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    Une Grande fille
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    49 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 août 2019
    Film excellemment joué, esthétique de l'image... La cruauté n'en est que plus manifeste. Il faut aller au-delà pour goûter ce film à sa vraie valeur
    alcast
    alcast

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 octobre 2019
    jamais un film ne m'avait a ce point agacé... lent, glauque, on ne s'attache pas aux personnages dont les dialogues sont d'une lenteur difficile à supporter. Quel pensum!
    FaRem
    FaRem

    7 429 abonnés 8 821 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 octobre 2019
    La fin de la guerre ne signifie pas que tout s'arrange. Avec "Dylda", Kantemir Balagov montre comment deux femmes tentent de se reconstruire après des années de souffrance. Elles travaillent dans un hôpital et côtoient au quotidien des blessés et des personnes tout aussi meurtries qu'elles. Iya est la plus discrète, une femme réservée dont on ne sait pas grand-chose. Masha, quant à elle, est plus expressive et véhicule pas mal de choses notamment avec sa présence et son regard. Vasilisa Perelygina, qui incarne cette femme, est absolument superbe. C'est une vraie révélation et pour moi l'un des principaux intérêts de ce film. J'ai bien aimé la première partie du film qui dégage quelque chose d'assez fort et propose quelques scènes dérangeantes par contre je trouve que le film a du mal à tenir sur la durée. Il est probablement trop long, mais surtout, le réalisateur ne propose pas grand-chose autre que des moments qui se répètent. Les thèmes sont intéressants et les personnages le sont tout autant en plus d'être bien incarnés seulement, cet intérêt s'amenuise au fil des minutes. La dernière partie, par exemple, avec cette histoire de bébé et ce triangle «amoureux» m'a semblé interminable. C'est un film qui a tout pour plaire, mais qui a fini par m'ennuyer.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 174 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Prix de la mise en scène Un Certain Regard à Cannes, “Une grande fille” s’ouvre en 1945 à Léningrad au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Iya, dont la taille imposante surprend, est infirmière dans un hôpital. Bien qu’elle doive prendre soin des patients et de son jeune enfant, elle souffre de mystérieuses crises. L’une d’elle va d’ailleurs provoquer un grave accident et Iya devra tenter de se reconstruire. Elle sera aidée de son amie Masha, qui elle aussi a dû subir un traumatisme au front. Kantemir Balagov signe une oeuvre triste et intense sur les dégâts psychologiques de la guerre. Mais à prendre trop de distance vis-à-vis des personnages et en faisant le choix d’étaler le scénario sur des moments d’absences interminables, le réalisateur de Tesnota prend le risque de perdre son spectateur.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Un drame romanesque touchant, aux couleurs sublimes, desservi par un combo austérité et manque de rythme qui plombe l’intérêt du film.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2022
    Beau film sur deux femmes russes, dans Léningrad dévasté, au sortir de la Seconde guerre mondiale, tentant de se reconstruire un semblant de vie normale après tant de traumatismes. C'est esthétiquement magnifique, bien construit et magnifiquement interprété, tant par les deux héroïnes que par les personnages secondaires. Film très fort, très prenant, bien qu'il souffre de quelques lenteurs excessives, surtout dans les échanges – je ne parlerai pas de dialogues ! On retrouve dans cette histoire, où chacun y verra sa fin, le romantisme sombre de l'âme russe telle que dans les grands romans du XIXe, toujours palpitante au milieu des ruines.
    Pascal
    Pascal

    120 abonnés 1 400 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2023
    Second film du russe du Caucase (province autonome de Kabardie) K.Balagov, présenté en compétition parallèle "un certain regard" ( Cannes 2019) et primé de la meilleure mise en scène, c'est à mes yeux une déception.

    Si le premier opus du metteur en scène " Testnota" -2017- ( étroitesse) était une réussite, ce " une grande fille" qui propose le portrait de deux jeunes ex-soldates russes peu après la fin de la seconde guerre mondiale, est certes porté par son sujet, mais le traitement n'est pas ( à mes yeux) à la hauteur.

    Les longueurs inutiles s'accumulent pendant près de 90 minutes, certes avant de réussir la dernière demi-heure.

    Il y a les décors aux couleurs vives qui peuvent symboliser la pulsion de vie qui anime toujours ces personnages meurtris par le destin, le casting qui n'est pas mal trouvé, mais tout ceci ne suffit pas à éluder l'ennui que provoque la vision de " une grande fille".

    A certains moments on peut penser à des passages de titres de Nikita Mikhalkov notamment, mais Balagov a un problème de rythme du à sa mise en scène, à un scénario trop étiré et un montage ( à mon goût) trop relâché.

