cannes. Mais les autres ne sont pas en reste. J'aime bien Biolay, déprimé par le comportement de sa femme, lui qui se voit pousser des cornes de cocu alors qu'il ne s'y attendait absolument pas. Même Camille Cottin arrive à être juste et a d'ailleurs un beau personnage (enfin tous les personnages sont géniaux).

    Disons qu'avec ce jeu d'apparition on peut tout explorer, le premier amour, la séparation avec ce premier amour, la gestion de cette séparation, le mariage, les débuts fringants et la fin plus amère.

    Franchement, c'est un régal. Les dialogues sont exquis et c'est difficile de ne pas se sentir concerné par les réflexions, de ne pas se reconnaître dans les personnages et de ne pas craindre de devenir comme eux dans vingt ans.

    Le film m'a vraiment parlé dans ses thématiques. Mais surtout il arrive à les rendre vraiment ludique. Honoré ne cherche pas la vraisemblance, ici les visions de Mastroianni peuvent lui apprendre des choses qu'elle ne savait pas déjà, peuvent aller voir son mari, discuter avec lui et aider ce couple à savoir où il en est...

    Puis chose à noter, Honoré a fait un gros travail sur l'esthétique du film, nous avons ici clairement son film le plus léché visuellement.

    Le Honoré de cette année est un bon cru, aussi drôle qu'il est émouvant et mélancolique...
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Christophe Honoré nous avait enchantés dans son dernier film "Plaire, aimer et courir vite" où il réécrivait sa propre jeunesse, dans la ville de Rennes. Cette fois, il revient à un cinéma proprement parisianiste, où des jeunes héros homosexuels et fantasques de la capitale bretonne, il nous invite chez des bourgeois, installés dans un appartement près de Montparnasse. Bref, Honoré refait ce cinéma bourgeois et bavard dans lequel il est arrivé d'exceller, mais surtout qui donne une nouvelle fois une triste représentation d'un cinéma, parisien, bobo et peu intéressant.

    Claire, interprétée par une Chiara Mastroianni certes juste mais absolument pas à la hauteur du prix qui lui a été remis, est une professeur de droit. Elle se dispute avec son époux et décide de passer la nuit dans l'hôtel en face de son appartement pour panser peut-être ses plaies, mais surtout s'adonner à sa vie sexuelle truculente. Quelle déception ! Elle est alors transportée dans un univers parallèle où elle retrouve son mari, mais rajeuni de 20 ans, et une ribambelle d'amants, tous aussi beaux les uns que les autres. Parfois, un homme facétieux et efféminé, se présentant comme la volonté de Maria, surgit et le ridicule semble à son comble. Tout ce petit monde bavarde dans un récit qui semble interminable.

    En fait, Honoré a projeté dans cette histoire pathétique d'épuisement du désir dans le couple, une vision du couple gay. La sexualité apparaît comme le sujet central de leurs complexes, mêlée à une sorte de complainte existentielle, dont nombre d'entre nous se réjouirait. Bref, on s'ennuie beaucoup dans ce "Chambre112" abusivement classé en comédie.
    Romain B.
    Romain B.

    19 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 octobre 2019
    Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film si mauvais, parfois malaisant. L'effet rechercher est très mal communiqué
    Elisa.W
    Elisa.W

