Avis : Méandre - Page 3

Ca ressemble quand même pas mal à Cube. Une femme se réveille dans une structure étrange bourrée de pièges mortels. Pour survivre, elle doit avancer en évitant chaque piège et en résolvant une énigme. Ce scénario tient sur littéralement 3 lignes mais fonctionne à merveille. La progression de notre héroïne est prenante et son interprète, Gaia Weiss, joue très bien son rôle. On notera cependant la présence de Peter Franzen qui est largement sous utilisé dans ce film et c'est bien dommage lorsqu'on connaît la qualité de cet acteur. A mon sens le défaut principal de ce film et ce qui le rend inférieur à Cube c'est surtout le manque de diversité dans les pièges et le design redondant de cet enchevêtrement de tubes. Dans Cube il fallait une véritable stratégie pour passer d'une pièce à l'autre, ce n'est pas le cas dans Méandre.

Finalement Méandre est un bon film. On voit qu'il n'a pas bénéficié d'un budget incroyable et c'est peut-être pour cela que les décors ont tendance à se ressembler, cependant l'histoire est suffisamment prenante pour masquer les quelques défauts du film. C'est bien 3.5/5

Un super film de genre. J'étais stressé du début à la fin! Le tube est dingue, l'actrice géniale. Un super moment

Scénario un peu facile, rythme un peu lent, personnages sont un peu caricaturaux... Bref, si l'ambiance claustrophobique est très bien retranscrite, le film est malgré tout un peu raté...

Super film avec une intrigue de dingue vous resterez en haleine jusqu'à la fin.
Bravo à l actrice qui joue seule et à toute l équipe pour ce tournage qui a du être hors norme

J'étais excité comme une puce à l'idée de retourner voir un film d'horreur sur grand écran. Et avec ses parti pris étriqués, je n'ai pas hésité une seconde pour aller voir "Méandre" qui, en plus, garantissait une performance d'actrice évidente. Dans cette seconde réalisation du jeune cinéaste Mathieu Turi, on suit la déambulation d'une jeune femme qui se réveille dans un tube rempli de pièges mortels. Bien que le souvenir de "Oxygène" soit encore frais et que les références en mode survival soient nombreuses (Cube, Saw, Alien, The Descent...), "Méandre" instaure une dynamique efficace en obligeant son unique protagoniste à être constamment en mouvement dans un espace clos et imprévisible. L'atmosphère est mystérieuse et pesante et le scénario ne manque pas d'action et de rebondissements. On se perd littéralement dans ce dédale de parois métalliques jonchées d'embûches ! Seulement voilà, malgré la toile de fond du deuil dont est fortement marqué le personnage principal et quelques bonnes trouvailles visuelles (un bracelet comme unique source de lumière, l'inventivité des pièges, du bon gore pour les amateurs...), le scénario finit par sonner creux et peine à convaincre sur la durée. L'effet anxiogène laisse progressivement place à une lassitude et un manque d'enjeux lors des derniers twists. Je crois que la scène finale de "Méandre" fait partie des plus décevantes que j'ai pu voir, laissant penser que le réalisateur-scénariste ne s'est pas cassé la tête pour marquer les esprits au-delà de la sortie de salle ! Pour moi, il y a un beau potentiel de base, un film de SF étrange qui ne laisse pas indifférent, mais qui est maladroitement exploré et très vite limité. Techniquement et visuellement, l'oeil accroche et si on ne compte pas son doublage en français qui est clairement surjoué, Gaïa Weiss se donne à fond dans ce rôle très physique de battante ! Cela dit, le fait qu'elle soit seule face caméra est une fausse bonne idée car on se doute bien qu'elle ne va pas succomber au bout de vingt minutes... Le suspense en prend donc un coup ! Purement physique et ludique et nullement psychologique et métaphorique, "Méandre" m'a laissé dubitatif sur son fond et son réel intérêt, si ce n'est son témoignage d'amour sincère à cet héritage de huis-clos oppressants qui a servi d'inspiration à cette tentative vaine.

