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    L'Assassin habite au 21
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 mai 2020
    Une grande réussite en tant que premier long-métrage de Clouzot. Celui-ci a commencé sa carrière avec un film policier comique très agréable plutôt adapté pour les enfants mais qui peut autant plaire aux adultes. Un casting parfait avec l'intelligent Pierre Fresnay et l'ultra rigolote Suzy Delair qui sont en tête. Le jeu des acteurs et les dialogues sont également très bons.
    Fresnay a le rôle du commissaire Wens qui doit dans ce film enquêter sur un criminel qui laisse sur les corps de ses victimes une carte de visite au nom de M. Durand. Il trouve une piste dans une pension de famille dont les occupants sont très attachants et dont les caractères sont très différents.
    Même si c'est un film qui parle de meurtres, Clouzot a tout de même pris l'attention d'ajouter quelques touches de comédie. J'ai vu "L'assassin habite au 21" au moins cinq fois et j'ai toujours eu envie de lire le roman de Stanislas-André Steeman dont il est l'adaptation. Mais c'est que c'est un livre assez introuvable. C'est dommage !
    Bon évidemment, ce n'est pas un film qui compte absolument à la culture cinéphile car il ne possède pas beaucoup de techniques cinématographiques innovantes mais c'est tout de même un bon remède si on veut rigoler et passer un bon moment seul ou en famille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2020
    Très bon film français que j'ai toujours plaisir à revoir
    Attention spolier : wes craven à du voir ce film et s'en inspiré pour son film scream
    Charlotte28
    Charlotte28

    91 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Précisons à nouveau qu'il ne s'agit en aucun cas d'un film noir mais bien d'une comédie policière où l'intrigue et la vraisemblance s'effacent devant l'humour et le second degré. Malgré un scénario farcesque et la voix criarde de Suzy Delair, le long-métrage est plutôt réussi grâce au bon dosage interprétatif des autres acteurs ainsi qu'à un dialoguiste en verve. Un divertissement certes vieilli mais sympathique.
    Ricco92
    Ricco92

    176 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Après une dizaine d’années à travailler en tant que scénariste (il signe notamment le script des Inconnus dans la maison d'Henri Decoin), Henri-Georges Clouzot signe son premier long métrage en tant que réalisateur avec L’Assassin habite au 21. Il prouve ainsi que ce métier est fait pour lui car il réussit dès ce premier essai à signer un chef-d’œuvre. Si on peut être surpris du ton léger que l’on y retrouve assez régulièrement (peut-être dû à un désir de légèreté du public français vivant en pleine Occupation) et qui contraste avec le ton généralement très sérieux des œuvres suivantes du cinéastes, cette enquête policière à la Agatha Christie est un petit bijou du genre à la réalisation impeccable et servi par de très grands acteurs (Pierre Fresnay, Suzy Delair, Pierre Larquey ou encore Noël Roquevert). Presque 80 ans après sa réalisation, L’Assassin habite au 21 reste ainsi toujours aussi plaisant à suivre. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître !
    Djam A
    Djam A

    14 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    tourné sous la continental par clouzot ,on n,y sens déjà le climat de suspicion et son atmosphère moite qu l'on retrouvera également 1 an plus tard dans le corbeau .
    Matis H.
    Matis H.

    11 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2018
    "L'Assassin habite au 21" sous ses airs de film policier classique, gagne en profondeur par le traitement que lui accorde Clouzot.

    Le cinéaste structure le long-métrage autour des faux-semblants; narratifs, aucun personnage n'est réellement ce qu'il semble être; visuels, par la présence de la magie, des pantins sans visages; formels, comme ce plan en apparence anodin qui se mue en une vue subjective glaçante. Tout cela, couplé à la fluidité du montage, nourrit un suspens efficace qui joue sur l'incertitude et l'implication du spectateur.

    De plus, Clouzot met en scène ce microcosme en deux axes distincts, qui préfigure du génie de "Quai des Orfèvres", à la fois collectif dysfonctionnel et individualités mornes (l'écrivaine qui ne parvient pas à vendre ses manuscrits, le boxeur plongé dans l'obscurité, l'ancien soldat névrosé etc). Les choix de cadres deviennent alors autant de barrières entre les habitants de cette pension, là où le montage alterné rend compte de la naissance d'une psychose collective.

