j'ai rarement vu un film aussi plat , tellement caricatural du métier de gardien de la paix !. des scènes sans intérêts. le sujet de " l'usure des policiers " est très sincères et vrai mais avec des réalisateurs comme chapiron ou kassovitz . point positif de jeunes acteurs très appréciable comme Corentin Fila.
Quelle agréable surprise! Alors que la premiere partie du film me placait dans le desarroi le plus profond , Joël interprété superbement par Emile Berling m'a fait prolonger ma durée de sejour dans cette salle de cinema . La premiere heure m'apparaissait comme un dechet du cinema français . Des clichés sur les flics et sur les quartiers populaires ce n'est pas nouveau , surtout quand le jeu d'acteur est semblable a celui d'une huitre qui agonise .L'apparition de Joel en tant que flic amene enfin une reflexion , l'episode du seau nous plonge dans le desespoir ressenti par les réfugiés et pourtant .... La depression , le suicide dans la police , la enfin on touche le vrai bon cinema , des messages forts portés par des acteurs qui se bonifient a travers le film.Le personnage de Ping Pong , attachant , heroique , qui montre l'humanité de la police fait du bien . La conclusion grandiose bien que pessimiste nous rappelle des chefs d'oeuvres du cinema francais .
Le résumé parcouru sur AlloCiné est très réducteur et ne valorise pas le vrai sujet du film. Film noir plein de désespérance qui dénonce une police humaine deshumanisée, une police dépressive et dépréciée, par les politiques, par la population. Elle a perdu ses missions premières de protection au bénéfice des chiffes de la répression, des arrestations. Film chorale sur une unité de temps d'une journée et d'une nuit presque habituelles ; on suit les pérégrinations de Zineb, Joël, Delphine, Tristan, Ping Pong et les autres, tous flics. Les histoires se recoupent progressivement. Construit comme un thriller c'est un film aux images fortes , mais ce qui fait frémir ce n'est pas tant la violence physique ou psychologique de certaines scènes, non c'est surtout l'idée que la police serait dans cet état là, si malade ... ce mal-être, ce sentiment d'être abandonnée qui la rendent dangereuse et victime. Offenseur et souffre douleur des banlieues précarisées, d'une société abîmée ... Ce n'est pas un plaidoyer pour cette corporation c'est un constat : douloureux et grave.
Première fois que je sors de la salle avant la fin du film ! Les scènes ne représentent pas la réalité du terrain. L'idée est là, mais irréaliste car trop de raccourcis pour des sujets très sensibles. Très déçue par les scénari ! Je ne recommande pas du tout ce film.
Une journée presque banale sur les pas de cinq policiers toulousains. Zineb (Sofia Lesaffre) a caché à ses parents qu’elle avait l’intention d’intégrer les rangs de la police. Elle partage une chambre d’hôtel avec Delphine (Laëtitia Casta), la quarantaine, qui est de service de nuit et souffre d’être éloignée de son mari et de ses enfants. Tristan (Simon Abkarian) est un brigadier aguerri qui doute de plus en plus du sens de sa mission. Drago (Alban Lenoir) est un flic au sang chaud qui essaie de convaincre son frère Joël (Emile Berling) de suivre la même voix que lui. La banale journée de ces cinq policiers là a commencé par le geste peu banal d’un sixième : le brigadier Laborderie alias Ping Pong (Patrick d’Assumçao) – le surnom lui vient des matchs de ping pong qu’il organisait dans les quartiers difficiles pour y faire retomber la tension – a brûlé sa carte professionnelle avant de disparaître.
"Selon la police" est organisé selon une structure très ambitieuse et très intelligente. Tout part de la scène filmée en plan-séquence où on voit Ping-Pong quitter le commissariat au matin. Il y croise Zineb, Delphine, Tristan, Drago et Joël qu’on retrouvera à tour de rôle pendant les vingt-quatre heures qui suivent. Ils sont tour à tour les personnages principaux de cinq histoires qui s’entrelacent et qui ont pour fil directeur la longue errance de Ping-Pong dans les rues de Toulouse – qu’on peine à reconnaître tant elle est filmée à rebours de l’image de carte postale qu’on en donne souvent.
Cette construction sophistiquée est hélas la seule qualité du film qui, sinon, accumule les défauts. Là où "Polisse" de Maïwenn réussissait à brosser un portrait kaléidoscopique d’un commissariat, Selon la police (pourquoi ce titre qui laisserait plutôt escompter l’histoire d’un fait divers où la version officielle et la vérité divergent ?) sombre dans la caricature. Ses personnages sont faussement ambigus ou, pour le dire autrement, cachent tous une dualité qui emprunte aux mêmes ressorts : ainsi du personnage interprété par Simon Abkarian, un mauvais flic qui cache un cœur d’or. Certains personnages sont assez peu crédibles tels que Joël.
"Selon la police" achève de se décrédibiliser dans son dernier quart d’heure. Deux scènes le clôturent dont on s’interdira de trop en dire. La première est exagérément dramatique ; la seconde trop mélodramatique.
