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    True Mothers
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    3,8
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    27 critiques spectateurs

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    Chene Sylvie
    Chene Sylvie

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2021
    Quand on va au cinéma on pense se retrouver plongé dans une histoire.
    Ce n'est pas le cas de ce film où les différents acteurs ne montrent pas leur désarroi d'un coté comme de l'autre.
    Aubert T.
    Aubert T.

    116 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2021
    A part des plans pantheistes uniquement décoratifs, seuls bémols qui tirent un peu le film en longueur, le film touche la grâce.
    Bouleversant.
    Pascal Olivier
    Pascal Olivier

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2021
    Comment saisir l’insaisissable ? Comment expliquer la profondeur et la fragilité de l’amour parental ? Par quel moyen cinématographique peut-on tenter de faire ressentir les liens puissants qui nous unissent, non seulement nous tous en tant qu’humains, mais également entre tout ce qui est vivant sur notre planète ?

    A ces questions complexes, la réalisatrice Naomi Kawase (Les délices de Tokyo, Still the water…) va répondre non de façon parfaite, non elle va faire encore mieux que cela, elle va répondre de façon intime, animiste et poétique. True Mothers est ainsi un manifeste délicat et bouleversant de ce qui fait notre humanité, de ce qui nous relie chacun les uns aux autres. En partant d’un postulat simple (un couple qui ne peut avoir d’enfants va recourir à l’adoption) qui aurait pu se vautrer lamentablement dans les sentiments larmoyants ou dans une moralité dégoulinante, Naomi Kawase va prendre tout son temps (et le nôtre) pour déployer une intimité à fleur de peau, pour comprendre toute la complexité d’êtres à la recherche d’un idéal de bonheur.

    True Mothers n’est pas non plus une bluette détachée du monde, bien au contraire, le film s’ancre (notamment auprès de la très jeune fille qui va donner son bébé) dans une réalité sociale bien concrète. Mais l’art magistral de Naomi Kawase est de ne pas opposer la poésie contemplative du monde au rythme mental et physique que dicte notre monde moderne. Tout est là, à portée de main, dans un regard, une attention, un geste. Tout est là, mais il est difficile de voir selon nos problèmes, notre situation ou notre passé qui hante notre présent et empêche de penser sereinement au futur.

    La finesse des émotions portée par d’excellents acteurs est bouleversante, et que dire de la musique de la musique d’Akira Kosemura sinon qu’elle transcende True Mothers par une interprétation aussi délicate que bienveillante (à signaler pour les amateurs le très beau vinyle paru chez Schole Records). Ajoutons encore l’intelligence du montage de True Mothers qui divise son récit en différents blocs narratifs et temporels qui permettent au spectateur de ressentir toute la complexité et la diversité des vies qui nous sont présentées et que nous pouvons croiser chaque jour. Des esprits chagrins (critiques et amateurs) ont trouvé le film trop long, trop facile, dommage pour eux. Il reste que True Mothers est non seulement le plus beau film de la cinéaste, mais aussi et surtout une déclaration d’amour déchirante aux liens qui unissent parents et enfants. Un film imparfait, certes, mais un film humain, qui nous rappelle que le cinéma a encore un grand avenir devant lui.
    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2021
    Un mélange des genres entre documentaire et film qui est gênant durant un tiers du film.
    Après ce démarrage laborieux, des personnages bien écrits sur l'ambiguïté de la maternité biologique/ éducative.
    Les tics de la metteur en scène, vue de fleurs à plusieurs reprises ont un côté passablement agaçant
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2021
    Quand on découvre un film en compétition à Cannes en 2020, on se dit que le foutus virus a bien gâché la fête. Car "True Mothers" est un film qui aurait mérité de gravir les fameuses marches avec ses beaux personnages féminins, deux mères, toutes les deux légitimes et belles dans leur combat pour la maternité. La première adopte un enfant avec son mari, après le périple des examens médicaux et le découragement. La seconde est la mère biologique du petit adopté. Les rencontres ne devraient pas se faire, mais hasard de la vie, et aussi désinvolture administrative, les deux mères rentrent en contact.

    On pourrait reprocher la longueur du film. Mais le récit a besoin de dérouler le passé de ces deux êtres pour comprendre. Le cinéaste installe la narration sans juger. D'un côté, il y a cette femme aimante, prête à renoncer devant le problème de stérilité de son mari ; de l'autre côté, il y a cette adolescente qui tombe enceinte malgré elle et se résoud à abandonner son fils dans une institution qui met en lien les parents adoptifs et les filles-mères. La mise en scène choisit la pudeur et la simplicité pour regarder ces deux personnages féminins. En même temps, le cinéaste dresse un drôle de portrait du Japon avec, derrière les paravents de fleurs et les amabilités de surface, un univers dur où l'enfance maltraitée n'a guère de place.

    La nature joue un grand rôle dans "True mothers", comme si le cinéaste avait voulu rappeler que toutes les histoires familiales n'auront guère d'avenir si le pays ne réfléchit pas à son rapport à la pollution et à la conservation de la nature.
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2021
    Satoko veut son enfant. Mais son mari est stérile. Après beaucoup d'hésitations, le couple envisage d'adopter. Il se rapproche de l'association Baby bâton, une association, basée près d'Hiroshima qui met en contact des jeunes mères incapables d'élever leur enfant et des parents incapables d'en concevoir. Parmi les pensionnaires de baby bâton figure Hikari, une jeune lycéenne de quatorze ans à peine, tombée enceinte de son tout premier flirt. Sa grossesse a été révélée trop tard, rendant l'avortement impossible. Ses parents, craignant le scandale, ont exigé qu'elle accouche discrètement et qu'elle abandonne son enfant pour reprendre le cours normal de sa vie.
    Mais Hikari ne s'est jamais remise de cette décision, prise contre sa volonté. Six ans plus tard, alors que le jeune Asato grandit dans sa famille d'adoption qui le couve d'un amour oblatif, Hikari décide de retrouver et de récupérer son enfant.

