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Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 21 septembre 2020
Antoine de Maximy est connu pour son émission documentaire “J’irai dormir chez vous” diffusée sur France 5. Avec plus de 60 pays parcourus, le cinéaste nous a invité chez différentes populations pour découvrir leur mode de vie. Cette année, Antoine nous propose une expérience au cinéma. Avec “J’irai mourir dans les Carpates”, il part en tournage, comme d’habitude, mais s’imagine disparu de la société. Que se passe-t-il si personne ne le retrouvait ? C’est en retrouvant ses cassettes que les personnages d’Alice Pol et de Max Boublil vont enquêter en tentant de reconstituer son parcours. Une série de péripéties et de fausses pistes vont alors se déclencher. Cet essai donne une comédie à suspense plutôt bien menée et très crédible. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Ancien reporter de guerre, Antoine de Maximy s'essaie après son succès à la télévision où il s'invitait à dormir chez les gens au grand écran. Alice Pol et Max Boublil (dans une moindre mesure) se mettent à la recherche de notre aventurier perdu dans les Carpates au pays de Dracula. Cette comédie policière tourne au fiasco car mise à part les leçons de montage d'Alice Pol, ce n'est jamais drôlespoiler: ( sauf peut-être avec la tenancière de l'hôtel), et l'enquête est, elle, risible. Bref, selon moi, ce documentaire/fiction n'est pas loin d'être catastrophique mais a apparemment trouvé son public (sans doute des fans de l'émission tv).
Les dernières aventures sur pellicule de notre globe-trotter national Antoine De Maximy se déroulent sous forme d’enquête dans les Carpates où il a été vu pour la dernière fois car depuis, il est porté disparu. Ainsi, sa monteuse Agnès aidée du policier Laurent, va, en visionnant et montant des rushs, mener une investigation, mais de loin. Ce film ressemble ainsi à un found footage à la française, mâtiné d’humour et de rencontres diverses. Malgré ses problèmes de rythme et son côté inégal, ce métrage est avant tout sympathique, mais on aura tôt fait de l’oublier devant son manque d’envergure et le fait qu’on sache que c’est une fiction avant tout , Alice Pol et Max Boublil, parmi d’autres, ne jouant pas leur propre rôle...
Lorsque l'on ne suis pas Antoine de Maximy, on se rapproche clairement au niveau de la réalisation d'un téléfilm tant aucune idée n'est proposée. Le film est un peu sauvé par son idée de base et par une certaine passion qui s'en dégage.
Je suis allée à l'avant première en présence d'Antoine de Maximy. Et bien je suis déçue.Film sans grand intérêt. Un senario bof bof. Attribuer un 4.5.... Je ne comprends pas. Tout est plat sans rythme. On a l'impression que tout est surjoué dans ce film. C'est dommage. On sent que resiter un texte ne ressemble pas à Antoine De Maximy.
Derrière l’hommage appuyé à un aventurier et à son émission, J’irai mourir dans les Carpates propose une réflexion subtile sur le pouvoir significatif des images dont la mise en mouvement par la vidéo et le montage, entendu comme articulation des différentes caméras dont disposent le réalisateur, donnant accès à différents points de vue sur un même événement, offre au spectateur une source infinie de fiction. Si le personnage d’Agnès, interprété par Alice Pol, s’improvise détective et part à la recherche d’indices confirmant le rapt du présentateur vedette, c’est parce qu’elle suit une intime conviction qui lui dit dès le départ que la disparition a quelque chose de suspect, qu’elle mérite une enquête fouillée menée contre vents et marées. En réalité, ce que fait Agnès n’est autre qu’agencer les plans pour donner du sens, sinon un sens, aux séquences enregistrées sur cassettes ; la chasse aux indices mute en reconstruction d’un parcours tant physique que mystique, Antoine s’enfonçant toujours plus loin dans l’étrangeté des Carpates, jusqu’à dépasser le gothique de pacotille qu’alimentent les brochures publicitaires pour atteindre une obscurité véritable, brutale, primitive. Agnès s’affirme réalisatrice, met en place un suspense, compose un long métrage à mi-chemin entre le réalisme documentaire et le fantastique. Aussi la clausule du long métrage, que nous ne révélerons pas ici, ne doit pas tant être lue comme le triomphe de la culture contre l’inculture, du raisonnement contre l’instinct, ce qui supposerait un regard ethnocentrique, que comme le triomphe de la fiction élaborée plan après plan, scène après scène, séquence après séquence, par la monteuse. J’irai mourir dans les Carpates constitue alors une leçon de montage habile et intelligente qui se saisit de son spectateur comme d’un jeune stagiaire, préfiguré par ce geek mal coiffé qui gigote sans cesse, pour lui apprendre l’art de monter un film, soit l’art de donner focalisation et sens à une somme d’images en mouvement. Fallait-il pour autant recourir à un comique aussi lourdaud et répétitif que portent des acteurs masculins inégaux sinon mauvais ? Le rire semble souvent forcé, comme si le réalisateur n’avait pas confiance dans la puissance comique de ses situations. Dommage. Reste l’une des meilleures appropriations du found footage, ce qui constitue déjà une belle réussite.
