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    Les Enfants de la mer
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    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    La mer, source d’inspiration inépuisable pour les poètes, les romanciers et les peintres, émerveille aussi volontiers les créateurs de films d’animation japonais. Dans Ponyo sur la falaise en 2009, par exemple, Hayao Miyazaki avait imaginé une fable qui en dévoilait à la fois les splendeurs et les dangers. Aujourd’hui, c’est Ayumu Watanabe qui propose une histoire tout aussi fabuleuse, histoire dont le but évident est de magnifier la richesse et la beauté des océans, eux-mêmes symbolisant la grandeur et la majesté non seulement de tout le vivant, mais de tout ce qui existe, de l’univers tout entier.
    Pour ce faire, Watanabe a imaginé un personnage d’adolescente nommé Ruka, jeune fille qui, à l’âge de l’enfance, avait été fascinée par le spectacle des créatures marines évoluant dans un grand aquarium et ne s’en était jamais remise. Adolescente, on la voit se fâcher avec les membres de son équipe de handball avant de faire la connaissance de deux êtres qui ne tardent pas à révéler leur différence : ils se nomment Umi et Sora et proviennent de la mer, puisqu’ils ont été élevés par des dugongs. Ils ne peuvent donc vivre qu’en connexion avec la mer, sans quoi ils mourraient. Ruka s’attache aussitôt à eux, au point de les accompagner dans leur quête existentielle, ce qui fait qu’elle s’éloigne encore davantage de ses parents et, en particulier, de sa mère avec qui elle vit, mais dans une relation conflictuelle.
    Plusieurs autres personnages interviennent au cours de l’histoire, sans qu’on comprenne clairement leurs motivations. Car c’est la limite de ce film : son scénario demeure confus, explorant plusieurs pistes sans leur donner d’aboutissement satisfaisant (on se demande ainsi quel est l’intérêt d’avoir inséré dans le récit une histoire de météorite), et mettant en scène des personnages qui restent énigmatiques. Dans la deuxième partie du film, c’est le lyrisme qui l’emporte, mais au risque d’un texte, certes poétique, mais à la limite de la grandiloquence. Reste l’inventivité formelle car, sur ce terrain-là, le film offre un émerveillement total. Watanabe s’en donne à cœur joie quand il s’agit de magnifier la mer et il le fait avec un talent irrécusable. Dans une longue séquence de la fin du film, son imagination, sur le plan formel, éblouit, mettant en corrélation la vie maritime et le cosmos tout entier, comme un long poème de la création. Le spectacle, alors, envoûte littéralement.
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    163 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Alors que l'été s'annonce long, Ruka se remémore le souvenir d'un spectacle impressionnant auquel elle avait assisté au cours de son enfance dans l'aquarium où travaille son père. Elle y rencontre inopinément l'excentrique Umi, un jeune garçon ayant grandi dans le milieu aquatique et ayant acquis le don de communiquer avec les animaux marins. Au travers de ce rendez-vous opportun, la jeune fille s'apprête à vivre un voyage inoubliable qui va profondément bouleverser sa vision du monde et des gens. Pour la même occasion, les deux enfants vont connaître ensemble une liberté qu'ils n'auraient jamais cru avoir un jour. Ce dessin animé aux ressources hybrides, on a bien de peine à croire que ce ne soit pas le studio Ghibli qui l'ait