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    Julie (en 12 chapitres)
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    Francois Descols
    Francois Descols

    7 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Les palpitations du cœur d'une trentenaire vers l'épanouissement. Film tout en nuances de gris sans aucun manichéisme.
    L'actrice mérite amplement son prix d'interprétation féminine reçue à l'unanimité du jury de Cannes.
    doudeleven
    doudeleven

    3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Globalement déçue. Rien à voir avec Oslo 31 août. C'est assez déprimant, trop long, malgré quelques critiques de notre société assez intéressantes et amusantes.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 020 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2024
    La belle surprise du Festival de Cannes 2021! On aime la finesse et la limpiditè de la mise en scène qui ne visent jamais à l'èpate! On aime aussi l'originalitè de son scènario, divisè en plusieurs chapitres, et le fait qu'il ne s'inscrit dans aucun registre particulier! il combine brillamment drame et comèdie! Le dèfi ètant de trouver le bon èquilibre entre les choix et les hèsitations, les envies et les dèsirs de Julie! En l'espace de quelques secondes, avec, à peine deux regards, Renate Reinsve crèe l'èvènement, utilisant toutes ses caractèristiques (charisme, sensualitè, sensibilitè, humour...), en accord avec les nècessitès de son personnage! Elle irradie les chapitres, comme touchèe par la grâce, et il est difficile de s'en remettre la projection finie! En rèsulte un portrait de femme très rèussi et un prix d'interprètation fèminine amplement mèritè! Le tout est soulignè par une bande son en osmose avec cette trentenaire en quête de libertè...
    FaRem
    FaRem

    7 429 abonnés 8 821 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juin 2022
    Trente ans, l'âge où l'on est censé avoir bien avancé dans la vie avec idéalement un travail et une famille, mais aussi l'âge où l'on commence à nous regarder différemment si l'on n’est pas au même niveau que les autres personnes du même âge. Il peut y en avoir plusieurs au cours d'une existence, mais Julie est à un carrefour de sa vie. Dans ce film divisé en plusieurs chapitres, on suit simplement Julie alors qu'elle tente de trouver sa place dans ce monde que ce soit professionnellement ou sentimentalement. J'ai vu Julie comme une femme assez sûre d'elle, mais en même temps très indécise comme si elle avait peur d'aller au bout des choses pour ne pas se rendre compte qu'elle s'était trompée. La médecine, la psychologie ou l'écriture, elle ne sait pas trop... Aksel ou Eivind, ça dépend de la période. Joachim Trier dresse donc le portrait d'une femme moderne tiraillée par l'incertitude qui est remarquablement incarnée par Renate Reinsve, lauréate du prix d'interprétation féminine à Cannes en 2021, qui est juste éblouissante. Une actrice fraiche et spontanée à l'image de cette quête du bonheur très agréable à suivre.
    ffred
    ffred

    1 503 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2021
    Joachim Trier n’a jamais refait aussi bien que Oslo, 31 août, son chef d’oeuvre. Même si Back home était plutôt réussi (pas vu son dernier Thelma). Ce nouveau film présenté à Cannes et auréolé du prix d’interprétation féminine pour Renate Reinsve (mérité, elle est formidable, de chaque scène elle tient tout le film sur ses épaules), même si le thème est différent, se rapproche par certains côtés d’Oslo. Une certaine ambiance, une certaine mélancolie, quelques jolies scènes comme suspendues. Une belle mise en scène, un scénario profond, léger aussi parfois, divisé donc en douze chapitres, douze moments (autour de ses amours) de la vie Julie, jeune femme qui se cherche. On s’attache rapidement à elle, son histoire pouvant se rapprocher par moment peu ou prou de la notre. J’ai trouvé le film très agréable, souvent drôle, parfois grave, jamais moralisateur. Mon seul reproche serait la présence de la voix off parfois inutile, répétant ce que l’actrice est entrain de dire. A noter aussi, la présence de Anders Danielsen Lie la révélation d’Oslo. Au final, un beau film, dans l’air du temps, qui confirme tout le bien qu’on pensait déjà de son metteur en scène Joachim Trier.
    Jorik V
    Jorik V

