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    Don't Worry Darling
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    Jack Noiret
    Jack Noiret

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2022
    Quel moment de cinéma, franchement !
    Déjà pour commencer on nous plonge dans un univers qui est travaillé, soigné, et une atmosphère très particulière. Le film prend son temps, distille quelques morceaux par ci par là, sans trop en divulguer et laisse le spectateur choisir comment les interpréter.
    J'ai passé un très bon moment, la photographie est top, les acteurs sont bons (Pugh est grandiose, si il fallait le prouver à nouveau le voici), la bande son est dingue.
    Bref, foncez.
    Jipéhel
    Jipéhel

    44 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Jeu de destruction

    Un des meilleurs moyens de ne pas avoir d’idées préconçues sur un film, c’est de n’avoir rien lu, ni vu – surtout la bande-annonce – sur ledit film. A part le pitch, pour le moins minimaliste, la chronique d'une communauté isolée dans le désert californien en plein cœur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée, c’est ce que j’ai fait pour les 123 minutes réalisées par Olivia Wilde. Etrange, dérangeant, délirant… un thriller psychologique qui repousse les limites de notre imaginaire.
    Cette méditation sur l’American way of life trace un portrait féroce mais pertinent du patriarcat qui, même situé dans les 50’s, n’en reste pas moins d’actualité dans sa critique de la désinformation et de la manipulation des consciences. Tout est « trop » dans ce suspense à couper au couteau. Trop suranné, trop flashy, trop outré, trop délirant, trop dingue. Mais, ces excès sont parfaitement assumés et par le scénario, et par la mise en scène, et par le jeu des acteurs et des actrices. Je ne peux évidemment pas en dire plus sans dévoiler un seul coin du mystère qui plane sur cette communauté pas comme les autres. Mais je ne peux que vous encourager à découvrir cet univers paranoïaque au visuel plus que soigné.
    Le casting, quant à lui, est dominé par l’extraordinaire Florence Pugh, vue auparavant dans des rôles secondaires dans Les Filles du Docteur March, ou Black Widow et dans le rôle principal de l’étonnant Midsommar. Elle est de tous les plans et nous fait croire à l’incroyable par l’intensité et la justesse de son jeu. Gravitent autour d’elle, Harry Styles, Chris Pine, Olivia Wilde herself, Kiki Laine, Gemma Chan, Sydney Chandler, - distribution pléthorique -, qui peuplent ce huis clos étouffant et stressant à souhait. Quant au final, il laisse carrément pantois. Et même si je n’ai pas tout compris à cette conclusion, j’ai passé un très bon moment dans ce suspense paranoïaque ad nauseam. Un OFNI ! – objet filmique non identifié -.
    Melanie
    Melanie

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    Excellente surprise. Suspense tout le long du film. Florence Pugh est étincelante et le twist est bien maîtrisé.
    Sc.
    Sc.