produit. Car seuls Miyazaki, Takahata et peut-être une petite poignée de créateurs japonais au succès modéré étaient capables de tant d'audace et de talent pour animer une Dame Nature plus vive que jamais. Avec ce premier long métrage animé adapté du manga de Daisuke Igarashi, Ayumu Watanabe nous embarque vers un voyage métaphysique en territoire marin dans la plus pure tradition japonaise, et également recouvert d'un film familial unique en son genre par la variété des tons et des thèmes. La production de ce film résume à elle-seule ce qui fait la force de l'actuelle Japanimation : un graphisme absolument parfait oscillant entre 2D et 3D, des sonorités musicales (signées l'incontournable Joe Hisaishi) synthétiques pour calibrer les images aux émotions des personnages, et la mise en images de communications écologiques et humaines sans lourdeurs aucune.
    spoiler: Avec la sentence finale aussi belle que: "Les enfants de la mer nous disent d’où nous venons, où nous allons et notre raison de vivre.", l'anime propose définitivement une interrogation sur la frontière entre Homme et Bête, ainsi que l'Homme et l'Univers. De plus un traitement mystique de la mémoire s'impose, un message universel qui devient alors plus accessible. L'ensemble n'est pas sans rappeler le troublant "Your Name" de Shinkai et le mignon "Ponyo sur la falaise" de Miyazaki Sensei.
    Cet immense aquarium occupant aussi bien le coeur de l'affiche que l'incipit de l'intrigue nous offre une galerie de personnages charmant mais au traitement final un brin boiteux. Le spectateur est d'emblée attrayé par le sort de Ruka, héroïne attachante et à la texture radieuse, oscillant entre une Chihiro et une Mitsuha. spoiler: Privée de sa passion du handball suite à un malentendu mais dont les souvenirs d'enfance, thème phare du manga, vont lui permettre de se rapprocher de ce grand mystère qu'est la vie marine aux côtés des étonnants Umi et Sora.
    Mais finalement, las est de voir que le film ne brille pas par l'émotion qu'il dégage. Les personnages, à défaut d'être dotés de coeur de pierre, ne livrent finalement aucun véritable sentiment et font un peu office de "mobilier" dans la diffusion des messages. Il en est de même pour les séquences métaphysiques qui clôent le film. On pense à "The Tree of Life", c'est visuellement très beau mais cela n'en dit pas nécessairement long. C'est un point, et je suis resté sur ma faim, surtout en ayant vu "Your Name" précédemment. Il n'en demeure pas moins que sous ses airs de petit film pour enfants, "Les Enfants de la mer" s'avère un dessin animé rafraîchissant, autant qu'une fable philosophique attachante et ontologique. A défaut d'avoir des personnages finalement peu romanesques, le film surprend de la première à la dernière ligne et regorge de surprises pour tous les âges. C'est à croire que ce ras-de-marée (:P) filmique rentre dans le panthéon des O.F.N.I. au même titre que l'indémodable "2001: l'Odyssée de l'espace" ! Alors que "Wonderland", rencontrant un succès commercial plus mitigé le concurrence, nous pouvons nous interroger sur sa manière de traiter le rapport entre l'Homme et le Monde à son tour...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 août 2019
    Visuellement incroyable et unique, repoussant tout ce qui a déjà été fait, accompagné par un scénario abordant la difficulté d'expression via les mots mais aussi l'océan, la cosmologie et tant de choses encore, à voir absolument.
    OresteA
    OresteA

