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    Nina Wu
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    21 critiques spectateurs

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    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Nina Wu est une jeune femme qui a tout laissé derrière elle pour tenter sa chance à Taipei dans l'espoir de devenir actrice. Les années passent, mais à part quelques courts-métrages et des publicités, sa carrière n'a pas avancé. Un jour, elle passe un casting pour un grand rôle qui pourrait changer sa vie, mais pour l'obtenir, elle doit faire quelques sacrifices et surtout abandonner une part d'elle... "Nina Wu" est une critique assez dure sur le milieu du cinéma qui parle d'abus de pouvoir, de harcèlement et qui met en avant le désespoir de certaines personnes qui sont malheureusement prêtes à tout pour réaliser leurs rêves. Bien sûr, il ne faut pas faire de généralité, mais ce film raconte une histoire qui est d'actualité. On assiste tout simplement à la descente aux enfers d'une femme qui pense avoir réussi alors que ce n'est que le début de ses problèmes. Tout le film se déroule dans une ambiance paranoïaque assez troublante. En fait, on n’a pas toujours idée de ce qui se passe. Il s'agit d'une sorte de mise en abyme plutôt réussie. La phrase : "Ils ne font pas que prendre mon corps, ils détruisent mon âme" que prononce la jeune femme à plusieurs reprises résume bien ce qui se passe dans le film. Le film est perturbant, troublant et éprouvant, mais surtout prenant. Un exercice de style assez réussi même si le film aurait pu être plus efficace si la construction était moins «éclatée». En tout cas, le film est vraiment pas mal. Il est visuellement impressionnant par moment et Wu Ke-xi est très convaincante.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 720 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 juin 2020
    spoiler: Jusqu'où faut-il aller pour obtenir un rôle dans le monde du cinéma pour une femme? C'est un peu la question que pose ce film mais de manière assez maladroite.
    En effet, le réalisateur Midi Z se perd en même temps que le spectateur dans les cauchemars de Nina. C'est déstabilisant dans le mauvais sens du terme tellement il y a un côté cérébral qui retire l'intérêt principal du film et la bonne idée de filmer un tournage et des casting.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    330 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2020
    Ce film se situe dans le milieu du cinéma à TAIWAN où une jeune actrice réussit à devenir une star mais à quel prix. Il s'inspire un peu de l'affaire WENSTEIN dans le scénario et décrit un milieu pas très sympathique où l'on découvre les conditions dans lesquelles sont traitées les jeunes actrices. L'actrice principale également scénariste du film interprète fort bien le rôle de NINA.
    Mais j'ai trouvé le scénario et le montage assez chaotiques. En effet, c'est un mélange entre le passé, le présent, le futur et entre la réalité et le rève et au final, le spectateur a du mal à s'y retrouver.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 février 2020
    C’est bien réalisé, mais c’est difficile à suivre. L’actrice n’est pas exceptionnelle, tout comme l’histoire. On n’en retient pas grand chose.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Un très beaux film. Ce qui m'a le plus captivé est bla construction du film, le flash back et la mise en abime. Un film qui a su m'accroché malgré la langue car il n'est pas traduit...hereuseme,nt
    Jmartine
    Jmartine

    149 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2020
    Coup de cœur de Télérama mais assez peu distribué sur Paris (une demi-douzaine de salles). Pour ma part il m’aura permis de découvrir le Louxor, inscrit au titre des monuments historiques en 1981, construit par l’architecte Henri Zipcy dans les années 20 …ayant connu une histoire mouvementée avant d’être racheté par la ville de Paris sous la pression d’associations de quartier, et rénové sous la direction de l’architecte Philippe Pumain…La salle principale, refaite comme en 1921 dans un style néo-égyptien, a été baptisée du nom du réalisateur égyptien Youssef Chahine ,la salle no 2, baptisée Juliet Berto-Jean-Henri Roger, évoque avec son plafond étoilé les tombes de la vallée des Rois, la salle no 3 a une voûte en anse de panier dans les tons rouges . C’est dans cette salle qu’est présenté le film du réalisateur taïwanais Midi Z , Nina Wu…l’histoire n’est pas sans rappeler le scandale Harvey Weinstein et le mouvement #Me Too…une belle comédienne taïwanaise, jusqu’alors vouée aux petits rôles et aux films publicitaires, se laisse persuader de tourner un film avec des scènes de nu, pour percer ...Vêtue de rouge, elle se rend à l’audition , à ses risques et périls…Midi Z a adapté un scénario que lui avait proposé l’actrice taïwanaise Wu Ke-Xi qui avait elle-même vécue l’histoire évoquée dans le film…Après avoir cherché l’actrice principale pendant plusieurs semaines de casting, Midi Z a finalement trouvé que Wu Ke-Xi était la mieux à même de jouer le rôle, elle qui avait tant mis d’elle dans cette histoire. Nina Wu est un film sophistiqué et très esthétique…le montage volontairement éclaté entre différentes temporalités, n’a absolument rien de linéaire, brouille la frontière entre rêve et réalité, présent et passé, visant à rendre l’effet d’un syndrome de stress post-traumatique sur la victime…Ce type de montage déconcerte et bouscule nos habitudes de spectateurs….C’est aussi un film esthétiquement très beau et on sent le dialogue permanent entre le réalisateur, le directeur de la photographie et le directeur artistique….Le film peut exister sans référence à l’affaire Weinstein tant les évènements peuvent refléter une certaine vision souvent malsaine, de ces milieux…seul clin d’œil à l’affaire, la chambre 1408 où l’héroïne s’est fait piéger lors de l’audition, et qui revient en leitmotiv, est le titre d’un film d’horreur produit par Weinstein…Si on accepte d’entrer dans le labyrinthe des pensées de Nina sans trop essayer de comprendre sur le champ, on ne peut qu’admirer la performance de Wu Ke-Xi, présente de bout en bout sur l’heure trois quart du film…
    Perks of being Jo
    Perks of being Jo

