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DestroyGunner
22 abonnés
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3,0
Publiée le 10 septembre 2020
Dans la veine des films d'auteurs indépendants des grands studios, un film original sur un scénario intéressant. Pas mal joué et réalisé. Délassant (il y a quelques scènes vraiment drolatiques) mais on en attendait davantage.
Maillot jaune : le caméraman... Qu'on file une rallonge au caméraman, car à voir les plans-séquences incroyables qui nous embarquent avec eux sur tout le tour d'une maison, d'une église, le long d'un parcours à vélo (cette ouverture !), on n'en revient pas visuellement. On se demande parfois si l'on n'aurait pas loupé quelques raccords (ce qui est fort probable) lors de ces longs plans bluffants, mais l'on s'en moquerait bien si c'était le cas, car le rendu est là. L'histoire en elle-même ressemble à un vaudeville pas déplaisant, une embrouille entre deux amis de toujours (l'un a piqué la fiancée de l'autre, rien que ça) qui pourrait bien se répéter maintenant que le premier est veuf de l'épouse volée et l'autre a enfin retrouvé une fiancée... Le fond est un peu à la traîne, on l'avoue, face au peloton de tête composé des plans-séquences et des délires visuels subjectifs au cinéaste (on n'a rien compris aux chœurs qui chantent entre les chapitres, ni même ce découpage par chapitre, d'ailleurs... Pourquoi pas). Clairement The Climb mise beaucoup sur l'impact de ces effets étonnants (qui fonctionnent), mais son intrigue a parfois du mal à ne pas être redondante, un peu molle, et se réveille tout de même lors d'un joli final avec le petit garçon qui apprend à faire du vélo "comme papa et parrain" (qu'ils sont mignons). On ne sait pas bien non plus quoi penser de ce délire sonore de caser au forceps du Gilbert Bécaud assez souvent, cela fait partie des délires non partagés. Si vous le pouvez, on vous recommande la VO, car la VF est un peu surprenante (on adore Christophe Lemoine, mais ici son doublage dénote un peu pour le personnage de Kyle, et son comparse qui double Mike n'a pas souvent les mots en face des lèvres de l'acteur, ce qui est vite frustrant). Une ouverture impressionnante, des délires partagés ou pas, mais un caméraman qui mérite une médaille.
Film en 7 parties de mémoire. La première est remarquable et la manière de filmer de long plan séquence est excellente et ce durant tout le film. Les autres parties raconte cet histoire entre deux copains sur plusieurs années. C'est inégal , parfois un peu trop excessif mais bien loin du cinéma hollywoodien et cela fait du bien.
Cette histoire d’amitié masculine a tapé dans l’œil de pas mal d’organisateurs de festivals et de la presse spécialisée. La mise en scène est stylisée, l’humour décalé, mais au delà d’une originalité qui fait son charme, je n’ai personnellement pas accroché plus que ça.
Potes dans la vie comme à l’écran, Michael Angelo Covino & Kyle Marvin étaient déjà à l’origine du court-métrage The Climb qu’ils portent désormais sur le grand écran. On comprend vite qu’on se retrouve avec un film singulier par son rythme lent à travers une réalisation où se succèdent les plans-séquences. Le spectateur peut aussi être désarçonné par ce récit découpé en chapitres fonctionnant à coups d’ellipses et d’intermèdes musicaux sortis un peu de nulle part. Une comédie particulière qui va diviser les avis ; certains passeront un bon moment en compagnie de ce duo sympathique tandis que d’autres trouveront le temps bien long.
Comment raconter l'amitié en ne se focalisant que sur ce qui la détruit. Ce Climb nous amène d'emblée à juger Kyle et Mike, deux amis d'enfance qui se bouffent l'un l'autre dès qu'une relation amoureuse les éloigne. La métaphore lourde était à craindre après cette première scène très drôle, où Kyle avoue à Mike qu'il a couché avec sa femme tandis qu'ils grimpent un col à vélo. Verrait-on des références constantes à une prétendue interdépendance entre les deux, à l'image de deux coureurs luttant pour atteindre le premier un sommet ? Pas du tout (hormis la dernière scène, très lourde). Covino a plutôt fait dans la subtilité narrative, à travers de larges ellipses, pour accentuer le sentiment de fatalité. Chaque chapitre - il y en a huit - alliant continuité et rupture par rapport à ce que l'on a vu précédemment. L'ensemble suggère le temps qui passe et qui emporte les certitudes, traçant une voie incertaine dans une relation amicale aussi toxique qu'empreinte de non-dits. Les nombreux plans-séquences et la caméra distante m'ont plutôt donné l'impression d'un formalisme excessif, mais je préfèrerai toujours la prétention audacieuse à l'humilité sage ; d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un premier film comme celui-ci et que le cinéaste impose ainsi le début d'une signature, même un peu maladroite.