    18 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    « Don’t Worry Darling » est le cliché du film à fort battage médiatique « qui pourrit bien l’œuvre ». Taxé de « féministe » dès la parution d’un coin de son affiche ou de « thriller paranoïaque » à peine la bande d’annonce dévoilait-elle les geignements de Florence Pugh, on s’attendait à grand, très grand.. Trop grand. Hélas.
    Et c’est dommage, car, derrière l’agitation frénético-médiatique à faire mousser ceux et celles qui aiment « l’horreur qui fait un peu bizarre mais qui fait pas trop peur quand-même et qu'on peut manger des popcorns avec», se cache une œuvre qui aurait gagné à se distiller lentement dans l’opinion publique tel un bon vin que l’on aère avant sa dégustation.
    C’est gâché car la réalisation est rythmée, le design, les décors et les costumes sont sublimes et servent le propos d’une société dystopique. Le tout est immersif à souhait et quelques scènes marquent durablement l’esprit.
    Mais voilà, la sauce de cette fable patriarcale ne prend qu’à moitié.
    Au début, l’intrigue est pourtant fine et tissée de soie. La paranoïa apparait avec brio et lentement, comme on aime. La satyre marche, on est à un cheveux de nos sociétés lorsque la réalisatrice illustre l’étouffement des dominées dans une communauté rigoriste et traditionaliste.
    Puis, malheureusement, la trame s’épaissit pour se rapprocher de la toile de jute qui gratte. Le dénouement est niais et le montage raté achève de ruiner son dévoilement.
    Je pense que ce film mérite d’être oublié quelques années dans un coin. Il faudrait alors le ressortir discrètement, sans artifices, lorsqu’on se sera défait de ces acteurs bankables, de leurs gossips et des promesses mensongères de la presse qui vend une révolution du genre (cinématographique ou sociétal) là où il n’y en a pas.
    Alors Don’t Worry Darling pourrait se faire une place dans les films emblématiques dystopiques. Et, au milieu du silence, résonnerait un peu plus justement cette phrase balancée, comme ça, dans le feu de l'action : « You stupid, stupid man. It’s my turn now! »
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2022
    Après la lecture de deux adolescentes en quête d’un projet amoureux dans « Booksmart », Olivia Wilde quitte Netflix pour le grand écran. Son second long-métrage possède alors tous les arguments pour nous donner rendez-vous au centre d’un supposé thriller dans les années 50, garni d’un casting aussi précieux qu’original. Et à travers les tourments du projet, le film semble révéler une volonté de débattre sur la place d’une femme au centre d’une communauté, loin d’être aussi banale que dans « Midsommar ». L’actrice en tête d’affiche témoigne ainsi d’une implication remarque, juste assez pour que le récit n’agonise pas de ses multiples sabotages, car l’œuvre souffre de son concept et de sa narration, qui ne sait pas comment distiller des indices sur un lieu mystérieux ou son angoisse.

    Une fête s’ouvre sur des personnages ivres de leur condition et de leur amour. Le couple Chambers évolue dans une zone pavillonnaire, où chaque mètre carré est dupliqué, rappelant ce fameux rêve américain d’antan. Reléguons légèrement les soucis de ségrégation et il s’agit d’une modeste vie pour des hommes matinaux et des femmes qui jouissent de leur temps libre aux tâches ménagères et aux cocktails de commérages, jusqu’au retour de leur compagnon. Ces quelques minutes de routine suffisent à interpeller le spectateur, afin qu’il questionne la flamboyance de cette oasis de paix, ou presque. Quelque chose cloche inévitablement et si on a au moins été une fois confronté à ce genre de tambouille de science-fiction, « Black Mirror » et « Westwolrd » pour les séries ou « The Truman Show » et « Alice au Pays des Merveilles » pour les films, il serait vain de s’accrocher au twist qui s’annonce. Il n’est donc pas surprenant, ni subtil de nous balader en nommant son protagoniste Alice (Florence Pugh), qui a pour amie proche une certaine Bunny (Olivia Wilde).

    Sachant cela, il est compliqué de pleinement s’investir dans le parcours de l’héroïne, qu'on aura très vite fait de brosser le portrait et les limites de sa communauté, aussi toxique que sa relation avec Jack (Harry Styles), une sorte de mâle alpha, uniquement caractérisé par des scènes qui tente en vain de justifier son amour. De même, la figure christique de Frank (Chris Pine) se révèle presque hors-sujet, à force d’exister dans une voix-off qui joue la carte de l’hypnose et de la suggestion, chose que le film ne parvient jamais à s’armer pour convaincre son audience. Des jeux de miroir et d'hallucinations nous ferons alors patienter, mais le procédé est suffisamment répétitif pour qu’on lâche rapidement l’affaire. Seul le décor subsiste et pourrait résonner dans le traumatisme, qui berce Alice et sa fuite interminable, sans idée de mise en scène, à part nous donner le sentiment de vertige lorsque la caméra suit une trajectoire circulaire autour de l’héroïne, preuve que la détresse vient d’ailleurs.