    On peut alors regretter les nombreuses digressions, notamment autour du couple Wens/Mila, qui basculent dans un humour plus poussif, mais qui délaissent surtout les horizons thématiques et formels de l'enquête. De la même façon que le dernier tiers du film finit par répondre à un dispositif d'accusations successives lassant car trop mécanique, la mise ne scène s'étiole au profit de gros plans peu stimulants, et ce jusqu'à une conclusion expéditive.

    Il est clair que "L'Assassin habite au 21" est une œuvre mineure de Clouzot, inégale dans sa construction et ses intentions, mais qui suscite un plaisir sincère, grâce à un montage limpide et les obsessions de son auteur.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    43 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2018
    J'ai longtemps ignoré ce film car "Le Corbeau" toujours de Clouzot sortit l'année suivante m'avait déçu malgré un sujet fort passionnant. Mais Les Clouzot restent des Clouzot des films passionnants incroyablement bien écrit et toujours inventifs sur la forme que ce soit l'éclairage, le jeu d'acteur ou les petites trouvailles visuelles ici et là qui ont forgé sa réputation de Hitchcock à la Française. Fidèle a Pierre Fresnay pour ses premiers films, celui-ci le lui rend bien. L'actrice excellente également même quand elle surjoue et encore une fois les dialogues qui apportent vraiment à ce film le truc en plus. Un nouveau film de Clouzot qui ne déçoit pas et qui confirme qui était le vrai patron à l'époque en France voir dans le monde pour ce qui était du suspens au cinéma !
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    « L’assassin habite au 21 » est le premier film policier de Henri-Georges Clouzot (1942) ou mieux comédie policière car le ton en est léger même si l’inspecteur Wens (Pierre Fresnay) est chargé de découvrir un certain Mr Durand, un tueur en série sévissant à Paris près de Jaurès. Des renseignements donnés par un indic (Raymond Bussières) lui apprennent que le tueur loge dans une pension de famille, les Mimosas, au 21 de la rue … dans Montmartre. Et c’est costumé en pasteur bible à la main qu’il va infiltrer les lieux … ainsi que – bien en dehors de sa volonté – son amie, Mila Milou (Suzy Delair) qui vise une carrière de chanteuse lyrique. Dans cette pension de famille, logent des personnages typés et savoureux : un ancien médecin militaire bourru, un prestidigitateur cleptomane, un fabricant de jouets, une vieille romancière de livres policiers ou encore un boxeur aveugle et mystérieux, son infirmière « chaleureuse » … magistralement interprétés par Noël Roquevert, Jean Tissier, Pierre Larquey, Jean Despeaux, Huguette Vivier ; André Gabriello … L’enquête d’être menée non pas d’un seul trait malgré une atmosphère digne des meilleurs Agatha Christie mais plutôt à la manière du jeu « Le Cluedo » avec des suspicions rapidement effacées par la suite des évènements.
    L’opposition entre le sérieux de Wens pour Wenceslas Vorobietchik et les gaffes commises par Mila-Milou tantôt adorable tantôt détestable (d’où peut-être son double nom ?) engendre déjà le sourire et par ailleurs le dialogue est truffé de nombreuses phrases faisant mouche. Signalons le tout premier plan-séquence en vue subjective d’un meurtre à la canne épée et une superbe scène où Pierre Larquey doit se déshabiller pour savoir s’il a pris ou non un bain. Il est également intéressant de remarquer quelques éléments qui interviendront dans les films ultérieurs de Clouzot : pour le tueur on évoque celui de Düsseldorf (qui inspira le fameux « M, le Maudit » de Fritz Lang cf. « Le corbeau ») ; la vieille fille de la pension est retrouvée morte dans une baignoire comme dans « Les diabolique » ; le Dr Lintz (Noël Roquevert) n’est pas comme il le dit un ancien médecin ayant fait les colonies mais un repris de justice pour avoir commis un avortement (cf. « Le Corbeau »).
    Bref un film très plaisant qui n’a pas encore la qualité des grands Clouzot du fait d’un jeu parfois théâtral … mais cela était peut-être voulu quand on connait la « maîtrise » (pour ne pas dire emprise) de HG Clouzot sur ses acteurs, et ce afin de dédramatiser la noirceur de l’histoire ?
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    54 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2017
    Très déçu! Je m'attendais à quelque chose de prenant du genre "quai des orfèvres". Et je me suis retrouvé devant un film audacieux certes avec ces cocasseries (à moins que ce ne soit le style de l'époque), mais justement un film à l'humour qui ne me plait que très moyennement, avec entre autre les niaiseries d'un personnage interprété par Suzy Delair pour le coup insupportable. Ce n'est peut être que question de gout et visiblement ce film plait, mais voilà moi je n'ai pas aimé et puisqu'il a une bonne moyenne autant rester franc et subjectif.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2017
    Film de 1942, produit par la Continentale, policier au dénouement inattendu, Clouzot nous met dans la peau du meurtrier avec une caméra subjective et filme des plan-séquences étonnants.
    Répliques très humoristiques. Un petit bijou.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    81 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2017
    La première réalisation d’Henri-Georges Clouzot est une libre adaptation du roman policier éponyme de Stanislas-André Steeman, romancier dans la tradition de Georges Simenon. Le cinéaste dote son premier film d’une réalisation certes classique mais déjà maîtrisée. Il s’aventure ainsi vers quelques mouvements d’appareil intéressants et propose une belle variation de cadres notamment dans la scène d’interrogatoire au commissariat du docteur Linz (Noël Roquevert). Le réalisateur livre une sorte de cluedo en quasi huis clos dans la pension des Mimosas sise au 21 avenue Junot. La narration fluide est parfaitement rythmée par d’incessantes et savoureuses vacheries que se lancent les protagonistes. La plus belle des caractéristiques de L’assassin habite... au 21 demeure la galerie de personnages bien campés dressée avec brio. Autour de l’inspecteur Wenz (Pierre Fresnay), Clouzot fait vivre une douzaine de personnages caractérisés avec soin jusqu’à un épilogue un peu abrupt. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    bobmorane63
    bobmorane63

