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    La Rivière rouge
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    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2023
    Chouette western avec un john Wayne volontairement détestable. Un scénario malin et pleins de rebonds. Une mise en scène élégante et des seconds rôles bien écrits.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 juillet 2014
    Avec "Josey Wales" qui est passé jeudi sur France3, je me permets de commencer cette année mon cycle western par "La rivière rouge".
    Premier western d'Howard Hawks qui se base sur le roman original de Borden Chase, "The chilsom trail". Non content de la relecture d'Hawks, Borden Chase (le futur écrivain de "Vera Cruz") décida de quitter l'aventure. Le réalisateur, tout juste sorti du "Grand sommeil" (avec le couple Bogart-Bacall), engagea un jeune scénariste pour créditer le nouveau scénario, Charles Schnee (qui faisait partie de l'équipe des "Amants de la nuit" de Nicholas Ray et qui écrira le script des "Furies" d'Anthony Mann et des "Ensorcelées" minelliennes. Rien que ça !).
    De plus, Howard Hawks décida de financer son projet tout seul en s'écartant d'Hollywood. C'est ainsi qu'il a fondé la production Monterey en association avec Charles K. Feldman, le futur producteur du sulfureux "Un tramway nommé désir". Cette expérience s'avérera être un échec. Dès lors, il collaborera régulièrement avec une major.
    Synopsis de "La rivière rouge" : seul rescapé de l'attaque d'un convoi de pionniers par les indiens, un jeune homme va fonder, avec le soutien de son père adoptif, un cheptel. Mais quand il s'agit de gagner de l'argent, tous les moyens sont bons. Même celui de désobéir à son père, le trouvant trop dur avec ses hommes de main, chargés d'escorter le convoi de plusieurs milliers de bêtes.
    Dans le rôle du père adoptif, John Wayne en impose, et grâce à son charisme, arrive à porter le film sur ses épaules. Fort de ces expériences antérieures ("La chevauchée fantastique", et la même année, "Le massacre de Fort Apache", "Le fils du désert"), il prend le contre-pied des idéaux de ses anciens personnages en se revendiquant meilleur rancher des États-Unis : il casse ainsi l'image qu'il véhiculait chez le classicisme fordien. En cela, rien que le côté flingueur de John Wayne ainsi que la manière de porter l'image du vrai-faux héros préfigurait le genre du western spaghetti initié par Anthony Mann en 1955 avec son "Vera Cruz" (dominé par le duo Cooper/Lancaster). John Wayne est non seulement la marque de "La rivière rouge" mais apporte du sang neuf au genre. Merci Howard Hawks !
    Tout en restant côté casting, on peut noter la présence de Harry Carey Sr (l'un des grands amis de John qui représentait la figure incontestable du western des années 1920-1930), son fils Harry Carey Jr (il jouera de nombreuses fois sous la houlette de John Ford après la mort de son père : "Le fils du désert", "Rio Grande", "Les deux cavaliers"...). Il s'agit ici de l'unique collaboration entre le père et le fils, bien qu'ils n'aient aucune scène en commun !!! Walter Brennan (le futur Stumpy de "Rio Bravo", c'est lui !!), parfait et parfois désopilant à souhait, et John Ireland (déjà vu dans "La poursuite infernale" (avec Fonda) et au début de sa carrière, il tournera pour John Sturges (Règlements de compte..."), Kubrick ("Spartacus")...), impeccable lui-aussi accompagnent le jeune Montgomery Clift dans son deuxième rôle au cinéma !! (et revu chez Dmytryk et Huston parmi tant d'autres), et Joanne Dru (marquant sa toute première apparition au cinéma, elle jouera ensuite dans "La charge héroïque", "Le convoi des braves") qui porte le style féminin du film. Cette dernière casse avec les conventions pour nous asséner l'image d'une femme déterminée. Encore bravo Hawks !
    Sans parler de la musique, vieillotte tout simplement, on peut remarquer qu'il s'agit de Dimitri Tiomkin. Compositeur de "La vie est belle" (de Capra bien sûr !), "Le train sifflera trois fois", Rio bravo" et "Alamo" pour ne citer que ceux-là. Tous mes hommages, Monsieur Tiomkin !
