Avis : Don't Worry Darling - Page 6

Original, très prenant, très étrange, très beau et très bien filmé.
On sait qu'il y a un problème et on se laisse mener jusqu'au dénouement.

Florence Pugh est toujours dans des films que j'aime, et malgré l'algorithme plutôt faible proposé par allociné à 63%, j'ai donc lancé la lecture.
J'étais également curieuse voir de quoi était capable Olivia Wilde en tant que réalisatrice.

Alors même si "Don't worry darling" n'est pas épargné par quelques défauts scénaristiques, dont Olivia Wilde n'est donc pas directement responsable, le film parvient à nous fasciner autant qu'à nous inquiéter.
Et à l'écriture, je n'aurais probablement pas su moi-même comment améliorer certains points.
Alors au delà du scénario qui pèche donc parfois, "Don't Worry Darling" est fabuleusement bien filmé, monté, joué et mis en scène. Un beau travail sur le mixage son ainsi que sur les décors et la photographie sont également à souligner.

C'est un film de genre qui n'est pas sans rappeler un lointain mélange de "Get out", "Wedding nightmare", "the handmaids tale", le dernier "Suspiria" et "Matrix". Rien que ça oui.
Et c'est donc en cela que Don't worry darling nous plaît (ou pas), parce qu'il diversifie les genres et les idées en faisant assez peu d'erreurs.
Ça pourrait être excellent, mais c'est déjà bien. Pour peu que l'on soit le public visé en tout cas.

Alors bien sûr, il est peu probable que l'on s'en souvienne des années plus tard, la portée philosophique, bien que présente, n'est pas suffisamment construite pour qu'elle reste vraiment en tête ; mais on passe un bon moment. Rien que parce que Florence Pugh démontre encore une fois une nouvelle facette de ce qu'elle sait faire et qu'elle crève l'écran, une fois de plus.

A chaud je me suis fourvoyé en comparant ce film à Matrix. Il peut l'être en partie mais le thème principal est très différent. A froid il s'agit probablement d'une excellente réflexion sur nos sociétés patriarcales et leurs évolutions récentes (évolutions qui restent plus que jamais à confirmer)
Vous ne serez pas touché de la même façon que vous êtes un homme ou une femme.
Au final je suis un peu déçu car le film est différent de ce que j'avais pu imaginer sur l'excellente première partie.
Un thriller qui devrait effrayer, terroriser toutes les femmes qui s'inquiètent, un peu ou beaucoup, de leurs libertés!

“Don't Worry Darling”, la deuxième réalisation d'Olivia Wilde est une agréable surprise. La bande annonce ne montre pas grand-chose, le synopsis encore moins, je n’avais aucune idée de ce que j’allais vraiment voir. Et pour ainsi dire, je n’avais pas anticipé cette trame scénaristique. Très agréablement surpris par l’ambiance épurée et psychotique, une atmosphère qui adopte une perfection à la “American psycho” de Mary Harron. La photographie, les décors et costumes des années 50 sont très réussis, mais c’est surtout la performance de Florence Pugh dans le rôle d’Alice qui transcende complètement l’écran, Olivia Wilde (Bunny) et Harry Styles (Jack) font le taf et Chris Pine, dans le rôle complexe de Frank délivre en revanche le minimum. Avec une BO qui colle très bien à l’ensemble, tantôt avec des musiques très old school, tantôt avec des sonorités modernes (synthétiseurs, voix et orchestre) dans les moments les plus délirants. Je ne m’attendais pas à voir un film SF de cette envergure. Les images et métaphores d’Alice avec l’impression d’avoir l’esprit et le corps dans un étau, l’oppression qu’elle subit sont très bien amenées à l’écran. Je suis assez surpris des mauvais avis, car à minima si on peut le trouver moyen, il y a un vrai effort de narration et de construction qui est fait ici, les indices sont délivrés au compte-goutte pour un twist qui m’a ravi. Une atmosphère sensuelle, malsaine et mystérieuse comme j’ai pu le trouver dans “Black Swan” de Darren Aronofsky. Bien évidemment, on sent l’inspiration puisé dans d’autres long-métrages, le plus évident étant peut-être “The Truman Show” mais fort heureusement sans s'approprier complètement l’idée de ce dernier. Plutôt discret à sa sortie en France, “Don't Worry Darling” reste pour moi une des belles surprises de cette année 2022.

C'est fou comme ce film est bien réalisé.
Pour les amateurs de beauté . Et de mystére.
Les autres passez votre chemin.

Sous plusieurs angles, Wilde associe habillement thriller et condition féminine dans notre société. Et nous interroge sur son devenir.