    Je ne suis pas un grand fan de Naomi Kawase, une réalisatrice japonaise pourtant internationalement reconnue, qui a, pour chacun de ses films, son carton déjà réservé à Cannes. Je ne partage pas l'enthousiasme unanime pour "Les Délices de Tokyo" que j'ai trouvé un peu gentillet : "C’est MasterChef à la sauce Paulo Coelho" écrivais-je caustiquement à sa sortie en 2016. J'ai un peu traîné les pieds pour aller voir ce True Mothers dont je craignais qu'il se borne à raconter une histoire cousue de fil blanc, dont la résolution était jouée d'avance dans son titre (le pluriel de "True Mothers") : la tension entre deux amours maternelles, celui de la mère biologique et de la mère d'adoption.

    Je n'ai hélas guère été étonné. Comme je le craignais, l'histoire que j'avais imaginée s'est déroulée sous mes yeux, sans surprise. Mais, il faut reconnaître à Naomi Kawase le talent de la raconter avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence. Élevée par sa grand-tante et son mari, après avoir été abandonnée à sa naissance par sa mère, elle a sans doute mis beaucoup d'elle même dans un sujet qui la touchait de si près. Elle utilise un procédé sans doute un peu artificiel, mais diablement efficace : une narration fragmentée qui joue à saute-mouton avec les temporalités, passant sans crier gare d'un personnage à l'autre (les amours adolescentes de Hikari d'une part et le drame de l'infertilité du couple que forment Satoko et son mari d'autre part constituent deux histoires indépendantes qui auraient pu, à elles seules, constituer la trame d'un film) et d'une époque à l'autre. Pour mettre cette savante architecture en place, Naomi Kawase prend son temps : "True Mothers" dure 2h20. Mais ce sont 2h20 qu'on ne voit pas passer tant le film est attachant.
    Steph L
    Steph L

    47 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2021
    Très beau film sur la parentalité et particulièrement le sentiment maternel de la toujours talentueuse Naomi Kawase. Elle évite les clichés dans un mélodrame subtil et sensible porté par de grands acteurs. Avec en toile de fond la culture japonaise si fascinante, respectueuse et dure qui met en lumière la beauté et la violence du sujet. La photo est magnifique et le scénario prend le temps d'explorer la psychologie des personnages.
    Cinephille
    Cinephille

    137 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Etant donné le titre du film on a une idée de comment il va finir. Mais il met très longtemps à finir, tout est interminable, étiré sans raison. Ce qui faisait la poésie de Naomi Kawaze est là beaucoup trop plaqué sans vraiment faire corps avec le récit. Ces histoires croisées avec des flashs-back ne sont pas compliquées à suivre mais rien ne justifie une telle longueur.
    Cottricken
    Cottricken

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juillet 2021
    Très beau film sur la maternité et ses multiples facettes (mère biologique, mère adoptive, mère spirituelle, mère absente, ... ), qui aborde également la grossesse des mineures (et ses conséquences sur leur vie), la stérilité, ... Bien que long (2h20), je ne me suis pas ennuyée tellement le film arrive à nous transporter dans le tourbillon de la vie de ces différents personnages, avec, en prime, une magnifique chanson en "fil rouge".
    Juste un petit bémol sur la fin, qui n'est pas, pour moi, à la hauteur du film !
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2021
    Naomi Kawase réalise un cinéma plus classique et émotionnel depuis quelques années. On retrouve (plus furtivement) la beauté des plans de nature de ses films antérieurs et l'on suit avec intérêt ce mélo familial à l'habile construction narrative.
    Chris Marou
    Chris Marou

    4 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 juillet 2021
    sujet banal , mille fois traités. mais là , c est long c est lent , mon partenaire et moi même nous nous sommes endormis.
    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2021
    Depuis quelques films, le cinéma de Naomi Kawase, habituée du Festival de Cannes, adopte des structures narratives plus classiques après une période précédente contemplative, voire hermétique(La forêt de Mogari, Still the Water). Mais il y a toujours avec elle ce goût de la nature, largement présente dans True Mothers, avec notamment de nombreux plans de mer. Mais le grand sujet dans le film, ce sont les différentes façons d'être mère. Adoptive ou biologique, chacune des perspectives est longuement développée avec deux immenses flashbacks qui entourent le présent. L'architecture du récit de True Mothers est habile et plaisante, quoique étendue sur une longueur excessive de 140 minutes, suscitant une forme de suspense, même si le film n'est en rien un thriller. Plusieurs scènes flirtent avec le documentaire, en particulier celles se situant sur une île près d'Hiroshima où une agence d'adoption veille sur des jeunes filles avant leur accouchement. True Mothers est marqué par la plus grande bienveillance à l'encontre des deux mères, traitant les sujets de la grossesse des mineures d'une part, et l'infertilité, d'autre part, avec une belle pudeur et une certaine élégance. Reste que parfois le film sort un peu trop les violons et verse dans le mélodrame, sans véritable retenue. C'est le cas dans son dénouement à la fois improbable, candide et lacrymal.
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