    Le plastique, le synthétique et le renversement du patriarcat sont tristement survolés, tandis que l’on observe solennellement des outils factices du quotidien, qui manquent de la tuer Alice à la tâche. « Don't Worry Darling » a en cela d'intéressant, un regard moqueur sur cette nostalgie truquée du vintage et d’une tout autre époque précédente la nôtre. Cette pop culture fantasmée est une machinerie aussi grande que sa bêtise, lorsqu'elle est allègrement vampirisée avec dédain. Malheureusement, il ne s'agit que d'un axe secondaire, qui aimerait tendre vers le viscéral, mais s'écrase sous le poids de la culpabilité et celui d'une mauvaise complicité.
    lionelb30
    lionelb30

    387 abonnés 2 499 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2022
    Très frustrant car l’idée de depart est bonne et pouvait donner un très bon suspens. La , le film est trop sage , trop long et pas toujours comprehensible.
    garnierix
    garnierix

    197 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    L'intérêt numéro 1 du film est Harry Styles, qui est craquant sous tous les angles. On comprend que la réalisatrice s'en soit amourachée ! Sérieusement, son rôle est loin du rôle (nul) qu'il avait dans le film Dunkerque. Et dans ce rôle-là il est super.
    Intérêt numéro 1 parce que le film lui-même est un peu éloigné de ce que dit le battage publicitaire (c'est Get Out plus Black Swann). Mais c'est pas mal quand même.
    Le début du film est prometteur : on sent bien un trouble s'installer, venant de la soumission diffuse ça et là des personnages, venant des discours tenus par le gourou du lieu (joué par Chris Pine), venant des hallucinations d'une épouse, le personnage principal du film (joué par Florence Pugh). D'où vient cette soumission ? Les discours du gourou sont-ils honnêtes ? Les hallucinations en sont-elles vraiment ?
    Cette épouse, qu'on fait passer pour folle, l'est-elle vraiment ? Elle fait penser au "numéro 6" de la série "Le Prisonnier" (1968) : il se déclarait libre envers et contre tout, malgré un ballon gardien qui rattrapait les évadés. Le numéro 1 voulait des "renseignements" (on ne saura jamais lesquels). Ici, le numéro 1 est ce gourou, qui demande trop souvent "es-tu ce que tu prétends être ?", "es-tu loyal?" (questions intéressantes au passage). Il adore l'ordre, sans lequel tout n'est que chaos. Mais dans ses arrière-cuisines, on saurait comment vaincre le chaos du genre humain, remettre de l'ordre dans une vie, quitte à créer des souvenirs (des souvenirs d'ordre et de bonheur), c'est-à-dire en créant des univers de vie. Ces choses excitent l'imagination du spectateur et font peur. L'épouse doute, elle semble seule. Les ingrédients de la peur sont là.
    Mais ce début prometteur ne se poursuit pas dans la simplicité. On glisse dans la confusion entre le réel, les hallucinations et les flashbacks. Et surtout, du pur point de vue de la progression du film, dans des répétitions qui en font la longueur et la perte d'intérêt. La fin est même incompréhensible.
    "Life could be dream" dit la chanson du générique de fin.
    A.G.
    Napoléon
    Napoléon

    116 abonnés 1 540 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2022
    Une critique efficace d'une société individualiste et égocentrique où le virtuel prend le pas sur la réalité et où la peur a remplacé le courage. Le rythme est plus que présent avec en prime une excellente Pugh avec un début extrêmement mystérieux même si un peu long. Même si le film reste dans le champ de la réalité, le côté science fiction est suggéré efficacement.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    9 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2023
    Reposant certes sur des ressorts déjà utilisés maintes fois,cette dystopie peut néanmoins compter sur sa photographie rétrofuturiste et sur son message féministe pour se distinguer. La tension monte peu à peu tandis que la bulle paradisiaque où vivent les héros se craquèle, laissant transparaître des rouages qui ne nous seront jamais entièrement dévoilés... (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/05/03/dont-worry-darling-olivia-wilde/)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2022
    Après «BOOKSMART» une comédie adolescente quasi-inaperçu : l’actrice et désormais réalisatrice Olivia Wilde [dont je ne connaissais pas le travail avant] est de retour avec un nouveau film plus audacieux. Dans «Don’t Worry Darling», elle nous raconte le quotidien d’un couple de jeune mariés : Alice et Jack Chambers qui vivent dans une espèce de banlieu à l’américaine dans les années 50. Madame passe son temps à la maison, fumer avec ses amies ou faire du shopping. Quand Monsieur travail pour le mystérieux projet «Victory». Un jour un évènement tragique vient tout remettre en doute...La frontière entre réalité et fiction deviens