    1 198 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    S’il y a bien une chose que l’on ne reprochera pas à ce « Julie (en 12 chapitres) » c’est bien sa modernité. Une modernité de ton, une modernité de sujet, une modernité de mise en scène et une modernité de traitement. Un film parfaitement dans l’air du temps en somme et une œuvre qui nous parle de la vie avec un grand V. En effet, toute personne (homme ou femme) se retrouvera un petit peu dans les pérégrinations, les choix et les envies de l’héroïne, celle-ci étant l’exemple parfait d’une jeune femme de notre époque. Et dans l’ensemble, c’est ce côté très contemporain qui est l’atout majeur du long-métrage. Cependant, il se heurte à un problème inhérent à sa construction et à son montage, en l’occurrence le fait de découper le film en chapitres comme son titre l’indique. Un peu comme dans la plupart des films à sketches où la qualité de chaque segment est variable, celle des chapitres du film est loin d’être équivalente. Et si certains d’entre eux nous emportent sans problème, d’autres se révèlent plus mitigés voire clairement ennuyants.



    Et on peut noter que la qualité des différents segments baisse au fur et à mesure que le film avance. Comme celui-ci fait plus de deux heures, le dernier tiers nous apparaît quelque peu longuet et plus fastidieux, la légèreté payante des débuts faisant place à une mélancolie voire un aspect tragique moins emballant. En effet, sur ces versants, Joachim Trier se révèle moins pertinent, partant vers plus de psychologie (lourde) et de drame (peu émouvant). Il en résulte de ce « Julie (en 12 chapitres) » un constat nuancé et en dents de scie. En revanche, sur un palmarès cannois quelque peu discutable et étrange l’an passé, on ne peut que louer et acclamer le Prix d’interprétation féminine reçu par Renate Reinsve. C’est pleinement mérité pour ce qui s’apparente clairement à la révélation d’une comédienne. Elle illumine le film à chacune de ses bobines grâce à son naturel désarmant affiché dans chacune des situations où elle apparaît. Au point même de faire de l’ombre à ses partenaires. Le film porte le nom de son personnage et c’est une évidence comme on en voit peu!



    Très inspiré par la Nouvelle Vague, Trier nous gratifie d’une mise en scène parfaitement limpide qui semble réinventer ce courant. A la fois frivole et appliquée, sobre et sophistiquée, posée et aérienne, sa réalisation impressionne comme lors de cette séquence inoubliable où Julie vit la rencontre avec son amant alors que tout autour d’elle est arrêté. Un coup de foudre n’aura que très rarement mieux été mis en images. Mémorable. Mais il se loupe aussi parfois, comme lors de la séquence avec les champignons hallucinogènes. Les traits d’humour sont rares ou légers mais ils fonctionnent et le cinéaste n’a pas son pareil pour croquer les banalités de la vie à l’image en leur donnant un potentiel cinématographique certain. A la fois comédie, drame, chronique et film d’amour, son œuvre est riche et épingle nos sociétés et leurs vices avec beaucoup d’acuité et de pertinence. « Julie (en 12 chapitres) » aurait pu être le film d’une génération si Trier avait un peu coupé dans le gras (notamment dans la dernière partie) et s’était empêché ce découpage inutile qui sape la fluidité de l’ensemble. Un beau film imparfait qui pourrait marquer son époque s’il avait été plus simple et moins avide de la reconnaissance critique.



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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    923 abonnés 4 840 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2023
    Un portrait plutôt mélancolique. Évidemment dû à sa façon de voir la vie.
    Qui compte le plus dans sa relation ? C’est peut-être cette question qui la rend triste. Ce qui ne la rend pas heureuse et ce qui lui fait croire qu’elle est la personne la pire au monde (traduction du titre norvégien)
    Un beau film en tout cas. Touchant et beau.
    Je n’ai pas du tout ressenti les chapitres comme un découpage, mais comme une façon mentale d’évoluer dans ses relations.
    Cinememories
    Cinememories

    440 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 novembre 2021
    C’est à Oslo que tout a commencé, c’est à Oslo que tout continue. Joachim Trier, qu’on le connaisse assez pour sa sensibilité ou qu’on le découvre avec cette pépite automnale, nous livre la pleine puissance d’une comédie romantique, portée par les amours et les maladresses d’une femme libre. Mais ce ne sera pas apporté dans le même bouquet de conventions, où les étapes des héros s’avèrent souvent aussi prévisibles que redondant. Avec un peu de pertinence et une âme sulfureuse à l’écriture, nous arrivons à nous projeter dans ce quotidien ou ce segment de vie, qui propulse l’héroïne dans une quête de soi, une quête de sentiments.