    1 abonné 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2020
    Film déstabilisant, excellemment bien interprété, des similarités avec le cinéma de Darren Aronofsky (dans sa manière de mettre à mal son personnage principale, dans la montée en crescendo du film, et dans la paranoïa et la folie qu'engendre l'intrigue), il arrive comme une grosse surprise et s'impose comme un travail abouti et engagé en mettant en scène la descente aux enfers d'une actrice après une audition "un peu" chaotique. Midi Z aborde certains sujets qu'on attendait pas forcément, dans une photographie et une mise en scène virtuoses toujours impeccables. Pépite de ce début d'année.
    Martine Chifflot
    Martine Chifflot

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2020
    Un film intéressant et bien filmé. Le scénario égare un peu le spectateur notamment à la fin mais le rapport du fantasmatique au réel est assez bien restitué. Bon rythme et bonne actrice principale. On ne s'ennuie pas et on s'interroge sur le sens des images et du déroulement. Le monde du cinéma y apparaît toutefois sous son jour manipulateur et pornographique...
    Brady20
    Brady20

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2020
    Actrice plutôt bluffante dans le role d'une actrice en mai de role.
    Actrice qui est d'ailleurs la scénariste du film et qui s'inspire d'histoires qu'elle a proprement vécu.
    Cette fiction s'inspire parfois de du cinéma de David Lynch ... étrange et complètement barré !
    Un film à voir ... intriguant !
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2020
    Un film troublant sur le métier d'actrice, avec un dialogue de cinéma qui revient en leitmotiv pendant toute la durée du film et des scènes de cinéma tournée par l'héroïne, assez glaciale il faut le dire…..C'est un film étrange avec parfois une bande son angoissante ou assourdissante, effet garanti….On notera le soin et l'esthétisme de la réalisation, photo impeccable, couleurs rouges, la robe élégante …..Il faut le dire, on est dans l'étrangeté avec un petit coté thriller Lynchéen….Cela fonctionne bien, l'esprit est accaparé par la mise en scène et le jeu des la jeune actrice chinoise, avec deux ou trois passages baroques (le petit Prince, la scène du lac)...Plusieurs scènes sont difficiles supporter, notamment des scènes d'humiliation de la femme….Une chose est sure, le message passe , et c'est fait avec un mélange d'élégance et de rêve angoissant;... A vous de voir….
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2020
    Nombreux films ont déjà traité le métier d'actrice et les difficultés s'y affairant dans un monde et un milieu patriarcal. Avec en toile de fond l'affaire Weinstein et #metoo, voici sans doute l'un des meilleurs films que l'on ait vu dans le genre depuis longtemps. Tout est à la fois très maitrisé et à la fois parfois en roue libre (mais sans grande incidence sur le résultat final) dans cette intrigue fascinante mêlant réalité, rêves et fantasmes. Comme l’héroïne, on est souvent perdu aux confins de ces trois états. Celle-ci est interprétée de manière intense par Wu Ke-Xi (elle-même victime d'un metteur en scène) aussi co-scénariste du film. Déjà l'une des meilleures performances de l'année. Toute aussi touchante qu'émouvante, on a aucun mal à s'attacher au personnage et à facilement la comprendre. Bien aidés en cela par une mise en scène brillante et virtuose au service d'un scénario aussi puissant qu'étrange et dérangeant (et vice-versa). En plein dans l'actualité ce Nina Wu est donc un film aussi glaçant que fascinant et hypnotisant. Après Séjours dans les monts Fuchun, mais dans un genre radicalement opposé, un autre grand film (qui se mérite) venant d'Asie en ce début d'année. Magnifique et troublant.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Le film m'a un peu perturbé.
    Comme beaucoup de films asiatiques, la structure de récit ne suit pas la structure classique que l'on connait, on alterne ici de façon un peu décousue, des scènes de rêve traumatique à des scènes en flashback puis des scènes en continuité. On ne comprend pas tout, plus on avance, plus le film semble partir dans diverses directions spoiler: (l'abus de pouvoir des hommes sur les tournages de cinéma, le rapport à soi avec la nudité au cinéma, la vengeance d'une actrice dans un esprit concurrentiel maladif, quelques trips lesbiens illustrant des abus sexuels, puis au final abus sexuel aggravé avec le viol...)
    mais en réalité le propos fait ensuite sens et l'impact réel du film trouve sa source à la toute fin. Et quelle scène finale, difficilement supportable, sans ménager un seul instant le spectateur puisque le générique de fin arrive tout aussi brutalement nous laissant avec le choc de cette dernière image.
    Le film dépeint le pouvoir du "patriarcat" et le pouvoir de "soumission" dans le milieu du cinéma, et interroge notamment sur la question "Jusqu'où on est prêt à aller pour obtenir un rôle ou obtenir ce que l'on veut...", ce qui illustre également toutes les affaires #METOO, sans y aller avec le dos de la cuillère !
    L'ambiance y est donc très angoissante et malaisante. L'actrice principale Wu Ke-Xi, qui s'avère être aussi la scénariste du film, est assez bluffante dans sa prestation et dans son engagement émotionnel. Aidé par une mise en scène efficace et brute elle aussi, aidé par une lumière très appuyée, où le rouge domine de plus en plus au cours du film pour finalement en comprendre la raison à la toute fin.
    Même si le film est un peu confus dans sa narration, la dernière partie ramène le film à la hauteur des enjeux qui sont difficilement mis en place, et arrive au final à nous choquer et donc à nous interroger.
    Michèle G
    Michèle G

