Derniers Avis : Buffalo '66 - Page 5

Un film d'une rare beauté toujours sur le fil, où tous les personnages sont d'une malsaine entièreté. C'est un film que l'on pourrait qualifier de littéraire; construit comme un road-trip sombre et parsemé, tout du long, de scènes memorables, de fulgurances, d'éclairs de génie. Merci Gallo.

Un travail plastique très recherché et interessant mais qui selon moi tente de cacher un scénario plutôt simpliste, niais et assez narcissique.
Vincent Gallo, bien qu'ayant une forte présence, ne m'a pas touché et c'est avec Christina Ricci que j'aurai aimé être plus emporté.
Visuellement et techniquement, Buffalo 66 est indispensable à voir.

Touché! Après avoir vu le très narcissique "The Brown Bunny" je ne savais pas à quoi m'attendre avec ce premier film de Vincent Gallo. Mais il laisse son égo de côté et permet a Ricci de prendre place à ces côtés. Le duo fonctionne à merveille et l'histoire est subtilement traité. De plus la photo est superbe et les musiques envoutantes. A voir donc!

Vraiment une belle surprise, une réalisation très inventive. Chaque plans et chaque scènes sont bourrées d'idées, des personnages et un scénario décalés. Une drôle d'atmosphère règne sur le film. Le couple Gallo/Ricci est très émouvant dans leurs complexes, très belle réussite.

Très bon film, les acteurs y sont particulièrement excellents.

Je viens de finir Buffalo 66, il m a fait rire, il m'a ému, c'est un film sublime, les mots sont justes, les regards, les attitudes parfaites.
Tout ce que Gallo a voulu mettre dans son film et nous faire ressentir y ai; et cela marche à merveille.

On sort du film avec le sourire, voulant lancer un autre Gallo.

Très spécial, film assez étouffant, au rythme et à la réalisation très particulière, mais très fort dans son genre, vincent gallo et C. Ricci sont parfaits!

Un ovni magnifique ! Christina Ricci n'a jamais été aussi belle. Gallo joue un des personnages les plus agaçant de l'histoire , mais qu'on fini par aimer...A noter que dans dans la scène de la boite de strip-tease , on voit apparaître la 1ère scène de bullet-time (Avant les frères Wachowski ! )

Pour un premier film, Vincent Gallo réalise un véritable ovni traitant magistralement des émotions humaines.
Comme je l'avais déjà souligné avec The Brown Bunny, Vincent Gallo ne fait pas des films grands publics à la portée de tous, il fait avant tout des films pour lui-même et pour une poignée de personnes se retrouvant dans les tumultes de sa propre vie.
Car il faut s'intéresser un peu à sa vie pour s'apercevoir que Buffalo'66 n'est autre qu'une autobiographie dissimulée derrière une fiction.
De grands éléments se recoupent entre réalité et fiction à l'image de ses parents.
Pour en revenir au film, la réalisation est ingénieuse avec des plans magnifiques comme ces gros plans captant les sentiments des protagonistes qui nous offrent une prestation exemplaire ou encore les arrêts sur image sublimes.
Vincent Gallo est décidément un être hors du commun, hors du temps, décalé, qui excelle derrière et devant la caméra, qui ne cesse de subjuguer son public.
Un être d'exception adulé par les uns, conspué par les autres qui ne laisse personne indifférent.

Un film touchant, magnifiquement mis en scène par Vincent Gallo. Le style est bon, original, et les personnages ne manquent pas de charisme (Gallo et sa gueule froide, Ricci et sa gueule d'ange...) A noter les apparitions des grands Mickey Rourke et Rosanna Arquette, ainsi qu'une belle interprétation de Ben Gazzara à la chanson. Un fond grave, mais beaucoup d'humour et d'ironie tout au long du film. Le dîner de famille, au début, est fabuleux, de même que la séance de photomaton, dans lequel Billy ne parvient à décrocher un sourire... En approchant des dernières minutes, je redoutais le dénouement final, et même si la fin n'est pas celle à laquelle je m'attendais, je n'en ai pas été déçu. Une réussite.

Vincent Gallo à fait ce film pour une minorité qui le comprendrait.
Moi je respecte cet homme different des autres et très incompris ,qui essaye de survivre et d'imposer sa manière de voir les choses ,meme en sachant qu'il passe pour un connard pretentieux.
Son film est un chef d'oeuvre qui touche les gens qui peuvent se reconnaitre dans ces personnages atypiques et derangés.
Christina Ricci dans le plus beau rôle de sa carrière.

"All forgotten,yesterdays
school days remind me of
when I was a boy
all my life I've been this lonely boy...
Doo doo"

Un film qu'on pourrait resumer par "Vincent Gallo". Ambiance sympa, souvent drole, manque un ptit truc pour faire un grand film.

Première réalisation pour Vincent Gallo qui avec Buffalo'66 (1999) s’inspire de sa propre vie à Buffalo et en réalise un drame percutant, celui d’un homme qui sort de prison et désire revoir ses parents qui, inexistants auprès de leur fils, ne lui témoignent aucun amour, une mère qui regrette la naissance de son fils et un père absent, c’est finalement la rencontre avec une jeune fille qui bouleversera son existence. Plutôt déroutant comme réalisation, à laquelle on adhère avec surprise, grâce à un scénario et une mise en scène particulière et surtout, des interprétations exemplaires, dont Vincent Gallo qui incarne admirablement son personnage face à la ravissante Christina Ricci.

Vincent Gallo frappe très fort avec ce premier film qui marque longtemps les esprits pour son étrangeté, sa violence, sa beauté, son réalisme, sa fin doublement poignante et renversante, et surtout pour ce Billy Brown tourmenté dont la sensibilité se dévoilera progressivement et nous bouleversera encore et encore. Chef d'oeuvre absolu.

Malgré le coté completement surealiste et inconcevable des films independants que je deteste, et malgré la lenteur du film, il reste interessant.