Je n' avais pas vu la BA juste quelques images et avec la BA je aurai encore plus d attente... Sans même la BA, on pouvait lire qu il s agissait d un des films de l année etc... Pour une production française et quelques unes de ses dernières années on peut constater qu il y a du mieux. Mais globalement, je m attendais a plus d inventivité... Ceux ayant vu spoiler:
Cube, ou d autres films du genre un peu escape game sur l avancée... Trouveront sans doute que la plupart des moments risqués ont déjà été vu... spoiler:
. L interdiction assorti d un avertissement donc d un déconseillé moins de 16 a la TV, n était peut être pas nécessaire sur l avertissement supplémentaire ou je pensais que cela était du a des séquences gores... Si on visionne des films de ce style, on aura a la moitié du film déjà une petite idée sur ce qui entoure l ensemble et la toute dernière partie où twist final pas vraiment extraordinaire du coup ou d autre finalité aurait pu être faite (enfin alliant 3 genres dont un qui donne un indice supplémentaire...). La deuxième partie reste quand même plus prenante même si on comprends que l on aura peut être pas ceux a quoi certains auront penser a cause de la promo (même si pas nombreuse) qui ajouté au scénario ou l on pourrait également penser un peu a Saw. L actrice tient tout de même le film sur ses épaules et arrive a gérer tout le long dans un rôle où on ne la voit pas spécialement habituellement. Il y a donc des points positifs mais je pense que le film aurait pu être un peu plus poussée (pas mal de séquence prévisible, surtout pour les amateurs de ses genres). Après reste toujours quelques questions sans réponse et quelques bonnes idées. Ce laisse regarder mais pour ma part cela ne sera pas le film de l année... Reste a voir même si pas dans le style côté synopsis, le film devant sortir cet été de N. Shylaman sera a la hauteur de ce qu il annonce...

Encore un film qui restera incompris par l'immense majorité!
Comparé au cultissime "Cube", la comparaison ne peut se faire que sur la forme.
Car dans le fond c'est tout autre chose.
Film "métaphysique", chacun, chacune se fera sa propre idée sur le sens réel de ce film très très réussi.
Je ne n'en dirai pas plus car ça serait le "spolier" mais c'est vraiment un "excellent point de vue".
Une très jolie fable avec en effet une ambiance très immersive.
PS: bien vu d'avoir pris deus acteurs de la série "Vikings"

Dans la lignée de Cube notamment, voici venir Méandre, métrage d'épouvante hexagonal par Mathieu Turi, réalisateur du surprenant Hostile entre autre. On entre directement dans le vif du sujet, pas de temps morts et des pièges à gogo parsemés le long d'un tube géant, coucou les claustros ! C'est plutôt bien mené, l'actrice principale, échappée pour l'occasion de la série Viking, s'en sort très bien et l'atmosphère est bonne. Même si ça parait quelque fois un peu long, la faute à un scénario répétitif, on ne s'ennuie pas et les rebondissements sont assez nombreux. Comme souvent avec ce genre de métrages mystérieux, on attend avec impatience le final en se préparant d'ores et déjà à une pirouette, ici ce n'est pas le cas, on a une véritable fin, qui laisse libre court à interprétation certes, mais un vrai point final tout de même. Pour le coup je suis un peu resté sur ma faim justement, mais au final, l'ensemble se laisse très bien regarder, une fois au moins.