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1,0
Publiée le 24 août 2021
J'irai mourir dans les Carpates débute par une disparition suite à un mystérieux accident de voiture mais le spectateur ne sait rien de plus. Une fois des précieuses cassettes rapatriées auprès d'Agnès cette dernière tentera de reconstituer le voyage d'Antoine de Maximy et d'élucider l'enquête auprès de l'inspecteur de police campé par Max Boublil. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette histoire manque clairement de vraisemblance et de crédibilité. La seule richesse de ce film est son manque total de scénario. Voila donc une histoire qui ne tient pas du tous la route...
J'ai adoré, comme quoi pas besoin de mettre des millions dans un film pour qu'il soit bien. Ce n'est pas le chef d'œuvre de l'année c'est sûr, mais il super bien fait et rafraîchissant.
J’ai failli mourir dans les Carpates J’adore Antoine de Maximy, ses reportages dans les quatre coins de la planète, loin des lieux touristiques, à la rencontre de gens, sont uniques, ils me touchent et m’intéressent cent fois plus que les belles images genre National Geographic que les médias diffusent en permanence. Et bien entendu son premier film « J’irai mourir dans Carpates » m’a attiré d’autant plus que la Roumanie fut mon pays natal.
Mais un bon reporter n’est pas forcément un bon cinéaste, et ce film est pour moi un raté complet: aucun rythme, répétitions sans interét, en dehors d’Antoine, aucun acteur et aucun personnage à sauver la mise, histoire pas crédible, ni drôle ni dramatique, le spectateur (moi) s’ennuie du début à la fin. Une idée de scénario pas mauvaise, mais sans vrai metteur en scène, la pauvre Agnès, fut elle une monteuse de génie, ne peut transformer un navet en film.
Moi je continue à vous aimer, Antoine de Maximy et je vous prie d’oublier ces Carpates, je souhaiterais que vos nouveaux grands reportages continuent à nous faire voyager & vibrer avec vous .Et si vous avez envie de faire du cinéma, SVP engagez Ozon ou Depléchin comme metteur en scène. Eugenia Landau https://laplumesansmasque.wordpress.com/
De toute évidence il y en a qui mélangent noter le film et noter le réalisateur ...
Un scénario tiré par les cheveux Des aller-retours pénibles Un jeu d'acteur catastrophique Une image pas très flatteuse pour les roumains
Encore une fois les zélés de l'étoile donner des 5 étoiles parce que c'est un pote ou parce qu'on a été invité à l'avant première ou qu'on adore tout simplement le réalisateur, c'est pas lui faire un cadeau
Mise en scène inexistante, quant au scénario il est inexistant, jeu des acteurs est abominable. Comme d'habitude Carpates égal Dracula. Les paysages sont guère attrayants. Max Boublil est sous-employé !
Excellent film, qui mêle remarquablement bien la réalité du type de l’émission de France 5 avec la fiction. On est en haleine du début à la fin Les comédiens sont excellents, la musique formidable On passe un très très bon moment. J'ai même déjà envie de le revoir