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    The Climb
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    82 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Deux cyclistes amateurs ahanent dans un col, suivis d'une somptueuse 2CV écarlate. L'affiche de The Climb fait déjà une allusion claire à la francophilie du film, assumée et parfois un peu embarrassante (les chansons de la B.O !). Le récit de l'amitié masculine qui sert de fil conducteur ne s'exprime pas dans The Climb par une évolution narrative classique, mais par une série de plans-séquences, sans indication chronologique. Rien de perturbant dans cette mise en place, mais le film y perd nécessairement en continuité, le danger étant de ne plus voir qu'une série de moments et de situations, plutôt qu'une évolution dramatique constante. La mise en scène est cependant brillante, sans être trop voyante, et ajoute elle-même une sorte de commentaire aux différents psychodrames qui se jouent, au même titre, et même plus efficacement parfois, que les dialogues. L'amitié entre les deux héros passe par des ascenseurs émotionnels permanents, alors que la place des femmes, dans cette relation forte, pose tout de même problème, plutôt vues comme des enquiquineuses et des empêcheuses de rester fidèle à sa personnalité. Un brin de misogynie latente ? Un peu; mais mise en perspective par une critique volontiers acerbe des postures traditionnels de la virilité. Souvent drôle (la scène d'ouverture dans le Col de Vence), presque toujours amer et fréquemment cruel, le film rappelle plus le cinéma d'Altman que celui d'Allen, notamment pour sa vision sardonique de la vie de famille. The Climb n'est sans doute pas la pépite estivale annoncée mais un film qui a de la moelle et un vrai style, sans compter deux interprètes principaux, Kyle Marvin et Michael Angelo Covino, pétris de talent.
    islander29
    islander29

    770 abonnés 2 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    je comprend plutôt le prix du jury à Deauville, le film oscille malicieusement entre comédie à la française et comédie dramatique à l'américaine...c'est une peinture sociale sur la quête du soi, non dénuée de psychologie surtout dans la deuxième partie....Il y a de nombreux clins d'œil à La France, à commencer par le premier plan séquence ? fantaisiste et drôle....La bande musicale comporte de nombreuses chansons françaises et Même une chanson en américain de Gilbert Bécaud...Les situations spoiler: (réveillon, enterrement)
    sont souvent décalées et très américaines...C'est au fond un mélange de fraicheur (à la française) et de mal être (à l'américaine) qui provoque in fine une émotion certaine...Je conseille....
    Claudine G
    Claudine G

    181 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    J'avoue ne pas comprendre l'engouement de la presse et des spectateurs pour ce film, dont le thème était certes intéressant, mais qui s'est réduit à un ennui mortel. Avec deux schémas à l'identique (heureusement pas avec la même finalité, des intermèdes qui n'ont "ni queue ni tête" et qui ne sont même pas comiques. Quand va t-on avoir droit à un vrai film...?
    velocio
    velocio

    1 180 abonnés 3 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Amis dans la vie, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin sont également amis dans "The Climb", qu’ils ont écrit ensemble et que le premier a réalisé. Une amitié très particulière, dont le caractère toxique perçait déjà dans le court-métrage au même titre, d’une durée de 8 minutes, réalisé un an auparavant. Ce premier long métrage a obtenu un coup de cœur du Jury de la sélection Un Certain Regard de Cannes 2019 et le Prix du Jury au Festival du cinéma américain de Deauville 2019.
    « The climb » : l’ascension. C’est bien par une ascension que débute ce film, celle d’un col par deux cyclistes. A dite vrai, pour toute personne ayant pratiqué l’arrière pays de la Côte d’Azur, ce début de film apporte une surprise énorme surtout si c’est à vélo qu’on a sillonné cette région. En effet, on entre dans un film américain et, en cinq secondes chrono, on reconnait le dernier kilomètre de la montée du col de Vence, un col qu’on connait dans ses moindres détails. La surprise passée, on pourra constater que le film lance d’autres clins d’œil à notre pays, en particulier dans le domaine cinématographique : un extrait de Le grand amour de Pierre Etaix, par ci, une courte apparition de Judith Godrèche par là, dans le rôle d’Ava, l’épouse de Mike. Bref, Michael Angelo Covino et Kyle Marvin, sont de fins connaisseurs du cinéma français et ils se revendiquent autant de la Nouvelle Vague, de Claude Sautet et de Bertrand Tavernier que de Woody Allen, auquel ils sont souvent comparés.

