Derniers Avis : Buffalo '66 - Page 2

Le cinéma dans toute sa splendeur! Une réalisation originale et esthétiquement très belle, une histoire construite finement et avec tendresse. Tous les acteurs se surpassent donnant au film une intensité que l'on ne retrouve que dans les chef d’œuvres. Des dialogues succulents qui accompagne une histoire d'amour qui n'est jamais mièvre.

"Buffalo'66" est un délire très original avec un aspect théâtral prononcé. Voici une romance particulièrement barrée qui aura le mérite de sortir des sentiers battus, autant sur sa mise en scène que sur scénario. Le premier long-métrage de Vincent Gallo est donc une réussite, tout comme son jeu d'acteur irréprochable. Tout en ressort crédible pour cette romance unique qui n'est pas loin de se retrouver dans la case ovni. "Buffalo'66" apporte avec lui une réelle fraîcheur dans le cinéma romantico-dramatique.

Vrai petit bijou cinématographique. Une ambiance intimiste servie par une esthétique léchée. Vincent Gallo : réalisateur et acteur principal nous offre un personnage singulier à tendance caractériel et maniaque qui nous séduit justement par ces défauts. Christina Ricci en poupée silencieuse au regard envoutant équilibre à merveille le duo ce qui nous fais rentrer dans cette ydille naissante. Le rythme lent et la mise en scène singulière (usage de mosaiques d'images) servent le propos et font de ce film un petit cocon accueillant.

Une histoire assez simple d'un homme qui sort de prison et qui va chercher à gagner l'amour de ses parents, pour cela il kidnappe une jeune fille qui va devoir jouer sa femme pendant le repas de famille. Vincent Gallo arrive à transmettre une ambiance assez sombre de Buffalo à travers une galerie de personnages froids, les lieux sont plutôt glauques. J'ai vraiment eu du mal à accrocher à son personnage très antipathique. Christina Ricci joue merveilleusement bien, son personnage très doux tranche avec celui de Billy. Au final on se laisse attendrir par cette histoire d'amour. Je trouve le film réussi. Préférez la vost.

Ce film est Super, pour ne pas dire culte! Vincent Gallo est juste génial dans son rôle de mec paumé qui sort de taule accompagné d'une Christina Rici en petite poupée désenchantée....Le film alterne entre comique, thriller, drame et amour. Parfait pour passer un chouette moment, avec des scènes absolument cultes! On se sens très vite proche des personnages, gauches, tarés, mais aussi touchants et attachants...

Superbe! Un film à voir pour plusieurs raisons. La première, c'est un exemple parfait du cinéma "Indépendant", avec un style propre (couleur terne de la globalité du paysage et du décor, bande son originale avec des morceaux peu souvent utilisés dans les films tel que des œuvres de King Crimson ou encore Yes...). Ensuite, un rythme très lent, racontant la simple journée d'un homme, joué par Vincent Gallot grandiose en voyou prétentieux, les autres acteurs sont eux aussi parfaits. De A à Z, ce film reste, malgré les années, une façon nouvelle d'aborder le cinéma encore trop peu utilisée par les réalisateurs. Je le conseil à tout le monde!

Découvert à l’époque au cinéma, Buffalo 66 fut l’un de mes coups de foudre de l’année 1999. J’avais un peu peur de ne pas l’apprécier autant avec le recul, mais la magie ne s’est pas dissipée avec le temps. Véritable bijou du cinéma indépendant américain, à une époque où il n’était pas encore récupéré par les grands studios, ce long-métrage fait preuve d’une invention constante avec une attention totale envers les personnages et leurs blessures béantes. Parfois halluciné, et hallucinant, le résultat va au-delà des espérances par rapport au script de départ, par la grâce qui se dégage des acteurs, par la maestria des plans et l’originalité de la photographie, ainsi que par la gestion de la musique (magnifiques intermèdes musicaux rock prog avec King Crimson et Yes). Le tout au service d’une œuvre à la fois terriblement noire et douloureuse, mais qui laisse sur un sentiment plus positif grâce à une fin brillante. Un chef d’œuvre à voir et revoir, sans modération.

Tout simplement un des meilleurs films que j'ai pu voir de toute ma vie ! Les deux protagonistes sont incroyables, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Ce film est à prendre comme il nous vient, on est libre d’interprétation, on peut tout aussi bien le prendre avec humour qu'avec tristesse. Le fil du film ne nous lâche pas du seule seconde, on est saisi, on ne veut pas que ce film se termine. Bref vous l'aurez compris, pas besoin de prendre de recul lorsque à la fin d'un film vous avez le sourire aux lèvres, et c'est ici bien le cas. CULTE

Oh mon Dieu que c'est BEAU, c'est trop beau! Ce film est lent mais c'est tellement beau, humain et surprenant! C'est authentique avec un duo d'acteurs extra, une histoire bouleversante et une fin complètement inattendue!
En plus la bande son est magnifique, un superbe choix de morceaux de rock progressif.
Bordel ça fait un bien fou de voir un film comme ça, voir un personnage évoluer comme ça, de pouvoir s'attacher et presque s'identifier au personnage principal.
Je le recommande chaudement a tous mes amis cinéphiles!
Rah j'ai bien fait d'avoir parcouru la filmographie de Christina Ricci pour tomber sur ce chef-d'oeuvre!

"Buffalo '66" vaut le détour. Vincent Gallo est excellent en ex-taulard méga-névrosé, Christina Ricci se débrouille également très bien comme blondinette naïve et pleine d'amour qui tente avec ses moyens de remettre son nouveau compagnon sur le droit chemin. A la clé : une conclusion bien différente que pour beaucoup d'autres films contemporains de ce genre. Au passage, divers passages parfois très durs, parfois très drôles, parfois les deux à la fois.