    Déjà ce qui nous épate dans le film que ce soit dans l’écriture et surtout la mise en scène, c’est cette envie d’Olivia Wilde d’à la fois nous rappeler certains codes mais aussi de nous surprendre. Car quand on voit «Don’t Worry Darling» il y a réellement cette impression de déjà vu mais aussi de découvrir quand même quelques choses. Le film se situe d’ailleurs à mi-chemin entre le thriller du type «Big Little Lies», «Black Swan» avec cette ambiance stylisée mais très anxyongène. Puis cette inspiration très distopique presque de science-fiction comme dans «Inception» pour nous, ou «Matrix» selon la principale concernée. Pour cela elle instaure une ambiance très confortable que ce soit certes dans son aspect visuel, dont nous parlerons plus loin, mais surtout par sa bande son qui n’hésite pas à écumer toute les standarts américains de la période 50’s. Dont étrangement la plupart ne sont pas si connus, à l’exception du «Who Sorry Now» que Craig Gillespie utilisait déjà comme outil promotionel de son «Cruella» il y a deux ans. A l’instar d’Emerald Fennell dans «Promising Young Woman», elle brise parfois ce climat avec des musiques plus anxyogène qui nous rappelle que nous aurions tord de nous satisfaire de cette ambiance. Et que même lorsqu’une musique douce apparaît, souvent c’est qu’il y aura une musique plus sombre par la suite, pour une scène plus inconfortable que la précèdente. C’est un procédé que je trouve intéressant mais si on pouvait être magnanime concernant «Promising Young Woman», là je pense honnêtemen qu’Olivia Wilde aurait du plus pousser la chose. Après il y a d’autre choix de mises en scène que j’ai beaucoup apprécier. Notament les scènes psychadéliques en noir et blanc avec toute ces danseuses qui rappellent les chorégraphies de Busby Berkeley dans nombreux de ses films dont «Footlight Parade» (1933). C’est un spectacle à part entièrre - toujours très impressionant à voir et très à propos aussi, qui ne sert pas à faire du remplissage mais réellement illustrer le propos. Globalement, je n’ai rien à redire ni sur le jeu comme actrice ni sur le talent de réalisatrice d’Olivia Wilde. Que ce soit l’une ou l’autre casquette : elle se débrouille très bien. Après, c’est vraiment entant que cinéaste qu’elle s’épanouie dans son film. Sa réalisation est ambitieuse, très maitrisée, envoutante. Elle pourrais devenir l’un des grands talents de demain avec plus d’expérience.

    Visuellement le film est une réussite. Que ce soit dans ses décors ou ses costumes, «Don’t Worry Darling» nous restitue parfaitement cette idéalisation que nous pouvons avoir pour les années 50. Ce qui renforce ce sentiment d’attachement au film. Bizzarement, on a l’impression d’être basculer à nouveau dans une époque et que les vêtements des personnages que ce soit les tenues du quotidien ou celle des soirées sont des originaux. Une scène en est d’ailleurs la quintessence, c’est celle de la soirée. Les hommes sont tous très chics et propres sur eux comme dans «Mad Men». Et ces dames rappellent les profils des héroïnes de «La Couleur des sentiments» ou «Velvet». Le visuel du long-métrage et ce côté superficiel est d’ailleurs ce qui rends le film intéressant sur la forme comme sur le fond. De toute façon le film est un hommage aux codes des œuvres cinématographiques de ces années là. spoiler: L’autre exemple probant qui corrobore cette idée, est évidemment la scène de course poursuite en voiture dans le désert ou Florence Pugh qui incarne l’héroïne est poursuivit par les squid games, rappelle évidemment celle du culte «La Mort aux Trousse».
    Ce n’est donc pas là qu’il faut trouver des noises au film.

