Mon compte
    L'Oeuvre sans auteur - Partie 2
    Note moyenne
    4,2
    549 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Oeuvre sans auteur - Partie 2 ?

    38 critiques spectateurs

    5
    9 critiques
    4
    15 critiques
    3
    10 critiques
    2
    4 critiques
    1
    0 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Bertrand M.
    Bertrand M.

    2 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Je suis un peu déçu par cette deuxième partie ; les pièges étaient tendus dans la première partie et souvent avec beaucoup de maitrise. Le passage à l'Ouest marque le pas dans l'intensité dramatique après quelques scènes dramatiques dans les premières minutes. Le cheminement artistique du héros, Kurt, est intéressant ainsi que la critique de l'art moderne mais c'est long et nous perdons de vue Elizabeth dont le personnage passe presqu'au deuxième plan. Tout se tourne vers la quête de la démarche artistique de Kurt croisant évidemment la trajectoire de son beau-père et de ses souvenirs d'enfance. Mais on ne sait pas bien comment l'auteur veut finir son film, faire surgir la vérité et conclure sur l'art moderne après les épreuves nazie, soviétique puis le déconstructivisme ... Dommage!
    Christine B
    Christine B

    1 abonné 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2022
    FIlm passionnant traitant de l'art dans un contexte historique particulier et dramatique avec deux jeunes acteurs émouvants
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 septembre 2019
    Cette seconde partie se déroule à l'Ouest, pars l'Est, surun fond de réflexion autour de l 'art qui accompagne la construction de la vengeance silencieuse, je n'en dirai pas plus.
    Jean Claude Lenoir
    Jean Claude Lenoir

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Je peux difficilement juger partie 1 et partie 2 car j'ai vu le film d'un bloc, presque 3 heures.
    Apparemment plat et simple.
    En fait je suis bouleversé car j'ai l'impression qu'il touche le "noyau" de l'être humain.
    Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est une sensation, tout comme les tableaux abstraits ne s'expliquent pas, d'ailleurs.
    Il faudrait que je le décode, mais je vois que de nombreux critiques l'expliquent beaucoup mieux que moi ici.
    A noter que j'avais déjà vu "LA VIE DES AUTRES" qui m'avait déjà très très choqué, et mis mal pendant une semaine.
    Je crois que ça me touche dans mon inconscient, je prendrai du recul plus tard.
    Colette H.
    Colette H.

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juillet 2019
    Compte tenu de la chaleur, j'ai passé mon mardi après midi au cinéma en regardant les deux films "l'oeuvre sans auteur". Je n'ai pas assez de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti pour ces deux films : magnifique magistral......La seconde partie ne déçoit pas sur le 1er : au contraire il est encore plus fort. A voir et à revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Pour moi, un Chef d'Oeuvre !! L'un des plus beaux films de ma vie. C'est riche, original, bien filmé, profond culturellement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Film de la justesse des sentiments, de la vision et de la sensibilité à la vérité et à la beauté, que peuvent ressentir les gens talentueux avec leur niveau élevé de ressentir les choses et la réalité. C'est comme un appel. Souvent ces personnes sont différentes, car unique, et sont longtemps pas compris ni acceptés par la société des gens "normaux'. Mais la force divine du talent trouvé et exprimé c'est la même force que l'amour, est plus forte que tout et gagne. Aussi des belles scènes sensuelles et innocentes à la fois, la beauté des corps nus units par amour vrai.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 janvier 2020
    Pour son troisième long-métrage, Florian Henckel von Donnersmarck, oscarisé en 2007 avec La vie des autres, nous livre L’oeuvre sans auteur, sorte de fresque artistique de plus de trois heures et trente ans d’histoire de l’Allemagne en toile de fond.

