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    Vaurien
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    traversay1
    traversay1

    3 127 abonnés 4 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    Quand on demande à Peter Dourountzis, le réalisateur de Vaurien, comment qualifier son premier long-métrage, il parle de "mauvais genre." De fait, le film raconte moins une histoire qu'un personnage, que le spectateur suit tout au long de ses pérégrinations, souvent nocturnes, avec ses rencontres de hasard. Cet individu fascine par sa liberté mais il est foncièrement mauvais et violent, un caractère qui s'exprime hors champ, ce qui est sans doute la meilleure idée de Vaurien, dont le défi est de nous intéresser à un sale type, ou dit plus crûment à une ordure. Le film procède par ellipses, nombreuses et pas toujours heureuses, voire peu crédibles. A mettre à son crédit, cependant, une vision sociale très aigüe, notamment pour décrire la marge et la pauvreté. De même, les dialogues, même très écrits, sonnent juste et ont la saveur du quotidien, que ce soit au travail, au café, dans un train ou dans un squat. Pierre Deladochamps, toujours formidable, est pour beaucoup dans le magnétisme canaille de ce vaurien, avec une présence tour à tour charmeuse et inquiétante. Il est l'atout premier du film, composant en particulier un duo amoureux séduisant avec une Ophélie Bau solaire, que l'on est ravi de revoir après Mektoub my love : Canto uno (à propos, Intermezzo sortira t-il un jour ?). Quoiqu'en partie insatisfaisant, Vaurien contient suffisamment de promesses d'un cinéma hors des sentiers battus, pour que l'on retienne le nom de Peter Dourountzis.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 juin 2021
    "Vaurien" signe le retour de Pierre Deladonchamps pour notre plus grand plaisir. Il incarne un rôle qu'on lui connaît peu, celui d'un sortant de prison, peu recommandable, et sans beaucoup de scrupule. L'homme erre d'un squat à l'autre, utilisant ses talents de séducteur pour trouver une solution à ses besoins de logements. Mais surtout, on ressent dès les premières secondes du film, que derrière les yeux bleus superbes, se cache un homme sombre, manipulateur, à l'affut de proies féminines.

    En réalité, le choix de Delalonchamps est presque surprenant. Il y a une sorte de contradiction entre son physique irrésistible, qui semble résister à toutes les errances et toutes les nuits dehors, et le parcours de ce gars pour le moins inquiétant. Le long-métrage tente de s'inviter dans l'univers exotique des galériens. Mais quelque chose ne fonctionne pas. Sans doute du fait des tensions manifestes entre le vécu supposé des personnages et la beauté quasi sensuelle de la plupart des comédiens. La mise en scène ne provoque aucune compassion. Même l'apparition progressive des symptômes psychopathiques du héros ne génèrent aucun effroi.

    "Vaurien" passe à côté de son sujet. C'est un petit film qui souffre surtout d'une écriture maladroite et insuffisamment travaillée.
    Ismael
    Ismael

    64 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Dérangeant ? Sans aucun doute. Malsain ? Peut-être. Immoral ? Je ne sais pas. Ce qui est certain c’est que le premier film de de Peter Dourountzis frappe fort dans un registre de surcroît assez inédit.
    Bien que son personnage principal soit vaguement inspiré des tueurs Patrice Alègre et Guy Georges, Vaurien n’a pas vocation à nous relater une enquête ou un fait divers. Son point de vue est original, presque expérimental.

    Car des histoires sur les tueurs en série dans le genre de Seven ou du Silence des agneaux il en existe des centaines au cinéma. Vaurien n’est pas non plus un film qui adopte le point de vue du tueur à la manière d’un American Psycho ou d’un C’est arrivé près de chez vous. C’est encore autre chose. Djé, le « vaurien » en question est une sorte de marginal, plus que louche, pour qui l’on a dès le départ strictement aucune sympathie et dont on ne saura d’ailleurs pas grand-chose. On ne va pourtant pas le lâcher d’une semelle et il ne sera question que de lui pendant tout le film. Par certains aspects Vaurien évoque le cinéma glaçant de Michael Hanecke et notamment son Funny Games qui consistait à montrer au spectateur exactement ce qu’il n’avait pas envie de voir. En l’occurrence deux jeunes psychopathes qui s’amusent à torturer des paisibles citoyens à leur domicile sans aucune raison apparente. C’est un peu le même parti pris qui est utilisé ici car a aucun moment l’on n’accède à la psychologie ni aux motivations de Djé et c’est bien ce qui fout les jetons. On ne sait même pas s’il aime tuer finalement et encore moins pourquoi il le fait.

    Ce parti pris assez radical du film pourrait en constituer paradoxalement sa faiblesse , car il est évidemment très difficile de déceler un sens, un message quelconque et encore moins une morale dans ce Vaurien. Ce côté, hermétique et brutal en rebutera probablement certains, mais ne peut en tout cas laisser indifférent.