    La scène de présentation de la fiancée à la belle famille témoigne du savoir faire du cinéaste, dommage que les qualités qu'il manifeste à cet instant soient trop rares.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Le film est inspiré du livre « La guerre n’a pas un visage de femme » (1985) de la Biélorusse Svetlana ALEKSIEVITCH, prix Nobel de littérature en 2015 (à 67 ans). Il s’agit d’un recueil de témoignages de femmes soviétiques ayant vécu pendant la 2nde guerre mondiale. L’histoire se déroule à l’automne 1945 à Leningrad et tourne autour de 3 personnages : Lya, blonde longiligne (surnommée la girafe, d’où le titre), qui vit avec un enfant de 3 ans, Pashka et travaille dans un hôpital pour blessés de guerre, son amie Masha, rousse et petite, qui a une cicatrice au bas-ventre et Sasha qui veut l’épouser. Malheureusement, le film est long (2h10), lent, misérabiliste, minimaliste, avec beaucoup de gros plans de visages et trop elliptique pour susciter l’adhésion du spectateur qui somnole. Malgré une bonne idée de départ (reconstruction de jeunes femmes ayant subi des traumatismes physiques et psychiques pendant la guerre), c’est plus un film sur la folie. On est loin de films moins maniérés, plus classiques, comme « Le temps d’aimer et le temps de mourir » (1958) de Douglas Sirk ou « La chambre des officiers » (2001) de François Dupeyron. Seule la scène des parents de Sasha est émouvante, d’une grande lucidité et pleine de cruauté.
    PL06
    PL06

    8 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Deux jeunes femmes qui se sont connues au front, tentent de se reconstruire et de donner un sens à leur vie en unissant leur destin. Les séquelles psychologiques et médicales habitent le film, sont sources d’inattendus répétés, imposant à l’une puis l’autre de retomber lorsqu’un pas est franchi. Lentement une lueur d’espoir finira par se dessiner. Le scénario et les actrices emportent nos sentiments en faveur de ces deux femmes blessées de la vie.
    Un film très esthétique pour les images, des lumières façon Delatour. Une mise en scène très intéressante avec des « inattendus » en clôture de chaque scène, parfois très longs à venir comme pour mieux nous surprendre. On finit d’ailleurs par s’habituer et anticiper cet inattendu… sans le deviner en général. De ce fait le film est lent et très long tout de même.
    Au-delà du scénario, c’est un film qui permet d’éprouver la vie dans la Stalingrad après-guerre. Le réalisateur a cherché une grande fidélité à la réalité historique, y compris dans les portraits qu’il donne d’inégalités sociales. Il est engagé en ce sens qu’il témoigne des dégâts indirects de la guerre, prenant le contrepied du cinéma russe qui penche à magnifier la guerre et ses héros.
    On reste stupéfait quand on sait que les deux actrices principales sont encore en formation, c’est donc leur premier long métrage, et que les autres acteurs sont non-professionnels. Chapeau au metteur en scène, qui n’en est lui-même qu’à son deuxième film !
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2020
    L'action se situe en 1945 à Léningrad où Iya et Masha travaillent dans un lieu de convalescence pour les soldats russes blessés à la guerre. Après "Testona" que je n'ai pas encore vu, Kantemir Balagov signe ici, à tout juste 30 ans, un film captivant malgré quelques longueurs, où l'on se demande qui de ces deux femmes est la grande fille : celle de deux mètres ou celle au caractère bien trempé remplie d'un désir de maternité étouffant. Classée dans la catégorie Un Certain Regard à Cannes 2019, cette œuvre est réussie grâce à l'interprétation magnifique des deux actrices, ainsi que par plusieurs scènes marquantes (la mort du bébé ou l'euthanasie d'un soldat…).
    DANY34
    DANY34

