Avis : Les Incorruptibles - Page 2

N'ayant vu que trop peu de film avec Costner, et aimant Robert de Niro dans ses rôles de mafieux, je tenais à voir les Incorruptibles et c'est pas le spectacle qui manquait : un Sean Connery impeccable dans son rôle de flic expérimenté, un De Niro parfait dans son rôle d'Al Capone, terrifiant et balançant des répliques classe et culte, Kevin Costner excellent dans le rôle du flic naïf et inexpérimenté qui évolue au fil du film dans le but de mettre le parrain de la mafia New-Yorkaise sous les verrous, chapeau bas aussi à Andy Garcia qui ne manque pas de classe. Une histoire d'action et la lutte d'un quatuor contre la corruption qui règne à New-York dans les années 70/80, des personnages attachants, une belle fin, bref un très bon film de Brian de Palma.

Brian De Palma nous démontre une nouvelle fois son talent dans ce film aussi bien mis en scène que scénarisé. Le casting est d'excellente facture mais l'ambiance de la série est, je trouve, peu respectée. A voir au moins une fois.

Adapté de la série télévisée des années soixantes "The Untouchables" ( elle même tirée d'un ouvrage d'Elliot Ness, faisant véritablement partie de la police de Chicago à l'époque des faits et incarné à l'écran par Kevin Costner dans cette version de 1987 ), "Les Incorruptibles" est sans doutes un des meilleurs films de Brian de Palma, et surtout celui avec le plus gros casting!
En rôle principal, Kevin Costner donc, décrochant ainsi son premier grand rôle, celui qui lança réellement sa carrière. Mais il n'est pas le seul à être révélé par ce film, en effet, Andy Garcia livre une prestation exemplaire qui lui permettra d'accéder au rang de star, d'obtenir les nominations au Golden Globes et aux Oscars, et puis de voir par la suite d'excellents rôles s'offrir à lui, comme celui de Vincent Mancini dans "Le Parrain, 3ème Partie". Les autres acteurs ne sont pour moi pas au top de leur forme, Sean Connery est bon mais sans plus, je suis d'ailleurs assez surpris qu'il obtienne le Golden Globe du meilleur second rôle alors que pour moi Garcia ( également nominé ) le surpasse dans ce film, et Robert de Niro, qui est un acteur que je trouve génial d'habitude, mais qui ici nous livre un jeu assez mou et sans surprises...
Le scénario est très bon jusqu'au dernière dix minutes...Je suis d'accord il s'agit de faits réels, mais cette fin facile au tribunal m'a ennuyé et déçue...
Sinon, à part la prestation d'Andy Garcia, je retiendrais aussi une des plus belle scène de fusillade de l'histoire du cinéma, celle dans la gare, qui est juste splendide!

Vraiment culte. Cette bande d'incorruptibles a vraiment de la gueule. Robert De Niro en parrain de la mafia est juste parfait. Brian De Palma s'en sort très bien dans ce registre.

Brian De Palma adapte merveilleusement bien la série "Les Incorruptibles". Dans le Chicago de la prohibition, quelqu'un doit nettoyer la ville de tous ses gangsters, et cet homme est Eliot Ness, envoyé par le ministère et qui formera une unité spéciale pour s'en occuper et plus particulièrement Al Capone. Le scénario est vraiment bien écrit, nous offrant des rebondissements bien pensées, des personnages réussi et attachant et de très bon dialogues. Le Chicago rongé par le crime de De Palma est sanglant et fascinant. Sa mise en scène est efficace et nous offre quelques séquences d'anthologie, à l'image de la scène de la gare ou la réunion s'achevant à coup de batte de base-ball. Tension et suspense sont à leurs combles ! Les interprétations sont géniales, De Niro qui a grossi est impeccable et jouissif en Al Capone, le jeune Kevin Costner et le vieillard Sean Connery sont parfait en incorruptibles, il est aussi impossible d'oublier la superbe bande originale composé par Ennio Morricone. Un très bon film de gangster qui nous offre une version sanglante d'une période fascinante de l'histoire Américaine.

