Je ne m'attendais pas du tout à ce genre de film ! Qu'est-ce que j'ai aimé ! Le film remet en question toutes les certitudes que l'on a sur les relations, particulièrement amoureuses. Certes, certaines scènes sont un peu surjouées et la fin pourrait être mieux à mon goût mais dans l'ensemble j'aime ce genre de film qui fait réfléchir.
J'ai bien aimé ce nouveau film d'Emmanuel Mouret. Les relations amoureuses qui se font et se défont et s'entrecroisent. La bande originale qui reprend des grands classiques apporte un plus à cet univers romantique.
Emmanuel Mouret, dans ce film d’une intelligence exceptionnelle, filme avec délectation les chassés croisés amoureux et surtout interroge de manière quasi philosophique l’amour et le plaisir. Dialogué à outrance, il est le contemporain du théâtre romantique ; les échanges et la réflexion sur les relations amoureuses d’une profondeur si rare qu’ils peuvent paraitre trop éloignés de la vie réelle. Mais qu’importe ! Le plaisir est là dans un des meilleurs films de son auteur qui louvoie entre Marivaux et Rohmer. Dans ce film choral, les acteurs sont justes et merveilleux ; l’écriture leur donne à tous de la consistance et du poids. Le récit est gigogne ; Mouret pourrait perdre le fil, mais c’est juste, fluide, exquis, délicat et sans jugement de bout en bout. On ressort de ce film plein de grâce en se sentant plus intelligent ; avec des questions et pour moi beaucoup de réponses…. TOUT-UN-CINEMA;BLOGSPOT.COM
J'ai bien aimé ce nouveau film d'Emmanuel Mouret. Les relations amoureuses qui se font et se défont et s'entrecroisent. La bande originale qui reprend des grands classiques apporte un plus à cet univers romantique.
Attention ça n’est pas un film de bobo ! Surtout laissez passer les 15 premières minutes… la finesse cinématographique dévoile ensuite des destins qui se croisent et s’entrecroisent dans un mouvement perpétuel ou langage et désir se rejoignent et se séparent sans cesse. Mais de quoi s’agit-il tout au long de ce film ? Des corps qui se désirent dans le malentendu du jeu de l’amour. Ce film d’une singularité remarquable nous rappelle les styles d’Alain Renais, Woody Allen, Eric Romer…
Même si ce n'est pas le meilleur Mouret (mes préférés étant le sublime "Mademoiselle de Joncquières" et le subtile "Un baiser s'il vous plaît!"), ce film est de très bonne facture. Mouret est le digne descendant de Rohmer, de Truffaut ou de Woody Allen. Les dialogues sont très précieux, on aimerait que les gens parlent ainsi dans la réalité et soient autant à l'écoute des autres, sachant analyser les situations et les sentiments... On y retrouve ses marottes: les amours contrariées, les confidences, les histoires imbriquées dans d'autres histoires, les chassés-croisés amoureux, etc. J'ai bien aimé le jeu des comédiens, en particulier celui de Émilie Dequenne, très émouvante en épouse bafouée et digne. Vincent Macaigne ajoute une petite pointe d'humour et de loufoquerie qui manque un peu dans ce film, comparé à ceux de ses débuts. Seul Niels Schneider m'a paru un peu fadasse (dommage que Mouret n'ait pas interprété le personnage principal comme il le faisait avant, mais il aurait sans doute été trop âgé pour le rôle). Petit bémol aussi pour tout ce luxe (appartement gigantesque à Paris, mas provençal comme résidence secondaire, grande maison de banlieue) peu crédible au vu des emplois des protagonistes... Emmanuel Mouret est un réalisateur exceptionnel et j'espère qu'il continuera de nous gratifier de tels chefs-d'œuvre (et que Arte nous les diffusera car on peut toujours rêver sur les autres chaînes!).
Toujours ce même problème avec le cinéma d'Emmanuel Mouret, encensé par la critique, c'est d'un ennui. Littéraire ce n'est pas un défaut en général, mais là ça sonne creux. Le pitch : je suis amoureux, plus du tout, ah si encore un peu, and so one ....
C'est vrai, les dialogues sont maniérés. C'est vrai, on a encore affaire à des histoires de coeur de bourgeois où les problèmes d'argent ne sont jamais évoqués, les appartements et les maisons sont sublimes. C'est vrai aussi, la bande-son fait un peu "pot-pourri" de musique classique romantique.
Mais malgré tous ces défauts, j'ai aimé ce film, surtout à cause des comédiennes. Camelia Jordana et Emilie Dequenne sont exceptionnelles et ce sont elles qui permettent à l'émotion de naître et d'affleurer. Les comédiens sont un ton en-dessous, surtout Niels Schneider qui donne l'impression de ne pas savoir ce qu'il fait là.
Le vide à la française.Des dialogues bien en deçà de la niaiserie, des acteurs qui essaient mais n'arrivent jamais et une mise en scène à la limite de la parodie.Quelques beaux paysages tout de même....
Film bavard, superficiel et sans intérêt. Je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout tellement je m'ennuyais à regarder ces êtres médiocres et sans ambition. La musique ajoute à l'ennui! Film à mourir d'ennui, acteurs sans consistance et antipathiques.
J'ai trouvé ce film très bon, pour moi c'est du cinéma ! Le scénario est original et bien écrit, les histoires décrites sont justes et rythmées, et c'est bien filmé. Je ne suis pas particulièrement fan des histoires d'amours mais lorsque c'est mis en scène de cette façon on ne peut qu'adhérer. Il y a bien sûr un peu d'essoufflement au milieu du film mais le réalisateur a su réinjecter du rythme par quelques petits rebondissements subtils. Les acteurs forment une belle équipe et bien que N. Schneider ait perdu son côté mystérieux comme dans un amour impossible, ils forment une belle équipe. Les hasards des situations décrites semblent un peu fort de café mais c'est pour la beauté du film. L'amour, et la passion versus la raison et le choix sont les clés de ce film et chacun à un moment de sa vie se pose cette question. Et souvent il semble que la raison prend le dessus, lorsqu'on a vécu un petit peu déjà. A voir.
Un film certes intello, bobo, bavard, théâtral parfois dans ses tonalité, en forme de vagabondage conversationnel sur es chemins tortueux de l'amour et du désir, de ce que l'on en dit et de ce que l'on fait, les deux ne ne collant pas toujours ensemble. Une sorte d'ode à la liberté, à la légèreté , au papillonage...le tout, et c'est ce qui rend finalement l'ensemble intéressant et nous distrait de l'ennui, est dans la manière, dans l'art de la narration du réalisateur qui finirait presque par nous persuader que dans la vraie vie les gens s'expriment dans un langage soutenu en disant à l'autre que le vrai désir c'est le désir d'être désiré, que l'harmonie des cops ne requiert pas l'harmonie des sentiments et qu'être enceinte de 3 mois n'est pas un obstacle à cocufier le père de son future enfant
Un film bavard dans la même veine qu'Amélie Poulain (que je ne supporte plus). Ces histoires bavardes d'amour de bourges coincés racontées en off, théâtralisées, intellectualisées mais qui ont un intérêt extrêmement limité. Les femmes -midinettes intellectuelles qui récitent leur dernier cours de psychologie bas de gamme- les hommes -paumés bêtas qu'on a envie de secouer. Le tout accompagné d'une musique classique comme il se doit. Je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout tant l'histoire est surfaite et peu convaincante.