Après son "Nullissime" (un cri du coeur pour s'auto-qualifier en "réalisatrice") en 2018, voici donc le nouvel "opus" de Mlle Laroque dans le même registre. "Chacun chez soi" (et les vaches seront bien gardées - en fait, même pas...) : un (nouvel, et plus consternant encore) essai "cinématographique" (histoire et mise en scène - hum... on ne sait laquelle "admirer" le plus...). Qui louche pathétiquement du côté de "Tanguy" (mais au féminin, et avec conjoint), mâtiné de daubes commises par un certain nombre d'autres "cinéastes" (dont on s'étonne, également, qu'ils réussissent à trouver des financements), sur l'air du "Je retourne chez ma mère" (ici, chez mes parents : la touche d'inspiration personnelle), parce que problèmes divers : logement, travail, etc - une affaire de société. Notons que la dame "Brillantissime" situe la scène dans ce qu'elle connaît bien, le boboland, d'où, notamment, le superbe pavillon en meulière d'une banlieue chic - et non dans quelque banlieue misérable. Cela entraîne, pour alimenter les états d'âme des protagonistes, des problèmes de nantis - ce qui donne fort maigre pitance sur le plan dramaturgique...
Outre Mlle Laroque, qui veille à être bien éclairée (histoire de montrer une plastique de maintenant sexagénaire bien conservée), on trouve au casting un Stéphane De Groodt (en amoureux des bonsaïs - mais aussi, finalement, de sa femme) éteint, et quelques jeunes gens, plus nuls les uns que les autres.
Découvre - avec quelque inquiétude - que l'année prochaine doit sortir le 3e "long" de Mlle Laroque réalisatrice....