    12 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    J'ai pas accroché à l'histoire. J'ai donc vu les minutes passées l'une après l'autre cependant, si vous rentrez les dessins sont intéressant.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2019
    Ah l’anime japonaise ! J’avoue, plus le temps passe et plus j’y vais à reculons. Ce ne sont pas forcément les productions que je remets en cause mais plutôt la distribution qui en est faite en France. Plus d’une fois je me suis retrouvé sceptique face à des œuvres à l’intérêt dramaturgique et/ou cinématographique franchement discutable. Seule la reproduction d’une esthétique et d’un état d’esprit proche d’une certaine zénitude à la Ghibli m’a semblé compter par rapport aux derniers choix de distribution opérés par Eurozoom ou de Septième factory. Et si je dis tout cela avant d’aborder ces « Enfants de la mer » ce n’est pas un hasard. Non seulement le pitch de ce long-métrage d’Ayumu Watanabe me faisait craindre ce stéréotype là (ce qui m’avait refroidi pendant un bon moment d’aller le voir) mais en plus de cela, il a fallu que les vingt premières minutes viennent confirmer dans un premier temps ce point de vue. Alors OK c’était vraiment très beau, notamment grâce à une intégration judicieuse de modèles numériques dans la plupart des éléments de décor, mais en termes d’intrigue, ça avait l’air encore une fois de partir à la cueillette aux fraises. Parce que bon, excusez du peu, mais tout le début du film c’est juste l’histoire de gentille Mimounette qui se fait gentiment mettre sur la touche de sa choupinette équipe de handball et donc elle va dévaler les mignonets reliefs du village kawai pour retrouver son adorablounet de papounet qui a un taf trop zen au tip-top aquarium. Et c’est là que la gentille Mimounette va faire la rencontre trop mimi avec un garçon un peu étrangeounet mais tellement kissou… Alors je ne dis pas : j’ai rien contre les fleurs, les regards qui brillent et les jeunes-gens en fleur, mais à condition que tout ça ne soit qu’une toile de fond pour une véritable intrigue qui cherche à dire et à explorer quelque-chose qui n’ait pas déjà été lessivé par des centaines de prédécesseurs. Et franchement, pendant un bon bout de temps, j’ai vraiment eu l’impression que j’allais pouvoir me brosser au niveau de mon exigence pourtant basique. Le vice allait jusqu’au fait que tout l’entourage de Mimounette considérait comme normal qu’un gamin sache passer l’essentiel de son temps sous l’eau. « Bah tu comprends, il a été élevé par une bande de calamars en papillotes, donc c’est normal qu’il ait besoin de garder sa peau humide à chaque fois qu’il se risque hors de l’eau… » Olala… Franchement, à ce moment là, je me suis dit que ça risquait d’être long… Sauf que, fort heureusement, ce film va progressivement abattre ses cartes. Je disais tout à l’heure qu’il était assez beau et bien ficelé au niveau de sa technique, eh bien il se trouve qu’au fur et à mesure de l’avancement de l’intrigue, ce film parvient à faire de cet aspect là une des clefs de voute de toute son architecture. Car s’il n’est au départ utilisé que pour reproduire de beaux décors bien pastels, le dispositif technique devient vite l’occasion d’expérimenter des trips visuels assez saisissants, autour duquel l’auteur va commencer à broder une mystique loin d’être insignifiante. Et si d’un côté ce film parvient à se doter d’une véritable cohérence dans sa démarche tout en sachant maintenir un certain flou (nécessaire) sur la signification de certains symboles, d’un autre côté on pourra aussi lui reprocher un défaut bien japonais : la profusion. A vouloir aborder plein de choses en même temps, avec des niveaux de lecture variés, Watanabe se met à surcharger sa barque sans qu’on sache vraiment où il voulait vraiment en venir. spoiler: Parce que bon, d’un côté on ce trip écologico-cosmique très intéressant qui essaye de mettre en sens la déconnexion de l’humain au vivant, et de l’autre on a tout cette démonstration finale qui vise à suggérer qu’au fond, tout ça n’était qu’une symbolique pour évoquer l’impact que peut avoir un amour de vacances sur une personne. Et si les deux sont des thématiques très intéressantes, elles ne sont – dans ce film – malheureusement connectées en rien !
    Alors du coup – oui – au final ça reste quand même un spectacle sacrément bancal qui peut brimer des spectateurs qui, comme moi, n’aime pas être parasités par du superflu. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je lui mets une note au fond convenable mais pas à la hauteur de ce qu’il aurait pu m’apporter. Parce que oui, avec davantage de maitrise, je pense que ce film aurait pu être une de mes énormes claques de l’année. Oui, énorme. Parce que l’air de rien, il y a une vraie démarche formelle dans ce film ; une vraie volonté pour aller stimuler les sens et nous proposer une expérience de cinéma unique et puissante. Ça, c’est un mérite qu’on ne peut vraiment pas lui retirer. Et c’est ce qui me fait d’ailleurs dire que, bien que grandement perfectible, ce film je ne peux m’empêcher de le conseiller aux vrais amoureux de cinéma formaliste et sensoriel, qu’on soit un adorateur de japanimation ou pas… Mais bon… Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Les images sont sublimes, le graphisme splendide et d'une précision à couper le souffle notamment et surtout dès qu'il s'agit de la mer et de ses habitants. C'est envoûtant, c'est majestueux mais qu'est-ce qu'on s'ennuie ! L'intrigue repose sur un parallèle entre mer et ciel, entre les êtres marins et les étoiles et on attend inlassablement cet événements si important. Et enfin quand arrive l'instant tant attendu c'est un déluge d'images, un patchwork qui va dans tous les sens, un festival fantasmagorique où les animaux marins se mélangent aux étoiles, où la mer de vient constellation... etc... Bref on ne comprend rien. Le propos est si vain, le scénario si peu compréhensible que "2001 l'Odyssée de l'Espace" (1968) est limpide comparé à ce film d'animation foutraque et prétentieux. Dommage...
    Site : Selenie
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 807 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    J'ai vraiment l'impression d'avoir déjà vu ça cent fois... En fait les enfants de la mer, sans être un film fondamentalement mauvais, l'esthétique est plutôt soignée lorsque ça n'abuse pas d'effets 3d un peu kitch et se mélangeant pas très bien avec l'animation 2D assez sympathique, mais j'ai déjà vu ça... Ces personnages, ces archétypes, ces discussions totalement vides et qui se veulent trop profondes sur la matière noire, sur l'univers...