Pour son second long métrage, #oliviawilde opte pour un thriller se déroulant dans le désert Californien, dans les années 50 et au sein d'une communauté en apparence parfaite.
Mais sous cette façade se cache une vérité plus sombre, que l'héroïne, magnifiquement interprétée par #florencepugh, va tenter de découvrir et de révéler.
Si l'intrigue n'a rien de très original et que le dénouement peut s'avérer décevant, ce film tient son intérêt dans:
- sa mise en scène très efficace : le suspens monte petit à petit. L'univers très cadré de cette petite communauté se fissure détails après détails jusqu'à exploser.
- son esthétique : le beau est très beau; (surtout #harrystyles et l'ambiance des années 50 parfaitement retranscrite) le laid très laid
- le genre en lui même : ce thriller frôlant avec le film d'anticipation permet de nous interroger sur les sujets qu'il traite. Il y a l'idée de "la pourriture est d'autant plus grande que l'enveloppe qui la cache est parfaite", mais l'interrogation va encore plus loin : comment remettre en question des systèmes qui nous offre le confort ? Est-ce que le confort matériel, l'absence d'imprévus d'une vie rigoureusement cadrée ne sont pas coquille vide ? Ce film interroge aussi sur la réalité virtuelle.
- Ses nombreuses références cinématographiques : Hitchcock, Thelma et Louise, The Truman Show, Alice au pays des merveilles... Olivia Wilde le dit elle même, ce film est sa lettre d'amour au cinéma !

Mon Instagram : @benevaaucine

thriller psychologique pour lequel il faut s'accrocher pour tout comprendre et qui invite le spectateur à une bonne réflexion. pas de temps mort, et un harry styles qui ma agréablement surpris.

Enfin un bon thriller. Ce film coche de nombreuse cases pour plaire. Une belle mise en scène, une bonne intrigue, des decors superbe, et une jeu d'acteur genial. Florence Pugh et Harry Styles font preuve d'une harmonie/complicité/douleur ensemble qui se ressent magnifiquement.

Film intéressant, bien joué, bien réalisé. Difficile d'en parler sans déflorer l'intrigue. Disons que j'ai trouvé le début trop long, souvent à la limite de l'ennui, la fin trop courte, avec trop de flou artistique, et le dénouement trop brutal.

Thriller et science fiction, don't worrry darling fait de son mieux pour tenir le spectateur en haleine, et y réussit plutôt bien.
Des similitudes avec The Truman Show, avec moins d'humour et une dose conspirationniste et anti masculinisme dans l'air du temps.
Le film s'éternise un peu trop sans donner assez de (vraies ou fausses) pistes au spectateur, mais on reste quand même accroché à ce qu'il pourrait arriver.
Hélas, le dénouement de l'histoire reste trop en suspens, possiblement en prévision d'un second volet. Un peu dommage.
Mérite d'être vu.
Très bonne bande son fifties.

Une belle surprise et pour ma part la découverte d une réalisatrice qui a enfin un univers bien à elle . Le scénario est implacable et superbement construit . Les acteurs parfaits que demander d autre au cinéma.

Olivia Wilde impressionne par l'ambition de sa réalisation et prouve, malgré le manque de subtilité qui lui est assez justement reproché, qu'elle pourrait bien se révéler comme une réalisatrice qui compte. "Don't Worry Darling" est, premièrement, très singulier visuellement parlant! Les décors désertiques d'où se détachent des couleurs flashys et une photo parfaitement aiguisée illustrent parfaitement ce ballet dystopique et rétro à la fois, cette fable paranoïaque SF, joliment et longuement mijotée dans son mystère dont la révélation semble ne pas avoir convaincu tous les critiques et spectateurs (pas plus mal!) mais s'avère néanmoins parfaitement flippante! Ce qui achève de faire du film d'Olivia Wilde, malgré ses quelques lourdeurs visuelles et ses maladresses, le meilleur film féministe vu depuis très très longtemps, en ce qu'il dénonce un patriarcat désespéré par le prisme d'un divertissement SF savamment emballé, mais où le message est limpide sans être obligé de rabâcher les discours post-Me too complètement crétins systématiquement servis actuellement. Mention spéciale à la géniale Florence Pugh, omniprésente, magnétique... et magnifique!

Un excellent manifeste anti-patriarcat aussi réussi sur la forme (sublime) que sur le fond (terrifiant). Une reconstitution glamour et cruelle des années 60 qui vire avec brio au Matrix féministe.
Chris Pine est inquiétant à souhait en gourou paternaliste et manipulateur, Harry Styles cache bien son jeu.
Florence Pugh livre une performance forte, bien aidée par sa réalisatrice.
Un film beaucoup mieux qu'on ne pouvait l'espérer.

Enfin un bon film ! Il était temps.

Nous voilà plongé dans un Thriller psychologique intense et soutenu. Que ça fait du bien !!!
D'une écriture sans faute, tant le scénario que le script. Et des acteurs de talent.

Ce film est un petit bijoux.

Et je n'en dit pas plus de peur d'en dire trop et vous gâcher la surprise. Car oui, ce film est une vraie et très bonne surprise.