    Ajoutons là-dessus la mise en scène d'Howard Hawks, un peu classique au début du film et qui se révèle enlevé en deuxième partie. Pour une première, Hawks casse ainsi les codes pour se les réapproprier. Sens du rythme, parfois languissant, et duel final (qui n'en est pas un d'ailleurs !) vont de pairs avec avancement de l'histoire et montage à l'ancienne. Tourné de manière classique mais révolutionnaire pour le genre (annonciateur des prémices du western crépusculaire avec Wayne dans un contre-emploi), Howard Hawks imprègne tout son savoir-faire dans l'un des meilleurs westerns, en 1949 (mais plus aujourd'hui).
    Pas un chef d’œuvre, mais un film culte pour toutes ces raisons. Un incontournable donc, et forcément un classique aujourd'hui.
    Cinéphiles, regardez pour la famille Carey et Tiomkin. Spectateurs, pour un enrichissement culturel certain, tout simplement. Avis pour les fans de John Wayne.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2018
    La Rivière Rouge est le premier western d’Howard Hawks. C’est dans des conditions difficiles de tournage en Arizona et au Mexique liées aux intempéries, que les troupeaux de deux hommes vont devoir s’unir pour former un empire du bétail suite à une attaque indienne. Conflits de générations proches du père-fils, c’est John Wayne la légende des années quarante qui va donner la réplique à Montgomery Clift star montante d’Hollywood. Howard Hawks filme les hommes et les bêtes avec passion, négligeant cependant parfois les arrières plans.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2017
    Première incursion d'Howard Hawks dans le western et probablement un de ses plus grands films. John Wayne trouve là un rôle plus profond que ce qu'il avait joué par le passé pour un personnage sévère mais aimant. Hawks laisse un double point de vue à son spectateur qui assiste à son malheur en introduction comprenant de suite son endurcissement mais présente son assurance de façon à ce qu'on reconnaisse en lui une figure patriarche. Misant son intrigue sur un groupe de vachers lors de l'expansion du Far-West, toutes les relations du film sont basées sur la confiance et l'expertise, les personnages rencontrés sont variés, viennent de tous les milieux et le groupe n'en est que plus intéressant quand il doit affronter les difficultés sur son chemin pour amener le bétail à destination. Braquant sa caméra sur les vastes plaines du Texas, Hawks signe une retranscription bluffante du passage du troupeau sur le territoire américain mais se concentre avant toute chose sur l'amitié conflictuelle de son duo de tête dont fait partie la révélation Montgomery Clift prouvant déjà l'époque son talent indéniable. Tout cela se boucle sur une dernière scène inattendue et changeant la manière traditionnelle de finir les western du genre. Une traversée passionnante.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un classique notamment parce que le début des westerns pour Hawks, le plaisir de voir Clift très jeune face à la légende Wayne, une épopée prenante avec de belles scènes et un travail assez subtil pour le genre sur le caractère, la psychologie des personnages. On regrette l'adoption d'une fin de film trop douce et heureuse contrairement au choix du scénario original plus cohérent.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un classique du western de Howard Hawks, que certains ont l'air de confondre avec un chef d’œuvre. Il serait idiot de nier que le film n'a pas de qualités : rien qu'en ne citant les scènes où les cowboys déplacent les quelques dix mille têtes du cheptel (la plupart sont bien filmées et surtout très bien orchestrées), les paysages magnifiques traversés ou la mise en scène légère de Hawks, on comprend qu'on a affaire à un bon film de genre. Cependant le scénario me gêne un peu. Le happy end étant dans les années 50 un passage obligé pour rentabiliser un film on ne blâmera pas Hawks pour cela. Tout comme on comprendra la mièvrerie (ou la niaiserie au choix) de certaines scènes. Ce qu'on ne peut accepter en revanche, c'est lorsque qu'on voit à quel point le final est stupide au vu de l'histoire en général du film. Heureusement que le charisme et la prestance des acteurs principaux rattrapent le coup sinon il aurait pu tout gâcher.