    154 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    C'est le premier long métrage que je visionne du cinéaste Henri-Georges Clouzot qui était un metteur en scène adulé par certains cinéphiles, "L'assassin habite au 21" a pour ma part des qualités mais aussi des défauts !! e film est un polar qui nous interpelle avec un tueur en série qui assassine ses victimes laissant une carte sur chaque victimes sur lequel est écrit "Monsieur Durand". Qui est l'assassin ? Le film nous le questionne mais pour ma part pas longtemps car le jeu des comédiens paraissait trop théatrale à la limite du supportable. Certes, les rares décors extérieurs sont très bien filmés, le scénario donne quelques bons rebondissements mais comme je l'ai dis au dessus , les 1 heure 20 m'ont paru un peu longue je pense que Henri-Georges Clouzot a du faire mieux dans sa carrière pour avoir une bonne réputation Il y a quelques acteurs connus dans le casting comme Pierre Fresnay ou Noel Roquevert mais l'ensemble est assez moyen.
    Roub E.
    Roub E.

    734 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Un des grands films de Clouzot qui s’ouvre plus de 30 ans avant Halloween de Carpenter sur un meurtre à la première personne qui donne le ton de ce que sera la qualité du film. Un film qui quitte petit à petit le polar pour la comédie policière avec des dialogues truculents cités par des acteurs plein de gouailles. Le scénario ménage bien des effets et donne du plaisir à suivre cette partie de Cluedo mené par un inspecteur malin affublé d’une fiancée plutôt envahissante. C’est amusant et réussi quand au suspens, bien mis en scène, il n’a pas usurpé son titre de classique du cinéma français.
    romano31
    romano31

    244 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Premier film de Henri-Georges Clouzot, L'Assassin habite au 21 est une sympathique comédie policière qui déjà impose le style Clouzot. Des personnages forts, des dialogues aux petits oignons, une super ambiance et une histoire passionnante à suivre. Porté par les excellents Pierre Fresnay et Suzy Delair, L'Assassin habite au 21 est un film à voir pour tous fans du réalisateur français et de polar.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    Enlevé, drôle, osé... Une réussite d'un modernisme et d'un rythme épatants, avec des pans en vue subjective. En plus c'est d'une cruauté réjouissante. Fruit de l'époque?
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