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2019
    chaque silence est éloquent
    Que d'émotions dans ce film sublime !
    Deux actrices étonnamment immenses
    Une époque méconnue dans la Russie d'après-guerre.
    un grand moment de cinema
    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2022
    Ce film fait partie de ceux qu’on garde en soi longtemps. Un chef d’œuvre assurément, et le jeune réalisateur Kantemir Balagov s’il a obtenu avec lui en 2019 le prix de la mise en scène dans la section « un certain regard », à Cannes, aurait pu obtenir tout autant la palme d’or.
    Sans doute peut il désorienter certains spectateurs, tant les situations sont âpres, le climat étouffant. Ce film semble hors du temps dans les choix qu’il fait, tant au niveau de la prise de vue que des dialogues.
    L’expressionnisme et le jeu des acteurs nous ramène aux années du cinéma muet. Si le film est sous titré en Français, la narration elle avant tout celle des images, et des scènes, travaillées à l’extrême, autant dans la composition que le choix des couleurs. Le rouge et le vert sont omniprésents. Situées à l’opposé sur le cercle des tonalités, l’une est symboliquement liée à la passion, au sang, et l’autre à l’espoir. Voilà la trame de ce film.
    Nous sommes dans l’après guerre, dans Léningrad ravagé, qui se remet du siège. Deux jeunes femmes brisées, aux lourds traumatismes, physiques et mentaux, l’une et l’autre ayant été combattantes, entretiennent une relation étrange, à la fois amoureuse et destructrice, partageant le même appartement communautaire.
    Longiligne et blonde, Iya, qu'on surnomme « la girafe » travaille dans un hôpital où sont soignés des anciens combattants blessés. Elle vit sans homme avec le petit Pashka, âgé de trois ans, qu'elle aime beaucoup. Bientôt, la mère de l’enfant, qui est aussi son amie, la rousse Masha, revient du front et elles se retrouvent. Masha n’est pas non plus exempte de traumatismes de guerre. Mais c’est Lya qui est la plus préoccupante. Lunaire, avançant d’une démarche robotique, elle souffre d'un syndrome post-traumatique qui lui occasionne de pénibles crises de tétanie où elle reste figée dans de longues absences.
    C’est la scène de départ du film. D’emblée le spectateur est désarçonné par ces scènes, où la folie, la beauté, et l’horreur, semblent se superposer. Les plans sont à la fois cruels, et admirables. Le metteur en scène semble vouloir nous montrer que la beauté initiale des corps ont été souillés par la guerre, et la cruauté des temps, qui les a fanés.
    La jeunesse, la tendresse resurgissent par moments avec d’autant plus de puissance. Les peintres utilisent eux aussi ce choix des contrastes pour susciter la lumière. Dans ce huit clos de l’hôpital où la mort est quotidienne, et où le choix de garder une grand invalide de guerre ou non en vie fait peser une charge intolérable sur de pauvres familles, les soignants doivent se battre avec leur éthique et leur conscience.
    La direction d’acteur et leur interprétation est éblouissante. Il faut vraiment se pincer pour croire que les deux jeunes femmes éblouissantes de beauté, riant aux éclats, posant lors de la remise des prix au festival de Cannes, sont celles qui donnent leur visage à ce drame.
    Viktoria Miroshnichenko ; qui joue le rôle ingrat de «  la grande fille » est totalement méconnaissable. Un top modèle qui a joué le rôle d’une Cosette psychotique. C’est le propre des acteurs me direz vous de se transformer, mais il y a là tout le résumé spécifique de ce qu’une guerre, ou un événement terrible peut provoquer chez une personne.

    Vasilisa Perelygina est tout autant une formidable Masha. Bien plus petite par la taille, ce couple semblant en dysharmonie compose pourtant une sorte de bunker au malheur du monde. L’envie de cet enfant à refaire, pour installer de force un futur possible, est le grand ressort de leurs actions. C’est ce qui conditionne leur vie, leur trahison, leur capacité de transcendance, et de réconciliation.
    Mille références parcourent ce film. Cette grande fille, à le visage de la jeune fille à la perle, cette merveilleuse peinture de Vermeer. Même si elle n’en a que rarement le sourire, celui ci illumine tout autant.
    La lumière est celle de ces peintres flamands opposant eux aussi les contrastes. La scène finale rappellera peut être à d’autres cinéphiles celle du « voleur de bicyclette », de Vittorio De Sica, se passant à la même époque, à Rome, autre ville éprouvée par la guerre. . Celle où le père accablé par le malheur, assommé par une journée d’humiliations, après avoir tenté de retrouver sa bicyclette volée en compagnie de son jeune fils, dans les rues de Rome, entend tout à coup des cris venant du fleuve.
    Un enfant vient de se noyer. Et tout à coup voilà le père qui cherche son fils, qu’il a laissé filer. Une minute terrible où il est totalement anéanti, par l’appréhension du pire. Puis le voilà qui retrouve son fils...Bonheur immense….. L’essentiel, c’est l’être cher, le miel de la vie. Le reste n’est que secondaire. Alors nous passons de la couleur rouge, qui symbolise le danger et la peur, au vert, qui est celle de l'espoir.
    Ce film nous déshabille et nous ramène à l’essentiel, à la capacité de chacun de nous de surmonter des épreuves, qui recomposeront notre rapport au monde.
    fifi4546
    fifi4546

    4 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2019
    Si faire un film c'est demander à ses comédiens de compter jusqu'à 10 avant d'envoyer la réplique, alors c'est réussi. Sinon c'est à mourir d'ennui. J'aimais bien Bergman, mais je pense que c'est passé de mode.
    Seul Première ose dire que c'est est faible.
    Je vais continuer à les suivre.
    foularbleu
    foularbleu

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 octobre 2019
    un grand bravo pour ce film, par sa mise en scène, son scénario, et la justesse des personnages!! les acteurs sont bouleversants tantôt de désespoir, puis d'humanité..... et la chute surprenante.... incontournable !!
    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2020
    excellent film sur les traumas de guerre. un monde de faux semblant situe dans l ' apres guerre sovietique. les acteurs jouent a cache cache avec leurs identites pendant la guerre et lapres guerre.
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