    En fait, il y a plusieurs gros problèmes dans le film, le premier étant les dialogues. J'ai malheureusement vu le film en VF et c'est juste horrible. Je ne sais pas quelles sont les voix en japonais, mais clairement... là... ça ne va pas... Mais outre les voix horribles qu'ont les personnages, ces voix racontent tout le temps ce qui se passe à l'écran. Pénible au possible... Comme si le réalisateur ne croyait pas dans l'univers visuel qu'il proposait et devait tout surligner sans arrêt pour s'assurer que le spectateur suive bel et bien l'histoire racontée... sachant que de toutes façons, ben c'est un truc mystique à deux balles qui ne fait sens que si tu en cherches un.

    Et ces dialogues gâchent les scènes du début qui étaient plutôt sympa sur une gamine qui l'été ne sait pas quoi faire après s'être faite renvoyer de son club de handball. Il y avait un côté un peu naturaliste sur l'indolence des jeunes adolescents l'été... Et clairement j'aurais préféré un film là dessus... que sur ce truc métaphysique réchauffé.

    Parce que clairement, je ne suis jamais rentré ni dans le film ni dans l'univers fantastique proposé... pourquoi ? parce qu'on te balance plein de trucs scientifiques pour justifier tout ça... et je sais que c'est des conneries... genre l'océanologue qui a un télescope et qui étudie la cosmologie... C'est quoi ce bordel ? Et l'alliance d'un truc totalement mystique avec des explications scientifiques sur le cosmos, je trouve ça débile au possible, parce que leur phrasé jargonnant ben je le comprends et j'en vois le vide absolu...

    En fait il n'y a rien dans ce film... je vois un ado qui déblatère des trucs qu'il pense profond, mais qui n'ont en réalité aucun sens.

    Bref, je ne vois pas du tout ce qu'apporte le côté scientifique qui casse toute la magie du film.

    Quant à l'écriture des personnages je la trouve calamiteuse tellement tous sont juste des archétypes qui n'ont pas de réelle personnalité ou de réelle existence. La seule qui en avait un peu au début c'est l'héroïne qui se bagarre au handball... On comprend ce qui l'anime, elle est douée et elle suscite la jalousie. Mais le reste ? Franchement ?

