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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 décembre 2009
Si il n'y avait qu'un seul Dracula avec Christopher Lee à retenir se serait bien celui là. On a évidemment vu de bien meilleures adaptations du roman de Bram Stocker, que ce soit la version de John Badham ou celle de Coppola, cette version s'éloignant beaucoup du roman originel. Mais le charme opère malgré tout, la maquette du chateau, le brouillard, Dracula dans toute sa splendeur, il s'agit bien d'un classique de son époque que l'on reregarde sans déplaisir
Encore une production Hammer et donc une tribu de villageois chassant le dracula (ici lui-même surtout un peu à court de gibier), cette fois plutôt gratinés, toujours bas du front, gueux et en couple à chercher la trouvaille géniale pour capturer la pittoresque créature de la nuit, quoique l'accent étant spécialement mis dans une atmosphère un peu à la "Village of The Damned", ou en effet d'immondes pourceaux chatelains très méchants décident de l'avenir de leur peuple sans enfoncer - par ailleurs et même aidés du Dr van Helsing - aucun pieux. Pour les adeptes de patois, un thriller gothique.
Si ce n'est pas là le meilleur film de la hammer, on se retrouve comme toujours avec les deux têtes d'affiche que sont Cushing et Lee dans un opus au charme baroque kitsch et surchargé à souhait. Un vrai plaisir donc, que viendra tempérer de longues scènes explicatives. L'histoire est un peu un savant mélange de l'oeuvre de Bram Stocker version pop culture, et donc malgré des effets spéciaux largement surannés le film garde un goût de modernisme bienvenu.
Immense Christopher Lee, tout simplement né pour ce rôle qu'il interprète avec une aisance impressionnante. Le scénario inédit ne correspond pas au roman original (car il propose une relecture de l'histoire) mais peu importe, l'ensemble est réussi et l'ambiance sombre du film retranscrit parfaitement l'univers du vampire.
Horror of Dracula, film qui, à sa sortie, avait étonné et choqué, n'est plus aujourd'hui qu'une bobine ayant mal vieilli. Bien sur, cela reste un film "à voir" une fois, parce que c'est un classique. Mais également à revoir car, en se mettant dans l'état d'esprit adéquat et en rajeunissant de 50 ans, il se révèle être une vraie pépite d'or. Un film précis, violent et sensuel avec un Dracula né pour ce rôle : Christopher Lee !
C'est vrai que pour nous spectateur en 2008 le film fait un peu vieillot mais justement c'est ca force car malgré son aspect dut à son age on se surprend à réellement sentir une certaine angoisse. Christopher Lee est particulièrement flippant et Peter Cushing est excellent. Même si desfois on ne peut s'empécher de rire avec le jeux d'acteur théâtralisé le film reste poignant et jusqu'à la fin on est dedans. C'est le film sans qui le genre n'aurait pas put exister et qui a permit de le populariser. Bref un culte.
Le cauchemar de Dracula est un film réussi (surtout pour l'époque!). Fisher était un réalisateur avant-gardiste. Ce film m'avait beaucoup marqué quand je l'avais vu pour la première fois à six ans! A voir absolument, même si l'on est pas fan du genre.
L'atmosphère du château est moins impressionnante que la version de 1931. Lee a une certaine présence, c'est vrai, mais ce début fonctionne moins bien dans cette version Hammer. Pas fan de la femme vampire qui ne sert pas à grand chose si ce n'est à rajouter un intermédiaire entre Dracula et Harker. Peter Cushing est toujours excellent (1 étoile de plus d'office) et son entrée en scène réveille le film mais je me rendors vite. Pas encore un film à la hauteur du mythe. Les personnages ne sont pas intéressants. Ni l'affrontement final. Ou bien j'ai fait une overdose de la Hammer ces dernières semaines. Une déception.
Le fameux premier Dracula avec Christopher Lee, à l'époque une révolution (eh oui, en 58, les canines allongées et la froide inhumanité du monstre sont une nouveauté) devenue classique parmi les classiques... a tout de même bien vieilli. Dans les deux sens du terme : le rythme est bien lent et les plans-séquences sont longs comparés aux films d'horreur actuels, le scénario tourne un peu en rond, l'angoisse et l'horreur pure font défaut (moments "terrifiants" annoncés à grand renfort de percussions cinglantes, quelques giclées de sang et yeux exorbités, mouais... ça n'effraie guère). Mais le style inimitable des productions Hammer et la qualité de l'interprétation font de ce Dracula new generation un mètre-étalon : décors so british, soin extrême apporté à la mise en scène, lumière travaillée, costumes parfaitement choisis...le plus bel écrin pour l'immense Peter Cushing, parfait en scientifique aussi calme que déterminé. Il en vient à voler la vedette à Christopher Lee, dont le jeu très monolithique aurait sans doute mérité davantage de furie, notamment au moment du duel final où il reste pétrifié et bien naïf face à un Peter Cushing vif et particulièrement bondissant. Sans doute le contraste était-il voulu par le réalisateur. En ce sens, c'est une qualité supplémentaire à une oeuvre confirmant que c'est dans le plus petit détail qu'on reconnaît l'expert (Peter Cushing boutonne sa veste bien comme il faut et il ôte son gant pour se recoiffer après avoir éliminé le comte... quel gentleman !)
Un grand classique dont les effets spéciaux ont certes perdu leur fraîcheur, mais le drame se déroule d'un bout à l'autre sans que l'on ait le temps de souffler ou de s'ennuyer. Un grand classique qu'on dit avoir révolutionné l'histoire du cinéma (et l'on comprend rapidement pourquoi).
Et, au-delà du film à connaître pour sa culture générale, au-delà de l'histoire du cinéma, au-delà du cercle (que l'on considère trop souvent fermé, et ce, à tort) des cinéphiles,un film grandiose, absolument magnifique. Vraiment, si vous en avez l'occasion, précipitez vous pour aller le voir.
Correct mais sans plus si ce n'est les interprétations de peter cushing et christopher lee. Le film ne suit pas du tout le libre de bram stocker, ce qui a le don de m'énerver au plus haut point. Il faut tout de même le voir puisqu'il est mythique.
D'un romantisme baroque, le cinéaste Fisher a su creer en un formidable ensemble une esthétique nouvelle alliant poésie et épouvante, symphonie de couleurs et musique tonitruante faisant ainsi du Cauchemar de Dracula son chef d'oeuvre. Il est drole de constater que Dracula y exerce une forte attirance sur les femmes mariées qui l'attendent avec un regard langoureux... la morsure du vampire devenant dès lors une jouissance érotique...