    Mais revenons à nos deux cyclistes et à cette première séquence, l’ascension à vélo du col de Vence, peut-être la meilleure du film, en tout cas la plus emblématique. Alors que cette montée de près de 10 kilomètres va bientôt se terminer, les deux amis sont toujours ensemble, mais on ne met pas beaucoup de temps à constater que Mike est un bien meilleur cycliste que Kyle, quelque peu en surpoids. Et c’est justement parce qu’il ne craint pas d’être rattrapé par Kyle que Mike balance alors, avec une grande perversité, la relation qu’il a eue avec la fiancée de son ami. Une perversité qui va jusqu’à introduire un quiproquo qui n’a rien d’anodin entre la durée de cette relation et la distance qui reste à parcourir pour arriver au col. « How long » ? 2 kilomètres, mon ami ! Un film drôle, cruel, mais également élégament dramatique, avec le chapitre suivant qui nous parle d’un enterrement avec, à la fin, les fossoyeurs noirs qui entonnent « We shall not be moved ».
    Ce premier long métrage de Michael Angelo Covino est particulièrement inventif dans sa forme et on ne peut qu’apprécier la qualité de la mise en scène et des dialogues ainsi que par la variété des humeurs qu’il présente : drôle, corrosif, dramatique, cruel. Le passage d’un chapitre à l’autre pourra présenter un problème pour certains spectateurs, l’arrivée se faisant chaque fois brutalement, sans préparation, avec souvent de nouveaux personnages dont on ne sait rien et pour lesquels il faut un certain temps pour comprendre qui ils sont. Pour les autres spectateurs, nul doute que ce côté surprenant puisse au contraire représenter un plus.
    tupper
    tupper

    118 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2020
    Je n’ai malheureusement pas retrouvé toutes les qualités prêtées au film par la critique. Je n’ai vu qu’une bromance assez basique se donnant des airs de comédie romantique à la Woody Allen mais en restant loin du niveau du maître. Critique enflammée ou moi qui suis passé à côté? Mystère.
    oooooooooo
    oooooooooo

    89 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    L'excès inhabituel de forme (jusque dans l'habillage musical) dans un genre où la forme il est vrai est malheureusement souvent négligée finit pas handicaper l'ouvrage. Certitude: le réalisateur se fait plaisir à chaque instant, il veut faire démonstration. Comme par ailleurs aucun personnage n'est sympathique sans pour autant briller dans la médiocrité, le film nage dans des courants contraires et semble s'écouler un peu vainement.
    La francophilie affichée du réalisateur aura peut être emporté un peu trop l'enthousiasme des critiques.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 474 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Le premier film de Michael Angelo Covino est un petit film indépendant sur deux amis, Mike (qu'il joue) et Kyle. Ils ont une amitié durable et partagent divers intérêts dont le cyclisme mais les choses commencent à devenir risquées dès le première partie du film lorsque Mike révèle qu'il a une liaison avec la fiancée de Kyle. Le reste du film est essentiellement un ensemble de vignettes de leurs vies personnelles et romantiques en évolution. Il est divisé en plusieurs chapitres dont la plupart ne comportent que quelques prises. Bien que cela crée une histoire modérément engageante dans le contexte d'un film indépendant à très petit budget, le reste est malheureusement plutôt fade et oubliable. En tant que personnages principaux, Kyle et Mike ne sont pas particulièrement intéressants. Kyle est le plus rédempteur avec un foyer et une vie familiale tandis que les défauts de Mike sont très clairs même bien après sa liaison. Bien qu'ils soient tous les deux développés ils ne sont pas particulièrement intéressants. Leurs caractérisations ne semblent pas particulièrement originales et encore moins nouvelle. Il semble que le message de Covino soit que les spectateurs doivent comprendre que même leurs amis proches peuvent faire de grosses erreurs et sont très imparfaits mais il ne fait pas un travail particulièrement unique ou original pour essayer de faire passer ce message au cours de l'histoire. Le rythme du film est soutenu et le montage est bien fait mais le développement des personnages et l'intrigue pas complètement engageante font que la narration du film s'épuise un peu avant le générique de fin. Comme le film est axé sur les personnages il ne captive pas vraiment le spectateur car nous ne sommes jamais particulièrement captivés par les personnages ou par la façon dont l'écriture les définit...
    dejihem
    dejihem