    34 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Quand le cinéma brise son propre miroir et nous renvoie la lumière glaçante d'un rêve d'ombres, nous franchissons quelque chose qui s'apparente à des frontières dont toute trace s'efface au fil d'un temps pelliculaire. Un temps au cours duquel les rêves et cauchemars, les mises en scène et le "réel" deviennent un seul et même monde dans lequel s'immisce la beauté du "diable"... La magie réussie du 7ème art !
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Il y a quelques années, certains spectateurs privilégiés ont pu voir les premiers films du cinéaste taïwanais Midi Z, d'origine birmane, au Festival de La Rochelle, avant même que Adieu Mandalay ne soit distribué en France. Nina Wu marque un radical changement de style pour le réalisateur avec un scénario écrit par son actrice principale, Wu Ke-Xi, dont l'inspiration se trouve du côté de l'affaire Weinstein. Mais Midi Z abandonne ici sa manière intégralement réaliste en épousant les traumatismes d'une comédienne qui accède à son premier grand rôle et dont l'état mental va en se dégradant après un tournage éprouvant. Si le film décrit parfaitement les humiliations subies par les femmes pour se faire une place dans le monde machiste du cinéma, c'est autant à travers les fantasmes et les délires de son héroïne que par la crudité de situations qui créent un immense malaise. Avant la dernière scène, insupportable et qui peut apparaître comme presque complaisante, Nina Wu glisse dans un univers glacé et déplaisant, dont l'élégance de la mise en scène de Midi Z ne parvient pas complètement à faire oublier le côté parfois bancal de l'architecture narrative dont certains éléments, disons classiques (vie privée et familiale) versent dans la banalité. En revanche, la cohérence esthétique du film (avec une prédominance de rouges) est assez remarquable sans pour autant convaincre de la réussite d'un scénario alambiqué et pouvant apparaître comme illisible ou même inutilement choquant pour certains.
    Loïck G.
    Loïck G.

    282 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2020
    C’est je crois l'un des tous premiers films qui réellement traite du harcèlement sexuel et pire encore dans le milieu du cinéma, voire plus largement, celui de la culture. Wu Ke-Xi qui a écrit le scénario l’interprète également avec sinon un vécu, tout du moins un ressenti qui à l’écran échafaude un univers complètement inhumain. A Taipei une actrice et une romancière se sont suicidées après des traitements sexistes à leur égard. Wu Ke-Xi a pu s’inspirer de leur calvaire pour rapporter celui de cette jeune femme dont le rêve est de jouer un personnage conséquent dans un film. Pour obtenir le rôle il lui faudra passer par bien des étapes dégradantes, humiliantes face à une autorité sans limite. On pense bien évidemment à l’affaire Weinstein avec un final très éloquent en la matière. Je crois personnellement qu’il n’était pas nécessaire, tant la mise en scène explicite et le jeune inébranlable de Wu Ke-Xi ont su nous mener dans ces coulisses post-#MeToo.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
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