    Mais réellement dans son scénario. L’idée est très bonne même si on sent le réchauffer. Pourtant, il manque de véritables développements sur pas mal d’aspect : le personnage de Bunny, celui de Shelley, la fin et le twist assez grossier, les messages féministes pas toujours bien aborder. Bref dans l’ensemble hormis le personnage d’Alice, ou de Frank, le gourou...il y a un manque de travail évident . J’en attendais beaucoup plus et à ce niveau là je suis pas mal déçu. D’ailleurs, c’est en général très stéréotypés et pour un film qui devez révolutionner le genre, à part se reposer sur des acquis pré-établis, il ne fais pas grand-chose. C’est ronronnant au possible. Le montage n’aide pas d’ailleurs, ni la musique. Donc cela je trouve ça dommage. Côté casting, on reste sur du très bons. Hormis Harry Styles dont le personnage n’est nullement développer et qui en plus joue comme un pied et livre une performance désastreuse, on reste sur du très bons. Olivia Wilde est très bien dans ce rôle qui lui va comme un gant. Chris Pine a un rôle totalement à contre-emploi et est juste incroyable. Il apporte beaucoup de nuances et de profondeur à un personnage pas évident et parfois maladroit dans l’écriture. Gemma Chan est peu présente dans le film, mais à nouveau, elle dévoile une nouvelle palettes d’émotions très intéressantes. C’est une excellente actrice, et j’espère qu’elle aura droit à être mis sur le devant de la scène dans des rôles principaux, prochainement. Après le gros nom du film, c’est Florence Pugh – toujours au plus haut niveau. C’est peu de dire qu’elle porte le film sur ses épaules. Elle est le meilleur atout de «Don’t Worry Darling». Son personnage est bien écrit, il est vrai, mais en plus elle joue extrèmement bien. Son jeu est fouillé, rechercher et jamais manichéen. Elle est flamboyante, attachante. Si «The Young Lady», «Midsommar», «Les Filles du Docteur» nous la révéler : «Don’t Worry Darling» lui permets véritablement de voler de ses propres ailes. Son interprétation pourrait sans doutes lui valoir sa seconde nomination à l’Oscar cette fois comme meilleure actrice. La prochaine «Meryl Streep» c’est elle. Et «Don’t Worry Darling» n’est qu’un autre morceau de choix dans une filmographie qui s’annonce passionnante et déjà très diverses.

    En conclusion, même si «Don’t Worry Darling» n’est pas le chef d’œuvre attendue, il n’en reste pas moins un excellent divertissement. C’est un thriller tout de même audacieux qui bénéficie d’une belle ambition, et qui est visuellement éclatante. Maladroit dans son propos, il a permis deux talents prometteurs d’atteindre de nouveaux sommets et de totalement se révéler. D’un côté Olivia Wilde qui s’épanouie entant que réalisatrice prometteuse. De l’autre miss Florence Pugh qui confirme qu’elle est l’une des plus brillantes actrices américaines à l’heure actuelle.

    NB : il sera tout de même dans mon TOP 10 - des films de l'année 2022.
    Ismael
    Ismael

    64 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2022
    A défaut d'être vraiment réussi Don't Worry Darling ne sera probablement pas oublié de sitôt. Tout d'abord car on rarement vu un film qui, de façon consciente ou non, semble rendre une sorte d'hommage permanent à tous ses prédécesseurs du même genre.

    A l'intersection du film d'horreur, du film fantastique et de celui de science fiction, on pourrait décrire Don't Worry Darling comme étant un quart, Truman Show, Un quart George Orwell (1984) , un quart Muholland Drive et un quart Existenz de David Cronenberg; Waouh! Je cite ces quatre là mais en vérité la liste n'est pas exhaustive. On a presque l'impression de voir un film de synthèse de tout ce qui a été fait avant, une sorte de patchwork, de pot pourri cinématographique ou en tout cas un film sacrément sous influence. La bonne nouvelle c'est que les cinéphiles seront servis. La moins bonne c'est que ça donne forcement un côté trés impersonnel et artificiel à l'ensemble. La réalisatrice, qui n'a que 38 ans, a t-elle eu cette démarche de façon volontaire? Dans l'affirmative le résultat est plutôt impressionnant mais dans les deux cas celà souligne le manque flagrant de naturel et d’authenticité que l'on ressent tout au long du visionnage de son film.

    L'autre raison pour laquelle Don't Worry Darling risque de rester dans les esprits, c'est sa réalisation stylisée à l’extrême -presque hystérique en vérité- qui nous fait baigner dans un espèce de suspense et de tourbillon émotionnel permanent. Le film a beaucoup de défauts mais il n'est absolument pas terne ou ennuyeux. Néanmoins ce suspense repose sur des leviers qui sont extraordinairement répétitifs. On a constamment l'impression de revoir les mêmes scènes, les mêmes flashbacks et d'entendre les mêmes dialogues . Un peu comme quelque-chose qui revient sans cesse en boucle, sans, encore une fois, que l'on sache s'il s'agit d'un véritable style ou simplement d'une astuce pour meubler le film pendant 2 heures. Personnellement, je penche plutôt pour la deuxième hypothèse.

