Avis : Le Placard - Page 8

Depuis la sortie du film en 2001, la France a bien changé. Les propos homophobes sont punis par la loi. Les homosexuels ont obtenu le droit de se marier, et donc de divorcer. Le Placard est à ce titre un témoin d'une déjà autre époque. Gérard Depardieu est aussi odieux que touchant. Daniel Auteuil maîtrise toutes les émotions qui traversent son personnage. Thierry Lhermitte campe avec brio un personnage de responsable ressources humaines délicieusement machiavélique. Le scénario est tout à fait crédible et rythmé. Les personnages secondaires sont tous excellents. Tous les ingrédients sont réunis pour une bonne comédie comme Francis Veber sait les faire pour son héros favori, François Pignon, ce gars ordinaire qui se révèle alors que d'autres en font leur jouet. A (re)voir !

L'accueil de ce film par les spectateurs semble plutôt mitigé. Peut-être ont-ils en référence le diner de cons qui est sorti 2 ans auparavant et qui reste un must du cinéma français avec ce feu d'artifice de quiproquos et de répliques culte. Perso je trouve le placard très réussi, drôle et bien joué, notamment le tandem Daniel Auteuil et Michel Aumont à la fois touchant et d'un humour subtil. Non ce n'est pas un film sur les gay. Bien plutôt un film sur la lutte d'un homme "bien" et jusqu'ou doit-il aller pour retrouver sa dignité dans un monde professionnel et familial qui peut être cruel, dans un monde absurde qui place ses valeurs dans ce qui est superficiel, lucratif, artificiel ou spectaculaire. Mis à part Depardieu qui surjoue un peu trop, le reste du casting est parfait. On passe un très bon moment de détente et on se régale des répliques jubilatoires et qui l'air de rien, touchent leur cible en plein coeur sur des thèmes essentiels de la société. Un film à voir et à revoir et surtout à ne jamais mettre au placard.

Francis Veber ne cessera jamais de nous étonner. On aurait pu penser qu'il avait fait le tour de ses idées, il nous a fait le cadeau des meilleures comédies françaises de tous les temps que l'on continue à découvrir et à redécouvrir sans arrêt. Il faut savoir qu'il est dans le milieu depuis très longtemps en tant que scénariste (le grand blond, la valise, etc...). Il a permis à beaucoup de réalisateurs de mettre sur pieds des œuvres majeures avant de se lancer lui-même dans la réalisation pour notre plus grand plaisir. Encore une fois, ici, il s'agit d'un petit chef-d'œuvre, riche en messages, en humour et en bonne humeur. Dois-je parler du casting? Les acteurs choisis n'avaient déjà plus besoin de faire leurs preuves. Daniel Auteuil reprend le rôle de Pignon et lui donne une approche nouvelle. Il s'agit d'un monsieur trop gentil et tout le monde en abuse: son ex-femme, son fils, ses collègues, tout le monde sauf son voisin de palier qui prend pour défi de changer cet homme d'apparence morose en quelqu'un de bien avec lui-même. Comment? En le faisant passer pour un homosexuel aux yeux des autres, idée qui lui permettra de ne pas se faire licencier et de retrouver progressivement sa condition d'homme. Le film intelligemment construit (normal avec Veber) montre l'évolution de tous les protagonistes parce qu'aucun d'entre eux n'en sortira indemne.
Gérard Depardieu, acteur fétiche de Francis Veber, obtient un rôle très difficile (marqué d'une évolution fulgurante) et comme d'habitude, il s'en sort à merveille, ce rôle lui donne une corde supplémentaire à son arc déjà bien rempli. Michel Aumont souvent demandé par Veber pour de plus petits rôles (« je jouet », le « vrai » papa dans « les compères », l'inoubliable docteur dans « la doublure », etc...) décroche ici le rôle important du voisin de palier. Il s'agit peut être de la prestation la plus impressionnante, son rôle très touchant et débordant de bon sens ne laissera personne indifférent. Que dire maintenant de l'idée sortie de la tête de Francis Veber, ce grand monsieur que je vénère chaque fois que j'ai le plaisir de re-re-re-re-revisionner ses films: il s'agit sans doute d'une de ses plus grande réflexion sur notre société actuelle et de LA plus grande réflexion sur le monde de l'entreprise.

Un film avec François Pignon est en général un film à succès qui est bien sympathique du début à la fin. Celui-ci en fait parti et nous amuses à merveille du début à la fin. -----Octobre 2014----

Redif bienvenue en ce mois d'Août pour ce film très amusant qui a déjà 16 ans. ----Août 2016----

Ce n'est pas "La Chèvre" ni "Les Compères", et encore moins "Le dîner de con", mais ça reste un épisode des aventures de François Pignon. Avec un scénario toujours aussi invraisemblable mais servi par un casting exceptionnel avec un Depardieu excellent en gros con machiste qui se convertit à l'homosexualité tandis que François Pignon (Daniel Auteuil) sort du placard de sa vie médiocre pour se révéler en homme épanoui. Bref un conte initiatique moderne !