La bande-annonce promettait du bon. Au final, j'en ressors très déçu.
Déjà, je ne comprends pas pourquoi Meandre est proposé uniquement en VF dans les salles de cinéma, alors que le cast et le jeu d'acteur se fait en anglais. Ce qui est très perturbant pour les habitués de VOSTfr comme moi, notamment sur les labiales évidentes (quand elle crie "HELP" vs "AU SECOURS"). C'est un détail, mais qui m'a pas permis de rentrer dans le film facilement...
Ensuite, bien que la réalisation soit pas mauvaise tout le long, le gros point faible reste quand même le scénario et le manque d'enjeu et d'originalité pour le genre.
Tout d'abord la scène de début, où spoiler: le kidnappeur reste assez caricatural (voix rauque, tatouage), l'auto-stop, l'annonce de la police à la radio qui le fait démasqué...
Franchement, l'introduction n'annonçait vraiment pas une volonté farouche d'apporter un vent d'air frais pour dépoussiérer le genre ni pour la suite du film.
L'autre gros problème du scénario, c'est que toute la 1ere partie ne fonctionne pas du tout, pour la simple et bonne raison que l'héroine est seule dans le tube, et qu'on sait pertinemment qu'elle ne risque pas de mourir si tôt dans le film. Il y a beau avoir tous les pièges qui se dressent à elle, le spectateur ne ressent donc aucune peur pour elle, ce qui est quand même la base principale pour un thriller. Là où Cube, Saw, Escape, etc multipliait le nombre de personnages pour créer les enjeux et la tension sur tous les personnages en permanence, car chacun était susceptible de mourir à tout moment, dans Meandre, on ne ressent rien de tout ça.
Le principal enjeu du film est donc de savoir comment elle va sortir du tunnel.
C'est du coup plutôt dans la 2ème partie du film que les enjeux deviennent intéressants, car ils s'élargissent à partir du moment où on comprend que spoiler: le kidnappeur est lui même pris au piège.
Sans pour autant comprendre où ça nous emmènera. Et d'ailleurs, sans jamais avoir les clés de compréhension même en fin de film... ce qui est assez frustrant.
Le film part ensuite dans un style un peu SF, avec spoiler: des créatures servant de "chasseurs" à la course poursuite,
qui certes, redonnent un peu de force à l'intrigue, mais qui devient vite répétitif sans que l'on sache jamais qui sont ces créatures par ailleurs... Tout comme cette créature venant en soutien à l'héroine.
J'ai aussi trouvé les flashback autour de la relation mère-fille trop insistant et rébarbatif, bien que cela concerne le leitmotiv du personnage principal...
Et vient ensuite la fin... qui ne se démarque pas là non plus pour son originalité. On a alors une scène spoiler: d'accès au paradis où l'on comprend que l'héroine est finalement morte dans le tube,
frustrant de finir sur une telle facilité... tout ça pour ça. On imagine alors que le film est une métaphore de spoiler: transition entre la vie et la mort, et que la femme serait peut-être tout simplement morte dans la voiture, avant de rejoindre sa fille dans l'au-delà,
mais c'est franchement tiré par les cheveux. Mais je préfère me dire cela que simplement le fait que le tunnel était réel. Vraiment pas convaincu par le scénario, alors que la réalisation tient la route.
Quant à la musique, elle ressemblait vraiment trop au thème d'inception avec parfois des sonorités empruntés au thème de Game of Thrones.
Non vraiment, la seule satisfaction réelle de ce film, c'est la prestation de l'actrice, plutôt bonne et convaincante, qui du coup tient le film à elle toute seule et permet de tenir un peu en haleine ce qu'il reste à tenir.
Au final, la bonne réal sur l’aspect enfermement ne permet donc pas de prendre le dessus sur un scenario beaucoup trop léger et bancal. Dommage.

Avec ce second film, Mathieu Turi signe un coup de maître.

J'ai jeté mon dévolu sur ce film français, parce que j'apprécie quand notre cinéma prend des risques avec des films de genre...
"Méandre" se présente comme un survival horror dans la lignée de "Cube" ou "Saw", avec des clins d’œils appuyés à "Alien".

D'un point de vue technique, c'est brillant. (Le découpage des plans, la gestion des décors avec les contraintes d'espace pour la caméra, le travail sur la lumière, la bande son parfaitement dosée)
Mais la véritable valeur ajoutée par Mathieu Turi (également scénariste) c'est la dimension spirituelle de son matériau.
Il va plus loin que le propos de son aîné "Saw" (Le premier) sur la quête de sens, la notion de sacrifice ou encore, la culpabilité.

On ressent l'investissement physique et mental de l'actrice Gaïa Weiss, qui incarne l'héroïne du film.
On pourra reprocher quelques répliques aussi superflues que maladroites mais dans l'ensemble, Mathieu Turi est tellement généreux et sincère sur son œuvre, qu'il m'est difficile de lui en tenir rigueur.