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Adapté d’un roman, cette histoire s’étend sur une période de 15 ans. Une caravane de plusieurs dizaines de chariots traverse les plaines désertiques américaines. Dunson dit au revoir à sa fiancée et quitte la caravane avec un accolyte, pas convaincu que la piste suivie par le reste de la troupe soit le meilleur choix. Quel homme ! Il laisse sa douce dans ce qu’il considère comme un mauvais choix. La suite lui donne raison. Une fumée au loin ; mais tiens, toute la caravane est en feu victime d’une attaque indienne. Dur et sans cœur, il décide de regarder la fumée au loin et tant pis pour sa bien aimée. Pragmatique peut être, à quoi bon avec son petit pistolet de partir bille en tête s’attaquer à une troupe d’indiens. En tout cas, il n’a pas l’air affecté. Le décor et surtout le personnage principal, Dunson, est planté. Pas tout à fait, car il prend sous son aile un jeune garçon survivant de l’assaut des indiens. Bienveillance ou tout simplement car il voie en lui son successeur, un mentor, quelqu’un à qui transmettre. Dunson est un personnage complexe, endurci par un Ouest américain rude. Et puis Howard Hawks qui réalise ici un premier western devenu référence du genre, use d’une ellipse hyper talentueuse considérée comme un modèle. Nous voyons Wayne (Dunson) se projeter dans le futur en exposant son rêve. De retour à la réalité, les personnages ont vieilli de 10 ans. Wayne a les cheveux blancs et le jeune garçon est devenu Montgomery Clift. Ce tourbillon spatio-temporel exprime à merveille la folle course du temps. Et puis c’est reparti, Dunson a bati une exploitation de grande taille ; mais devinez comment, en n’hésitant à abattre un homme pour s’approprier ses terres, en supprimant aussi tout les gênants et les personnes n’allant pas dans sons sens. Ce pays s’est bati sur la violence et à défaut d’une justice par encore présente sur tout le territoire, c’est la loi du plus fort qui prime. Paul Thomas Anderson montrera çà aussi dans «There will be blood ». Mais voilà, petit point historique: pendant la guerre de Sécession, la majorité des cow-boys texans s’étant enrôlée, le bétail négligé et livré à lui-même s’était accru plus que d’ordinaire et était estimé à plus de 5 000 000 de têtes à la fin du conflit. Les ‘Sudistes’ n’avaient plus les moyens de se payer de la viande de bœuf. En revanche dans le Nord, où les immigrants s’étaient multipliés, on en manquait cruellement. Vers la fin de 1865, un métis nommé Jesse Chilsom partit avec un chariot du Kansas pour se rendre à Fort Worth au Texas, marquant sa route par des monticules de terre, la fameuse ‘Chilsom trail’. C’est lui qui apporta dans le même temps aux Texans la nouvelle que le bétail atteignait jusqu’à 50 dollars la tête dans le Nord. La solution était toute trouvée et le récit narrait le destin de deux hommes dont l’importance fut immense pour l’économie et l’histoire de leur pays, ayant ouvert officiellement cette piste pour le bétail après avoir fait franchir la Rivière Rouge à 250 000 têtes en 1866. A travers ce long convoyage des bêtes, Dunson va à nouveau montrer sa brutalité ; mais là, il va se heurter à celui qui est devenu depuis près de 15 ans son fils adoptif. La rupture va être consommée lorsque le jeune va prendre un chemin différent de celui tracé par son aîné comme un pied de nez à la génèse de l’histoire où Dunson avait suivi sa route et s’en était sorti grâce à ce choix. Ce film montre bien le conflit de génération ; toute la difficulté à exercer une paternité responsable, ferme mais équilibrée. La folie autoritaire du père contredite par un fils romantique mais avisé abouti à des choix humains radicalement différents. Le jeune montrera même à son père adoptif qu’une autre voie est possible. Ce film est donc considéré par les spécialistes comme un « western adulte ». Pour nous montrer cette odyssée personnelle et cette entreprise démesurée, Hawks tourne pratiquement l’intégralité du film en extérieur : une prouesse. Et puis à la photo, il alterne avec beaucoup d’équilibre les scènes de jour et nuit. Au cadrage, les plans larges mobiles et les scènes intimistes serrées et fixes. Outre la psychologie des personnages, Hawks dresse un film documentaire sur la vie difficile des cow-boys avec le rapatriement des bêtes : une vie monotone mais dangereuse.
    Et puis le duo Wayne-Clift marche à merveille entre la dureté d’un Wayne déjà reconnu et un jeune premier à l’autorité plus évidente que présagée et à la finesse de jeu validée par la suite. Wayne-Hawks récidiveront dans deux autres westerns référence du genre : El dorado & Rio bravo.
    A voir… car beaucoup moins connu que bien d’autres… Celui-ci rivalise dans le genre western en N&B avec « La chevauchée fantastique » de John Ford.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    43 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2012
    Mise en scène en carton, décors en carton, dialogues en carton, voix françaises en carton ; bref tout est pourri dans ce film, il n'y a absolument rien à sauver. Si vous chercher un bon western, c'est le film à éviter de toute urgence !