Une bonne petite comédie de Francis Weber , l'un des meilleurs scénaristes de comédie à la française.. L'idée de départ est astucieuse, se faire passer pour un homosexuel pour sauver son emploi. La réalisation est classique parfois un peu terne.Le duo d'acteur Lhermitte Depardieu fonctionne bien. Les gags sont bien amenés. On sourit souvent . Rien d'exceptionnel , mais un bon moment à passer.

Une très bonne comédie de Francis Verber avec Daniel Auteuil , Gérard Depardieu, Michèle Laroque et Jean Rochefort sur le thème de l'homosexualité.

"Le Placard" constitue sans doute un des moins bon Veber, à côté de "La chèvre" ou du "Dîner de con" il est quand même pâle figure. Attention ce n'est pas un navet pour autant mais il est forcément décevant quand on connaît le rendement habituel du réalisateur. Le thème est pourtant évocateur et plus qu'intéressant, on parle tout de même de l'homosexualité dans le monde du travail mais l'ensemble est traité de façon très triviale et trop caricaturale, il n'y a qu'à voir le personnage de Depardieu, à ce niveau là on ne peut même plus parler de trait grossier. En outre, Daniel Auteuil joue un François Pignon bien lisse et un peu terne. Certains sont tout de même à leur place, je pense notamment à Lhermitte et Michèle Laroque. Pour autant, le métrage nous réserve quelques bons moments, plus fins et mieux écrits que l'ensemble mais un peu trop rares, heureusement la durée est bien calibrée et évite l'ennui, le réveil tardif de Pignon sur la fin est également bien appréciable. Une comédie un peu en dedans et moins dynamique qu'à l'accoutumée de la part de Veber, ça vaut tout de même bien un visionnage.

J’ai connu Francis Veber en meilleur forme. Une fois la manigance en place - un comptable ne fait passer pour un homosexuel pour échapper à son licenciement -, le film avance en toute convivialité mais sans éclats. En fait, tout est un peu frêle dans « le Placard » à commercer par son scénario. Et cela vaut également pour l’ensemble de l’interprétation à l’exception de celle de Michel Aumont.

Le Placard a mal vieilli (réalisation, prises de vues, lumières, montage, jeu d'acteurs). Pourtant, le thème (l'homosexualité) est toujours d'actualité et Daniel Auteuil est très touchant dans le rôle d'un homme incompris.

Le nouveau François Pignon joue le faux homosexuel pour garder son emploi, une mascarade bien drôle de temps en temps, ce n’est pas beau de mentir dans un engrenage peu crédible contenant une moralité sur le changement des époques, l’impitoyable monde du travail et les rapports relationnels avec ses collègues, sa hiérarchie.

Un modeste comptable, sur le point d'être viré, s'invente une homosexualité, histoire de contraindre sa direction à reculer face à de possibles accusations d'homophobie.
Daniel Auteuil endosse le fameux et récurrent rôle de François Pignon, pas malchanceux comme le fut Pierre Richard ou benêt à la façon de Jacques Villeret mais en employé effacé et terne. Hélas pour Auteuil, et pour les "guest stars" Depardieu, Lhermitt ou Rochefort, Francis Veber réalise un très mauvais film.
"Le placard" est une comédie grotesque et insignifiante où on ne retrouve jamais les qualités d'écriture de Veber. Vaguement satirique à propos d'un certain esprit ou comportement dans l'entreprise -en particulier les ragots- vulgaire dans ses considérations sur l'homosexualité, le film n'est rien d'autre qu'un nanar duquel il n'y a rien à sauver. Dépourvu de dynamique comique (comment en serait-il autrement au regard d'un scénario stérile), privé de dialogues de qualité mais pas de formules maladroites et vaseuses, "Le placard" déçoit plus encore par l'insondable vacuité des personnages.
Celui d'Auteuil est pour le moins inabouti, tandis que les seconds rôles (collègues ou supérieurs de Pignon) sont proprement nuls, avec leur caractère à peine ébauché (un des talents de Veber pourtant), futile, voire incohérent. Passons sur Rochefort et Lhermitte, qui font de la présence; la palme en matière d'indigence et de bêtise revient au personnage de Depardieu, ce beauf macho qui finit par spoiler: s'éprendre
, pour sa punition et contre toute vraisemblance, de Pignon le faux homo.
Enfin, la mise en scène est artificielle, où on mesure à la courte durée des scènes et à la vaine profusion des protagonistes la panne d'inspiration de l'auteur, son incapacité à imaginer la moindre situation construite de comédie.
Le procédé commercial a ses limites.

Une bonne comédie française servie par des dialogues savoureux. Les échanges entre Depardieu et Auteuil sont hilarants à souhait. Ajoutons à cela un scénario assez habile, qui permet au film de dépasser la simple succession de gags.

j'ai trouver ce film drole contrairement à ce que les gens pensent et disent moi jai plutôt bien aimer . Le film et plutot bien écrit comme souvent avec Francis veber dailleur . c'est les gags qui me font rire pas forcément les dialogue ou replique . Le film n est jamais vulgaire ni même homophobe meme si certains replique sont parfois limite mais c'est bon c'est pas méchant c'est pour rire donc cest bien

Un casting cinq étoiles pour une comédie de qualité, signée Francis Veber. Pas le plus drôle de ses films, mais l'un des plus touchants. On passe un très bon moment.