Un véritable chef d'oeuvre. Pas une faute de goût, le jeux des acteurs est parfait surtout Francis Gallo qui est bluffant jouant un homme brisé presque sauvage mais si touchant. Christina Ricci est superbe et énigmatique. Plusieurs scène marquante notamment cette scène au booling avec comme toile de fond King Crimson et la sublime chanson "moonchild" ou Christina rayonne.
Un film qui marque.

Les années 90, décennie bénie pour le cinéma indé. Buffalo '66 a clairement bénéficié de la voie dorée ouverte par Soderbergh et Tarantino, avec en plus le génie de son auteur. Vincent Gallo nous montre sa ville natale, Buffalo. Les gens y sont tristes, ringards, loosers et grossiers. Billy Brown en est la parfaite synthèse. Sortie de prison, c'est chez ses parents qu'il veut se rendre en premier. Mais ayant menti toutes ces années incarcérations, il lui faut un témoin/alibi. Cristina Ricci croisé au hasard d'une halte improbable dans une salle de danse, sera donc sa femme, celle dont il a si longtemps parlé à ses parents. L'intrigue est plantée. le film se passe en moins de 24h, le temps de faire le tour du quartier et d'y revoir les visages de son enfance. Ce film malgré ses défauts, est un vrai bijou. Gallo est parfait, on se demande d'ailleurs s'il joue ou se contente d'être lui-même. Le bleach bypass sur la pellicule renforce la grisaille et grossit le grain, grossit les trais, grossit les personnages, faisant jaillir toute leur humanité. Un film d'acteurs évidemment où chacun aura son espace pour exprimer son talent. Gallo ne se contente d'ailleurs pas seulement d'être un interprète génial, sa mise en scène foisonnent d'idées aussi inventives qu'exaltants. Il prouve qu'il est un très bon réalisateur assumant ses choix, amusant son public.

Très très très bon film.
On y découvre une atmosphère oppressante du misérabilisme des bas-fonds de l'Amérique Profonde.
Personne n'en sort indemne !!
L'histoire d'un anti-héro qui cherche à laver sa vie souillée par l'échec et le manque d'amour. La maxime d'Epictète : tu es libre si tu veux, n'a jamais été aussi bien illustré que par ce très beau film.

Culte ! A ne manquer sous aucun prétextes !
Une claque dans votre tronche, vous ne tendiez pourtant pas la joue ce qui surprend encore plus ...
Et oui car en lisant le résumé on est pas forcément très emballé et on y va sans trop de convictions, j'ai attendu presque 1 an entre la découverte et le visionnage de ce bijou. Bon en cherchant bien sans forcer, on voit bien qu'il manque 2 ou 3 trucs pour en faire un chef d'oeuvre mais moi je lui donne ce statut, un véritable coup de coeur. Au vu des moyens "underground" utilisés pour le film c'est du très lourd. Vincent Gallo au four et au moulin dans son film donc, le garçon a beaucoup de talent à revendre dans les deux fonctions.

J'ai vu que ce film n'avait pas eu grand succès auprès des festivals, une fois que vous l'aurez vu vous lui donneriez pourtant des prix pour son scénario et pour ses acteurs (principaux comme secondaires!)
J'ai trouvé le scénario tellement original et la réalisation tellement chouette et personnel !
Le mieux c'est d'y aller les yeux fermés, vous ne serez que surpris davantage par ce film plein de fraîcheur et de magnétisme.

Vincent Gallo n'est peut-être pas l'acteur le plus réputé au niveau du mainstream, toutefois, dans le milieu du cinéma indépendant, le bonhomme fait figure de véritable personnalité atypique et anticonformiste. Or, c'est que Vincent Gallo est un artiste avec un grand A, et complet qui plus est. Dans ce "Buffalo 66", en plus d'interpréter le personnage principal du film, un certain Billy Brown, le monsieur est réalisateur, scénariste, compositeur et j'en passe. Autant dire que Gallo s'est investi corps et âme pour ce film, à tel point que les acteurs (et particulièrement Christina Rici) sont parvenus à le détester.
"Buffalo 66" est un film simple en apparence. Sans exubérance dans le budget, Vincent Gallo parvient à faire de son long-métrage un séduisant mix entre film comique, thriller, drame et amour. Là où d'autres réalisateurs se sont plantés en introduisant maladroitement plusieurs genres, Gallo réussit et réalise une oeuvre touchante, spéciale dans le fond et dans la forme mais qui atteint une profondeur narrative fantastique. "Buffalo 66" est truffé d'idées cinématographiques à chaque minutes, que ce soit dans le montage, le scénario ou même dans ces personnages torturés, parfois "freaks" sur les bords. Car, avant tout, c'est une Amérique malade et froide qui est mise en avant. Dans cette maladie, le personnage de Billy Brown apparaît comme une des causes de ce symptôme. Puis, au fur et à mesure que le film s'écoule, on déteste Billy Brown, on est agacé par son tempérament émotif, jusqu'à l'affection. Affection pour un personnage pathétique et pas si mauvais que ça, désabusé par des conneries de jeunesse. Au final, le rémède à son mal être, il le trouvera en la personne de Layla, jeune danseuse qu'il kidnappe afin de faire croire à ses parents qu'à la place d'avoir été incarcéré, il était parti en voyage d'affaires au cours duquel il s'est marié. Sauf que Layla est elle aussi une personne perdue dans un univers qui ne semble pas fait pour elle.
"Buffalo 66" est un film surprenant. Vincent Gallo parvient à faire partager de multiples émotions en 1h45, comme la vie en général... Un long-métrage beau et majestueux, qui malgré sa potentielle lenteur, plonge le spectateur dans un voyage magnifique.