    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Un western long et lent, qui chemine au rythme du troupeau de bovins (dont on a fait peu de cas pour ce tournage) et qui a l'intérêt d'un affrontement psychologique entre John Wayne et son fils adoptif Monty Clift, même si la fin sacrifie au happy end exagéré et féministe comme Hollywood les aimait.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2021
    Il faut être patient dans la première partie du film, un long prologue plutôt pesant qui réunit pas mal de poncifs du western : l’image du « héros » imperturbable, Tom Dunson, le baiser d’au revoir à sa dulcinée, la fidélité du vieux Groot, la menace des indiens, le tout sur une musique grandiloquente…Elle n’a que le mérite de poser les personnages et les bases de la suite.
    Le film prend son envol dans sa seconde partie, qui commence quinze ans plus tard, et qui réunit les histoires individuelles et l’histoire collective : l’ouverture d’une piste par un gigantesque transfert de bétail qui représente un pas décisif dans l’histoire et l’économie du pays. Au cours de cette grandiose aventure, les failles et faiblesses des différents personnages se font jour, relativisant ainsi les impressions données dans le prologue. Et le film bascule lorsque Matt choisit d’écouter sa conscience, au détriment de sa fidélité et de son amitié pour son père adoptif. La troisième partie du film prend une dimension dramatique et psychologique entre les différents personnages. Cela donne des scènes remarquables comme les face à face entre Tom et Matt, ou la magnifique discussion entre Tom et Tess, le récent grand amour de Matt. Là, dans son premier western, Hawks dynamite (il faut resituer le film à son époque) le genre, en déconstruisant l’image mythique du héros, et en donnant aux femmes l’intelligence et la lucidité qui manquent aux hommes ; et le dernier duel qui oppose habituellement solennellement les deux héros se transforme en une simple bagarre sans vainqueur, si ce n’est le discours raisonnable que cette femme leur tient.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2023
    C'est un sacré western, des paysages immenses, et des têtes de bétail à perte de vue ou presque, John Wayne, qui fait du John Wayne au passage et Montgomery Clift qui joue son 1er grand rôle. Dommage que le film soit en N&B, autrement on aurait autrement apprécié les paysages. Le film accuse quelques années aussi, je trouve, d'ailleurs les scènes en studio lui donne aussi un coup de vieux. Reste cette histoire d'hommes liés par le troupeau qu'ils doivent transporter sur 2000km. Une aventure bien racontée par Howard Hawkes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 avril 2009
    Le chef d'oeuvre des chefs d'oeuvre. Un affrontement épique entre l'ancienne et la nouvelle école. Clift oublie le déplorable enseignement de la méthode de l'Actor's studio et tient tête à John Wayne.

    Howard Hawks est au sommet de son art.
    Tedy
    Tedy

    212 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2007
    Un western banal avec de grands espaces, des méchants indiens à dégommer (ils sont tous mauvais contrairement aux braves hommes blancs),... mais ce n'est pas le seul problème: Howard Hawks n'est pas John Ford et ça se voit dans la réalisation qui comporte plusieurs défauts. Et puis la fin est ridicule, John Wayne redevient un gentil gars et tout le monde le pardonne d'avoir été tyrannique; il ne fallait pas choquer le public en diabolisant son héros.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 072 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2008
    Un grand classique du western et l'un des derniers chefs d'oeuvre du grand Howard Hawks. Les relations entre John Wayne et Montgomery Clift sont bien décrites et les 2 acteurs sont excellents à la tête d'un casting irréprochable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 janvier 2014
    La Rivière rouge (Red River) est l'histoire d'un éleveur qui a construit un empire du bétail et décide de quitter le Texas pour aller vendre son bétail au Missouri (Chisholm Trail).
    La transhumance est un élément classique du western et le réalisateur Howard Hawks nous faît vivre les rudes conditions inhérentes à un tel périple.

    Le film a tout de même un peu vieilli (1948) et les défauts de montage et de découpage sont très visibles. Mais on reste impressionné par les moyens de l'époque avec certainement le plus grand troupeau de vaches jamais constitué au cinéma.

    Howard Hawks signe ici son premier western et dirige pour la première fois Wayne et Clift. John Wayne nous livre une belle performance dans un rôle délicat de héros imparfait.

    Le résultat est globalement bon mais la relation père/fils adoptif aurait méritée d'être davantage approfondie. On regrettera quelques longueurs et une fin trop précipitée.
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