Au final, il réussi à nous scotcher avec cette expérience cinématographique éreintante dont l'issue m'a particulièrement touché.

Je le recommande à tous ceux qui souhaitent vivre une expérience intense, (sauf aux personnes claustrophobes qui pourraient en mourir) et à tous ceux qui veulent contribuer à l'essor du cinéma français pour que d'autres pépites de ce type, voient le jour.

Un grand bravo à tous ceux qui ont bossé sur ce film, le pari était audacieux, il est réussi.

Dans un premier temps si vous vous attendez à voir un film avec de l'action il ne faut pas y aller. La majorité des avis négatifs doivent sûrement être liés à ça. Ils ont vu "pièges" dans le résumé et s'attendaient donc à de l'action. Mais ce n'est pas ça, nous sommes plus sur un film d'introspection plutôt que de la pure action.
C'est un bon film et c'est toujours une bonne chose de voir de la science fiction Française lorsqu'on sait que les producteurs Français sont souvent peut adepte de cela. Même s'il est davantage centré sur spoiler: l'introspection du personnage principal
il permet aussi de faire réfléchir un peu. Personnellement j'ai apprécié mais il faut pouvoir prendre du recule, s'ouvrir à la réflexion et ne pas juste venir pour voir de l'action.

Une jeune femme kidnappée doit se sortir d'un labyrinthe qui aurait pu être crée par un père Fouras psychopathe dans un Fort Boyard joué sous kétamine. Méandre est avant tout une oeuvre sur le deuil, impossible, celui d'une mère pour son enfant. On passe une partie du film en apnée avec l'héroïne, on aimerait évidemment qu'elle s'en sorte mais je n'ai pas du tout adhéré à la tournure que prend le scénario pour expliquer le piège, et j'ai l'impression que le réalisateur n'y croit pas non plus.

N'ayant ni vu la bande annonce ni entendu parler de ce film avant d'entrer dans la salle je ne m'attendais à rien...et pourtant je suis quand même déçu. Le scénario très évasif vous laisse vous faire votre propre interprétation. Le film traite de la vie après la mort. Le personnage principal doit affronter de nombreuses épreuve afin de pouvoir retrouver sa fille dans l'au-delà. Et c'est bien ça le problème de ce film. Ces épreuves relèvent plutôt d'un épisode de fort boyard que d'un film de cinéma. Les 3/4 du films où l'héroïne avance dans le tunnel sont d'une monotonie et d'un ennuie profond. Quelques scènes très cliché du cinéma d'horreur (morts vivants, cadavres, etc...) nous procurent quelques frissons, mais rien de plus.

Assez tortueux ! Le coté survival est au rendez-vous (légère tension, gore, créatif) mais, pour le scénario, le coté métaphorique/symbolique déconcerte totalement. Prestation très moyenne de Gaia W. (surjoue), rythme lent et un final limite risible. La bande son est de bonne qualité. 1.5/5 !!! (Hostile était bien meilleur).

De prime abord, le concept de "Méandre" nous en rappelle un autre sorti il y a déjà presque un quart de siècle : "Cube" de Vincenzo Natali. Une idée tout de même attrayante à défaut d'être originale donc. Le film démarre plutôt bien avec une intrigue qui s'enclenche rapidement et immerge le spectateur dans ce tube labyrinthique avec ces sensations de claustrophobie et de mystère tant attendues. Pourtant, le film dévoile vite ses limites et ses défauts à mesure que s'accumulent les incohérences et les faiblesses scénaristiques. Il y a un gros manque d'intelligence dans l'écriture du scénario qui se fait redondant, enchaîne les lieux communs, manque de subtilité jusqu'à une fin plus que décevante. Le pire reste le personnage principal qui est absolument pas crédible dans son comportement et ses réactions en plus d'être mal interprété par Gaia Weiss. Je salue tout de même le soin apporté à l'image et encourage le cinéma de genre français même s'il est rarement bon comme c'est le cas ici.