    Dresde, 1937. Le petit Kurt Barnert et sa tante Elisabeth visitent l’exposition Entartete Kunst, inaugurée à Munich le 19 juillet de la même année. Prônant la supériorité de l’art allemand face à l’art étranger, cette exposition présente quelques 700 toiles d’Otto Dix, Franz Marc, Piet Mondrian ou encore Vassily Kandinsky décrochées des musées allemands afin de présenter un « art malade » au peuple allemand. Une visite qui va encourager et aiguiser l’intérêt du petit garçon pour l’art et la peinture.

    En 1945, à l’issue d’une guerre qui n’a laissé de l’Allemagne qu’un vaste champs de ruines, la partie Est du pays passe sous contrôle soviétique. Carl Seeband, éminent gynécologue du Reich et médecin personnel de Martha Goebbels et d’Emmy Göring, est arrêté. En raison d’un service rendu au commandant de l’Armée rouge, il ne sera finalement pas jugé, et relâché.

    Quelques années plus tard, Kurt Barnert entre à l’Académie des Beaux Arts, où il fait la connaissance d’Ellie, elle aussi étudiante. Ignorant que tous deux partagent un passé commun, ils vont tomber amoureux, se marier, et fuir à l’Ouest. Mais à Düsseldorf, où Kurt découvre le travail de Lucio Fontana ou d’Yves Klein entre autre, le jeune artiste cherche sa voie et peine à se trouver, s’essayant à la sculpture, au collage… La peinture qu’il a connue et apprise à l’Est semble ici être morte.

    Ce sera dans son histoire personnelle que le jeune homme découvrira finalement son style et gagnera sa notoriété, faisant parallèlement resurgir un terrible passé auquel Ellie est étroitement liée.

    Projet de longue haleine, L’oeuvre sans auteur, composé de deux parties d’un peu plus d’une heure trente, brosse donc à travers le portrait d’un artiste, Kurt Bartnert, trois décennies mouvementées de l’histoire allemande, du nazisme à la République fédérale, en passant par l’occupation soviétique de l’immédiat après-guerre, la naissance de la RDA et de la RFA, la construction du mur de Berlin… Le film montre également avec quelle habileté – et surtout opportunisme – certains bourreaux nazis sont parvenus à échapper aux mailles du filet, et finalement poursuivre leur vie et embrasser une nouvelle carrière, en toute impunité, dans une nation où ils étaient redevenus anonymes et qui ne voulait plus entendre parler de la guerre ni de ses crimes.

    A l’image de sa réalisation, la distribution du film est elle aussi d’une très grande qualité. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, c’est donc tout naturellement que Florian Henckel von Donnersmarck a de nouveau fait appel à Sébastien Koch, rôle principal dans La vie des autres, qui campe ici le professeur Seeband, médecin nazi pur souche. Quant au personnage de Kurt Bartnert, il est interprété par Tom Schilling, déjà vu à de nombreuses reprises sur grand écran dans La femme au tableau, Suite française, ou encore Mein Kampf, d’Urs Odermatt, dans lequel il incarnait le rôle du dictateur nazi.

    « J’ai eu une une sorte de déclic immédiat, mais ce projet me tenait aussi à cœur pour une raison personnelle : au départ, je ne voulais pas vraiment être acteur, mais je rêvais de devenir peintre. J’ai donc pu réaliser un vieux rêve. » Tom Schilling.

    Essentiellement axé sur l’art, son histoire et son évolution dans une nation profondément divisée, L’oeuvre sans auteur évoque en ouverture l’exposition Entartete Kunst (Art Dégénéré), qui a été reconstituée en détail pour les besoins du film. Ayant nécessité d’importantes recherches artistiques, cette reconstitution a également permis de recréer des œuvres aujourd’hui disparues, et connues uniquement grâce aux photos en noir et blanc de l’époque, à l’image des Invalides de guerre, signée Otto Dix, exposée en 1937 et détruite sitôt l’exposition terminée.

    Plus de trois heures donc pour cette réalisation-fleuve dont il convient, bien entendu, de voir les deux parties. Une prouesse, et une belle réussite.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top