Tout juste un an après la comédie mineure Mafia Salad, Brian De Palma revient pour un gros projet qui allait devenir l'un de ses films cultes : l'adaptation de la série télévisée des années 60 "Les Incorruptibles". Condensée en deux heures, l'histoire de la lutte d'Eliot Ness et de sa bande contre le puissant Al Capone est ici mise en scène d'une main de maître par le réalisateur de Scarface, De Palma s'étant entouré d'une pléiade d'artistes aussi talentueux que possible comme Robert De Niro, l'alors méconnu Kevin Costner, l'excellent scénariste David Mamet et le compositeur Ennio Morricone. Authentique film de gangsters, Les Incorruptibles nous entraine dans le Chicago violent des années 30 où règnent prohibition, corruption et exécutions. Seuls contre tous, Eliot Ness et ses trois acolytes, des flics bien à part intouchables, se battent sans relâche contre le dangereux Al Capone et son armée de truands qui font régner la terreur en ville. Capone, c'est De Niro : classe, souriant, blagueur devant les journalistes mais impitoyables dans son antre, il n'hésite pas à fracasser le crâne d'un sous-fifre après avoir fait l'éloge du base-ball. Face à lui, Ness, interprété par la révélation Kevin Costner, parfait en rôle principal sensible et déterminé, aux côtés de Sean Connery, ici impérial en semi-mentor à la langue bien pendue. À ce scénario haletant bien qu'un peu trop précipité, cette interprétation hors-pair accompagnée d'une musique exaltante et de scènes d'action tonitruantes ne manquait que la touche de De Palma, ses mouvements de caméra vertigineux, ses plans-séquences et son sens aigu de la mise en scène à travers des scènes immédiatement cultes comme l'embuscade à la frontière canadienne ou encore cette impressionnante fusillade sur les escaliers de la gare de l'Union Station de Chicago. Ainsi, avec Les Incorruptibles, Brian De Palma prouve une nouvelle fois son talent de metteur en scène et signe ici l'extraordinaire adaptation d'une des séries télévisées les plus regardées des années 60.

Je m'en souvenais comme d'un bien meilleur film, dommage car vu le casting on aurait pu penser ainsi. Costner avant Waterworld, Sean Connery avant Highlander 2, Garcia avant les Ocean, De Niro avant Mafia Blues et la série des "mon beau père"... le tout filmé par de Palma (qui a bien fait d'insister pour avoir "son" Capone), et racontant une histoire vraie sur un des bandits les plus connus.
Le décor est beau, mais le résultat n'atteint pas les attentes qu'on y place. De mon avis cela est du au fait qu'on ne ressent pas trop l'ambiance générale de l'époque où tout le monde boit un peu alors que c'est interdit, les guerres de clans, de mafia, et l'incapacité de la police à enrayer tout cela, entre autres à cause de la corruption, mais aussi par manque de moyens, de preuves, d'action... Puis les personnages sont assez stéréotypés façon héros modernes, ce qui nuit à la profondeur de la narration, ainsi qu'à l'atmosphère sombre qui serait mieux passée. Dans le même registre on peut regretter certains passages inutiles qui auraient mérités d'être remplacés pour s'attarder plus sur la psychologie des personnages, leur lutte (car on ne voit en somme que 2 coups d'éclat), et Capone avec Nitty.
Par contre il faut aussi noter une très bonne réalisation, tout s'enchaine sans faux pas, on comprend tout sans que ce soit trop simplifié. L'histoire est respectée, les scènes de fusillades sont bien tournées (et c'est pas si facile vu comment c'est raté dans "Public ennemies"), la trame change des blockbusters ou des films de héros, la musique est géniale (Morricone ça aide), les costumes et les décors respectent bien l'époque, le rythme se tient malgré les longueurs et les dialogues ont un niveau fluctuant.
Néanmoins on a là un des meilleurs films de gangsters, à peine romancé.

Simple : ce film est mythique, probablement un des plus grands films sur les gangsters qui soit. L'histoire, basé en partie sur quelques faits réels, reprend la traque d'Elliott Ness contre Al Capone dans les années 30. Ce détective ainsi que ces collègues eurent la réputation d'être incorruptibles, ce qui était un fléau à l'époque où tout le monde ou presque était corrompu.
Bref : intense, magistralement porté par la musique de Morricone avec un Sean Connery des plus emblématiques.

Un excellents film au casting excellentissime et aux décors absolument bluffant mais je ne peux pas le juger de chef d'oeuvre car quelques trucs mon chiffonné, déjà la scène dans la gare complètement ridicule avec la poussette et le reste et là scène ou spoiler: Sean Connery meurt
absolument nawak, ensuite vient la bande son que je n'ai pas trop apprécié, pas assez dans le ton et pas dans l'ambiance sinon le tout reste fort puissant et très bien fait.

Ah, j'adorais gamin, j'aurais mis 5 direct, sauf que j'ai grandi et là... Ben ça passe mais moins. Ok c'est un De Palma, on voit sa patte, c'est bien, gros casting qui se justifie et dont chacun remplit bien son rôle (surtout Sean Connery en vieil Irlandais qui connait la mécanique, trop fort)... oui mais c'est pas si punchy, De Niro l'illustre bien, on l'a connu meilleur en truand.
Certes c'est réaliste : on passe de scènes d'action à celles qui poussent la réflexion afin de piéger le mafieux de Chicago. Le côté sanglant est trop absent, la dramaturgie manque vers la fin (pas assez poussée pour moi) et quelques longueurs plombent le récit, déjà haché par les scènes susdites. Après ça demeure un très bon "polar" qui ne fait pas trop dans le blockbuster (ce qui aurait été pire) mais qui a plus de mal avec le temps.

Ce film inspiré d'une histoire vraie, et réalisé par le célèbre réalisateur Brian De Palma (Blow Out, Scarface, Body Double, Mission Impossible 1) est un film culte de chez culte. Le casting est très bien (Kevin Costner, Sean Connery, Andy Garcia, Robert De Niro, Patricia Clarkson), les acteurs jouent bien, surtout Costner et De Niro qui sont parfaits dans leurs rôles, la musique est très bien, le scénario aussi d'ailleurs. Bref un super film culte qui me restera en mémoire. Un Chef d'Oeuvre, 5/5.