    Julie est prodigieuse et prometteuse dans tout ce qu’elle touche. Mais c’est au détour de cette ascension, convenue par le mode de vie qu’elle entretient, qu’elle change de carrière, comme elle changerait de partenaire amoureux. Sur le ton d’un humour sincère et finement écrit dans les dialogues, Renate Reinsve incarne magnifiquement toute la mélancolie qui s’empare du personnage. Le véritable pilier du récit, c’est bien elle, à l’aise dans ce registre tantôt exaltant, tantôt étouffant. Le temps devient alors un enjeu qui se décline sous diverses formes, pas uniquement pour elle, mais également pour son entourage, d’abord plus âgé et ensuite plus impulsif. De la même la manière, le récit oscille entre la passion de Julie et sa réflexion d’ordre existentielle. Le réalisateur norvégien choisit donc de l’assortir à deux hommes, dont le portrait reflète évidemment les limites de ses angoisses et les limites de ses émois.

    Le chapitrage accentue alors les moments forts d’une Julie, qui gagne à se construire une conscience, avant même de penser à brosser son identité. Elle se réinvente à chacune de ses apparitions et revendique cette flamme qui lui échappe, qui l’effraie, mais qui la fascine. En se collant à elle, elle se brûle, mais ne sombre pas dans une fièvre malsaine, où les remords des héros traditionnels auraient joué la carte de la nostalgie miraculeuse. En ponctuant l’intrigue dans l’air du temps et en admettant un décalage entre sa raison et les gestes qu’on feint de réprimer, Julie erre dans un tunnel, qu’elle traverse avec comme seul guide son indépendance. Ce serait une erreur de lui laisser la solitude gagner un cœur plein de promesses et d’extases, tandis qu’Aksel (Anders Danielsen Lie) illustre son ego dans des planches et qu'Eivind (Herbert Nordrum) perd toute notion hallucinatoire. Ce sont des paramètres qui sont servis par une mise en scène audacieuse et éclairés par le ciel d’une ville, qui assiste aux méandres de la vie. L’un comme l’autre finit par explorer les failles de Julie.

    De « Oslo, 31 août » à « Thelma », Trier a su élargir son éventail de nuances et « Julie (en 12 chapitres) » (Verdens verste menneske) en serait l’exemple le plus illustratif. Cela ne reste pas moins saisissant et parsemé d’une volonté de réinterpréter le bouleversement de soi, qui ne se substitue jamais aux étincelles d’espoirs, qui déchirent le cœur de Julie. On rit, on pleure, on fatigue, mais mon avance, parfois en courant, souvent en hésitant, mais une chose est sûre, c’est que le monde ne s’effondre pas autour d’elle, il ne fait que rester en suspension, jusqu’à ce qu’elle souffle un peu pour elle-même.
    Hotinhere
    Hotinhere

    422 abonnés 4 749 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2022
    Les tribulations à la fois drôles et poignantes d’une jeune trentenaire en quête identitaire, illuminée par l’interprétation solaire (récompensée à Cannes) de Renate Reinsve.
    cinono1
    cinono1

    255 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2022
    Le film repose beaucoup sur son actrice qui est plus mignonne que bonne comédienne. Ses tribulations n'ont rien d'original, disserter sur les fellations ou les demi érections n'amène pas de profondeur. Le principal reproche qu'on peut faire au film, c'est que tout le monde y parle de la même manière, quel que soit les situations, tout le monde a la même sensibilité. Le film est au fond programmatique et ne dépasse pas son sujet, celui d'une fille à un carrefour de sa vie. Heureusement, il y a de belles idées de mise en scène, une très belle photo lumineuse, et on profite à plein des décors norvégiens. Mais son côté artificiel est rédhibitoire.
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2021
    L'histoire de Julie, jeune norvégienne de presque 30 ans, indécise jusqu'au bout des doigts, préférant vivre le jour présent plutôt que se projeter dans un avenir qu'elle imagine flou, que ce soit professionnellement comme affectivement.