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 octobre 2019
    J'avais vu des bonnes critiques alors je me suis laissée tenter
    Oui c'est une façon différente de traiter l'amour chez un vieux couple mais c'est lent triste morne
    Presque aucun début donc aucune fin
    On ressort désabusé
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2020
    La réussite de Chambre 212 dit tout de l’échec intégral qu’est La Belle époque, autre film à concept reposant sur la mise en place d’un dispositif fictionnel dans l’espoir de se raccorder au réel. Car là où la production de Nicolas Bedos faisait du dispositif de mise en abyme de la réalité par la fiction la finalité de son geste, le film de Christophe Honoré a l’intelligence de construire ce dispositif au fur et à mesure que la situation affective de Maria évolue, si bien que les personnages et leurs sentiments ne sont pas enfermés dans une boîte à meuh – ce qu’est La Belle époque – et réduits à commenter l’artifice, mais communiquent par l’espace (la porte, la fenêtre, la rue) et la matière (le lit, la moquette, le peignoir, la chaise). Les personnages de Chambre 212 sont en miroir les uns des autres, de la même manière que le titre reflète deux 2, que la maquette de la rue où se tient l’hôtel remplace les prises de vue réelles dans le songe de Maria, que l’hôtel ait vue sur l’appartement, et vice versa. Le cinéaste réussit à constamment nous surprendre en empruntant des couloirs qui s’ouvrent, se creusent et disparaissent au terme d’une discussion, après une scène d’amour ou une prise de décision ; il transforme la chambre en dédale dans lequel s’engouffre une conscience en conflit avec elle-même et qui cherche à se raboucher à la mémoire, à cette mémoire qui seule peut donner à entendre le langage du cœur, d’aussi loin puisse-t-il provenir, et ainsi sauver un couple au bord de la rupture. Le film est à l’image de la sonatine rejouée dans le salon de Richard : il re-présente, il remet en présence des souvenirs telle la défilade des amants et qui n’ont de valeur que dans leur propension à irriguer l’amour d’un flux nouveau. C’est un huis clos toujours ouvert sur un ailleurs. Les dialogues bénéficient d’une écriture alerte et fine, dotée de fulgurances poétiques remarquables. Et que dire de Chiara Mastroianni, sinon qu’elle illumine chacun des plans ? son personnage témoigne d’une profonde mélancolie enfouie sous un appétit sexuel qui n’est jamais caché et qui ne tombe pas dans la nymphomanie. Le cinéma français manque de personnages féminins non pas sexualisés mais sexuels, des femmes qui n’ont pas peur d’assouvir leur désir ou de le questionner, ce que fait ici Chambre 212 avec une intelligence rare et avec humour.
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    32 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    On retrouve le sujet cher à Christophe Honoré sur l'impossibilité du couple de perdurer sans tromperie à droite à gauche de temps en temps mais il ne réussit pas aussi bien à nous emporter comme dans "Les chansons d'amour" ou "Les bien-aimés". Prise en faute à l'appui d'un SMS fautif, Chiara Mastroianni passe une nuit dans l'hôtel en face de son appartement où elle observe le désoeuvrement dans lequel cette découverte a plongé son mari. Etre de l'autre côté de la rue lui permet de prendre du recul sur sa vie (comme quoi il suffit parfois que d'une rue), de revoir tous les hommes qu'elle a connus dans sa vie et d'envisager les différents scénarios qui auraient pu se produire. Des scènes délirantes ont alors lieu où ressurgissent la figure de la mère, la prof de piano fantasmée, le jeune étudiant musclé...mais finalement après une nuit d'imagination et de réflexion, l'homme avec lequel elle est n'est peut-être pas si mal?
    MarcoFou
    MarcoFou

    6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Premier film de Christophe Honoré que je vois. Extrêmement déçu vu les critiques des professionnels. Film prétentieux tant sur la façon de filmer que sur le scénario. Absence d’émotion. Avec tous ces acteurs formidables c’est vraiment dommage.
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    Après la réussite Plaire, aimer et courir vite de l'an passé, revoilà déjà Christophe Honoré, mais sur un mode plus léger et plus ludique. Sous ces allures là, il nous conte le récit de ce couple qui se sépare (ou pas), usé par le quotidien et l'habitude. Le duo est formidablement interprété par un ancien vrai couple à la ville, Chiara Mastroianni et Benjamin Biolay. Si lui est très bien, elle est formidable (comme toujours), repartie de Cannes avec le prix d'interprétation de la section Un certain regard. Elle nous offre ici un de ses plus beaux rôles. Camille Cottin est de nouveau très bien et confirme sa belle présence dans le cinéma français, alors que Vincent Lacoste ne sort pas de son registre habituel. Le tout est agréablement mis en scène et écrit avec autant d'intelligence que de légèreté, entre réalité et onirisme, agrémenté de dialogues délicieux. La forme est aussi soignée que le fond, les décors et la photo très soignés. On pense un peu à Blier mais surtout à Alain Resnais. J'en suis sorti un peu perplexe mais le film fait son effet un moment après l'avoir vu et se bonifie avec le temps. Une jolie chronique romantique donc, sur le couple et l'usure du temps, et plus simplement sur l'amour tout court. Pas le meilleur Honoré mais une belle réussite.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top