Le chef d'oeuvre de Brian de Palma sur la traque du célèbre mafieux Al Capone interprété par le légendaire Robert DeNiro par l'agent Eliott Ness interprété par le talentueux Kevin Costner accompagné du légendaire Sean Connery et le légendaire Andy Garcia !!! Une excellente adaptation du roman The Untouchables d'Eliot Ness !!! Composé par le légendaire Ennio Morricone habitué aux westerns spaghetti de Sergi Leone !!!

C'est la première fois que je vois un film de gangster réalisé sur ce ton là et mon avis est plus que mitigé. De Palma lorgne vraiment dans le baroque écervelé ultra manichéen et malmène la réalité historique de l'époque quitte à prendre avec dédain la moindre parcelle de volonté de cohérence et de crédibilité. Le réalisateur de "Scarface" s'est tellement amusé à faire son exercice des styles (pour exemple le choix de musique venant du célèbre compositeur italien pour westerns spaghettis qui dessert encore plus le film et sa mise en scène que lui donne une quelconque force) qu'il en a oublié d'écrire une psychologie et des lignes de dialogue pour son Al Capone, pourtant tête de proue du film (un comble !). En résulte donc un portrait à peine effleuré, même bâclé, pour ce célèbre truand avec qui il y avait pourtant matière à raconter. Et ça c'est vraiment dommage. Le contexte historique et narratif de la prohibition américaine est en plus malheureusement délaissé. Sans forcément donner d'exemple on est loin de films à ambiance qui amenaient ça de façon vraiment prenante. Franchement il faut vraiment aimer ce genre de parti pris car en plus Robert De Niro, qui "joue" Al Capone, cabotine tellement que l'on ne croit jamais à son personnage. J'ai beaucoup plus aimé son jeu par la suite (notamment quand il est dirigé par Michael Mann dans "Heat"), plus sobre et où il en fait pas trois tonnes avec ces mimiques. Après je veux bien qu'on donne dans l'exagération comme ça dans sa mise en scène, mais quand tu te lance là-dedans tout est une question d'équilibre et de dosage car là c'est justement super mal dosé. spoiler: La scène de l'arrestation du comptable de Capone, avec le sauvetage du bébé dans le landau entrecoupée de gunfights,
est à ce titre particulièrement navrante, voir même grand-guignolesque. Et c'est loin d'être la seule. La scène façon western sur le pont aussi ; avec d'ailleurs une musique du vénéré Morricone. Non franchement, ce n'était peut-être pas une mauvaise idée en soit d'avoir voulu apporter ce ton là par rapport à la série télévisée, surtout que le casting est dans l'ensemble important, mais là ça n'est pas du tout passé chez moi. D'ailleurs la distribution est sur la papier assez impressionnante, il faut l'avouer, mais quasiment la moitié de ces têtes d'affiche je n'ai pas aimé. Car en plus du surjeux de De Niro on doit aussi ce coltiner celui de Connery qui joue le gros bourrin, la tête brûlée de la "fine" équipe d'incorruptibles qui s'en carre complètement les oignons spoiler: quand l'un de ces compère se fait assassiner et qui est singulièrement pénible
. Seul Kostner s'en sort bien je trouve. Bref, vraiment pas terrible.

A la re-vision du film, il y a quelques mois, je peux dire que j'ai été très déçu ! Juste kitch, surjoué par la plupart des acteurs, j'ai cru voir une parodie.

Cette épopée urbaine magnifiée par la musique de Morricone (qui compose notamment une sorte de marche virile dont il a le secret), doit beaucoup à la mise en scène percutante de De Palma. Il multiplie coups de théâtre, règlements de comptes, morceaux de bravoure et scènes choc, telles la fameuse fusillade dans la gare filmée de façon esthétique et au ralenti afin d'en atténuer la violence, ainsi que celle où Capone massacre un type à la batte de base-ball lors d'un banquet : cette scène arrive si soudainement qu'elle frappe par sa violence crue et intense. Le film a littéralement propulsé Costner au rang de star, auparavant, il n'avait eu que des rôles secondaires, tandis que Sean Connery raflait un Oscar pour son rôle de vieux briscard. De son côté, De Niro (grossi de 15 kg et sapé par Armani) pousse sa manie du détail jusqu'à porter des caleçons en soie comme en portait Capone ; il personnifie un mafieux odieux au charme pervers et vénéneux. Le reste du casting est excellent : que ce soit Andy Garcia qui trouvait là un de ses premiers vrais grands rôles, Charles Martin Smith l'attachant penseur de ces incorruptibles, ou encore Billy Drago qui campe un Frank Nitti cruel et dur ; le faciès de cet acteur lui vaudra d'ailleurs des rôles similaires où il sera toujours très bon. De Palma insiste sur la personnalité de ces incorruptibles, et pousse la reconstitution d'époque à la perfection. Du grand cinéma.