S'il n'atteint pas la qualité de TIMBUKTU, il s'agit tout de même d'un bon film, plein de bons moments, même si on se trouve un peu perdu, par phases. Peut-être trop de détails entre CHINE, COTE D'IVOIRE et CAP-VERT. C'est un peu trop, pour ce film assez émouvant.
Une petite déception. L’idée d’origine est pourtant intéressante et on s’attend vraiment à quelque chose de plus profond. Il y a trop d’histoires dans l’histoire ce qui fait que rien n’est vraiment raconté. Qui est qui ? Pourquoi ? On parle de chocolate city mais on ne sait rien de ce lieu ? C’est où ? Qu est ce que ça représente ? Pourquoi et comment elle est venue en Chine ? Elle parle très bien la langue pourtant. Il y a beaucoup de personnages qui sont là pour meubler l’histoire on dirait, sans fond, juste un prétexte pour nous dire quelque chose qu’on pouvait comprendre par un vrai travail d’écriture pour un meilleur scenario.
« Prenons donc patience et longueur de temps et regardons « Black Tea » nous ‘raconter la possibilité d’un monde en mouvement vers une harmonie’, selon Abderrahmane Sissako, cinéaste et humaniste irréductible. » Un film magnifique et plein de douceur.
Une esthétique de publicité Chanel sans âme et un propos grossier. j'ai été scandalisé d'un bout à l'autre du film. des scènes surdécoupées avec des dialogues naïfs ("se brûler, ça fait très mal"), les relations entre les personnages sont vides de sens et d'alchimie, les comédiens sont livrés à eux mêmes, et les dix dernières minutes du film tentent de se charger d'un propos politique à gros sabots (le racisme, c'est mal), très embarrassant, caricatural et sans aucune nuance. un film qui se moque de nous.
“Black Tea” est un très beau film, et ce sur de nombreux aspects : la mise en scène est aussi douce et léchée que sur les précédents films d’Abderrahmane Sissako, le jeu des acteurs est particulièrement bien mené, leurs silences nous incitant à pénétrer la profondeur d’âme de leurs personnages… J’ai également beaucoup apprécié le scénario, laissant plusieurs possibilités d’interprétation, ce qui rend le film très subtil. En résumé un moment de cinéma très fort, apaisant, et une histoire assez inattendue…
C est un film sur la difficulté d assumer les différences , réalisé avec brio dans la sobriété..mais que j ai vraiment trouvé très lent , même si c est un vœu du réalisateur de prendre son temps dans les différentes scènes .Un peu décevant.
J'étais partie pour mettre un très bien . J'ai voyagé. Une vraie parenthèse dans le temps . De la tension amoureuse tout en sobriété comme je les aime Mais alors , mais alors ... un goût d'inachevé... la fin était brouillon dommage.
Un film d’une grande beauté et sensibilité. À Sissoko nous délivre ici un conte à valeur universelle : une jeune femme africaine dit « non » le jour de son mariage. Nous la retrouvons en Chine où elle est est initiée à l’art du thé par un homme Chinois au passé complexe… Les dialogues et les scènes sont admirablement bien construits. Loin des clichés sur les Africains ou les Chinois, un film d’une grande beauté.