    Fausse comédie romantique, le film nous parle des errances et des surprises de la vie, qu'elles soient positives ou négatives.
    Parfois drôle, jamais lourd. Parfois touchant, jamais tire-larmes. Parfois cru, jamais tape-à-l’œil.

    Malgré des chapitres parfois un peu inégaux, une petite capsule de tendresse (souvent), de cruauté (parfois) et de liberté (toujours) qui n'en fait jamais trop, et ose quelques belles trouvailles de mise en scène au passage.

    Et au milieu de ce récit à l'esprit mélancolique, la rayonnante Renate Reinsve qui irradie le film de par sa présence, ses doutes, ses coups de gueule et ses rires. Rêveuse, imprévisible, solaire, et très justement récompensée par le prix d'Interprétation Féminine au dernier Festival de Cannes. 7,5/10.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    165 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2021
    Primé au dernier festival de Cannes, "Julie (en 12 chapitres)" est un film qui parle à une génération, cette génération qui a tout pour réussir, comme dirait ses parents, et qui pourtant refuse de se fixer pour vivre l'instant et ce qu'elle ressent. Joachim Trier nous témoigne habillement dans les étapes charnières de la vie d'adulte de cette jeune femme sans jamais nous perdre à l'aide d'une caméra qui danse avec elle. Renate Reinsve est tout simplement incroyable, une véritable révélation et son prix à Cannes est largement mérité. Elle nous emmène, nous prend par la main pour nous montrer ses choix, ses doutes, ses envies, ses désirs. Un très beau film qui ne laisse pas indifférent.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2021
    Julie se cherche, enfin cherche son âme sœur. La trouve, le quitte pour un homme radicalement différent, elle perd ce qu’elle aimait chez le premier mais gagne ce qu’elle ne trouvait pas chez le premier. Eternelle insatisfaite ou jeune femme surtout en quête de l’alchimie absolue. Cette plénitude amoureuse est-elle atteignable ou cette quête est simplement le reflet d’une génération peu enclin au compromis ? Cette liberté parcourt tout le film et incarne bien cette nouvelle génération pour laquelle ces injonctions de se mettre en couple n’est plus forcément leur modèle. Ce nouveau film de Joachim Trier pose quelques questions dont celle-ci sans retrouver la magie et l’éclat de génie qui l’a révélé avec « Oslo 31 aout ». Toujours par contre aussi élégant dans sa mise en scène et dans son approche des personnages, il fait preuve de beaucoup de tact, parfois même d’une distance avec ses personnages. En ce sens, heureusement qu’il peut se reposer sur une comédienne au charme et à la douceur dévastatrice, car ce n’est pas le scénario d’une thématique maintes fois exploitées et ici saucissonnée en chapitre qui retient l’attention. Par ce séquençage, Trier donne à voir une série de 14 vignettes qui rompent l’unité du film, on finit par juger son film 14 fois comme 14 épisodes indépendants, surtout que toutes ne sont pas pertinentes. Dans ce film empruntant à la Nouvelle Vague le meilleur, on aurait aimé retrouver l’efficacité légère d’un « Annie hall » de Woody Allen. Que nenni, surtout lorsqu’on alourdit son propos d’un final dramatique peu raccord avec la tonalité générale du film.
    Pas désagréable, intérêt limité, mais à voir pour la lumineuse Renate Reinsve qui n’a pas volé son prix d’interprétation à Cannes.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Guillaume
    Guillaume

    90 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2022
    Une comédie qui joue avec la nuancier des émotions, des rires aux larmes, de l'incertitude au forces de l'existence.
    Un ton parfois corrosif, souvent bienveillant, donc toujours attachant. Seul un final abrupt peut laisser un gout désagréable d'amertume.
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Sur l affiche, une jeune femme souriante court vers don destin. C est l un des chapitres de la vie de Julie trentenaire en recherche de stabilité personnelle et professionnelle. A l image de cette séquence très réussie sur le plan visuel, le parcours de cette jeune héroïne, original dans le style, est très classique dans son récit. Et au fil des chapitres, la noirceur et le pessimisme de joachim trier reprend le dessus. Un portrait juste mais sans grande surprise, porté par une actrice inspirée, véritable point fort du film.
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