    Alors oui, encore une fois, visuellement il y a des beaux passages... mais est-ce-que ça compense la médiocrité absolue du fond ? J'en suis pas certain... mais ça aide à rendre le truc moins insupportable.
    moket
    moket

    435 abonnés 4 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2020
    Le film est poétique, le mélange 2D et 3D est une réussite et certaines scènes sont, disons-le carrément, somptueuses. Mais l'histoire n'est pas très entraînante, les dialogues assez plats et les personnages auraient mérité d'être plus développés. Une impression mitigée.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2019
    Les enfants de la mer est san doute l'un des films d'animation les plus forts vus depuis longtemps. C'est une œuvre visuellement exceptionnelle qui mêle animation traditionnelle et 3D avec goût et offre des visions proprement hallucinogènes. Cette perfection formelle accompagne un récit d'une grande densité, complexe et métaphysique. Souvent déconcertant, le film fascine. C'est du manga pour ados à la sauce Tarkovski, du Malick déguisé en conte initiatique. Bref, c'est absolument grandiose et fascinant. A découvrir !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    225 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2019
    Adaptation d'un manga japonais référence, qui tient à la fois du roman initiatique, de l'ode à la nature et d'une forme de trip métaphysique et cosmique. C'est un projet audacieux et ambitieux. Un peu décousu dans sa narration, mais captivant. D'un ésotérisme qui flirte parfois visuellement avec une inspiration expérimentale à laquelle chacun sera plus ou moins sensible. En tout cas, d'une poésie marine indéniable.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    219 abonnés 2 857 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Si c'est pas le pire manga que j'ai vu, ça n'est pas loin !!! Autant le graphisme & la réalisation sont au top car c'est beau à couper le souffle, autant l'histoire est abominable tant elle est à dormir debout !!! Et que dire du moment complètement hallucinatoire en milieu de film !! Je suis rarement resté aussi bête devant une scène tant je n'ai rien capté !! Et ça me met en colère car l'idée de base était bonne et les images m'ont plu comme rarement mais alors non, trop c'est trop !! Un drôle de dessin animé...
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    Il y a des qualités de l'animation japonaise: rythme, personnages fouillés intimistes, une histoire dans le quotidien. Mais il y a aussi dans ce long récit qui tient du fantastique presque de la S.F une sorte de philosophie obsédante cosmologie bariolé quasi psychédélique bien trop prégnante et répétitive qui s'impose comme un signe des temps pseudo écologiste plutôt que comme un style d'auteur zarbi et malvenu.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 décembre 2019
    Une animation désagréable à regarder, des dessins grossiers restent des dessins, cette animation japonaise spécialisée raconte une histoire des mers, qui n’arrive pas à embarquer plus loin au large, la limite s’arrête là où la mode est dépassée par une vague surpassée.
    Paul B
    Paul B

    36 abonnés 845 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 décembre 2019
    Je ne vais pas y aller par quatre chemins : Seule la direction artistique et une bonne idée sauvent ce film de la noyade.

    Oubliable car pas assez clair.

    Dommage.
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2020
    Un défaut récurrent d'une bonne partie de l'animation japonaise grand-public distribuée en Europe est son orientation farouchement "Coming-of-age", puisqu'on y retrouve souvent la figure de l'ado ou de la pré-ado, frustrée par un milieu familial et/ou amical insatisfaisant, qui va découvrir qui elle est et ce à quoi elle aspire à la faveur d'un événement ou d'une odyssée fantastique. 'Les enfants de la mer' obéit strictement à cette configuration devenue un brin lassante au fil des années, si ce n'est que son maître d'oeuvre a poussé le curseur réflexif beaucoup plus loin que ne l’exige les pratiques en vigueur : la jeune Ruka sympathise avec deux enfants qui ont été élevé dans la mer, un événement mystérieux se prépare et une compagnie qu'on devine mal intentionnée espère en tirer profit. Ces éléments du scénario, de même que les personnages qui le peuplent, se réduisent rapidement à des ombres aux déclarations sibyllines, à mesure que 'Les enfants de la mer' cesse d'être strictement narratif pour se muer en un pensum écolo-mystique dont la complexité est à la mesure du manque de clarté, et dans lequel il est autant question de la protection de la nature que de certaines théories alternatives sur les origines de la vie. Le film assume ce côté hermétique et abscon, au point qu'on se demande si le rêve secret de l'auteur n'était pas tout simplement de pouvoir dessiner et animer, avec un sens du mouvement et un savoir-faire rarement observés dans une industrie pourtant peu avare de chocs-visuels, la faune et la flore des océans.
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