Ce film est criant de vérité, il dépeint des portraits de policiers qui ne sont pas des héros mais seulement des femmes et des hommes qui ont choisis d'entrer dans la police et doivent faire face à l'hostilité voire à la violence des "citoyens". C'est sans concession. A voir d'urgence!
Excellent film de l'excellent Frédéric Videau qui avait signé l'excellent A moi seul avec Reda Kateb. La forme très originale place ce film à des années-lumières de l'ordinaire des productions françaises. Les comédiens sont tous remarquables. Fonçez!
5 personnages mis en lumière au sein d'un commissariat de Toulouse et souffrant de leur condition de flic : ingrate, absurde, malaisante et souvent destructrice envers eux-mêmes. Destructrice par le regard porté sur eux. Destructrice par leurs propres dérives.
Lorsque l'on sort de la projection, démoralisés, on est interrogatifs sur notre propre responsabilité au regard de la haine de tous bords et l'on peut craindre pour l'avenir que les tensions/haines ne s'accentuent.
Étrange film que Selon la police. De par sa construction, polyphonique et chapitrée, qui donne à voir plusieurs fois la même scène, sous des angles différents. Et par une tonalité parfois irréelle, quasi flottante, qui contraste fortement avec la volonté de documenter sérieusement le malaise de la police, plus haïe qu'aimée par la population. Comment en est-on arrivé à cette défiance et à cette détestation ? Le film de Frédéric Videau be répond pas à la question, passant d'un flic à un autre dans une narration qui s'achemine doucement vers un drame annoncé. Selon la police n'est pas à charge, ce serait même plutôt le contraire, même si le film montre des débuts de bavures, plus ou moins expliquées par le mal-être des policiers. De fait, Videau veut s'attacher à un panel complet de personnages : ceux ou celles qui débutent, ceux qui veulent encore y croire, ceux qui sont au bord de la crise de nerfs, ceux qui sont revenus de tout, etc, et cet aspect fourre-tout dessert le propos. On est loin de Bac Nord, évidemment, et plus proche de La troisième guerre ou de Rounds, excellent film bulgare entièrement nocturne, mais le premier est plus tendu et atmosphérique que Selon la police et le second davantage arrimé à une réalité sociologique. Inégal et bancal, Selon la police embrasse mal par qu'il cherche trop à étreindre et pour quelques moments forts se perd parfois dans des scènes naïves (avec les jeunes de banlieue) ou sans intérêt.
L'Anti-"Bac Nord" ! Le refus du naturalisme, une frontalité appuyée, un jeu d'accumulation scénaristique, donnent aux flics de Frédéric Videau une dimension tragique et sublime. Le destin de chacun s'identifie comme autant de fils de récit qui s'entrecroisent - aboutissant à chaque fois non pas à un conflit simpliste ("les-bons-flics-et-leurs-méthodes-pas-très-légales-mais-qui-sont-la-vraie-justice" de "Bac Nord") , mais à une situation crissante, poussée à son extrême limite (jusqu'à l'inconfort souvent) et qui nous renvoie brutalement au dénuement et au désarroi de ces policiers. Que l'on partage.
Le film débute dans l'austérité de locaux de police, avec un climax aussi froid que malaisant qui impose d'emblée une sorte d'atmosphère dépressive à l'image du mal-être policier mais le film va s'engoncer dans un mi-figue mi-raisin constant qui va empêcher le film d'être juste et pertinent de bout en bout. D'abord le choix du chapitrage tombe dans l'écueil du films à sketchs, à savoir qu'il y a forcément des parties mieux réussies que d'autres et ce qui va être symptomatiques parfois de cette propension à la caricature. Ainsi on reste perplexe sur la "problématique" omniprésente des seins (?!) de policières, le passage à tabac gratuit est d'un autre temps, surtout dans la façon qu'il est mis en place, et la scène la plus stupide est celle où les trois policiers sortent leurs armes dans une cage d'escalier ; si un flic devait sortir son arme pour si peu il la sortirait tous les jours ! Et pourtant le mal-être est palpable, bien retranscrit, grâce notamment et surtout à des acteurs investit qui semblent comprendre un métier hors norme. Malgré ses maladresses, il y a une sincérité qui sauve le film et est donc à conseiller. Site : Selenie
Film extrêmement émouvant sur un monde en plein chaos où l’on se pose la question de savoir dans quel monde on vit, et comment on en est arrivés là. Film ni pro-flics, ni anti-flic qui fait le constat d’années de déclin d’une politique qui a étiolé la police, son rôle et son rapport à la population. Beaucoup d’humour aussi dans cette dureté. Acteurs fabuleux !
Film nul Pas de titre, pas de but n’y de fin Très déçu par rapport aux Misérables ou Bac Nord Vraiment rien à voir La plupart des gens quittaient la salle durant la séance Pas de Morale Je déconseille