Premier long-métrage de Michael Angelo Covino, qui interprète aussi l’un des deux amis au centre de cette « bromance », aux côtés de Kyle Marvin, The climb est une géniale comédie qui enchaîne les bons mots et les situations loufoques. Après une scène d’ouverture brillante – qui constituait à l’origine un court-métrage de huit minutes – le film se divise en sept chapitres qui sont autant de plans-séquences où fusent les références cinéphiles et francophiles en tous genres, tout en prenant un malin plaisir à démonter une certaine Amérique qui aime se montrer plus parfaite qu’elle ne l’est. Avec une ribambelle de seconds rôles excellents, dont la Française Judith Godrèche dans une (brève) apparition. Tout à fait enthousiasmant.
De Michael Angelo Covino (2020) Une très bonne comédie sur l'amitié la vraie , la grande , l'unique qui peut lié deux mecs depuis l'enfance. C'est fort, très bien joué avec justesse, franchise. Des situations souvent ubusques voire désopilantes. Ubn film sur l'amitié avec une bienveillance communicative. Tout le monde aurait envi d'avoir un ami de cette trempe. Avec Kyle Marvin, Michael Angelo Covino, Gayle Rankin
The Climb est l'archétype du petit film que je déteste avec sympathie : le projet est beau, le réalisateur et les acteurs se donnent et livrent une copie divertissante, mais l'histoire est trop souvent reléguée à un simple accessoire du concept. Le genre de film qu'on va voir sans grande attente ou exigence, qui dès le début s'attire la bienveillance du spectateur en n'essayant pas de se faire plus beau qu'il n'est, sans prétention, on se laisse porter crescendo par le concept, par les émotions des personnages, mais ce faisant on oublie devant quoi on est et la fin nous le rappelle avec brutalité. C'est très loin d'être ridicule, l'humour pince sans rire et la caméra très proche des personnages font souvent mouche. Les plans séquences sont capables du meilleur (la première scène est parfaitement adaptée par exemple, personnages et décors jouant au rythme des coups de pédale des cyclistes à entrer et sortir de champ) comme du pire (difficile de rentrer dans certaines scènes où l'intérêt est hors champ, on se prend à anticiper souvent à tort l'arrivée de l'action) mais donnent au final surtout la sensation d'une suite de scénettes/sketchs décousue (sensation renforcée par le décalage de certaines chansons qui viennent les clore). Les acteurs sont plutôt honnêtes, la prestation convainc même si j'ai regretté la naïveté confondante d'un des deux principaux protagonistes, dans un rôle d'idiot du village ballotté par les évènements au grès de la volonté de son meilleur ami. Benêt béat, toujours victime mais d'une passivité coupable. L'expérience n'était pas déplaisante malgré tout, elle ne me marquera pas mais m'a quand même déridé ce qui compte tenu du contexte n'est déjà pas si mal.
Un bon film, histoire un peu énervante, une réalité social? Sûrement. Bien réalisé et les acteurs on vraiment dans leur rôle. Un peu lent le rythme par fois.
Un américain cinéphile,francophile et vélophile, c'est déjà sympa. De belles idées de mise en scène, de dialogues, de rythme. Très agréable sous des dehors futiles
J’ai trouvé c’est un bon drame. Le concept des deux amis, qui s’éloignent et se rapproche au fur et à mesure des épreuves de la vie, est fort sympathique. C’est un beau symbole de la fraternité qui peut lier deux personnes même si elles ne sont pas de la même famille. Il y a certes des déchirements, mais quelque chose de fort fait qu’ils ne peuvent pas sortir définitivement de leur vie. Cette force est bien mise en avant par les deux acteurs. Michael Angelo Covino et Kyle Marvin se connaissent depuis une dizaine d’années et des tournages publicitaires à New York. On sent la complicité à l’écran, et ce n’est pas seulement du cinéma. Leur jeu est très juste. C’était une belle surprise à ce niveau-là. Le scénario est d’ailleurs bien construit. Il y a pas mal de rebondissement, et la relation va être assez dynamique. Je ne me suis pas du tout ennuyé. Pour faire son film, Michael Angelo Covino a voulu se démarquer en le découpant sous forme de chapitre. Cette narration est certes plus originale, mais elle me dérange un peu car j’avais du mal à rentrer dedans. Chaque changement va avoir un temps mort, et cela casse la dynamique. Surtout qu’il y a des sauts temporels dont il faut toujours la petite latence pour s’y retrouver.
L'amour ne s'explique pas quelquefois. Il en va de même pour l'amitié. Celle que l'on voit dans ce film est bien singulière. Entre deux hommes qui n'ont pas grand chose en commun mais qui sont amis depuis l'enfance. On sourit, on reste dubitatif devant les turpitudes de ce Mike. Pourtant Kyle malgré tous ces coups bas, ne le renie pas. 7 parties qui se suivent et nous montrent une chronique plus amère que douce d'une amitié qui dure avec ses hauts et ses bas. Un film agréable à suivre et qui sort un peu des sentiers battus. 15/20
Un film qui démarre sur les chapeaux de roue si je puis dire, puis déçoit de par son manque d'originalité. Un petit film sur l'amitié indéfectible, bien interprété et avec une BO sympa (très frenchie!) mais qui sent le déjà vu.