    Enfin Vaurien n’existerait pas sans l’interprétation époustouflante de Pierre Deladonchamps. On se souvient de lui dans Les chatouilles ou il était déjà impressionnant dans un rôle abject de pédophile mielleux. Ici il est tout simplement glaçant, sa belle gueule et son bagout le rendant finalement encore plus effrayant. Un acteur qu’on n’a pas fini de voir à coup sûr.
    Christoblog
    Christoblog

    746 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2021
    Vaurien énerve tout d’abord un peu par son apparente décontraction, par la nonchalance affectée de sa narration à trou.

    Mais passé ce premier mouvement instinctif, il faut reconnaître au film une capacité hors du commun à dessiner en quelques scènes bien troussées un personnage, une ambiance (le bar, le chien), un milieu professionnel (le BTP), une relation, un mode de vie (le squat).

    On peine à croire vraiment ce que l’on voit. Le réalisateur excelle à maintenir le doute sur les intentions de son personnage principal, puis, lorsque ces doutes sont levés, sur ses actions réelles. C’est dans cet entre-deux inconfortable que surgit la rayonnante Ophélie Bau, qu’on n’avait plus vu depuis Mektoub my love.

    La relation qu’elle tisse avec Djé est en totale contradiction avec le reste de l’histoire, et les fantaisies semées sur notre chemin (l’incroyable arrestation chantée sur un air d’Azanavour) nous empêchent de nous inquiéter vraiment pour elle.

    Peter Dourountzis propose avec ce premier film une tonalité résolument originale, dont on a hâte de voir comment elle évoluera. Pierre Deladonchamps, obsidienne opaque et rayonnante, porte le film sur ses épaules et s’avère une nouvelle fois excellent.
    oooooooooo
    oooooooooo

    89 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2021
    On est très vite saisi par une chose: la qualité des incarnations. Produit d'un casting intelligent, plus probablement d'une direction d'acteur exemplaire ? Chacun est juste. La plus modeste des apparitions. Au regard de ce qui est délivré ici, bien des films français révèle leur faiblesse relative. Pour ce qui est de l'interprétation, c'est juste exemplaire. Mais la réalisation l'est tout autant de maitrise. Les chagrins avanceront : trop. Trop de maitrise confinant finalement à la démonstration. Mais comment peut on être coupable de produire un effort constat à bien faire son travail ? De s'interroger visiblement sur chaque plan. Et ce non uniquement dans l'application, le film faisant démonstration de belles inspirations. Un synthèse, film exemplaire sur la forme.
    Et le fond, pour son traitement qui révèle aussi quelques ambitions, se révèle plus qu'interessant, le spectateur étant suffisamment livré à lui même, dans un inconfort bienvenu au regard du sujet.
    Premier film tout simplement exemplaire.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    93 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mai 2021
    Techniquement, ce film est très bien joué, la tension monte efficacement et aux bons moments grâce à tous ces personnages troubles, surtout Djé, bien sûr. Deux choses me dérangent. D'abord le titre. "Vaurien" a une connotation sympathique alors que spoiler: nous suivons un psychopathe opportuniste obsédé par les femmes
    ; ensuite, je n'ai pas trop saisi le projet du film. On nous propose une chronique relativement froide de cet homme, sans message, sans analyse. Juste ça.
    Enfin, mauvais point pour le traitement de l'intervention de la BAC : spoiler: le bon gros cliché de la bavure obligatoire dans le traitement français de la police qui est forcément ultra violente même quand elle n'est pas au coeur du sujet du film, et ce personnage au comble du ridicule qui commet la bavure tellement il est forcé.
    Saralou
    Saralou

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2021
    Ce n'est pas un film sur la folie meurtrière d'un tueur mais plutôt sur sa vie normale, ses rencontres, sa vie en marge de ses meurtres jamais montrés à l'écran. Alors on se retrouve face aux agressions du quotidien, celles qu'on subit toutes, un regard insistant, un homme qui nous suit dans la rue... cela rend le film encore plus glaçant et réaliste. Les comédiens sont très justes et réalistes. Beau thriller français assez unique en son genre.
    ben desiles
    ben desiles

    34 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 juin 2021
    Appeler "vaurien" un violeur et tueur en série, c'est à peu près comme qualifier des criminels de sauvageons... Au-delà du titre, ce film est une immense déception. Il commence et se termine comme un thriller. Le personnage est inquiétant à souhait MAIS l'histoire s'enlise lorsque le personnage trouve refuge dans le milieu de squatters altermondialistes pour qui la propriété c'est le vol et pour qui la justice consiste à dévaliser les supérettes. On finit par se demander si dans sa haine manifeste de la société, de la morale bourgeoise à la Jean Genet., le réalisateur n'a pas autant de sympathie pour les alternatifs que pour un sociopathe. Chacun ne défie-t-il pas à sa manière l'ordre établi. Si telle est la leçon, elle est bien écoeurante.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    335 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Dans ce premier long métrage de ce réalisateur et scénariste, on suit avec intérêt le parcours chaotique et animé d'un marginal à sa sortie de prison.
    C'est une bonne restitution de l'univers de l'errance de cet homme magnifiquement interprété par Pierre DELALONCHAMPS. Le scénario, très bien écrit, traduit parfaitement cette situation sans tomber dans le cliché. La réalisation de ce film très soignée est bien maîtrisée pour une première œuvre.