    118 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2020
    Excellent film qui s'appuie sur de longues séquences extrêmement bien mises en scènes, de vrais personnages, d'une cinéphilie très européenne, et d'un amour particulier pour la France et l'humour vache. La comédie de l'été !
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    269 abonnés 2 811 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 mai 2021
    Une pseudo comédie loufoque (mais pas drôle), sur un pseudo scénario absurde, qui ne prend pas. Des personnages et dialogues débiles (à l'image du passage dans le chalet en montagne), une interprétation et un doublage déplorables. Les liens de l'amitié n'ont visiblement pas de limites mais cette histoire est sans intérêt, qui plus est ne fait pas dans la finesse. Nullissime.
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2020
    On se souviendra longtemps de cette première scène du film où l’on voit deux amis de toujours gravir à bicyclette un col dans l’arrière-pays niçois tout en poursuivant une discussion qui va bien sûr mal tourner puisque l’un annonce à son copain de but en blanc qu’il a couché avec la fiancée de celui-ci. La scène ne dure que quelques minutes, mais elle donne le ton de cette comédie dont on peut dire qu’elle constitue une franche réussite en ces temps si moroses.
    Le film est drôle, profondément drôle, sans la moindre vulgarité. Divisé en huit chapitres, tel un roman dont il adopte la structure narrative, il n’a guère de prétentions, sinon de montrer que l’amitié virile peut surmonter toutes les querelles qui tirent le plus souvent leur origine de jalousies amoureuses. Non, l’amitié est plus forte que l’amour, mais ces deux copains d’enfance n’en sont pas pour autant des Montaigne et La Boëtie, rien que des potes qui peuvent se chamailler, se castagner (y compris lors d’un enterrement) et se brouiller, toujours sûrs que la réconciliation s’ensuivra et que l’on pourra de nouveau se faire de belles virées à vélo.
    Michael Angelo Covino signe là son premier long-métrage, mais sa collaboration avec Kyle Marvin – tous deux interprètent des rôles qui leur collent à la peau, comme en témoignent les prénoms inchangés – date de l’époque où ils tournaient des spots publicitaires. C’est dire qu’ils ont acquis des trucs dans le domaine narratif et plus particulièrement le sens des ellipses. Mais on ne pourra qu’être séduit par le sens du filmage, toujours impeccable, et proposant des modèles de plans-séquences menés avec un brio confondant.
    Et puis, il est plutôt rare de voir des films américains aussi francophiles. Certes on connaît la passion pour la France et sa culture chez Spielberg ou Woody Allen, mais ici on pourrait presque dire qu’il s’agit d’un fil conducteur. Depuis la montée au col de Vence en guise d’ouverture jusqu’à des citations cinématographiques (un court extrait du "Grand Amour" de Pierre Etaix figure dans le film), en passant par une bande-son qui nous fait entendre Gilbert Bécaud ou – plus insolite – Jacqueline Taïeb, "The Climb" multiplie les références à la France et à la culture française. Et, cerise sur le gâteau, Judith Godrèche fait partie du casting qu’elle honore de sa belle présence. Enfin, le réalisateur ne cache pas son admiration pour des cinéastes tels que Truffaut, Varda, Sautet ou Tavernier, qui, à des degrés différents, l’ont influencé.
    Le film connaîtra-t-il un beau succès ? On peut en douter, vu la frilosité avec laquelle le public se hasarde en ce moment dans les salles de cinéma. On ne peut que le regretter car "The Climb" est une des comédies les plus intelligentes et les plus drôles de ces derniers mois.
    mat niro
    mat niro

    304 abonnés 1 726 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    D'emblée, le ton est donné quand lors d'une sortie cycliste, Mike (Michael Angela Covino) avoue à son ami Kyle (Kyle Marvin) qu'il a couché avec celle qui doit être sa future femme. Tout le film est du même acabit avec Mike qui va se révéler être un ami bien encombrant. C'est une comédie tendre mais aussi caustique parfois, prix du jury du Festival de Deauville 2019. Découpée en chapitres, cette oeuvre est parfois désopilante, mais cette amitié masculine dégage un côté attendrissant qui m'a beaucoup plu.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    688 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Voici une petite comédie américaine qui sort de nulle part en cet été 2020 et qui s'avère au final plutôt divertissante, voire même amusante par séquences !
    "The Climb" est l'histoire d'une amitié mouvementée entre deux hommes que tout oppose, la scène d'introduction à vélo résume à elle seule le côté toxique de cette relation compliquée...
    J'ai apprécié la finesse de l'humour un peu décalé de ce film, on pourrait même penser qu'il est anglais à la base tant certains codes du "British Spirit" ressortent de cette réalisation bien ficelée et assez sarcastique sur le fond.
    Corrosif et assez jouissif.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 404 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2020
    " The Climb" récompensé l'an dernier dans de nombreux festivals est une comédie douce amère attendrissante. En effet j'ai pris plaisir à suivre les aléas sentimentaux de deux amis qui voient leur amitié remise en cause car l'un des deux à eu une aventure avec la future femme de son ami , certaines scènes sont cocasse , tendre évoquant parfois avec force et conviction la complexité de l'amour rappelant les bons films de Woody Allen même si parfois l'ensemble est un peu tiré par les cheveux .
    HawkMan
    HawkMan

    154 abonnés 1 125 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2021
    The Climb montre une histoire autour de 2 amis au tempérament différents dont l'amitié est plus fort que tout. Cette amitié va basculer le jour où l'un deux confiera avoir coucher avec la fiancée de son ami... Un drame va ensuite les réunir de nouveau.
    Film à la fois touchant et parfois drôle mais un rythme très inégal et des acteurs pas assez puissants en font un film moyen au final.
    Bref : une montagne à gravir pour une amitié trahit.
    cat29
    cat29

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 août 2020
    Ce film est inintéressant, absolument pas drôle. Le meilleur est dans la bande-annonce.
    On est très très loin de Woody Allen.
    Les meilleurs films de tous les temps
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