Avis sur L'Empereur et l'assassin

Une fresque historique ambitieuse malheureusement un peu terne pour suscité l'attention du spectateur jusqu'au bout. Dommage car les décors sont superbes, l'histoire est intéressante et les interprètes, Gong Li en tête sont talentueux mais les dialogues pompeux, l'aspect trop théâtral ainsi que la lenteur du récit desservent réellement ce film.

Un film très long, trop long, une grande fresque historique avec de superbes décors, costumes, scènes de combat mais un scénario brouillon, alambiqué et un jeu théâtral, trop appuyé, aux dialogues pompeux, souvent creux et declamatoires. Heureusement une lumière dans ce film quasi ennuyeux, Gong Li au jeu juste, toujours aussi charismatique et magnifique de beauté. Elle empêche le film de sombrer mais il est cependant difficile de tenir plus de 2h30 sans s'ennuyer. Des personnages trop caricaturaux malgré ce qui reste un grand spectacle historique et un film chinois à voir ne serait ce que pour Gong Li.

Techniquement moins bien que la cité interdite sur les décors, et l'histoire, moins tranchante et trop plate, trop longue surtout. Le film aurait du etre moins long.

Semi-ratage pour Chen Kaige avec cette fresque historique. La première heure et demie est confuse, brouillonne, beaucoup trop lente et figée. La dernière heure améliore les choses, enfin le scénario devient digne d'intérêt mais trop tard. Les différents personnages étaient intéressants au départ mais hormis la dame de Zhao (Gong Li), semblent bâclés. L'assassin (Fengyi) est déjà vu cent fois, caricatural. Le trio (reine mère, ministre, "dents jaunes") de la première scène aurait mérité un traitement beaucoup plus en profondeur, ils sont absents du film pendant un temps fou. Quant au roi de Qin, théâtral au possible, il semble au mieux en décalage avec le sujet. C'est d'autant plus dommage que la bande-originale est superbe tout comme l'image, les décors et les costumes. L'immersion dans cette époque guerrière est totale, réaliste, brutale.

Plusieurs éléments techniques rendent le film difficile à suivre. Certains sont imputables à Chen Kaige lui-même. C’est le cas pour les liaisons entre les scènes, pas toujours heureuses et quelquefois trop abruptes. D’autres éléments sont tout à fait indépendants de la volonté du cinéaste. Ainsi, les voix du doublage en français ne rendent pas tout à fait les nombreuses subtilités et paradoxes psychologiques des personnages, perceptibles dans la version originale. Et les sous-titres français sont parfois trop lapidaires et souvent ambigus. Il n’empêche. Le sentiment d’ensemble que l’on garde de l’œuvre est immense. Par des placements géniaux de sa caméra, Chen Kaige fait mouche à tous les coups. Décors, paysages, jeux époustouflant des acteurs, comme tout cela est brillamment mis en valeur! Et la musique, quel régal ! Mais le plus brillant chez Chen Kaige c’est l’analogie qu’il établie de manière sous-jacente au vu et au su de la censure chinoise. L’unification forcenée du roi de Qin, animée au départ par de bonnes intentions, se caractérisant très vite par une succession de monstruosités, n’est pas sans rappeler celle de Mao, dont les successeurs, sans être aussi charismatiques n’en sont pas moins efficaces.

Alors qu'on a eu sur le sujet l'excellent Hero, difficile d'apprécier réellement cette fade reprise historique, où seule Gong Li semble tirer son épingle du jeu. On retiendra une bien pale illustration de la folie et de la démesure d'un homme, mais qui vaut toujours des points, ainsi qu'une flamboyance qui semble malheureusement trop pompière pour réellement convaincre. La fin est vraiment mauvaise.

Une fresque historique ambitieuse et grandiose qui ne tombe jamais dans le spectaculaire facile et excelle à développer une intrigue de cour et des personnages passionnants. Un vrai régal de près de trois heures.

Beaucoup trop long et trop brouillon .

J'ai eu énormément de mal à aller jusqu'au bout .

Malgré la sublime Gong-Li et de belles images .

Pourtant j'aime ce genre de film , mais pas celui-là .

Film historique grandiose par ses décors, je ne suis pas fan de film historique.

Il y a de tout ici pour satisfaire le fan du 7ème Art, une histoire intéressante, des combats épiques, des décors somptueux, une jolie actrice (Gong Li) mais malgré cela L'Empereur et l'assassin est beaucoup trop long et ses dialogues sont pompeux, ils ont plus leur place au théâtre qu'au cinéma. Le film dure 2 h 40 et je me suis plus ennuyé qu'autre chose.

Une fresque somptueuse aux accents shakespeariens et à la mise en scène grandiose. Dommage que le récit soit trop confus pour en faire un film passionnant. A revoir !

Superbes costumes, décors et scènes de bataille pour une histoire brouillonne qui va dans tous les sens.
Dommage car le sujet était un des plus intéressants. Une petite déception.

J'aurais volontiers mis 5 étoiles mais la longueur fait qu'on se lasse un peu. J'ai beaucoup aimé par ailleurs malgré un style un peu "pompeux". La reconstitution de cette partie de l'histoire chinoise est très bien faite et permet de mieux connaître et comprendre d'où vient ce peuple. Bravo pour les costumes et les images !

L'empereur et l'assassin est un très bon film valant surtout pour le jeu des acteurs. Gong Li y est excellente, et peut dans ce film dégager toute sa grâce parmi tant de cruauté. L'empereur fou avide de pouvoir et l'assassin repenti sont lié par le perssonnage de Gong Li. Pourtant, leurs perssonnalités sont tout à fait différents. Ce qui gêne dans l'empereur et l'assassin, c'est la façon de filmer de Chen Kaige. Ce n'est qu'il doit filmer comme le fait Zhang Ziymou avec beaucoup d'action, mais il aurait pu se montrer plus précis dans le déroulement du scénario. N'empêche que l'Empereur et l'assassin reste un très bon film à posseder dans dévédéthèque.

C'est long. A la limite, ce n'est pas le plus gros problème.
C'est théâtral. Pour du cinéma, c'est un peu un problème.
C'est tantôt comique, du comique infantile, tantôt sérieux, voire morbide.
Surjoué puisque théâtral. Mais, mal surjoué (pour être honnête, je l'ai regardé en VF)
Mais, surtout, ça saute du coq à l'âne. Même au bout de quelque temps, quand les personnages commencent à exister, c'est quasi impossible de suivre le fil, s'il y en a un.
Enfin bref, c'est raté