    Quand à l'explication finale qui est donnée à tout celà et que l'on attend pendant plus de deux heures, elle réussit l'exploit paradoxal d'être à la fois banale et assez invraisemblable. Sans oublier d'être le quasi copié collé d'un de ses nombreux modèles (un indice: il est cité plus haut). Don't worry darling it's only a film après tout.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    205 abonnés 835 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Un thriller psychologique porté à merveille par Florence Pugh. Dans ce film elle incarne la femme parfaite des années 50 qui reste à la maison pendant que le mari travaille. Mais rapidement, le « conte de fée » se transforme en cauchemar lorsque Alice se rend compte qu’elle se trouve prise au piège d’une communauté. Sordide, machiavélique et puissant, et féministe à la fois. Le casting est prestigieux. Les images et décors magnifiques. La musique entêtante. Seul bémol, une fin décevante…
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    583 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    Don’t worry darling est une œuvre qui cultive la dissonance, tant sonore – la bande originale de John Powell refuse de s’associer au rock des années 50 et privilégie le souffle saccadé d’un chœur de femmes, les staccatos des violons, les percussions brutales et les plages atmosphériques qui diffusent un long malaise – que visuelle : l’intérieur uniformisé et coloré d’une maison de banlieue pavillonnaire est scruté dans son vide congénital, traduit à l’écran par le désert environnant ; les voitures rutilantes et rouges et bleues et jaunes affrontent, lors d’un plan rappelant la clausule de Thelma & Louise (Ridley Scott, 1991), ce néant de sécheresse où rien ne pousse, et où pourtant un homme a souhaité fonder sa cité. La radicalité du cadre permet à la réalisatrice de centrer l’attention, telle une loupe, sur les personnages enfermés, contraints de vivre dans une autarcie mystérieuse, à la fois consciente et enfouie ; elle suffisait peut-être à produire des mirages dont est victime Alice, sans qu’une manipulation technologique n’oriente le film vers le genre de la science-fiction, ici poussif.

    C’est que son originalité plastique tient à l’hybridation : il y a assurément du Jordan Peele là-dedans – on pense à Us (2019) pour la défilade d’individus habillés en rouge, pour une horreur figée, fixe, émanation d’un malaise social –, du Suburbicon (Georges Clooney, 2017) pour sa critique de la banlieue pavillonnaire américaine au sortir de la Seconde Guerre mondiale, du The Surrogates (Jonathan Mostow, 2009) pour l’alternance entre rêve et réalité, du La La Land (Damien Chazelle, 2016) aussi, avec ces gros plans zénithaux rythmés sur des aliments que l’on manie. Pour autant, le long métrage se tient et ne souffre que peu du collage de ses influences ; il impose un rythme et un ton originaux pour aborder la condition des femmes dans les années 50 ; il atteste enfin une croyance en l’imaginaire et ses pouvoirs pour inventer une forme-sens singulière qui détruit, en les asséchant, les idéaux américains tant claironnés. Une curiosité à découvrir, porté par le talent de ses comédiens.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 octobre 2022
    Don't Worry Darling est un thriller ambitieux, disposant de la mise en scène inspirée d'Olivia Wilde et du talent faramineux de Florence Pugh. Malgré tout, le scénario se révèle prévisible et plutôt brouillon, retombant comme un soufflet, passé sa révélation finale.
    Seb Rillette
    Seb Rillette

    6 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    Un film de science fiction où Florence pugh excelle dans son rôle. Elle est vraiment impressionnante. Les musiques sont excellentes et contribuent avec les décors à cette impression d ailleurs. Sommes nous en 1960 ou en 2022 ? La réalisatrice sait où jouer avec la caméra. Le scénario est original avec quelques chose de westworld et de matrix avec les mr Smith. Un film intéressant qui pose des questions existentielle avec quelques touches féministes.Jusqu où sommes nous prêt à aller pour obtenir notre bonheur et celui des autres? Un excellent film
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