    Bernard CORIC
    velocio
    velocio

    1 180 abonnés 3 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2021
    Diplômé de l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle en 2002, Peter Dourountzis était particulièrement intéressé par les rapports hommes-femmes, non pas dans le cadre de la relation amoureuse mais dans celui de la prédation. Conscient du fait que de nombreux prédateurs sexuels étaient des SDF, il s’est engagé au SAMU Social, ce qui lui a permis de fouiller dans leur logiciel et de consulter les dossiers de Guy George et de Mamadou Traoré. Sa hantise que l’on y voit une glorification des actes d’un tel individu a fait obstacle durant de nombreuses années à son désir de réaliser un film ayant comme « héros » un prédateur sexuel. Comme il avait pris goût à ce qu’il faisait au SAMU Social, il y est resté 15 ans. Et puis, son désir de faire du cinéma est revenu et il s'est enfin décidé à raconter cette histoire qu'il avait en tête. En effet, après la réalisation de quelques court-métrages, voici "Vaurien", son premier long-métrage, un film qui faisait partie de la liste « Sélection Officielle du Festival de Cannes 2020 ». En réalisant ce film, Peter Dourountzis n’a pas choisi la facilité. En effet, "Vaurien" est un film difficile à cerner, pas vraiment polar, pas vraiment thriller, un film dans lequel le personnage principal est tout sauf sympathique. Il n’empêche : grâce, en particulier, à l’empathie qu’on ressent pour les personnages féminins, Peter Dourountzis arrive à faire une entrée remarquée dans l’univers impitoyable du premier film !
    HomoLibris
    HomoLibris

    23 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 juin 2021
    Film inutile et ennuyeux. Scénario d'une pauvreté affligeante. Je n'avais pas vu la mention "Festival de Cannes", cela m'aurait mis la puce à l'oreille !
    Mise en scène déplorable, direction d'acteur inexistante. Deladonchamps s'en tire par professionnalisme, mais les autres acteurs principaux, ce sont des amateurs qui jouent leur propre rôle, non ? Si oui, cela explique les nombreuses maladresses et faussetés ; si non, faut essayer autre chose que le cinéma ou le théâtre ... La TV, peut-être ?!
    C'est un premier film, espérons que ce soit le dernier !,
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    22 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 mai 2021
    Encore un film qui ne sert à rien, vu au Festival du Film Policier 2021, je suis un fervent cinéphile mais je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut sélectionner de tels films pour le plus grand festival de cinéma au monde, à savoir Cannes. Des films peuvent être mauvais, mais là c'est surtout que ce dernier ne sert à rien, hormis provoquer du dégoût auprès du spectateur, effet "spécial" dont les cineastes français ont toujours revendiqué, mais c'est extrêmement facile, en effet tout comme filmer une pierre sous tous les angles pendant 3h, cela va être simple pour le spectateur de ressentir l'ennui. Je suis désolé mais ce n'est absolument pas du cinéma
    PLR
    PLR

    410 abonnés 1 483 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juin 2021
    Thriller ou polar ? La question est posée dans les « Secrets de tournage ». Ce n’est pas un thriller car il n’y aucun rebondissement, aucune fausse piste. Il n’y a d’ailleurs pas de piste… du tout ! Et ce n’est pas un polar non plus faute d’intrigue… policière. Perplexe.
    Kate p.
    Kate p.

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 juin 2021
    Un film vraiment très bien interprété. Tous les acteurs jouent extrêmement bien. On est vraiment tenu par le suspens et la densité des regards.
    En tant que femme : on ressent vraiment ce que la tension va engendrer sur la victime.
    C’est prenant.
    Bravo aux scénario et aux acteurs
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 182 abonnés 3 988 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Labelisé Cannes 2020, “Vaurien” est un premier film de Peter Dourountzis mettant en scène Pierre Deladonchamps dans la peau d’un ex-détenu sans domicile fixe et Ophélie Bau, une jeune femme croisée dans la rue. “Vaurien” est un film dérangeant par son ambiguïté. Séduisant et mystérieux, on ne sait pas vraiment si Djé est un prédateur sexuel ou simplement un mec paumé et déconnecté de la société. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de ce thriller psychologique, parvenir à percer la façade de cet inconnu. Qui est-il, que veut-il ? Peut-il s’ouvrir à certaines et montrer sa vraie nature aux autres ? Le réalisateur fait le choix de ne pas tout montrer, laissant le spectateur se frayer un chemin dans les suppositions. Une œuvre sur la dangerosité humaine certainement trop mentale mais qui ne laisse pas indifférente.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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